Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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Les Enseignements d'un Grand-Père




96ème leçon

Samuel = demandé à Dieu ou Dieu a exaucé

Mes chers enfants. Nous lirons encore aujourd’hui le chapitre 1 du premier livre de Samuel. (1Sa 1) Il contient tant d’enseignements précieux que j’ai à coeur de vous en parler une fois de plus.

À la naissance du fils tant désiré, sa mère l’a appelé "Samuel, " ce qui veut dire : demandé à Dieu ou Dieu a exaucé. Vous vous souvenez qu’Elkana et Anne portaient des noms qui avaient une signification et qui rappelaient l’un et l’autre qu’ils connaissaient la merveilleuse grâce de Dieu. Le nom de leur fils rappelait que ce Dieu de grâce répond aux prières de ceux qui revendiquent, non leurs bonnes oeuvres, mais bien la grâce de Dieu qui se plaît à bénir ceux qui se confient en Lui.

Sitôt que Anne eut sevré son fils, elle l’amena à la maison de l’Éternel afin qu’il paraisse devant Lui et qu’il demeurât là pour toujours. Dans ce moment, l’Éternel habitait à Silo, là où était l’arche ; plus tard il a habité à Jérusalem dans le temple que Salomon avait bâti. Maintenant que ce temple est détruit, le Seigneur ne demeure plus dans une maison faite de main d’homme, mais dans une maison spirituelle composée de pierres vivantes. Tous les croyants sont comme les pierres même de cet édifice. Ils sont unis les uns aux autres par le Saint-Esprit et forment ainsi l’assemblée de Dieu.

Quand les croyants sont assemblés au nom du Seigneur Jésus, il vient là au milieu d’eux et il les bénit. Sa présence n’est pas visible à l’oeil de la chair, mais elle se réalise par la foi. Puisqu’il a promis d’être au milieu d’eux, Mt 18:20, il ne peut manquer à sa parole, et tous ceux qui viennent là se confiant en Lui en font l’heureuse expérience de la même manière que Elkana et Anne en ont fait l’heureuse expérience dans la maison qui était à Silo. Dans cette maison ils ont prié, ils ont été consolés, réjouis et ont adoré, car l’Éternel était là.

Il en est de même pour nous quand nous nous rassemblons, non autour d’un homme, mais autour du Seigneur. Il est fidèle et il se plaît à bénir ceux qui se confient en Lui.

Le coeur d’Anne devait déborder de joie et de reconnaissance envers l’Éternel. La prière et les larmes avaient fait place à l’adoration. Il en est toujours de même lorsque nous prions avec instance. Dieu nous répond et naturellement la reconnaissance remplit le coeur et, de la bouche, s’élève la louange.

Nous comprenons que cette femme pieuse ne pouvait rien désirer de mieux pour son fils que de le voir demeurer dans ce saint lieu pour tous les jours de sa vie ; aussi elle le prête, pour tous les jours de sa vie, à ce Dieu qui l’avait si richement bénie. Heureuse mère, et heureux fils d’une telle mère ! Avez-vous su apprécier votre mère qui, dès votre jeune âge, vous a appris à prier et vous a conduits dans le lieu où Dieu est adoré ?

En allant à la maison de l’Éternel, Anne a pris avec elle trois jeunes taureaux pour les offrir en sacrifice à l’Éternel. Elle savait qu’on ne peut s’approcher de Dieu qu’en vertu d’un sacrifice. Or le sang de taureaux et de boucs ne peut pas ôter les péchés, mais seul le sang de Christ nous purifie de tout péché et nous rend parfaits à perpétuité. Le sacrifice d’Anne parlait d’avance de ce sacrifice, il en était une ombre, une figure. Elle a aussi amené avec elle un épha de farine et une outre de vin. La farine nous parle de Celui qui a dit : "Je suis le pain qui est descendu du ciel. " Le vin nous parle de la joie que le croyant a dans la personne du Seigneur Jésus. Vous savez qu’il est dit : Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur. (Php 4:4) Enfin, Samuel, bien que très jeune, s’est prosterné devant l’Éternel. Dès son enfance, il a été un adorateur. Le Père en cherche dans le monde. Avez-vous pensé, chers enfants, que malgré votre jeunesse vous pouvez vous aussi lui rendre ce précieux service ? Vous pouvez chanter ses louanges et lui parler de ce que le Seigneur Jésus a fait en venant dans ce monde ; lui le seul homme qui l’a glorifié dans sa vie et dans sa mort.



97ème leçon

Les prières changent de caractère suivant les besoins et les temps que nous traversons

Mes chers enfants. Aujourd’hui nous lirons le deuxième chapitre du premier livre de Samuel. Vous remarquerez d’emblée que les dix premiers versets de ce chapitre sont une prière d’Anne. Cette chère Anne priait quand elle était dans la détresse et elle continuait à le faire quand elle était dans la joie. Il y a là un grand enseignement pratique pour nous. Prions sans cesse. Généralement quand nous sommes dans des difficultés, cela nous pousse à prier, mais malheureusement lorsque les circonstances changent et que les difficultés s’en vont, nous négligeons facilement la prière. Chers enfants, priez en tout temps, faites intervenir le Seigneur dans vos circonstances quand tout semble aller à souhait aussi bien que lorsque vous traversez des circonstances pénibles ou difficiles. C’est une vérité de toute importance.

Il est évident que les prières changent de caractère suivant les besoins et les temps que nous traversons. Nous n’avons qu’à comparer la prière d’Anne au premier chapitre de notre livre avec celle qui nous occupe dans ce moment pour voir la différence de caractère de ses prières, mais, dans un cas comme dans l’autre, elle avait affaire avec l’Éternel.

Dans le premier chapitre, elle répandait son âme devant Dieu, dans la grandeur de sa plainte et de son chagrin, en versant beaucoup de larmes. Dans le chapitre 2 (1Sa 2) elle répand son coeur devant ce même Dieu, mais un coeur qui débordait de joie et de reconnaissance. De fait, sa prière est une suite presque ininterrompue de sujets de louange.

Nous avons à nous souvenir que celui qui sacrifie la louange glorifie le Seigneur ; il y prend plaisir. La louange est la conséquence toute naturelle de la prière. Si nous demandons quelque chose au Seigneur, il se plaît à nous donner richement ; et, en juste retour, nous avons à le louer et à lui témoigner notre reconnaissance.

Puisque nous sommes sur le sujet de la prière, je profiterai de l’occasion pour vous donner quelques recommandations à cet égard. Prenez la bonne habitude de prier pour toutes choses. Nous avons affaire avec un Dieu qui s’intéresse à toutes nos circonstances, petites ou grandes. Il compte nos allées et nos venues, il met nos larmes dans ses vaisseaux, il les inscrit même dans son livre, il a poussé la sollicitude jusqu’à compter les cheveux de nos têtes. Rien n’est trop grand et rien n’est trop petit pour lui ; et de plus, il nous aime, et de quel amour ! Parlez-lui donc de vos peines, de vos joies, de vos travaux, de vos allées et de vos venues, de vos désirs et de vos craintes : n’oubliez surtout pas de lui parler de vos fautes. Vous savez que nous avons à les lui confesser, et il est prêt à nous pardonner. Faites des prières courtes et précises ; évitez tout ce qui n’est pas en harmonie avec la grandeur et la majesté de Celui à qui vous vous adressez. Souvenez-vous qu’il est le grand Dieu qui est dans les cieux et que vous n’êtes que de pauvres mortels sur la terre.

Dans vos prières, employez autant que possible les mots et les expressions dont la Parole se sert. Vous ne pouvez pas en trouver de plus belles, ni de plus parfaites. Un grand nombre de prières nous sont rapportées dans la Bible ; lisez-les, et ainsi vous apprendrez à prier d’une manière qui sera agréable au Dieu auquel vous vous adressez. Maintenant, je vois que je ne vous ai encore rien dit de la prière d’Anne. Faute de temps nous ne pourrons pas nous en occuper aujourd’hui, nous le ferons donc une autre fois si le Seigneur le permet. En attendant, lisez-la vous-même et cherchez-y quelques enseignements. (1Sa 2:1-10) Certainement le Seigneur vous en donnera si vous vous confiez en lui. Ce qui nous vient directement de lui est toujours plus précieux que ce qui nous a été donné par un de ses serviteurs.



98ème leçon

Souvenez-vous que le Seigneur reste quand tout nous manque

Mes chers enfants. Nous reviendrons donc aujourd’hui sur le cantique d’Anne. Vous avez sans doute remarqué que trois mots sont employés dans les Écritures pour désigner la louange des rachetés. Ce sont : des "psaumes, " des "hymnes" et des "cantiques. " Voyez à ce sujet Col 3:16. Le mot psaume est le terme le plus général ; il est employé en rapport avec ce qui se passe dans le coeur des fidèles lorsqu’ils considèrent ce que Dieu est, ce qu’il dit et ce qu’il fait. Les psaumes sont l’expression des élans d’une âme pieuse vers Dieu. C’est comme si une corde harmonieuse vibrait au dedans d’eux en pensant à sa bonté, à sa fidélité, à ses oeuvres, à sa sagesse, en un mot à toute sa gloire. Les hymnes sont en rapport avec le culte, l’adoration. Les cantiques célèbrent toujours une délivrance quelconque.

La prière d’Anne est donc un cantique puisqu’elle célèbre l’heureuse délivrance dont elle a été l’objet, la délivrance de l’opprobre qui pesait sur elle et qui a pris fin lors de la naissance de son fils Samuel ; ce fils tant désiré. Son cantique commence par l’expression de la joie qui remplissait son coeur de mère : "Mon coeur s’égaie en l’Éternel. " Ce Dieu fidèle avait répondu à son ardente prière. Vous remarquez que ce n’était pas dans ce qu’elle avait reçu qu’elle se réjouissait, mais bien dans le donateur lui-même.

Il nous arrive souvent de nous réjouir dans les circonstances que nous traversons plutôt que de nous réjouir dans Celui qui nous les dispense. Hélas ! les circonstances changent souvent et nous voici tout abattus. Mais Dieu qui ne peut changer se plaît à nous bénir et lui ne peut changer ; il reste le même, car il n’y a en lui ni variations, ni ombre de changements.

Anne, dans ce moment, réalisait ce que nous avons dans le commencement du chapitre 3 des Philippiens (Php 3) "Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur. " Les Philippiens devaient certainement se réjouir en voyant Épaphrodite revenir auprès d’eux après avoir accompli le service qu’ils lui avaient confié en l’envoyant jusqu’à Rome porter un secours à l’apôtre Paul. Il avait été malade et fort près de la mort en faisant ce long voyage. Maintenant qu’il revenait guéri auprès des Philippiens, leur joie devait être grande. "Réjouissez-vous dans le Seigneur, " leur dit l’apôtre, lui ne change pas.

Chers enfants, certainement vous avez des sujets de joie, recevez-les de la main du Seigneur avec reconnaissance, mais souvenez-vous que ces choses passeront tôt ou tard, mais que le Seigneur reste quand tout nous manque. C’est lui qui fera notre joie pendant l’éternité. En lui jamais nous n’aurons de déceptions.

"Ma corne est élevée en l’Éternel. " La corne, dans les Écritures, est le symbole de la puissance. Les quatre grandes monarchies qui ont dominé sur Israël sont comparées à quatre grandes cornes dans la fin du chapitre 1 de Zacharie. (Za 1:21) Vous en trouverez d’autres exemples en cherchant dans votre Bible. Anne n’était qu’une pauvre faible femme, mais Dieu lui-même l’avait délivrée et l’avait abondamment bénie. Lui seul avait pu lui accorder le désir de son coeur et répondre à sa foi. Maintenant "sa bouche pouvait s’ouvrir sur ses ennemis, " non pour les narguer, mais bien pour leur parler de la fidélité du Dieu en qui elle s’était confiée et de la puissance qu’il avait déployée en sa faveur. Dans la fin de ce premier verset, elle se réjouit dans le "salut de Dieu. " C’est ce Dieu qui avait été sa délivrance et qui est celle de tous ceux qui s’attendent à sa bonté. Il sauve de la puissance de l’ennemi de nos âmes, il nous délivre pendant notre voyage ici-bas de tous les dangers auxquels nous sommes exposés, et bientôt il nous délivrera de ce monde et nous introduira dans les demeures célestes, dans la maison du Père. Réjouissons-nous, nous aussi, dans le grand salut qui va bientôt être consommé dans la gloire.



99ème leçon

Dieu est saint; Il n'y a pas de Rocher comme notre Dieu

Mes chers enfants. Lors de notre dernière leçon, nous avons médité le premier verset du cantique d’Anne. Le deuxième verset que nous allons considérer ensemble contient deux grandes vérités sur lesquelles j’aimerais que nous nous arrêtions un peu. Prêtons une oreille attentive à ce que Dieu veut nous enseigner par ce moyen.

La première de ces vérités est que Dieu est saint : "Nul n’est saint comme l’Éternel. " Nous ne saurions trop insister sur cette première vérité. Il a les yeux trop purs pour voir le mal, et nous ne pouvons jouir de sa grâce et de ses bénédictions qu’en nous séparant du mal sous toutes ses formes. Ayez en horreur le mal, lisons-nous dans Ro 12:9. Vous serez saints, car je suis saint. (Le 11:44) Nous pourrions citer d’autres passages, mais la chose importante n’est pas d’en connaître un grand nombre, mais bien de mettre en pratique ce que nous savons. Un homme ne peut pas devenir un saint par ses propres efforts ; il est un pécheur coupable. L’Éthiopien changerait-il sa peau et le léopard ses taches ? (Jer 13:23) Mais tous ceux qui croient au Seigneur Jésus ont été sanctifiés par l’offrande de son corps faite une fois pour toutes. C’est-à-dire, qu’ils sont devenus des saints en vertu de son sacrifice.

Nous avons à nous emparer de cette vérité par la foi de la même manière que nous avons cru que nos péchés nous ont été pardonnés en vertu du sang qui a coulé pour nous sur la croix. Ensuite nous avons à marcher comme des saints et à nous séparer pratiquement de tout mal, non pour devenir des saints, mais parce que nous le sommes. Vous obéissez à vos parents non pas pour devenir leur enfant, mais parce que vous l’êtes. De la même manière, puisque Dieu a fait de nous des saints, nous avons à obéir à sa Parole.

C’est ainsi que se réalisera la prière du Seigneur : "Sanctifie-les par la vérité ; ta parole est la vérité. " (Jn 17:17) C’est cette parole qui nous apprend à connaître ce qui est bien et ce qui est mal, ce que Dieu ne peut pas approuver. Ainsi cette parole nous sanctifie lorsque nous la mettons en pratique dans notre vie de chaque jour. De là l’importance qu’il y a de la lire et d’y conformer notre vie.

La seconde vérité sur laquelle nous voulons encore nous arrêter est dans ces mots : "Il n’y a pas de Rocher comme notre Dieu. " Maintes fois nous trouvons le rocher dans les Écritures. Je me bornerai à vous citer deux versets qui, je l’espère, seront suffisants pour nous faire comprendre ce que Dieu veut nous enseigner ici.

Le premier se trouve dans le livre des Pr 30:26. "Les damans, sages entre les sages, sont un peuple sans puissance, et ils ont placé leurs maisons dans le rocher. " Ce sont de gentils petits mammifères des pays chauds. Ils ont quelque analogie avec les marmottes que nous trouvons dans nos montagnes. Leurs doigts sont très courts et, au lieu de posséder des griffes avec lesquelles ils pourraient se défendre contre leurs ennemis, ils sont enfermés dans de petits sabots. Ils vivent dans les rochers. Leur seule ressource, en présence d’un danger quelconque, est de se cacher dans les anfractuosités des rochers, ainsi ils sont à l’abri de tous leurs ennemis. Le lion, pas plus que l’aigle, ne peuvent les atteindre dans leurs cachettes. Il faudrait pour cela s’attaquer premièrement au rocher lui-même.

Nous avons ici une belle illustration de ce qu’est le croyant qui, n’ayant aucune puissance et aucune sagesse en lui-même, serait à la merci de tous ses ennemis s’il ne pouvait se réfugier en Christ qui est le Rocher des siècles. Caché pour ainsi dire en lui, nous sommes à l’abri de tout danger. C’est ce que le psalmiste avait bien compris quand il disait : "Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon coeur soient agréables devant toi, ô Éternel, mon rocher et mon rédempteur. " (Ps 19:14) Cela est agréable à ses oreilles quand nous nous adressons à lui dans la conscience de notre incapacité et que nous mettons notre confiance en son oeuvre à la croix pour être sauvés et en sa puissance infinie pour être gardés de tout mal.



100ème leçon

Dieu prend connaissance de tout ce que nous faisons, disons et pensons

Mes chers enfants. Certainement le commencement du v. 3 du (1Sa 2:3) cantique d’Anne est une allusion aux paroles de Peninna qui, ainsi que nous l’avons vu au v. 6 du premier chapitre, (1Sa 1:6) la chagrinait aigrement pour la pousser à l’irritation. C’était bien mal de sa part d’agir ainsi. En le faisant, elle manifestait la méchanceté qui était au fond de son coeur. Elle ne savait pas que Dieu l’entendait et qu’il interviendrait en faveur de la pieuse Anne. "Ne multipliez pas vos paroles hautaines ; que l’insolence ne sorte pas de votre bouche. Car l’Éternel est un Dieu de connaissance et par lui les actions sont pesées. " Il avait vu ce que faisait Peninna et certainement cela était mauvais à ses yeux.

Nous avons là un enseignement important dont nous avons à nous souvenir sans cesse. Dieu prend connaissance de tout ce que nous faisons, de ce que nous disons et même des pensées qui sont au plus profond de nos coeurs. Cela est propre à nous rendre vigilants et à nous faire veiller sur toute notre conduite. Quand une pensée de haine, de méchanceté ou de jalousie vient au dedans de nous, nous avons à le confesser et à crier au Seigneur afin qu’il nous délivre. Lorsque les choses mauvaises ne sont pas jugées, elles peuvent nous conduire beaucoup plus loin dans le mal. Nous lisons dans la première épître de Jean, chap. 3, 14 et 15: (1Jn 3:14 15) "Celui qui n’aime pas son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. " Lisez aussi ce qui nous est dit de Caïn dans les versets 11 et 12 de ce chapitre. (1Jn 3:11 12) Dieu pèse toutes nos actions ; elles peuvent paraître bonnes à nos yeux et même aux yeux de nos semblables, mais demandons-nous ce que Dieu en pense, considérons cela à la lumière de sa parole et souvent nous aurons à nous juger et à nous humilier devant lui.

Verset 4. (1Sa 2:4) "L’arc des puissants est brisé, et ceux qui chancelaient se ceignent de force. " L’arc est l’arme de la force, car il faut une grande vigueur pour bander un arc qui envoie la flèche au loin. On peut être puissant dans le monde ; et, pour un moment, il peut sembler que tout cède devant la volonté de ceux qui font le mal ; mais, à un moment donné, Dieu intervient, et ils sont, comme dit le psalmiste, détruits en un moment ! Ils périssent consumés par la frayeur. (Ps 73:19) Nous en avons plusieurs exemples dans la Parole ; un des plus remarquables est celui d’Haman qui se trouve dans le livre d’Esther, chap. 3 à 7 (Est 3) (Est 4) (Est 5) (Est 6) (Est 7) Au moment même où ce méchant homme pensait arriver à l’accomplissement de ses desseins en faisant mettre à mort le peuple de Dieu, le jugement est tombé sur lui et il a été pendu au bois de cinquante coudées qu’il avait fait préparer pour Mardochée.

Mais aussi, il est précieux de savoir que ceux qui ont le sentiment de leur faiblesse se ceignent de force, car le Seigneur se plaît à déployer en eux sa puissance. Ce Dieu est aussi celui qui pourvoit aux besoins de ceux qui se confient en Lui, et il les comble de bienfaits. C’est ce que nous avons dans le verset 5. (1Sa 2:5) Nous avons de nouveau à la fin de ce verset une allusion à Anne et à Peninna. Autrefois Anne était sans enfants et maintenant l’Éternel lui avait donné Samuel et allait lui envoyer d’autres enfants. Nous avons la même pensée exprimée à la fin du Ps 113. Du reste, comparez ce psaume avec le cantique d’Anne (1Sa 2:1-11) et vous y trouverez beaucoup d’analogies, de même que dans le cantique de Marie. (Lu 1:46-55) Vous verrez aussi que les fidèles de tous les temps ont fait les mêmes expériences. Vous-mêmes aussi vous ferez de même si vous vous confiez dans le Seigneur.



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