Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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Les Enseignements d'un Grand-Père




86ème leçon

La joie pour un coeur de père de voir ses enfants marcher dans les voies de Dieu

Mes chers enfants. Maintenant l’histoire de Joseph est presque terminée et le Saint-Esprit, dans la fin de notre livre de la Genèse, nous parle de nouveau de Jacob. C’est un sujet qui commence avec le v. 27 de notre chapitre 47, et va jusqu’à la fin du livre. (Ge 47:27-31, 48, 49, 50)

Dieu a accordé à Jacob de pouvoir rester dix-sept années dans le pays d’Égypte, près de son fils bien-aimé. Ce dut être pour lui un temps heureux et béni. La joie de son coeur devait être grande en voyant la gloire dont ce fils était entouré et aussi toute la sagesse que Dieu lui avait donnée pour tout diriger dans ce grand pays. Joseph rendait ainsi devant les yeux des Égyptiens un brillant témoignage au seul vrai Dieu, le Dieu d’Israël. Je ne pense pas qu’il y ait une plus grande joie pour un coeur de père que de voir ses enfants marcher fidèlement et glorifier le Seigneur dans leur conduite. Mais aussi quelle souffrance quand ils s’éloignent du chemin de Dieu et oublient les enseignements qu’ils ont reçu dans la maison paternelle. Demandez à Dieu avec instance qu’il veuille vous garder du mal et qu’il vous accorde la grâce de marcher selon tous les enseignements que ce Dieu sage et bon vous donne dans sa Parole. Ainsi vous réjouirez le coeur du Seigneur et celui de vos parents.

Lisez avec attention et prières le livre des Proverbes, et mettez en pratique tous les enseignements qui nous y sont donnés. Vous remarquerez que ce livre est particulièrement écrit pour donner au jeune homme de la connaissance et de la réflexion. (Pr 1:4)

Jacob maintenant jouissait pleinement de la communion avec Dieu. Il pouvait considérer toute la patience de ce Dieu envers lui ; toute sa fidélité concernant les promesses qu’il lui avait faites. Nous comprenons que, à la fin de sa vie, il pouvait adorer, appuyé sur le bout de son bâton. (Heb 11:21)

Mais tout à une fin ici-bas même une longue vie de cent quarante-sept ans. Les jours de Jacob approchèrent de la mort. C’est un moment solennel quand il faut quitter tout ce que nous avons eu ici-bas, même ceux que nous avons aimé. Pour celui qui est sans Sauveur, c’est marcher vers le roi des épouvantements, et la mort n’écoute personne : elle pose sa froide main sur sa victime, et elle l’emporte qu’on le veuille ou qu’on ne le veuille pas, qu’on soit prêt ou qu’on ne le soit pas. Pour le croyant, celui qui a mis sa confiance dans son Sauveur, c’est la fin des peines et de la souffrance, l’heureux moment de quitter une terre où tout est désolation pour être avec le Seigneur, ce qui est de beaucoup meilleur. Puissions-nous toujours marcher dans la lumière de Dieu et dans sa communion, afin que, arrivés au terme du voyage, nous n’ayons rien à juger et que nous puissions partir en pleine paix. Nous pouvons compter sur la fidélité de Dieu pour qu’il nous garde sans reproche jusqu’à ce jour-là.

Au moment de quitter les siens, Jacob avait encore un grand désir, celui de ne pas être enterré dans le pays d’Égypte. Il voulait qu’on le mit dans le sépulcre qu’Abraham avait acheté des fils de Heth.

Vous vous souvenez de ce que nous avons dit de ce sépulcre lorsque nous nous sommes occupés de l’enterrement d’Abraham au chap. 25 de notre livre. (Ge 25) Aussi Jacob fait jurer à son fils Joseph de l’enterrer dans ce sépulcre. Étant le père de Joseph, il aurait pu avoir un magnifique sépulcre dans le pays d’Égypte et de somptueuses funérailles ; mais, pour lui la caverne où étaient enterrés ses pères avait infiniment plus de valeur que toutes ces choses. Il savait que ceux qui étaient enterrés dans le sépulcre de ses pères ressusciteraient à la première résurrection et auraient une part dans le royaume promis à Israël. C’était sa foi qui le faisait agir ainsi en appréciant les choses à leur juste valeur. Aussi lorsque Joseph lui a donné la promesse requise, Jacob s’est prosterné sur le chevet de son lit et a pu adorer le Dieu qui l’avait accompagné pendant tout son pèlerinage et qui lui accordait encore cette joie avant de mourir.

Cette scène est de toute beauté pour ceux qui, avec Jacob, possèdent en partage une foi de pareil prix. Foi qui, je l’espère, est la part de tous les lecteurs. Il suffit de croire en toute simplicité ce que Dieu nous dit dans sa bonne parole. Les choses dont il nous parle, il nous les donne, la foi les reçoit et le coeur est rempli de joie en les possédant.



87ème leçon

Je sais que c'est en fidélité que tu m'as affligé

Mes chers enfants. Aujourd’hui vous lirez le chapitre 48 de notre livre de la Genèse. (Ge 48) Là vous trouverez Jacob malade et près de sa fin. Souvenez-vous qu’il n’y a pas d’espoir pour l’homme de rester sur la terre. Aurions-nous une vie de cent quarante-sept ans comme Jacob, un jour il faut partir et tout quitter. Vous êtes jeunes et il vous semble que vous avez un long avenir devant vous ; n’oubliez pas que nos jours sont comme une vapeur paraissant sur la terre et puis disparaissant. Le psalmiste disait : "Voici, tu m’as donné des jours comme la largeur d’une main et ma durée est comme un rien devant toi. " Cherchez vous-même ce verset à la fin du premier livre des Psaumes. Vous avez probablement remarqué que le livre des Psaumes est divisé en cinq livres.

Joseph vient donc voir son père, accompagné de ses deux fils Manassé et Éphraïm. C’est un moment solennel quand il faut quitter cette terre et toutes les choses au milieu desquelles on a vécu et que l’on a aimées. Dans un tel moment, combien sont misérables ceux qui n’ont vécu que pour les choses visibles et qui partent sans espérance. Mais, par contre, quel bonheur remplit le coeur de ceux qui ont aimé le Seigneur et qui se réjouissent à la pensée de le voir et d’être pour toujours avec Lui !

Dans ce moment solennel, Jacob repense à ce que l’Éternel avait fait pour lui. Si lui n’avait pas été très fidèle, l’Éternel l’avait été et avait accompli fidèlement toutes ses promesses envers le patriarche. C’est pourquoi il rappelle dans ce moment que ce Dieu tout-puissant lui était apparu à Luz et lui avait fait des promesses. Malgré toutes ses fautes, Jacob était un croyant et il attachait du prix aux promesses qui avaient été faites à Abraham et à sa semence. Croyez Dieu et désirez obtenir les choses qu’il a promises dans la Parole ; ces choses sont infiniment plus précieuses que tout ce que le monde peut offrir. Ici-bas tout passe et tout est vanité, mais les choses que Dieu offre sont éternelles ; la mort n’y change rien.

Une chose caractérisait Jacob dans ce moment. Il était dans une pleine communion avec Dieu et il savait que l’Éternel donnerait une part particulière aux deux fils de Joseph et qu’ils seraient comptés au nombre des tribus d’Israël. Comment le savait-il ? C’est Dieu qui le lui avait révélé. Pour qu’il puisse ainsi nous faire entrer dans ses pensées secrètes, il faut vivre bien près de Lui. Nous pouvons bien penser que les dix-sept années que Jacob a passées en Égypte furent pour lui des années particulièrement bénies et dans lesquelles il a beaucoup joui de la communion avec Dieu.

Ensuite Jacob, en quelques mots touchants, rappelle la mort de Rachel, sa femme bien-aimée, qu’il a enterrée sur le chemin d’Éphrath qui est Bethléhem. Certaines douleurs restent dans le coeur jusqu’à la fin d’une longue vie. Le Seigneur le permet pour nous faire réaliser quel est le monde dans lequel nous sommes et nous faire nous attacher aux choses qui sont éternelles, aux choses célestes.

Il arrive aussi fréquemment que nous nous attirons, à cause de nos infidélités, des peines que nous devons endurer comme discipline. Pauvre Jacob ! Ainsi que nous l’avons déjà vu précédemment, il a dû endurer bien des souffrances qui n’étaient que la conséquence de ses fautes. Ce qu’un homme sème, il le récolte aussi. Celui qui sème pour la chair, récolte de la chair la corruption. (Ga 6:7-8) On ne peut pas s’attendre à une vie heureuse en marchant dans la désobéissance à la parole de Dieu et en suivant le chemin de la propre volonté.

Malgré tout, nous pouvons admirer ce vieillard qui rappelle cette douloureuse discipline par laquelle il avait dû passer en courbant la tête sous la main de Dieu sans proférer une parole de murmure. C’est déjà une grande chose quand nous savons mettre notre bouche dans la poussière et faire comme le psalmiste qui, étant sous les coups de la discipline de Dieu, disait : "Je suis resté muet, et je n’ai pas ouvert la bouche, car c’est toi qui l’as fait." (Ps 39:9) Nous avons affaire avec un Dieu qui nous aime et qui fait concourir toutes choses pour notre plus grand bien. Un jour, comme le psalmiste, avec des coeurs qui adorent, nous dirons en considérant le chemin qu’il nous a fait parcourir : "Je sais que c’est en fidélité que tu m’as affligé." Vous aurez peut-être un peu de peine à vous souvenir de tout ce que je vous ai enseigné aujourd’hui, et je crains d’avoir un peu dépassé ce que vous pouvez comprendre maintenant, mais plus tard vous pourrez relire ces lignes, et j’aime à croire qu’elles vous seront en consolation et en encouragement. Si le Seigneur vous laisse quelque temps ici-bas, certainement que vous rencontrerez des peines et des difficultés. Souvenez-vous que Dieu seul saura vous soutenir et vous consoler.



88ème leçon

La foi est une chose merveilleuse : elle voit les choses invisibles

Mes chers enfants, vous vous souvenez que dans notre dernière leçon nous avons vu Jacob malade et à la fin de ses jours. Son fils Joseph était auprès de lui. Jacob rend témoignage à la grâce de Dieu qui s’est plu à le bénir. Ce Dieu agit toujours de même envers ceux qu’il aime. Pendant de longues années Jacob avait pleuré son fils Joseph, pensant qu’il était mort, et maintenant ce fils était devant lui, et non plus un humble berger, mais un grand seigneur sur toute l’Égypte ; non seulement cela, mais aussi il avait la joie de voir aussi les fils de son fils chéri. Le coeur du patriarche devait déborder de reconnaissance envers ce Dieu qui avait fait de telles choses pour lui.

Souvenez-vous que Dieu est bon, qu’il nous aime et qu’il veut notre bonheur. Si parfois il doit nous discipliner, il ne le fait qu’autant que cela est nécessaire et pour notre profit. Vous pouvez vous confier en sa bonté pour tout ce qui vous concerne et dans toutes les circonstances que vous traversez et jamais vous ne serez confus.

Ces deux fils de Joseph devaient donc avoir une part dans l’héritage de l’Éternel au milieu des fils d’Israël lorsqu’ils se partageraient le pays de la promesse. Mais les fils d’Éphraïm devaient devenir une nation plus grande et plus forte que ceux de Manassé, lors même que ce dernier était le premier-né. Il semble que dans ce moment-là Joseph n’était pas à la hauteur des pensées de Dieu. Son père âgé, et à la fin de sa course ici-bas, ayant les yeux appesantis par la vieillesse avait un parfait discernement de la volonté de Dieu. Cela provenait du fait que dans ce moment il était en pleine communion avec Dieu. La propre volonté ne venait en aucune manière obscurcir son discernement spirituel. Sa foi était à la hauteur des pensées de Dieu et il voyait même dans l’avenir ce qu’il en serait des deux fils de Joseph.

La foi est une chose merveilleuse : elle voit les choses invisibles, et celui qui la possède jouit de ces choses comme s’il les avait entre les mains. Je me demande si vous comprenez ce que je vous dis dans ce moment ? Comme cela peut vous paraître un peu difficile, je vais vous donner un exemple. Vous n’avez jamais vu le Seigneur Jésus de vos propres yeux, et cependant vous savez qu’il est dans le ciel, vous en êtes assurés. Vous le savez parce que Dieu l’a dit dans sa parole et vous pouvez vous réjouir à la pensée qu’il va revenir pour vous chercher. C’est la foi qui vous donne cette assurance. D’autres personnes ne savent pas où est le Seigneur, ne se soucient pas de lui et ne l’attendent pas : ces personnes n’ont pas la foi, elles n’ont pas cru ce que Dieu dit dans sa parole. Or Jacob était un croyant, il avait la foi. Le voici donc qui annonce ce qui va arriver aux deux fils de Joseph et il les bénit.

Une autre chose que Jacob a dit à son fils : "Je meurs, et Dieu sera avec vous." Il pouvait parler de la fidélité de ce Dieu, car il avait été avec lui pendant une longue vie de près de cent cinquante ans. Il reconnaît qu’il n’a pas été fidèle comme ses pères, Abraham et Isaac, qui avaient marché devant Dieu ; lui ne l’avait pas fait, mais malgré cela ce Dieu avait été son Berger, l’avait gardé et l’avait béni.

Vous allez peut-être me demander ce que c’est que de marcher avec Dieu. La chose est bien simple : lorsqu’une personne marche devant nous, nous voyons tout ce qu’elle fait, ses faits et gestes nous sont connus, elle ne peut rien nous cacher. Donc marcher devant Dieu, c’est avoir une vie dans laquelle il n’y a rien qui lui soit caché, dans laquelle tout lui est manifesté. Nos actes, nos paroles, tout étant fait comme devant lui.

Chers enfants, prenez la bonne habitude, dès votre jeune âge, de faire tout comme en sa présence et de lui parler de tout ce qui vous concerne : de vos allées et de vos venues, de vos travaux, de vos désirs, de vos peines, ne lui cachez rien. Jamais vous ne regretterez d’avoir agi ainsi, et, arrivés à la fin de votre vie vous n’aurez pas, comme Jacob, à confesser que vous n’avez pas marché avec Dieu.

En terminant, encore un mot : Jacob donne à Joseph une portion de plus qu’à ses frères. De fait, Joseph était l’héritier des bénédictions de Jacob. En Israël, une double portion était la part du fils premier-né, et c’était Joseph qui avait ce droit, car Ruben l’avait perdu à cause de ses fautes, et c’était Joseph qui avait hérité de ce droit. Voyez à ce sujet 1Ch 5:1. En tout cela Joseph, comme dans presque toute sa vie, est un type de Christ. C’est Christ qui héritera de tout, et nous, nous hériterons avec lui, ainsi qu’il est écrit : "héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ." (Ro 8:17) Savons-nous apprécier un tel héritage ? Voulez-vous courir après les choses qui passent ou voulez-vous mettre votre diligence pour acquérir les choses du royaume de Dieu ?



89ème leçon

Dieu observe votre manière d'être et de faire.
Trouve-t-il son plaisir en voyant comment vous vous conduisez?

Mes chers enfants. Maintenant nous arrivons à la dernière étape de la vie de Jacob avec le chap. 49 de notre livre. (Ge 49) Le voici sur son lit, prêt à mourir. Le chap. 11 de l’épître aux Hébreux (Heb 11) nous apprend que Jacob mourant bénit chacun de ses fils. Il les appelle et dit : "Assemblez-vous, et je vous ferai savoir ce qui arrivera à la fin des jours. Réunissez-vous et écoutez, fils de Jacob, écoutez Israël, votre père." Nous avons donc ici une prophétie dans laquelle Jacob nous fait connaître ce qui arrivera à la fin des jours.

Entrer dans les détails de ce chapitre nous entraînerait trop loin et il y aurait des choses trop difficiles pour que vous puissiez les comprendre. Je me bornerai donc à vous donner quelques grandes lignes des vérités que nous trouvons dans cette merveilleuse page.

Les trois premiers fils de Jacob, Ruben, Siméon et Lévi sont en quelque sorte ensemble et présentent les caractères de l’homme dans la chair, ou si vous aimez mieux, dans son état naturel. Aucune bénédiction n’est prononcée sur eux, mais seulement des malédictions. Ce qui a caractérisé ces trois fils est la corruption et la violence. Ce sont les deux formes que revêt tout le mal qui est dans le monde. La corruption a aussi bien un caractère religieux qu’un caractère moral. Partout ici-bas c’est l’idolâtrie et la cruauté. L’homme s’exerce à perfectionner les moyens de destruction et, hélas ! partout le sang coule sur la terre. Le monde aujourd’hui est semblable à celui du temps de Noé, monde qui a été englouti par les eaux du déluge. Le monde d’aujourd’hui sera détruit non par de l’eau, mais bien par le feu ainsi que nous l’apprenons par la seconde épître de Pierre, chap. 3, 7. (2Pi 3:7) Maudite soit leur colère, car elle a été violente, dit Jacob : Qu’en sera-t-il de ceux qui devront entendre leur jugement de la bouche du Seigneur ?

Après cela, voici Juda qui occupe une large place dans les paroles de Jacob. Il nous fait savoir que la tribu de Juda sera la tribu royale, et nous savons que notre Seigneur a surgi de Juda et que c’est à lui qu’appartient le sceptre. Ce qui nous est dit ici s’applique plus à Christ qu’à Juda lui-même. Qui sera loué comme notre Seigneur ? N’est-il pas aussi celui qui dominera sur ses ennemis et devant qui tous se prosterneront ?

Zabulon et Issacar sont l’image de l’état des Juifs maintenant. Après avoir rejeté leur Messie, ils sont dispersés parmi les nations, toujours agités et sans repos, comme la mer ; ils s’assujettissent à tout pourvu qu’ils puissent gagner de l’argent. Ils se trouvent bien là où ils peuvent trafiquer.

Dan est une image de l’Antichrist qui revêtira un caractère diabolique, comme le serpent, et dominera sur le peuple incrédule. Pendant ce temps les fidèles diront : "J’ai attendu ton salut, ô Éternel !" Salut qui arrivera certainement par la venue du Messie.

Gad, Aser et Nephthali sont ensemble et revêtent les caractères du résidu fidèle d’Israël pendant ce temps-là et qui attendra cette délivrance. Si les ennemis lui tombent dessus et semblent un moment être victorieux, en fin de compte ce sont eux qui tomberont sur leurs ennemis et les anéantiront. D’Aser viendra le pain excellent qui fera les délices du Roi, donc de Christ ; il trouvera en eux sa satisfaction, son bon plaisir, car à cause de lui ils porteront l’opprobre et endureront la souffrance de la part de leurs ennemis. Nephthali, comme une biche légère, qui marche sur les lieux élevés, glorifie Dieu dans sa marche.

Chers enfants ! avez-vous pensé que Dieu observe votre manière d’être et de faire ? Trouve-t-il son plaisir en voyant comment vous vous conduisez dans la rue, à la maison, à l’école ? Rien n’échappe à son oeil. "Même un jeune garçon se fait connaître par ses actions si sa conduite est pure et si elle est droite." (Pr 20:11) Non seulement la marche de Nephthali est belle, mais aussi ses paroles sont agréables à Dieu. Quelles sont les paroles que Dieu peut trouver belles si ce n’est celles qui proviennent d’un coeur qui est vrai devant lui ? Quand un pécheur reconnaît sa misère et mène deuil sur ses fautes, ce sont de belles paroles. "Soyez vrais devant Dieu et devant les hommes, ayant dépouillé le mensonge, parlez la vérité chacun à son prochain." (Eph 4:25) Maintenant, je vais vous laisser, car nous ne pouvons pas aujourd’hui finir ce merveilleux chapitre. Gardez dans votre coeur ce que vous avez pu comprendre et plus tard vous trouverez dans cette page bien d’autres merveilles. C’est un infini comme tout ce qui est de Dieu.



90ème leçon

Dieu a aussi fait des promesses pour le ciel à ceux qui croient

Mes chers enfants. Maintenant nous arrivons à Joseph, celui dont je vous ai parlé si longuement dans nos précédentes leçons. Sa personne est si merveilleuse parce qu’elle nous parle du Seigneur Jésus, le divin Joseph. Ici, comme dans les autres chapitres, où il est question de lui, nous voyons briller les rayons de la gloire de notre Seigneur. C’est lui qui est la seule branche qui a porté du fruit pour Dieu, et même tout le fruit qu’il a pu récolter dans le monde provient de lui. Ici il est représenté par un arbre planté près d’une fontaine. Là on ne connaît pas la sécheresse, et un arbre dans de telles conditions ne peut que porter du fruit en abondance, ses rameaux poussent par-dessus la muraille, nous est-il dit. Cela veut dire que sa bénédiction s’étend aux nations qui étaient sans Dieu et sans espérance dans le monde. Les bénédictions étaient promises à Israël, ce peuple qui était séparé des autres nations et comme entouré d’une muraille qui le mettait à part de tous ceux qui l’environnaient. Mais, après la venue du Seigneur Jésus, l’Évangile a été prêché à toutes les nations et des fruits abondants ont été produits parmi les Gentils aussi bien que parmi les Juifs.

Ce divin Sauveur a rencontré dans le monde la haine, la méchanceté et toute la puissance de l’ennemi ; c’est ce dont nous parle le v. 23 (Ge 49:23). Les archers l’ont provoqué amèrement, et ont tiré contre lui et l’ont haï. Rien ne l’a arrêté, son arc est demeuré ferme par les mains du Puissant de Jacob. L’arc, dans les Écritures, est l’arme de la force. C’est Jésus aussi qui est le berger, le bon Berger dont vous connaissez l’histoire et dont, j’aime à le croire, vous êtes une brebis. Il est aussi la pierre choisie et précieuse auprès de Dieu, mais que les bâtisseurs ont rejetée. Cherchez dans la première épître de Pierre le passage où il en est question.

Toutes les bénédictions sont comme accumulées sur sa tête ; ce n’est qu’en lui qu’il y en a, il ne peut s’en trouver dans aucun autre. C’est en Christ que nous sommes bénis de toutes bénédictions spirituelles dans les lieux célestes et c’est en Christ que les Juifs seront bénis bientôt sur la terre. Les bénédictions prononcées par Jacob vont jusqu’au bout des collines éternelles.

Et pourtant c’est Christ qui a été rejeté de son peuple et lui que rejettent bien des personnes même au milieu de ce qui s’appelle la chrétienté. Les hommes n’ont eu pour lui aucune estime et pourtant il est plus beau que les fils des hommes et toute sa personne est désirable.

Enfin, nous trouvons Benjamin, le fils de la droite de son père. Il est ici un type de Christ quand il viendra pour exterminer ses ennemis lors de l’établissement de son règne. Ce n’est pas par la prédication de l’Évangile que ce règne s’établira comme bien des personnes se le figurent, mais bien par le jugement de tous ses ennemis.

Ce sont donc là les douze tribus d’Israël, tribus qui existent encore. Plusieurs sont perdues maintenant, mais Dieu, quand le moment sera venu, saura les retrouver et il les ramènera dans le pays de la promesse et le Seigneur régnera sur le peuple tout entier. Alors seront accomplies toutes les promesses faites aux pères et toutes prophéties que Dieu a données à son peuple.

C’est ce dont Jacob a le sentiment profond au moment où il allait mourir. C’est pourquoi il a voulu que son corps soit transporté dans le pays de la promesse et soit mis dans le sépulcre où avaient déjà été déposés ceux d’Abraham, de Sara, d’Isaac, de Rebecca et de Léa ; tous ceux-là auront part à la première résurrection et pourront jouir de la bénédiction que l’Éternel leur a promise et dont leur foi s’est emparée. Avez-vous cru les promesses que Dieu a faites et qui sont la part de tous ceux qui l’ont honoré de leur confiance ? Maintenant il a fait des promesses pour le ciel et ceux qui croient peuvent chanter :

Tandis qu’au ciel ma place est prête,
Ici-bas, j’ai la paix du coeur.


 


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