Les Enseignements d'un
Grand-Père
86ème
leçon
La joie pour un
coeur de père de voir ses enfants marcher
dans les voies de Dieu
Mes chers enfants. Maintenant l’histoire de
Joseph est presque terminée et le
Saint-Esprit, dans la fin de notre livre de la
Genèse, nous parle de nouveau de Jacob.
C’est un sujet qui commence avec le v. 27 de
notre chapitre 47, et va jusqu’à la fin
du livre. (Ge 47:27-31, 48,
49,
50)
Dieu a accordé à Jacob de pouvoir
rester dix-sept années dans le pays
d’Égypte, près de son fils
bien-aimé. Ce dut être pour lui un
temps heureux et béni. La joie de son coeur
devait être grande en voyant la gloire dont
ce fils était entouré et aussi toute
la sagesse que Dieu lui avait donnée pour
tout diriger dans ce grand pays. Joseph rendait
ainsi devant les yeux des Égyptiens un
brillant témoignage au seul vrai Dieu, le
Dieu d’Israël. Je ne pense pas qu’il
y ait une plus grande joie pour un coeur de
père que de voir ses enfants marcher
fidèlement et glorifier le Seigneur dans
leur conduite. Mais aussi quelle souffrance quand
ils s’éloignent du chemin de Dieu et
oublient les enseignements qu’ils ont
reçu dans la maison paternelle. Demandez
à Dieu avec instance qu’il veuille vous
garder du mal et qu’il vous accorde la
grâce de marcher selon tous les enseignements
que ce Dieu sage et bon vous donne dans sa Parole.
Ainsi vous réjouirez le coeur du Seigneur et
celui de vos parents.
Lisez avec attention et prières le livre des
Proverbes, et mettez en pratique tous les
enseignements qui nous y sont donnés. Vous
remarquerez que ce livre est
particulièrement écrit pour donner au
jeune homme de la connaissance et de la
réflexion. (Pr 1:4)
Jacob maintenant jouissait pleinement de la
communion avec Dieu. Il pouvait considérer
toute la patience de ce Dieu envers lui ;
toute sa fidélité concernant les
promesses qu’il lui avait faites. Nous
comprenons que, à la fin de sa vie, il
pouvait adorer, appuyé sur le bout de son
bâton. (Heb 11:21)
Mais tout à une fin ici-bas même une
longue vie de cent quarante-sept ans. Les jours de
Jacob approchèrent de la mort. C’est un
moment solennel quand il faut quitter tout ce que
nous avons eu ici-bas, même ceux que nous
avons aimé. Pour celui qui est sans Sauveur,
c’est marcher vers le roi des
épouvantements, et la mort
n’écoute personne : elle pose sa
froide main sur sa victime, et elle l’emporte
qu’on le veuille ou qu’on ne le veuille
pas, qu’on soit prêt ou qu’on ne le
soit pas. Pour le croyant, celui qui a mis sa
confiance dans son Sauveur, c’est la fin des
peines et de la souffrance, l’heureux moment
de quitter une terre où tout est
désolation pour être avec le Seigneur,
ce qui est de beaucoup meilleur. Puissions-nous
toujours marcher dans la lumière de Dieu et
dans sa communion, afin que, arrivés au
terme du voyage, nous n’ayons rien à
juger et que nous puissions partir en pleine paix.
Nous pouvons compter sur la fidélité
de Dieu pour qu’il nous garde sans reproche
jusqu’à ce jour-là.
Au moment de quitter les siens, Jacob avait encore
un grand désir, celui de ne pas être
enterré dans le pays d’Égypte.
Il voulait qu’on le mit dans le
sépulcre qu’Abraham avait acheté
des fils de Heth.
Vous vous souvenez de ce que nous avons dit de ce
sépulcre lorsque nous nous sommes
occupés de l’enterrement d’Abraham
au chap. 25 de notre livre. (Ge 25) Aussi Jacob fait
jurer à son fils Joseph de l’enterrer
dans ce sépulcre. Étant le
père de Joseph, il aurait pu avoir un
magnifique sépulcre dans le pays
d’Égypte et de somptueuses
funérailles ; mais, pour lui la caverne
où étaient enterrés ses
pères avait infiniment plus de valeur que
toutes ces choses. Il savait que ceux qui
étaient enterrés dans le
sépulcre de ses pères
ressusciteraient à la première
résurrection et auraient une part dans le
royaume promis à Israël.
C’était sa foi qui le faisait agir
ainsi en appréciant les choses à leur
juste valeur. Aussi lorsque Joseph lui a
donné la promesse requise, Jacob s’est
prosterné sur le chevet de son lit et a pu
adorer le Dieu qui l’avait accompagné
pendant tout son pèlerinage et qui lui
accordait encore cette joie avant de mourir.
Cette scène est de toute beauté pour
ceux qui, avec Jacob, possèdent en partage
une foi de pareil prix. Foi qui, je
l’espère, est la part de tous les
lecteurs. Il suffit de croire en toute
simplicité ce que Dieu nous dit dans sa
bonne parole. Les choses dont il nous parle, il
nous les donne, la foi les reçoit et le
coeur est rempli de joie en les possédant.
87ème
leçon
Je sais que
c'est en fidélité que tu m'as
affligé
Mes chers enfants. Aujourd’hui vous lirez
le chapitre 48 de notre livre de la Genèse.
(Ge 48) Là vous
trouverez Jacob malade et près de sa fin.
Souvenez-vous qu’il n’y a pas
d’espoir pour l’homme de rester sur la
terre. Aurions-nous une vie de cent quarante-sept
ans comme Jacob, un jour il faut partir et tout
quitter. Vous êtes jeunes et il vous semble
que vous avez un long avenir devant vous ;
n’oubliez pas que nos jours sont comme une
vapeur paraissant sur la terre et puis
disparaissant. Le psalmiste disait : "Voici,
tu m’as donné des jours comme la
largeur d’une main et ma durée est
comme un rien devant toi. " Cherchez
vous-même ce verset à la fin du
premier livre des Psaumes. Vous avez probablement
remarqué que le livre des Psaumes est
divisé en cinq livres.
Joseph vient donc voir son père,
accompagné de ses deux fils Manassé
et Éphraïm. C’est un moment
solennel quand il faut quitter cette terre et
toutes les choses au milieu desquelles on a
vécu et que l’on a aimées. Dans
un tel moment, combien sont misérables ceux
qui n’ont vécu que pour les choses
visibles et qui partent sans espérance.
Mais, par contre, quel bonheur remplit le coeur de
ceux qui ont aimé le Seigneur et qui se
réjouissent à la pensée de le
voir et d’être pour toujours avec
Lui !
Dans ce moment solennel, Jacob repense à ce
que l’Éternel avait fait pour lui. Si
lui n’avait pas été très
fidèle, l’Éternel l’avait
été et avait accompli
fidèlement toutes ses promesses envers le
patriarche. C’est pourquoi il rappelle dans ce
moment que ce Dieu tout-puissant lui était
apparu à Luz et lui avait fait des
promesses. Malgré toutes ses fautes, Jacob
était un croyant et il attachait du prix aux
promesses qui avaient été faites
à Abraham et à sa semence. Croyez
Dieu et désirez obtenir les choses
qu’il a promises dans la Parole ; ces
choses sont infiniment plus précieuses que
tout ce que le monde peut offrir. Ici-bas tout
passe et tout est vanité, mais les choses
que Dieu offre sont éternelles ; la
mort n’y change rien.
Une chose caractérisait Jacob dans ce
moment. Il était dans une pleine communion
avec Dieu et il savait que l’Éternel
donnerait une part particulière aux deux
fils de Joseph et qu’ils seraient
comptés au nombre des tribus
d’Israël. Comment le savait-il ?
C’est Dieu qui le lui avait
révélé. Pour qu’il puisse
ainsi nous faire entrer dans ses pensées
secrètes, il faut vivre bien près de
Lui. Nous pouvons bien penser que les dix-sept
années que Jacob a passées en
Égypte furent pour lui des années
particulièrement bénies et dans
lesquelles il a beaucoup joui de la communion avec
Dieu.
Ensuite Jacob, en quelques mots touchants, rappelle
la mort de Rachel, sa femme bien-aimée,
qu’il a enterrée sur le chemin
d’Éphrath qui est Bethléhem.
Certaines douleurs restent dans le coeur
jusqu’à la fin d’une longue vie.
Le Seigneur le permet pour nous faire
réaliser quel est le monde dans lequel nous
sommes et nous faire nous attacher aux choses qui
sont éternelles, aux choses
célestes.
Il arrive aussi fréquemment que nous nous
attirons, à cause de nos
infidélités, des peines que nous
devons endurer comme discipline. Pauvre
Jacob ! Ainsi que nous l’avons
déjà vu précédemment,
il a dû endurer bien des souffrances qui
n’étaient que la conséquence de
ses fautes. Ce qu’un homme sème, il le
récolte aussi. Celui qui sème pour la
chair, récolte de la chair la corruption.
(Ga 6:7-8) On ne peut pas
s’attendre à une vie heureuse en
marchant dans la désobéissance
à la parole de Dieu et en suivant le chemin
de la propre volonté.
Malgré tout, nous pouvons admirer ce
vieillard qui rappelle cette douloureuse discipline
par laquelle il avait dû passer en courbant
la tête sous la main de Dieu sans
proférer une parole de murmure. C’est
déjà une grande chose quand nous
savons mettre notre bouche dans la poussière
et faire comme le psalmiste qui, étant sous
les coups de la discipline de Dieu, disait :
"Je suis resté muet, et je n’ai pas
ouvert la bouche, car c’est toi qui l’as
fait." (Ps 39:9) Nous avons
affaire avec un Dieu qui nous aime et qui fait
concourir toutes choses pour notre plus grand bien.
Un jour, comme le psalmiste, avec des coeurs qui
adorent, nous dirons en considérant le
chemin qu’il nous a fait parcourir : "Je
sais que c’est en fidélité que
tu m’as affligé." Vous aurez
peut-être un peu de peine à vous
souvenir de tout ce que je vous ai enseigné
aujourd’hui, et je crains d’avoir un peu
dépassé ce que vous pouvez comprendre
maintenant, mais plus tard vous pourrez relire ces
lignes, et j’aime à croire
qu’elles vous seront en consolation et en
encouragement. Si le Seigneur vous laisse quelque
temps ici-bas, certainement que vous rencontrerez
des peines et des difficultés. Souvenez-vous
que Dieu seul saura vous soutenir et vous consoler.
88ème leçon
La foi est une
chose merveilleuse : elle voit les choses
invisibles
Mes chers enfants, vous vous souvenez que dans
notre dernière leçon nous avons vu
Jacob malade et à la fin de ses jours. Son
fils Joseph était auprès de lui.
Jacob rend témoignage à la
grâce de Dieu qui s’est plu à le
bénir. Ce Dieu agit toujours de même
envers ceux qu’il aime. Pendant de longues
années Jacob avait pleuré son fils
Joseph, pensant qu’il était mort, et
maintenant ce fils était devant lui, et non
plus un humble berger, mais un grand seigneur sur
toute l’Égypte ; non seulement
cela, mais aussi il avait la joie de voir aussi les
fils de son fils chéri. Le coeur du
patriarche devait déborder de reconnaissance
envers ce Dieu qui avait fait de telles choses pour
lui.
Souvenez-vous que Dieu est bon, qu’il nous
aime et qu’il veut notre bonheur. Si parfois
il doit nous discipliner, il ne le fait
qu’autant que cela est nécessaire et
pour notre profit. Vous pouvez vous confier en sa
bonté pour tout ce qui vous concerne et dans
toutes les circonstances que vous traversez et
jamais vous ne serez confus.
Ces deux fils de Joseph devaient donc avoir une
part dans l’héritage de
l’Éternel au milieu des fils
d’Israël lorsqu’ils se partageraient
le pays de la promesse. Mais les fils
d’Éphraïm devaient devenir une
nation plus grande et plus forte que ceux de
Manassé, lors même que ce dernier
était le premier-né. Il semble que
dans ce moment-là Joseph n’était
pas à la hauteur des pensées de Dieu.
Son père âgé, et à la
fin de sa course ici-bas, ayant les yeux appesantis
par la vieillesse avait un parfait discernement de
la volonté de Dieu. Cela provenait du fait
que dans ce moment il était en pleine
communion avec Dieu. La propre volonté ne
venait en aucune manière obscurcir son
discernement spirituel. Sa foi était
à la hauteur des pensées de Dieu et
il voyait même dans l’avenir ce
qu’il en serait des deux fils de Joseph.
La foi est une chose merveilleuse : elle voit
les choses invisibles, et celui qui la
possède jouit de ces choses comme s’il
les avait entre les mains. Je me demande si vous
comprenez ce que je vous dis dans ce moment ?
Comme cela peut vous paraître un peu
difficile, je vais vous donner un exemple. Vous
n’avez jamais vu le Seigneur Jésus de
vos propres yeux, et cependant vous savez
qu’il est dans le ciel, vous en êtes
assurés. Vous le savez parce que Dieu
l’a dit dans sa parole et vous pouvez vous
réjouir à la pensée qu’il
va revenir pour vous chercher. C’est la foi
qui vous donne cette assurance. D’autres
personnes ne savent pas où est le Seigneur,
ne se soucient pas de lui et ne l’attendent
pas : ces personnes n’ont pas la foi,
elles n’ont pas cru ce que Dieu dit dans sa
parole. Or Jacob était un croyant, il avait
la foi. Le voici donc qui annonce ce qui va arriver
aux deux fils de Joseph et il les bénit.
Une autre chose que Jacob a dit à son
fils : "Je meurs, et Dieu sera avec vous." Il
pouvait parler de la fidélité de ce
Dieu, car il avait été avec lui
pendant une longue vie de près de cent
cinquante ans. Il reconnaît qu’il
n’a pas été fidèle comme
ses pères, Abraham et Isaac, qui avaient
marché devant Dieu ; lui ne
l’avait pas fait, mais malgré cela ce
Dieu avait été son Berger,
l’avait gardé et l’avait
béni.
Vous allez peut-être me demander ce que
c’est que de marcher avec Dieu. La chose est
bien simple : lorsqu’une personne marche
devant nous, nous voyons tout ce qu’elle fait,
ses faits et gestes nous sont connus, elle ne peut
rien nous cacher. Donc marcher devant Dieu,
c’est avoir une vie dans laquelle il n’y
a rien qui lui soit caché, dans laquelle
tout lui est manifesté. Nos actes, nos
paroles, tout étant fait comme devant
lui.
Chers enfants, prenez la bonne habitude, dès
votre jeune âge, de faire tout comme en sa
présence et de lui parler de tout ce qui
vous concerne : de vos allées et de vos
venues, de vos travaux, de vos désirs, de
vos peines, ne lui cachez rien. Jamais vous ne
regretterez d’avoir agi ainsi, et,
arrivés à la fin de votre vie vous
n’aurez pas, comme Jacob, à confesser
que vous n’avez pas marché avec
Dieu.
En terminant, encore un mot : Jacob donne
à Joseph une portion de plus
qu’à ses frères. De fait, Joseph
était l’héritier des
bénédictions de Jacob. En
Israël, une double portion était la
part du fils premier-né, et
c’était Joseph qui avait ce droit, car
Ruben l’avait perdu à cause de ses
fautes, et c’était Joseph qui avait
hérité de ce droit. Voyez à ce
sujet 1Ch 5:1. En tout cela Joseph,
comme dans presque toute sa vie, est un type de
Christ. C’est Christ qui héritera de
tout, et nous, nous hériterons avec lui,
ainsi qu’il est écrit :
"héritiers de Dieu, cohéritiers de
Christ." (Ro 8:17) Savons-nous
apprécier un tel héritage ?
Voulez-vous courir après les choses qui
passent ou voulez-vous mettre votre diligence pour
acquérir les choses du royaume de
Dieu ?
89ème leçon
Dieu observe
votre manière d'être et de faire.
Trouve-t-il son plaisir en voyant comment vous vous
conduisez?
Mes chers enfants. Maintenant nous arrivons
à la dernière étape de la vie
de Jacob avec le chap. 49 de notre livre. (Ge 49) Le voici sur son
lit, prêt à mourir. Le chap. 11 de
l’épître aux Hébreux
(Heb 11) nous apprend que
Jacob mourant bénit chacun de ses fils. Il
les appelle et dit : "Assemblez-vous, et je
vous ferai savoir ce qui arrivera à la fin
des jours. Réunissez-vous et écoutez,
fils de Jacob, écoutez Israël, votre
père." Nous avons donc ici une
prophétie dans laquelle Jacob nous fait
connaître ce qui arrivera à la fin des
jours.
Entrer dans les détails de ce chapitre nous
entraînerait trop loin et il y aurait des
choses trop difficiles pour que vous puissiez les
comprendre. Je me bornerai donc à vous
donner quelques grandes lignes des
vérités que nous trouvons dans cette
merveilleuse page.
Les trois premiers fils de Jacob, Ruben,
Siméon et Lévi sont en quelque sorte
ensemble et présentent les caractères
de l’homme dans la chair, ou si vous aimez
mieux, dans son état naturel. Aucune
bénédiction n’est
prononcée sur eux, mais seulement des
malédictions. Ce qui a
caractérisé ces trois fils est la
corruption et la violence. Ce sont les deux formes
que revêt tout le mal qui est dans le monde.
La corruption a aussi bien un caractère
religieux qu’un caractère moral.
Partout ici-bas c’est l’idolâtrie
et la cruauté. L’homme s’exerce
à perfectionner les moyens de destruction
et, hélas ! partout le sang coule sur
la terre. Le monde aujourd’hui est semblable
à celui du temps de Noé, monde qui a
été englouti par les eaux du
déluge. Le monde d’aujourd’hui
sera détruit non par de l’eau, mais
bien par le feu ainsi que nous l’apprenons par
la seconde épître de Pierre, chap. 3,
7. (2Pi 3:7) Maudite soit
leur colère, car elle a été
violente, dit Jacob : Qu’en sera-t-il de
ceux qui devront entendre leur jugement de la
bouche du Seigneur ?
Après cela, voici Juda qui occupe une large
place dans les paroles de Jacob. Il nous fait
savoir que la tribu de Juda sera la tribu royale,
et nous savons que notre Seigneur a surgi de Juda
et que c’est à lui qu’appartient
le sceptre. Ce qui nous est dit ici s’applique
plus à Christ qu’à Juda
lui-même. Qui sera loué comme notre
Seigneur ? N’est-il pas aussi celui qui
dominera sur ses ennemis et devant qui tous se
prosterneront ?
Zabulon et Issacar sont l’image de
l’état des Juifs maintenant.
Après avoir rejeté leur Messie, ils
sont dispersés parmi les nations, toujours
agités et sans repos, comme la mer ;
ils s’assujettissent à tout pourvu
qu’ils puissent gagner de l’argent. Ils
se trouvent bien là où ils peuvent
trafiquer.
Dan est une image de l’Antichrist qui
revêtira un caractère diabolique,
comme le serpent, et dominera sur le peuple
incrédule. Pendant ce temps les
fidèles diront : "J’ai attendu ton
salut, ô Éternel !" Salut qui
arrivera certainement par la venue du Messie.
Gad, Aser et Nephthali sont ensemble et
revêtent les caractères du
résidu fidèle d’Israël
pendant ce temps-là et qui attendra cette
délivrance. Si les ennemis lui tombent
dessus et semblent un moment être victorieux,
en fin de compte ce sont eux qui tomberont sur
leurs ennemis et les anéantiront.
D’Aser viendra le pain excellent qui fera les
délices du Roi, donc de Christ ; il
trouvera en eux sa satisfaction, son bon plaisir,
car à cause de lui ils porteront
l’opprobre et endureront la souffrance de la
part de leurs ennemis. Nephthali, comme une biche
légère, qui marche sur les lieux
élevés, glorifie Dieu dans sa
marche.
Chers enfants ! avez-vous pensé que
Dieu observe votre manière d’être
et de faire ? Trouve-t-il son plaisir en
voyant comment vous vous conduisez dans la rue,
à la maison, à
l’école ? Rien
n’échappe à son oeil.
"Même un jeune garçon se fait
connaître par ses actions si sa conduite est
pure et si elle est droite." (Pr 20:11) Non seulement
la marche de Nephthali est belle, mais aussi ses
paroles sont agréables à Dieu.
Quelles sont les paroles que Dieu peut trouver
belles si ce n’est celles qui proviennent
d’un coeur qui est vrai devant lui ?
Quand un pécheur reconnaît sa
misère et mène deuil sur ses fautes,
ce sont de belles paroles. "Soyez vrais devant Dieu
et devant les hommes, ayant dépouillé
le mensonge, parlez la vérité chacun
à son prochain." (Eph 4:25) Maintenant, je
vais vous laisser, car nous ne pouvons pas
aujourd’hui finir ce merveilleux chapitre.
Gardez dans votre coeur ce que vous avez pu
comprendre et plus tard vous trouverez dans cette
page bien d’autres merveilles. C’est un
infini comme tout ce qui est de Dieu.
90ème leçon
Dieu a aussi
fait des promesses pour le ciel à ceux qui
croient
Mes chers enfants. Maintenant nous arrivons
à Joseph, celui dont je vous ai parlé
si longuement dans nos précédentes
leçons. Sa personne est si merveilleuse
parce qu’elle nous parle du Seigneur
Jésus, le divin Joseph. Ici, comme dans les
autres chapitres, où il est question de lui,
nous voyons briller les rayons de la gloire de
notre Seigneur. C’est lui qui est la seule
branche qui a porté du fruit pour Dieu, et
même tout le fruit qu’il a pu
récolter dans le monde provient de lui. Ici
il est représenté par un arbre
planté près d’une fontaine.
Là on ne connaît pas la
sécheresse, et un arbre dans de telles
conditions ne peut que porter du fruit en
abondance, ses rameaux poussent par-dessus la
muraille, nous est-il dit. Cela veut dire que sa
bénédiction s’étend aux
nations qui étaient sans Dieu et sans
espérance dans le monde. Les
bénédictions étaient promises
à Israël, ce peuple qui était
séparé des autres nations et comme
entouré d’une muraille qui le mettait
à part de tous ceux qui
l’environnaient. Mais, après la venue
du Seigneur Jésus, l’Évangile a
été prêché à
toutes les nations et des fruits abondants ont
été produits parmi les Gentils aussi
bien que parmi les Juifs.
Ce divin Sauveur a rencontré dans le monde
la haine, la méchanceté et toute la
puissance de l’ennemi ; c’est ce
dont nous parle le v. 23 (Ge 49:23). Les archers
l’ont provoqué amèrement, et ont
tiré contre lui et l’ont haï. Rien
ne l’a arrêté, son arc est
demeuré ferme par les mains du Puissant de
Jacob. L’arc, dans les Écritures, est
l’arme de la force. C’est Jésus
aussi qui est le berger, le bon Berger dont vous
connaissez l’histoire et dont, j’aime
à le croire, vous êtes une brebis. Il
est aussi la pierre choisie et précieuse
auprès de Dieu, mais que les
bâtisseurs ont rejetée. Cherchez dans
la première épître de Pierre le
passage où il en est question.
Toutes les bénédictions sont comme
accumulées sur sa tête ; ce
n’est qu’en lui qu’il y en a, il ne
peut s’en trouver dans aucun autre. C’est
en Christ que nous sommes bénis de toutes
bénédictions spirituelles dans les
lieux célestes et c’est en Christ que
les Juifs seront bénis bientôt sur la
terre. Les bénédictions
prononcées par Jacob vont jusqu’au bout
des collines éternelles.
Et pourtant c’est Christ qui a
été rejeté de son peuple et
lui que rejettent bien des personnes même au
milieu de ce qui s’appelle la
chrétienté. Les hommes n’ont eu
pour lui aucune estime et pourtant il est plus beau
que les fils des hommes et toute sa personne est
désirable.
Enfin, nous trouvons Benjamin, le fils de la droite
de son père. Il est ici un type de Christ
quand il viendra pour exterminer ses ennemis lors
de l’établissement de son règne.
Ce n’est pas par la prédication de
l’Évangile que ce règne
s’établira comme bien des personnes se
le figurent, mais bien par le jugement de tous ses
ennemis.
Ce sont donc là les douze tribus
d’Israël, tribus qui existent encore.
Plusieurs sont perdues maintenant, mais Dieu, quand
le moment sera venu, saura les retrouver et il les
ramènera dans le pays de la promesse et le
Seigneur régnera sur le peuple tout entier.
Alors seront accomplies toutes les promesses faites
aux pères et toutes prophéties que
Dieu a données à son peuple.
C’est ce dont Jacob a le sentiment profond au
moment où il allait mourir. C’est
pourquoi il a voulu que son corps soit
transporté dans le pays de la promesse et
soit mis dans le sépulcre où avaient
déjà été
déposés ceux d’Abraham, de Sara,
d’Isaac, de Rebecca et de Léa ;
tous ceux-là auront part à la
première résurrection et pourront
jouir de la bénédiction que
l’Éternel leur a promise et dont leur
foi s’est emparée. Avez-vous cru les
promesses que Dieu a faites et qui sont la part de
tous ceux qui l’ont honoré de leur
confiance ? Maintenant il a fait des promesses
pour le ciel et ceux qui croient peuvent
chanter :
Tandis qu’au ciel ma place
est prête,
Ici-bas, j’ai la paix du coeur.
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