Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
REGARD
Bibliothèque chrétienne online
EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON
- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Les Enseignements d'un Grand-Père




81ème leçon

Pensez aux bontés de Dieu et témoignez-lui la reconnaissance qui lui revient

Mes chers enfants. Nous arrivons maintenant au chapitre 46 du livre de la Genèse. Je pense que vous l’avez lu, (Ge 46) ainsi que je vous avais engagé à le faire lors de notre dernière leçon. Soyez bien assurés que nous sommes loin d’avoir épuisé tout ce que contient le chapitre 45. En le lisant de nouveau, (Ge 45) vous trouverez encore bien d’autres choses précieuses auxquelles nous ne nous sommes pas arrêtés, car toutes les pages de la Parole de Dieu sont un infini comme tout ce qui est de ce grand Dieu qui a fait la terre et les cieux.

J’aimerais que, dès votre enfance, vous preniez la bonne habitude d’admirer ses oeuvres et de lui donner gloire. Elles sont toutes faites avec une sagesse parfaite, et il les a toutes faites, car sa bonté demeure à toujours. Mais parmi toutes ses oeuvres, il en est une qui surpasse toutes les autres et en présence de laquelle nous adorerons pendant l’éternité. C’est l’oeuvre de la croix.

Mais revenons à notre chapitre 46. (Ge 46) Avant de commencer à le méditer, je vous ferai remarquer qu’il commence par une vraie merveille que souvent j’ai admirée. Nous y voyons où Dieu a pu amener un Jacob qui autrefois était sans cesse en activité pour arriver à l’accomplissement de ses desseins. Maintenant il n’a plus d’autre volonté que de faire celle de Dieu. Vous pouvez penser comment son coeur lui criait bien fort d’aller vers Joseph et cela le plus rapidement possible. Il y avait si longtemps qu’il n’avait pas revu ce fils bien-aimé. Joseph, lui aussi, lui avait envoyé dire de venir vers lui et avait mis à sa disposition des chariots et des provisions pour le voyage ; le Pharaon lui-même, lui avait fait dire, ainsi qu’aux siens : Venez vers moi et je vous donnerai ce qu’il y a de meilleur au pays d’Égypte. Mais Dieu ne lui avait pas dit d’y aller ; aussi Jacob, au lieu de se rendre en Égypte, va à Beër-Shéba, et là il adore le Dieu qui lui avait fait des promesses bien assurées. Voyez ce vieillard offrant des sacrifices au Dieu de son père Isaac. C’est une scène touchante. Il rend à Dieu ce qui lui est dû et il attend un ordre de sa part.

Vous avez là un enseignement des plus importants. Avant toute chose, pensez aux bontés de Dieu et témoignez-lui la reconnaissance qui lui revient. Soyez reconnaissants, nous est-il dit. Cherchez ce passage dans l’épître aux Colossiens. (Col 3:15)

Pendant que Jacob était à Beër-Shéba, Dieu lui parla dans des visions de la nuit et lui dit de descendre en Égypte, qu’il y descendrait avec lui et qu’il l’en ferait remonter. Maintenant il peut aller, puisque l’Éternel lui avait dit de le faire ; et puisqu’il était avec lui tout irait bien dans ce voyage.

C’est ainsi que nous avons à agir en toutes choses. Nous sommes certains que si le Seigneur est avec nous, nous pouvons aller sans crainte partout où il nous envoie. Par contre, si nous n’avons pas la certitude qu’il est avec nous dans le chemin dans lequel nous marchons, il vaut mieux s’arrêter. Il se peut que, dans telle ou telle circonstance, nous ne sachions pas ce que nous avons à faire ; dans ce cas, il vaut mieux attendre et faire comme Jacob qui restait en adorant à Beër-Shéba.

Nous avons ensuite, dans ce chapitre, les noms des fils d’Israël et de leur famille. C’est un témoignage de l’intérêt que l’Éternel prenait pour eux. Il voulait s’intéresser à tous ceux qui faisaient partie de la famille du patriarche. Il voulait les connaître nom par nom et savoir quel était leur nombre. Aujourd’hui encore, Dieu connaît le nom et le nombre de tous ceux qui font partie de son peuple et qui sont dans le monde. Nous pouvons être dispersés dans les milieux les plus divers, mais soyons bien assurés qu’il est au courant de tout ce qui nous concerne et qu’il s’intéresse à toutes nos circonstances, rien n’échappe à sa sollicitude. Jamais le bon Berger n’oublie aucune de ses brebis chéries. Il a dit : Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais. (Jn 10:27)

Plus tard, quand il s’agira de faire remonter le peuple d’Égypte, nous retrouvons, au commencement du livre de l’Exode, le nom des fils d’Israël. L’Éternel ne les a pas oubliés pendant le long temps qu’ils ont passé en Égypte. Il connaît ceux qui y sont descendus et il connaît aussi tous ceux qui doivent en remonter. Vous voyez combien la sollicitude du Seigneur est grande envers tous les siens. Aujourd’hui il sait quel est le nom et le nombre de tous ceux qui l’attendent et qui partiront à sa rencontre sur les nuées. J’aime à penser que tous les petits lecteurs sont de ce nombre.



82ème leçon

Souvent nous voyons Joseph pleurer....,
image du Seigneur Jésus qui a été ici-bas l'homme de douleurs

Mes chers enfants. La fin du chapitre 46 de la Genèse (Ge 46) dont nous nous sommes occupés lors de notre dernière leçon nous a fait connaître la rencontre mémorable de Jacob et de son fils Joseph. Quel heureux moment pour l’un et pour l’autre ! Cette rencontre eut lieu dans le pays de Goshen, ce bon pays dans lequel Joseph a voulu installer ses frères.

Joseph ayant été averti par Juda que Jacob venait en Égypte est monté sur son char pour aller à la rencontre de son père. Ce char devait être magnifique ; nécessairement il était en rapport avec la grandeur et la gloire de Joseph. Nous pouvons nous représenter la majesté de celui devant lequel on courait en criant : Qu’on s’agenouille ! devant celui qui autrefois avait été dans la prison, abaissé, humilié et dans la souffrance.

Ces choses nous font penser à ce qui se trouve dans le Ps 45 en rapport avec la personne du Seigneur Jésus, le bien-aimé de son peuple, qui vient pour établir son règne glorieux. Là, prospérant dans sa majesté et dans sa magnificence, il mène en avant son char à cause de la parole de la vérité, et de la débonnaireté, et de la justice. Dans ce jour-là, sa droite lui enseignera des choses terribles. Il vient promptement, car à lui appartient le sceptre et il dominera sur tous les peuples. Les hommes d’aujourd’hui se demandent ce qui adviendra des événements qui se déroulent maintenant sur la terre. La chose est simple pour l’humble croyant qui s’en tient à ce que Dieu dit dans sa parole : Tout aboutira à l’établissement du règne de Christ.

Si cela peut vous intéresser, je vous dirai que la description du char du Roi de gloire, ce char glorieux dont nous parle le Ps 45 nous est donnée dans le premier chapitre du prophète Ézéchiel. (Eze 1) Probablement que vous vous êtes demandé, et bien d’autres personnes avec vous, ce que pouvait bien être les choses qui nous sont dépeintes dans ce chapitre extraordinaire. C’est donc la description de ce char glorieux de notre Seigneur, le char de son gouvernement dans les cieux et sur la terre. Vous ne sauriez comprendre maintenant tous les détails qui nous sont donnés dans ce chapitre. Mais vous y remarquez premièrement les quatre animaux qui mènent ce char, puis le char lui-même avec ses quatre roues et bien haut le siège où, si vous préférez, le trône sur lequel est assis celui qui conduit ce char. C’est un glorieux personnage qui a l’aspect d’un homme. Il est à peine nécessaire de vous dire que cet homme, c’est le Seigneur lui-même qui conduit tout dans les cieux et sur la terre.

Mais je m’écarte de mon sujet ; revenons à Joseph. Il se montre ainsi à son père dans toute sa gloire. Il n’y a pas de paroles pour raconter ce qui s’est passé dans le coeur de l’un et de l’autre. Évidemment Jacob a versé d’abondantes larmes de joie en revoyant ce fils bien-aimé ; mais le Saint-Esprit ne nous parle ici que des larmes que Joseph a répandues. Il pleura longuement sur son cou, nous est-il dit.

Souvent nous voyons Joseph pleurer. Vous pouvez vous-même chercher les nombreux passages où nous le voyons le faire. Il avait un coeur sensible et plein de tendresse.

En cela il est encore une image du Seigneur Jésus, le divin Joseph, qui a été ici-bas l’homme de douleurs qui pleurait sur Jérusalem, qui pleurait au tombeau de Lazare, celui dont il avait fait son ami. Homme parfait, il sentait toutes les douleurs de sa créature et il sympathisait parfaitement à tous les maux qui affligent l’humanité au milieu de laquelle il se trouvait : Il a porté nos douleurs, est-il dit.

Cette rencontre de Joseph avec son père nous fait penser à ce moment qui est proche où nous verrons le Seigneur pour la première fois. Que se passera-t-il dans nos coeurs et dans le coeur du Seigneur Jésus lorsque nous le verrons dans tout l’éclat de sa gloire, quand nous le verrons comme il est et que lui verra son Épouse pour laquelle il a sacrifié sa vie, pour laquelle il est mort sur la croix qui a été dressée sur le mont Calvaire ?

Dans la fin de notre chapitre, Joseph s’occupe du bien-être de ses frères et s’intéresse à leurs circonstances, de même que le Seigneur s’occupe de tout ce qui nous concerne et pourvoit à tous nos besoins matériels et spirituels. Certes, il nous aime plus que Joseph n’aimait ses frères. Il fait bon pouvoir se confier en lui pour tout ce qui nous concerne, car il a soin de nous.



83ème leçon

Jésus intercède pour vous devant Dieu
comme Joseph le faisait en faveur de ses frères devant le Pharaon

Mes chers enfants. Vous avez sans doute remarqué que, dans la plupart de vos Bibles, dans l’Ancien Testament, se trouve au commencement de certains chapitres et même de quelques versets un astérisque. Vous vous êtes probablement demandé le pourquoi de ce petit signe. Cela veut dire que là où il se trouve il y a un changement de sujet dans ce qui nous est dit. Cela nous aide à saisir la pensée de Dieu lorsque nous y prenons garde. Ce fait est particulièrement important à considérer dans la lecture du livre des Psaumes. Là, vous remarquerez dans le corps même d’un psaume un astérisque plus petit ; il indique les divisions du psaume. Nous n’avons pas le temps de nous arrêter plus longuement sur ces choses aujourd’hui, mais je tenais à attirer votre attention sur cela afin que vous y preniez garde dès votre enfance. Il y a de bonnes habitudes que vous avez à prendre dès votre jeune âge ; vous en recevrez ainsi la bénédiction pendant toute votre vie. C’est en se donnant de la peine, et en mettant beaucoup d’attention à la lecture que nous faisons, qu’on arrive à faire des progrès dans la connaissance des pensées de Dieu. Il en vaut la peine, car rien ne saurait égaler cette connaissance précieuse.

Maintenant, venons au sujet qui doit nous occuper aujourd’hui. Vous remarquez précisément que le v. 31 (Ge 46:13) de notre chapitre est marqué de ce petit astérisque. C’est donc un nouveau sujet qui va commencer et qui se continuera jusqu’au v. 13 du chapitre 47. (Ge 46:13-34,47:1-13) Dans cette partie de notre livre, ainsi que nous en avons déjà dit un mot lors de notre dernière leçon, Joseph s’occupe du bien-être de ses frères. Il ne leur a pas dit, comme nous l’aurions probablement fait : Maintenant que je vous ai pardonné vos fautes envers moi et que je vous ai donné du blé, mettez-vous au travail et arrangez-vous au mieux possible. Tâchez de mieux faire que précédemment.

Non ! cela n’aurait pas été digne de l’amour de Joseph pour ses frères. Il continue à s’occuper d’eux tous, à s’intéresser à leur bonheur. Non content de faire en leur faveur tout ce qui était en son pouvoir, il va aussi intercéder pour eux auprès du Pharaon, afin qu’il leur donne la meilleure partie du pays dans lequel ils séjournaient. Vraiment, la bonté de Joseph envers ses frères est inlassable, et il ne se ménage aucune peine afin qu’ils puissent être dans le bien-être de toute manière.

Une fois de plus nous retrouvons ici ce que je vous ai fait remarquer tout au long de l’histoire de Joseph, qu’il est une belle image du Seigneur Jésus, lui qui est le divin, le vrai Joseph. On a dit souvent, et avec raison, qu’il est le plus beau type de Christ dans les Écritures.

Avez-vous pensé à ce que ce précieux Sauveur a fait pour vous ? Avez-vous essayé de compter ses bienfaits ? Ils sont trop nombreux pour que nous puissions le faire. Seule l’éternité nous en révélera toute l’étendue, toute l’immensité. Il vous a pardonné toutes vos fautes. Certes, elles étaient nombreuses. Le psalmiste disait qu’elles étaient plus nombreuses que les cheveux de sa tête. (Ps 40:12)

Vous vous souvenez sans doute que si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité. Cherchez le verset qui nous le fait savoir dans la première épître de Jean. (1Jn 1:9) Tout est donc pardonné pour celui qui a confessé, non des lèvres, mais du coeur ; et c’est au Seigneur lui-même qu’il faut le faire et non à des hommes qui sont pécheurs et coupables comme nous. Ceci étant fait, nous pouvons nous confier entièrement dans le Seigneur pour tout ce qui nous concerne, car il a soin de nous. Mieux que Joseph, il s’intéresse à tous nos besoins. Vous êtes jeunes et vous avez la vie devant vous si le Seigneur tarde encore un peu et s’il ne vous retire pas à lui de bonne heure. Laissez-le vous diriger en toutes choses ; adressez-vous à lui dans toutes vos circonstances petites ou grandes, heureuses ou malheureuses. Ne faites jamais une chose de votre propre volonté, mais demandez-lui qu’il vous fasse connaître quelle est la sienne. Ainsi, vous ferez l’heureuse expérience de sa fidélité et vous ne manquerez de rien. Dans vos détresses, vos luttes, vos larmes, souvenez-vous qu’il intercède pour vous devant Dieu comme Joseph le faisait en faveur de ses frères devant le Pharaon. Quel privilège que de connaître celui qui, mieux que Joseph, nous donne la meilleure part, non dans le pays d’Égypte, mais dans les lieux célestes, bénis que nous sommes en lui de toute bénédiction dans les lieux élevés ! Là-haut, dans la maison du Père, en lui nous avons tous les biens, tous les trésors du sanctuaire, sa force est notre lumière, sa gloire et son amour sont à nous.



84ème leçon

Souvenez-vous que Dieu résiste aux orgueilleux et qu'il donne la grâce aux humbles

Mes chers enfants. Après s’être ainsi occupé de ses frères, Joseph a fait entrer Jacob, son père, devant le Pharaon, et il l’a fait se tenir devant lui. Ce devait être un jour mémorable pour ce vieillard que celui dans lequel il s’est tenu devant le pharaon, ce grand Roi qui dominait sur toute l’Égypte. Abraham son grand-père s’était tenu devant un plus grand que lui puisqu’il marchait devant l’Éternel ainsi que nous l’avons vu dans le chap. 24. (Ge 24)

Que sera-ce quand nous serons présentés par le Seigneur devant son Dieu et Père ? Lisez à ce sujet 1Th 3:12-13. Le Seigneur donc à sa venue amènera devant son Père tous ceux qu’Il lui a donnés. C’est une pensée des plus solennelles, de laquelle nous avons à nous souvenir ; elle est propre à nous séparer pratiquement de tout ce qui est incompatible avec la gloire de ce grand Dieu, ce Dieu saint en présence duquel nous serons manifestés bientôt. Si l’on venait dans ce moment vous dire que vos parents viennent vous chercher pour vous présenter à un de leurs amis, qui est un grand personnage, immédiatement vous regarderiez si vos vêtements sont en ordre et si vos mains sont propres. C’est ainsi que la pensée de paraître bientôt devant la sainteté de Dieu met dans les coeurs un désir ardent de se séparer de tout ce qui est mal, car ce Dieu a les yeux trop purs pour voir le mal. C’est pourquoi il est dit ici : Pour affermir vos coeurs, sans reproche en sainteté devant notre Dieu et Père en la venue de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints.

Le Pharaon dit à Jacob : "Combien sont les jours des années de ta vie ?" car il était un vieillard âgé de cent trente ans. C’était une longue vie. Mais aux yeux de Dieu et même aux yeux du patriarche elle était peu de chose, car cette vie s’était passée presque tout entière sous la discipline de Dieu et sans communion avec lui. De fait il n’y avait eu dans cette vie que peu de jours pour Dieu, qui puissent vraiment compter devant Lui. On ne trouvait pas dans Jacob une longue vie pour Dieu comme ce fut le cas dans la vie d’Abraham. Jacob en a conscience et il ne craint pas de le confesser, reconnaissant ainsi devant le roi d’Égypte que sa vie, malgré le nombre des années, n’avait guère été à la gloire de Dieu.

Nous avons ici une belle leçon d’humilité à laquelle vous avez à prendre garde. Souvenez-vous que Dieu résiste aux orgueilleux et qu’il donne la grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand le temps sera venu.

On aime à voir ce vieillard devant le grand roi de toute l’Égypte. Il avait passé sa vie à paître le bétail et le voici qui se tient en présence d’un des plus grands souverains de la terre. C’est Dieu qui a voulu cette rencontre. Avant de sortir, Jacob a béni le Pharaon. Or, sans contredit, le moindre est béni par celui qui est le plus excellent, nous est-il dit dans l’épître aux Heb 7:7.

Le moindre croyant, parce qu’il est aimé de Dieu, qu’il possède la vie éternelle, qu’il est héritier des bénédictions qui sont dans les cieux et qu’il a part à la gloire à venir, est plus grand que le plus puissant des monarques de la terre. Bien loin de s’enorgueillir d’avoir une telle part, le fidèle marche dans l’humilité, conscient de sa faiblesse et de ses fautes, mais aussi conscient de la grâce dont il est l’objet. Il peut désirer que tous les hommes puissent avoir une part aussi précieuse que la sienne, car tout ce qui est dans le monde ne saurait être comparé avec les choses qui sont dans les cieux et qui sont la part de tous ceux qui croient au Seigneur Jésus comme leur Sauveur.

Mais posséder une chose et en jouir sont deux choses bien différentes. La question pour nous est de savoir jouir de ce qui est à nous et qui nous a été donné dans la personne du Seigneur Jésus. Pour cela il faut de la diligence pour les rechercher et nous en emparer par la foi. Certainement, si nous recherchons les choses d’ici-bas, nous ne jouirons pas de celles qui sont en haut. Il nous est dit, dans le livre des Proverbes que la main des diligents enrichit. (Pr 10:4) Si cela est vrai dans les choses matérielles, cela est vrai aussi dans les choses spirituelles. Quelles sont donc les choses que vous voulez rechercher dès votre enfance ?



85ème leçon

Dieu a droit à la reconnaissance de nos coeurs, à la louange

Mes chers enfants. Avec le v. 13 du chapitre 47 de la Genèse (Ge 47:13) commence donc un nouveau sujet dans le récit de l’histoire de Joseph. Je pense que vous vous souvenez de ce que je vous ai dit à ce sujet dans notre dernière leçon. Maintenant Joseph ne nous est plus présenté comme s’occupant de ses frères, mais bien de l’Égypte tout entière. Il est encore ici un type de Christ qui ne s’occupe pas seulement des siens, mais aussi de tout ce qui est dans le monde, car tout doit lui être soumis dans les cieux et sur la terre. C’est là ce qui est appelé le "mystère de la volonté" de Dieu. (Eph 1:9) Le monde ignore ces choses, mais le croyant se réjouit à la pensée que bientôt tout sera ainsi soumis à Christ et que tout lui appartiendra. Il a des droits sur toutes choses, car il en est le créateur, puis aussi parce qu’il a tout racheté par son sacrifice.

La domination de Joseph s’étendait sur toute l’Égypte, ainsi que le Pharaon le lui avait dit après qu’il lui eût expliqué ses songes : Sans toi nul ne lèvera la main ou le pied dans toute l’Égypte. (Ge 41:44)

Les Égyptiens, aussi bien que les fils de Jacob, ont dû avoir affaire avec lui pour du pain. Ils ont dû expérimenter que c’était auprès de lui seul que se trouvaient les ressources pour ne pas mourir de faim. La famine sévissait dans tout le pays d’Égypte et elle était très intense. Seul Joseph possédait des provisions en abondance et il fallait aller à lui pour avoir du pain. Déjà précédemment le Pharaon avait dit à son peuple : "Allez à Joseph, faites tout ce qu’il vous dira, " de même que maintenant il n’y a de ressource que dans la personne du Seigneur Jésus. C’est lui qui est le seul "sauveur du monde, " le seul soutien de la vie.

Mais, quel tableau nous avons ici de l’état de l’Égypte dans ce moment : la famine dans toute son horreur, les ressources qui sont à bout, et la mort qui guette tout un peuple. C’est l’image de l’état dans lequel le monde se trouve maintenant. Partout c’est une soif et une faim ardente de bonheur ; mais nul ne sait où il se trouve. Tout ici-bas est assujetti à la vanité et tout passe rapidement. Seul dans le Seigneur Jésus se trouvent les ressources inépuisables. Si les hommes d’aujourd’hui étaient aussi sages que les Égyptiens qui criaient à Joseph, ils trouveraient en lui la vie éternelle, la joie, les richesses insondables, le bonheur pour le présent et pour l’éternité.

Vous remarquez que Joseph a tout acheté contre du blé, tout était sous sa main : l’argent, les troupeaux, les terres de l’Égypte et même le peuple ; il a tout acheté pour le Pharaon, le roi, son seigneur. De la même manière maintenant celui qui vient au Seigneur reçoit le salut, le pardon de ses péchés, la vie éternelle, mais aussi il appartient au Seigneur. Son être tout entier lui appartient, corps, âme, vie, biens, tout est à lui. Or être à lui, c’est le bonheur suprême. Il est le Maître débonnaire et humble de coeur qui a dit : Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de coeur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. (Mt 11:28-29)

Maintenant tout est à Joseph et c’est de lui que tous dépendent : ils reçoivent tout de sa puissante main ; aussi bien celui qui sème que celui qui mange du pain. Il pourvoit aux besoins du peuple et de leurs maisons et de leurs petits enfants. Il est ainsi une belle image de celui duquel nous dépendons pour toutes choses. Nous remarquons que les Égyptiens sont pleins de reconnaissance envers Joseph. Ils lui disent : Tu nous as conservé la vie ; que nous trouvions grâce aux yeux de mon seigneur, et nous serons serviteurs du Pharaon. Nous aussi nous avons trouvé grâce aux yeux du Seigneur et nous avons en lui la vie éternelle, nous qui méritions la mort. Maintenant nous pouvons servir Dieu en attendant d’être pour toujours avec le Seigneur.

Joseph met ainsi tout en ordre en Égypte et assujettit tout le peuple au Pharaon. Il fait une loi sur les terres de l’Égypte : Au Pharaon un cinquième. Ce cinquième qui était ainsi prélevé sur les terres de l’Égypte représente pour nous les droits de Dieu sur toutes choses ; droits que nous avons à lui rendre et dont nous ne pourrons pas le frustrer. Il a droit à la reconnaissance de nos coeurs, à la louange et c’est notre glorieux privilège que de lui apporter ainsi chaque jour ce tribut qui lui est si justement dû. Pour ce cinquième, lisez ce qui nous est dit dans Le 5:16. Ce cinquième représente les droits de Dieu. Hélas ! l’homme l’a lésé dans ces choses et demeure coupable envers lui. À nous de le lui rendre.




Table des matières

 

- haut de page -