Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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Les Enseignements d'un Grand-Père




66ème leçon

Le travail de conscience est pénible et souvent long, mais il vaut la peine d'y passer

Mes chers enfants. Les épreuves des frères de Joseph ne faisaient que de commencer, et l’oeuvre de repentance dont nous avons vu le début lorsqu’ils disaient : Nous sommes coupables à l’égard de notre frère, devait se continuer jusqu’au plus profond de leur conscience. Certainement, vous aussi, vous avez des fautes à vous reprocher ; probablement qu’elles ne sont pas aussi graves que celles des frères de Joseph, malgré cela Dieu veut que vous ayez affaire avec lui au sujet de ces choses, et il ne vous laissera pas avant que tout soit mis bien en règle avec lui. S’il est amour, il est aussi lumière. Il faut que nous soyons amenés, comme Job, à dire : Je suis une créature de rien, et : J’ai horreur de moi. Vous remarquez qu’il ne dit pas : J’ai horreur de mes fautes, mais bien : horreur de moi. Le travail de conscience est pénible et souvent long, mais il vaut la peine d’y passer. Souvent j’ai entendu, dans mon jeune âge, de fidèles serviteurs du Seigneur qui disaient : Une conversion vaut ce qu’elle coûte. Ne vous découragez donc pas, si vous ne trouvez pas immédiatement la paix après laquelle vous soupirez, si vous avez des moments de détresse, de désespoir, s’il semble que votre sentier devient de plus en plus obscur, s’il semble que la réponse à vos prières ne vient pas ou se fait attendre, si vous passez par de profonds exercices de conscience, si le fardeau de vos péchés vous écrase sans que vous puissiez vous en délivrer, si vous ne trouvez rien de bon en vous. Ces choses sont comme le labourage de Dieu, il veut que le résultat de tout cela soit pour vous une riche récolte de bénédictions.

Autre chose, Joseph comprenait ce que ses frères disaient, mais eux ne le savaient pas. Il y avait entre eux un interprète. Il en est de même quand un coupable gémit sur ses fautes et en mène deuil ; souvent il ne se doute guère que le Seigneur est là tout près de lui, qu’Il entend ses paroles et recueille ses larmes et les inscrit même dans son livre. La tendresse de son coeur est plus grande que celle de Joseph qui a pleuré lorsqu’il a entendu ses frères dire qu’ils étaient coupables à son égard. Lisez dans le livre du prophète Jer 31:18-20. Là vous verrez l’Éternel qui a très bien entendu Éphraïm se lamenter sur ses fautes et lui demandant qu’il le convertisse. Le Seigneur est plein de compassion pour tous ceux qui sentent leur misère et il ne méprise pas un coeur brisé et humilié.

Maintenant Joseph va renvoyer ses frères vers son père et lui faire parvenir les vivres dont il a besoin, mais il garde Siméon auprès de lui et le fait lier devant leurs yeux. Il avait un but en prenant Siméon plutôt qu’un autre. C’était lui qui, avec Lévi, avait fait mourir les habitants de la ville de Sichem. Ils ont agi avec tromperie et une indigne violence. Maudite soit leur colère, car elle a été violente ; et leur furie, car elle a été cruelle ! dit Jacob à la fin de sa vie. Il semble que Siméon avait un coeur particulièrement endurci.

Joseph commande et fait remplir de blé les sacs de ses frères et remettre l’argent de chacun dans son sac. Les voici qui s’en vont. Que de choses ils ont vues dans ce premier voyage en Égypte. Maintenant ils ont dans leurs sacs des provisions pour le chemin, mais, malgré cela, ils étaient bien loin d’être heureux. Voici Siméon n’était plus avec eux, le souvenir de ce qu’ils avaient fait à Joseph pesait sur leurs consciences ; et voici un nouveau sujet de trouble : ils retrouvent l’argent de leur blé à l’ouverture de leurs sacs. Au lieu de se réjouir de ce témoignage de la bonté de Joseph envers eux, ils sont saisis de peur, et se disent l’un à l’autre : Qu’est-ce que Dieu nous a fait ? Ils ne connaissaient pas encore la grâce de Dieu qui est absolument gratuite. Ils savaient bien qu’ils avaient besoin de Joseph, mais ils voulaient tout payer. Ils n’avaient pas encore appris qu’ils étaient ruinés et sans ressources. L’homme a bien quelque peu conscience de ses besoins, mais jamais il ne veut reconnaître sa ruine absolue. La grâce de Dieu est la chose la plus inconnue à son coeur. Il veut faire, faire, et faire encore. Pourtant il faut venir, comme le dit un petit cantique :

Tel que je suis, sans rien à moi,
Sinon ton sang versé pour moi,
Et ta voix qui m’appelle à toi,
Agneau de Dieu, je viens, je viens.

Ces pauvres frères de Joseph ont encore bien des choses à apprendre ; mais Dieu est fidèle et il saura bien les conduire au but qu’il s’est proposé envers eux. Quand il a commencé une bonne oeuvre dans un coeur, il l’achève à sa gloire et pour le bonheur de ceux dont il s’occupe.



67ème leçon

Gardez-vous de toute sagesse humaine sachant qu'elle est folie aux yeux de Dieu

Mes chers enfants. Les frères de Joseph donc revinrent vers leur père et ils lui racontèrent tout ce qui leur était arrivé. Ils lui dirent aussi qu’en retournant en Égypte ils devaient amener avec eux Benjamin, leur plus jeune frère. Voici de nouveau Jacob dans la détresse. Pour lui, Joseph n’était plus, Siméon était captif en Égypte, et voici que le seul fils qui lui restait de Rachel, sa femme bien-aimée, devait le quitter et faire ce long voyage : si un accident allait lui arriver en chemin ! Pauvre Jacob ! Lui, de même que ses fils, devait avoir affaire avec un Dieu juste et saint, un Dieu qui l’aimait, mais qui voulait l’amener à juger un long passé bien ténébreux. Il était un croyant, et il appréciait vraiment les promesses divines, mais il avait employé des moyens charnels pour obtenir ce qu’il désirait.

Chers enfants, considérez, je vous prie, l’histoire de Jacob ; elle est pleine d’enseignements pratiques dont vous pouvez faire votre profit. Gardez-vous de toute sagesse humaine sachant qu’elle est folie aux yeux de Dieu et qu’il prend les sages dans leurs ruses. Faites intervenir le Seigneur dans toutes vos circonstances. Prenez, dès votre jeune âge, la bonne habitude de le faire intervenir en toutes choses ; parlez-lui de tout ce qui vous concerne, demandez-lui directions et sagesse en toutes choses. Ainsi vous éviterez bien des fautes, des peines et des larmes. Lisez souvent les dix premiers versets du chapitre 3 du livre des Proverbes. (Pr 3:1-10) Vous remarquerez que les choses qui nous sont enseignées dans cette portion des Écritures, sont des choses qu’il ne faut pas oublier.

En somme, ce premier voyage des frères de Joseph en Égypte a eu pour résultat de soulager momentanément Jacob et ses fils de la misère dans laquelle ils se trouvaient, mais il en résulte aussi une aggravation à la détresse qui se trouvait au fond de leur coeur, car on ne peut être que misérable quand on a un fardeau de péché sur ses épaules. À cela s’ajoutait le souci d’une nouvelle rencontre avec Joseph : qu’en adviendrait-il des uns et des autres quand ils retourneraient en Égypte ? Nul ne le savait. Tous devaient sentir d’une manière plus pénible le mauvais état dans lequel ils se trouvaient et la crainte d’un avenir qui certainement devait leur paraître bien sombre.

Le temps passait, les provisions s’épuisaient et la famine continuait à sévir dans le pays. Hélas ! La délivrance ne viendra-t-elle pas ?

Ce sont les exercices par lesquels passent plus ou moins les personnes dans lesquelles s’opère une oeuvre de Dieu, un travail de conscience. Ces personnes ont le sentiment de leurs besoins, et le poids de leurs fautes sur leur conscience. Elles peuvent avoir entendu parler du Sauveur du monde, le divin Joseph, elles pensent qu’il faut lui apporter au moins quelque chose : de bonnes dispositions, de fermes résolutions, des bonnes oeuvres, et d’autres choses semblables. Tant qu’elles sont dans de tels sentiments elles ne trouveront ni paix ni délivrance. Souvent le Seigneur, dans sa miséricorde, leur accorde quelque soulagement momentané, même quelquefois un peu de paix en leur faisant penser à sa bonté, mais cela ne dure pas et il semble que les ténèbres deviennent plus obscures après ce rayon de lumière qui leur a éclairé leur sentier. De nouveau ce sont des craintes et de la détresse au fond du coeur. Dieu qui est sage ne veut pas donner la délivrance avant que le coupable ait entièrement jugé son être tout entier et en ait fini avec ses ressources et ses bonnes résolutions.

Chers enfants, combien je désire qu’une oeuvre profonde de repentance envers Dieu s’opère en chacun de vous, car c’est par ce moyen seulement que vous arriverez à jouir d’une paix durable et que vous serez rendus capables de glorifier le Seigneur pendant le temps qu’il trouvera bon de vous laisser dans le monde. Je suis profondément pénétré de l’importance de ces choses et souvent je dois constater combien peu maintenant on voit ce travail de Dieu dans le coeur des jeunes. Ayez beaucoup affaire avec le Seigneur, demandez-lui de vous éclairer et de vous bénir. Alors seulement vous pourrez réaliser le bonheur qui nous est dépeint dans le psaume 32. Lisez-le après que nous aurons achevé notre leçon Ps 32.



68ème leçon

Pourquoi rester dans le besoin et la misère ?

Mes chers enfants. Les provisions que les fils de Jacob avaient rapportées de l’Égypte s’épuisaient rapidement. Chaque jour ils pouvaient, avec angoisse, constater qu’elles diminuaient et que le jour où il faudrait retourner en Égypte vers Joseph approchait rapidement. Ils connaissaient bien peu sa bonté et son ardent désir de les voir parfaitement heureux. Il en est ainsi de tout homme qui ne connaît pas le Seigneur Jésus, il a peur de lui et n’ose pas s’approcher de lui car il pense qu’il est un homme dur. Pourtant il a dit : "Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi car je suis débonnaire et humble de coeur ; et vous trouverez le repos de vos âmes, car mon joug est aisé et mon fardeau est léger. " (Mt 11:29,30)

La famine continuait à peser sur le pays, elle devait durer encore longtemps. La parole de l’Éternel doit nécessairement avoir son accomplissement, et ce que sa bouche a dit aura lieu, il ne peut en être autrement : les sept années de famine suivront leur cours. Il en est de même aujourd’hui : Si Dieu donne un temps de paix et de tranquillité relative dans le monde, il n’en sera pas toujours ainsi, et le temps de jugement qui est annoncé va bientôt commencer et rien ne pourra arrêter la main de Dieu quand elle frappera la terre. Alors, l’Évangile ne sera plus annoncé aux pécheurs ; il sera remplacé par une énergie d’erreur qui fera que les hommes croiront le mensonge. Dans ce temps-là, il n’y aura plus de serviteurs de Dieu pour donner de sa part une parole de paix et de salut pour les âmes angoissées et dans la détresse. Les puissances des cieux seront ébranlées ; les nations s’élèveront les unes contre les autres et les hommes rendront l’âme de peur à la vue des événements qui se dérouleront sur la terre. Vous remarquez que déjà maintenant les nations font de grands préparatifs pour la guerre, qu’en sera-t-il quand toutes ces armes partiront et que la paix sera ôtée de la terre ? Chers enfants, c’est encore aujourd’hui le jour du salut, et Dieu veut que tous les hommes viennent à la connaissance de la vérité. Celui qui croit au Seigneur Jésus est mis à l’abri du jugement et cela pour toujours. Il n’a rien à redouter de la colère qui vient sur la terre habitée tout entière.

Mais je vois que je m’écarte de l’histoire de Joseph et de ses frères, mais il est bon que je vous avertisse de ce qui va venir, car le temps presse. Voici les vivres qui sont épuisés. Il n’y a plus qu’une seule ressource, retourner vers Joseph. C’est ce que dit Jacob à ses fils : "Retournez et apportez un peu de vivres. " Pourquoi donc ont-ils tardé si longtemps ? Pourquoi aussi, aujourd’hui, rester dans le besoin et la misère quand on sait qu’il y a des ressources infinies dans un plus puissant que Joseph, Jésus lui-même ? Il délivre et sauve les plus misérables pécheurs. On peut aller à lui quelle que soit sa misère. Jamais personne n’a regretté de s’être adressé à Lui, mais nombreux sont ceux qui regrettent d’avoir tardé si longtemps de venir lui confesser leur misère. Je vois que je me suis un peu allongé et je ne pourrais dans ce moment vous raconter le voyage des frères de Joseph. Ce sera pour notre prochaine leçon si le Seigneur Jésus n’est pas venu chercher ceux qui l’attendent.



69ème leçon

Notre propre volonté va toujours à l'encontre des pensées de Dieu

Mes chers enfants, voici donc les fils de Jacob qui sont à bout de ressources et, dans cette extrémité, ils se décident à retourner vers Joseph, mais cela ne va pas tout seul et bien des difficultés se présentent devant eux. Premièrement, il faut faire un long voyage ; puis Joseph les a traités durement une première fois ; qu’en sera-t-il cette fois ? Leurs mauvaises consciences leur reprochent aussi bien des fautes. Hélas ! quand on est dans la détresse, bien des choses, oubliées souvent depuis longtemps, nous reviennent en mémoire. Puis, il faut que leur plus jeune frère descende avec eux en Égypte, et jamais il n’a quitté son père, et ce père l’aime. Consentira-t-il jamais à se séparer de lui ? Les dangers du voyage sont là, il pourrait rencontrer des choses pénibles et douloureuses ; le coeur du vieux père saigne en y pensant ; consentira-t-il à se séparer de son fils ? Pourtant, c’est une question de vie ou de mort pour les uns et pour les autres. Toutes ces choses nous font nécessairement penser à ce qui devait se passer dans le coeur du Père quand il a dû envoyer dans un monde méchant son Fils unique et bien-aimé, monde dans lequel il a dû souffrir la contradiction de la part des pécheurs contre lui-même et y mourir sur la croix du Calvaire. Vous remarquez que, dans l’Ancien Testament, aussi bien que dans le Nouveau, le Saint-Esprit nous parle de l’excellence de la personne du Seigneur Jésus et de la valeur inestimable de son oeuvre en notre faveur. Lorsque vous lisez la parole de Dieu, cherchez-y avant tout les choses qui le concernent. Il a dit : "Sondez les Écritures, ce sont elles qui rendent témoignage de moi." (Jn 5:39)

Jacob, après bien des luttes, se décide à envoyer Benjamin. En le faisant, il dit : "Et moi, si je suis privé d’enfants, j’en serai privé." Quelle parole dans la bouche d’un père ! Sa volonté était entièrement brisée ; c’était précisément là où Dieu voulait l’amener. C’est dans ce but qu’il a permis toutes les épreuves et les disciplines qu’il a dû traverser. Notre propre volonté va toujours à l’encontre des pensées de Dieu et c’est elle qui nous prive de la jouissance des bénédictions que Dieu se plaît à répandre richement sur nous. Le Seigneur Jésus, divin modèle, a dit, en entrant dans le monde : "Voici, je viens, il est écrit de moi dans le rouleau du livre, pour faire, ô Dieu, ta volonté." (Heb 10:7) Malgré toute la souffrance qui a été sa part dans le monde, il a été bienheureux, car il avait mis sa confiance en l’Éternel et ne s’était pas tourné vers les orgueilleux et ceux qui se détournent vers le mensonge. (Ps 40:4) Il n’avait pas d’autre volonté que celle de Dieu et il se confiait pleinement en lui pour toutes choses. En toutes choses prenez-le pour modèle. Plusieurs hommes ont glorifié Dieu dans leur vie : des Abraham, des Joseph et d’autres, mais ce ne sont pas eux que nous avons à imiter et à suivre, le Seigneur Jésus est le seul et unique parfait modèle, le seul que nous pouvons suivre sans crainte.



70ème leçon

N'apportez jamais à Dieu autre chose que votre misère
et l'excellence de la personne du Seigneur Jésus.

Mes chers enfants. Voici donc les frères de Joseph qui se remettent en route pour aller une seconde fois en Égypte. Certainement ils espèrent que tout ira bien pour eux pendant ce voyage. On pourrait dire qu’ils ont pris toutes les précautions possibles pour que tout aille bien pour eux. Dans leurs mains ils ont de l’argent au double ; ils peuvent donc tout payer. Malheureusement ils n’ont pas encore appris la grande leçon qu’ils auraient dû savoir, qu’avec Joseph, de même qu’avec Dieu, tout est gratuit. Il faut venir à lui sans argent et sans aucun prix. L’un et l’autre ne demandent rien, ils donnent ! et même avec abondance. Ces pauvres fils de Jacob auraient dû l’apprendre quand ils ont retrouvé leur argent dans leurs sacs. Mais le coeur de l’homme a une peine infinie à s’élever à la hauteur des pensées de Dieu. Chers enfants, n’apportez jamais à Dieu autre chose que votre misère et l’excellence de la personne du Seigneur Jésus.

Israël, leur père, leur avait aussi préparé un présent pour Joseph, pensant ainsi les rendre agréables à cet homme duquel ils avaient une certaine crainte, et qui pourtant ne leur voulait que du bien. Il était en cela une image de personnes très nombreuses qui croient se rendre agréables à Dieu en faisant de bonnes oeuvres, et beaucoup de choses qui paraissent excellentes à leurs propres yeux, mais qui, de fait, ne font que manifester combien peu elles connaissent leur ruine et la sainteté de Dieu.

Avec tout cela, les frères ont Benjamin avec eux comme Joseph le leur avait ordonné. Ainsi, tout était bien en ordre extérieurement. Ils se lèvent et descendent en Égypte et se tiennent devant Joseph. Celui-ci les reçoit bien et même les fait conduire dans sa maison pour manger avec lui à midi. C’était un témoignage d’une faveur toute spéciale, car Joseph était un grand seigneur et un homme très haut placé en Égypte.

Chers enfants, avez-vous pensé qu’un plus grand Seigneur que Joseph vous invite à venir dans sa maison et à y jouir des délices qu’on trouve dans une telle demeure ? Le Seigneur Jésus, le Roi de gloire, a une maison sur la terre ; il demeure au milieu des deux ou trois que son nom a assemblés dans divers endroits ici-bas. Il est là au milieu d’eux. C’est là sa demeure, c’est là qu’il vient pour être avec les siens, et là qu’il les bénit. Je suis persuadé que le plus grand nombre d’entre vous ont le privilège de pouvoir assister au rassemblement des enfants de Dieu, d’entendre les prières qui montent devant lui et d’unir vos voix aux chants de louanges de ses rachetés. Vous avez vu là des personnes de condition bien différentes. Vous êtes-vous demandés pourquoi elles se rencontraient ainsi ? Eh bien ! c’est simplement parce que le Seigneur leur a promis qu’Il serait au milieu d’eux. C’est là sa maison sur la terre comme autrefois il avait une maison à Jérusalem, maison qui a été détruite à cause de l’infidélité de son peuple. Il est évident que nous ne le voyons pas de notre oeil naturel, mais il est présent et, malgré tout, l’oeil de la foi le contemple. Ceux qui sont là présents jouissent de sa personne et sont conduits par lui dans le chant de la louange et dans tout le service qui s’accomplit. Cela vaut mieux encore que le festin que les frères de Joseph firent dans sa maison.

Malgré tous les témoignages de la bonté de Joseph, ses frères ont peur quand on les mène dans sa maison. Cela provenait de deux causes : La première, de leur mauvaise conscience. C’est toujours ce qui a lieu quand on n’a pas confessé ses fautes. La seconde, parce qu’ils ne connaissaient pas encore l’amour de Joseph pour eux. Il en est de même de tout homme qui n’a pas dit comme le psalmiste : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel, et tant qu’on ne connaît pas l’amour du Seigneur Jésus, qu’on n’en jouit pas dans son âme. Dans cet état, on ne peut qu’être dans l’inquiétude et dans l’anxiété, même en présence des témoignages de la bonté de Dieu. Il faut être vrai et droit devant lui. Il est amour, mais aussi, il est lumière ; or dans la lumière on ne peut rien cacher.



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