Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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Les Enseignements d'un Grand-Père




56ème leçon

Si vous remettez à plus tard, il est fort probable que vous ne ferez jamais ce qu'on attend de vous

Mes chers enfants. Aujourd’hui, nous voulons encore nous occuper de Joseph tel que nous le trouvons dans le chap. 37 du livre de la Genèse. (Ge 37) Je pense que vous vous souvenez de ce que je vous ai dit à son sujet et que vous avez repensé à sa robe bigarrée et à ses songes. Les frères de Joseph, faisaient paître le menu bétail de leur père à Sichem. Ce nom ne vous est pas inconnu. C’est là que Jacob avait acheté une portion de champ pour cent kesitas. Le kesita est un morceau d’or ou d’argent servant de monnaie et dont on ignore la valeur, nous le trouvons encore mentionné dans le livre de Job au dernier chapitre. (Job 42:11) Cherchez-le vous-même et vous le trouverez facilement. Jacob possédait donc à Sichem une portion de champ et c’est là évidemment que Jacob pensait que son troupeau se trouvait. Il dit à Joseph, son fils : "Tes frères ne paissent-ils pas le troupeau à Sichem ? Viens, et je t’enverrai vers eux. Et il dit : Me voici."

Vous remarquez l’empressement dont fait preuve Joseph pour obéir à son père. Immédiatement il est prêt à répondre à sa volonté et cela sans tarder. Je ne saurais trop vous recommander une obéissance absolue à vos parents. Jamais vous ne regretterez de l’avoir fait. Il est aussi important de le faire sans tarder. Si vous remettez à plus tard, il est fort probable que vous ne ferez jamais ce qu’on attend de vous : l’ennemi aura vite fait de trouver un empêchement à ce que vous le fassiez : un oubli, un jeu qu’on ne veut pas interrompre, des raisonnements, etc., il est rusé pour conduire dans le chemin de la désobéissance. N’oubliez jamais l’exhortation du Seigneur aux enfants : "Enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère, c’est le premier commandement avec promesse, afin que tu prospères et que tu vives longtemps sur la terre." (Eph 6:1-2)

Jacob lui dit : "Va, je te prie, voir si tes frères se portent bien, et si le bétail est en bon état, et rapporte-m’en des nouvelles." Et il l’envoya de la vallée d’Hébron ; et il vint à Sichem. Joseph savait parfaitement quels étaient les sentiments de ses frères à son égard, et qu’ils le haïssaient, mais il va. Puisque son père l’avait envoyé, il a obéi sans faire d’objections. Quelle belle leçon il donne à chacun de nous. Ce qui est dit ici nous fait penser à Celui que le Père a envoyé dans un monde méchant. Obéissant à la volonté de celui qui l’avait envoyé, il a dit : "Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau du livre : c’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au dedans de mes entrailles." (Ps 40:7-8) Divin Sauveur ! Pour lui, obéir c’était souffrir ; mais rien ne l’a arrêté dans le chemin où il a marché en glorifiant Dieu depuis la crèche de Bethléhem jusqu’à la croix du mont Calvaire. Vous remarquez ici de nouveaux rayons de la gloire du divin Joseph, le Seigneur Jésus. Ayez constamment devant vos yeux ce divin modèle, afin que vous puissiez suivre ses traces, et pour faire comme il a fait.

Joseph ne trouva pas ses frères au lieu où son père l’avait envoyé ; il aurait pu dire : Puisque je ne les trouve pas, je vais rentrer à la maison ; j’ai fait ce que mon père m’a commandé. Au lieu de cela, il erre dans les champs et s’informe où sont ses frères. Il ne veut pas s’en retourner sans avoir accompli sa mission. Souvent, lorsque vous accomplissez une tâche qui vous a été confiée, vous vous découragez à la première difficulté que vous rencontrez. Joseph a persévéré jusqu’au bout et a atteint le but que son père lui avait assigné. Mais, pauvre Joseph ! son obéissance lui a coûté cher. C’est ce que nous verrons la prochaine fois, si le Seigneur n’est pas venu.



57ème leçon

Celui qui hait son frère est un meurtrier

Mes chers enfants. Nous avons laissé Joseph, allant vers ses frères. Vous vous demandez sans doute comment il fut reçu par eux. Il les trouva en Dothan, loin du lieu où il pensait qu’ils étaient. C’est là qu’ils faisaient paître le troupeau. Ils le voient venir de loin ; et au lieu de se réjouir de voir leur frère qui venait de la part de leur père s’enquérir de leur bien-être, ils complotèrent contre lui pour le faire mourir. Cela nous fait penser au passage bien connu que nous trouvons dans le premier chapitre de l’évangile de Jean en rapport avec le Seigneur Jésus : "Il vint chez soi et les siens ne l’ont pas reçu".

Une pensée de haine gardée dans le coeur peut conduire aux choses les plus affreuses, même au meurtre. Du reste il est dit que celui qui hait son frère est un meurtrier. (1Jn 3:15) Les frères de Joseph parlent de le jeter dans une citerne et de tromper leur père en lui disant qu’une mauvaise bête l’avait déchiré. Malgré tout, Dieu veillait sur Joseph et il s’est servi de Ruben pour le délivrer de leurs mains. Il semble qu’un travail de conscience s’opérait dans le coeur de ce fils aîné de Jacob. Non seulement il cherche à délivrer Joseph, mais, quand il trouve la citerne vide, il dit : L’enfant n’y est pas, et moi, où irai-je ? Quelle question solennelle : Où allait-il ? Il avait de graves péchés sur la conscience. Qu’en serait-il de lui lorsqu’il faudrait rendre compte de ses fautes ? Vous êtes-vous posé cette question un jour dans votre vie ? Où pensez-vous que vous allez ? Dieu, le Dieu miséricordieux pouvait faire de Ruben un objet de sa grâce ; il ne repousse pas le plus grand des coupables qui vient à lui et qui reconnaît sa misère.

Les frères de Joseph le jettent dans une citerne qui ne contenait pas d’eau, et sans se soucier de sa détresse le laissent là. Après cela ils s’assirent pour manger le pain comme si tout allait bien. Nous pouvons bien penser qu’ils n’ont pas rendu grâce à Dieu pour ce pain qu’il leur donnait. Quand on est dans le mal on ne se soucie pas de Dieu. J’aime à penser que jamais vous n’oubliez de témoigner à Dieu la reconnaissance qui lui est due pour tous les bienfaits qu’il vous dispense chaque jour.

Après cela voici une caravane de chameaux conduits par des Ismaélites qui se rendaient en Égypte pour y vendre leurs marchandises. Ils tirèrent Joseph de la citerne et le vendirent à ces marchands. Voici Joseph emmené bien loin de sa maison paternelle. Ses frères avaient dit, au v. 20: (Ge 37:20) Nous verrons ce que deviendront ses songes. Ces malheureux ne pensaient guère qu’en envoyant Joseph en Égypte, ils préparaient ainsi le chemin pour l’accomplissement de ces songes, et que bien des années plus tard ils devraient eux-mêmes descendre en Égypte pour y chercher du blé, et qu’ils s’y prosterneraient en terre devant Joseph. Alors leurs gerbes seraient bien prosternées devant la sienne. Le méchant fait toujours une oeuvre qui le trompe ; et toutes choses ensemble concourent au bien de ceux qui aiment Dieu.

Voici Joseph en Égypte. Les frères se sont débarrassé de lui et Jacob pleure son fils bien-aimé. Nous pouvons un peu nous représenter la douleur de ce vieillard. Pauvre Jacob ! il récoltait les conséquences de ses fautes. Il avait trompé son père, trompé Laban et voici que ses propres fils le trompent sans coeur et sans conscience, ils lui mentent et lui rapportent la tunique bigarrée de Joseph toute ensanglantée. Hélas ! que de larmes versées. Pendant bien des années Jacob mène deuil. Dieu doit se servir de ce moyen douloureux pour l’amener à juger tout un passé dans lequel il n’a pas glorifié le Dieu qui l’avait comblé de bienfaits. Lorsque Dieu a commencé une oeuvre dans le coeur et la conscience de quelqu’un il ne le laisse pas jusqu’à ce que le but qu’il s’est proposé soit pleinement atteint. Il lui faudra peut-être des années pour y arriver, mais un jour celui dont il s’occupe pourra, comme le roi David, dire : "Bienheureux celui dont la transgression est pardonnée et dont le péché est couvert !" (Ps 32:1)

Vous remarquez que Dieu, dans sa parole, nous donne un récit véridique de la vie de ceux dont il nous raconte l’histoire. Il ne nous cache pas leurs fautes car il est le Dieu de vérité. En le faisant, il nous montre ce que nous sommes, et de quoi nous sommes capables. Sa Parole est comme un miroir qui nous montre ce que nous sommes. En la lisant, nous sommes amenés à dire : "Garde-moi, car je me confie en toi !"



58ème leçon

il fallait que Joseph traversât les grandes eaux de l'affliction et de la souffrance

Mes chers enfants. Je suis certain qu’il vous tarde de savoir ce qu’est devenu Joseph lorsqu’il a été emmené en Égypte. Les marchands l’ont vendu à un nommé Potiphar, officier du roi d’Égypte. Les rois d’Égypte possédaient le titre de Pharaon. Vous trouverez souvent ce nom dans la suite, mais généralement ce sont des personnages différents, car les Pharaons ont été très nombreux. Joseph pouvait se demander le pourquoi de toutes ces choses qui lui arrivaient. Pourquoi ces songes ? Pourquoi les épreuves qu’il devait traverser ? C’était Dieu qui par ce moyen voulait éprouver sa foi.

Chers enfants, si parfois dans votre vie les choses semblent aller tout à l’encontre de ce que vous avez pensé, si des épreuves douloureuses surviennent, si tout semble devenir obscur et ténébreux sur votre chemin, ne soyez jamais découragés et ne doutez jamais de l’amour de Dieu. C’est dans sa fidélité qu’il soumet votre foi au feu ardent de l’épreuve. Il a un but d’amour en le faisant, un but digne de lui. Les résultats en seront d’autant plus précieux que l’épreuve aura été grande.

J’aimerais pouvoir vous raconter bien des choses que j’ai vues, mais cela n’est pas possible maintenant ; du reste, je pense qu’elles ne vous seraient pas d’un grand profit ; il vaut mieux que vous-mêmes vous ayez affaire personnellement avec le Seigneur ; nul n’enseigne comme lui. Son plan est bien tracé dans le ciel en faveur de chacun de nous et il l’accomplit fidèlement pour notre bien et en vue du but qu’il s’est proposé, en vue de sa gloire et de notre bonheur éternel. Lisez, je vous prie, quand vous aurez un moment disponible, le psaume 77. Vous verrez qu’au v. 13 (Ps 77:13) sa voie (le chemin qu’il a tracé d’avance) est dans le lieu saint : là son plan est établi avec une parfaite sagesse ; puis au v. 19 (Ps 77:19) "sa voie est dans la mer, ses sentiers dans les grandes eaux ; et ses traces ne sont pas connues".

C’est bien ce qui en était de Joseph dans ce moment-là. Dieu voulait l’élever dans une grande gloire ; il lui en avait même fait entrevoir quelque chose dans ses songes, mais pour arriver là il fallait qu’il traversât les grandes eaux de l’affliction et de la souffrance. Vraiment les traces du chemin dans lequel Dieu le faisait passer n’étaient pas connues. Il semblait que tout allait à l’encontre de ce que Dieu s’était proposé en sa faveur. Au lieu de la gloire, c’était la souffrance ; au lieu de l’autorité, c’était l’esclavage.

Malgré tout Dieu veillait sur Joseph avec une tendresse infinie. L’Éternel était avec lui et faisait tout prospérer sous sa main. Il trouva grâce aux yeux de son seigneur qui lui confia tout ce qui était dans sa maison. Certainement il avait vu que Joseph était fidèle. S’il n’en avait pas été ainsi, il ne lui aurait pas confié ses biens. S’il s’était révolté, prétextant qu’il avait été volé, vendu et envoyé injustement en Égypte, son maître n’aurait pas pu avoir une confiance illimitée dans son esclave, et Joseph n’aurait pas glorifié l’Éternel, le Dieu des Hébreux dans ce milieu où il n’était pas connu. Soyez bien assurés pour vous-mêmes que si vous êtes fidèles dans les petites choses qui vous sont confiées et même en présence de l’injustice, vous en serez récompensés et le Seigneur vous en confiera de plus grandes. Soyez toujours fidèles en tout temps et en toutes circonstances.

De nouvelles épreuves devaient atteindre Joseph. Vous avez à vous souvenir que le monde dans lequel vous êtes est un monde souillé par le péché et la corruption, et que Satan a divers moyens pour faire broncher. Ici, c’est la femme même de Potiphar qui est l’instrument choisi par l’adversaire pour essayer de le faire tomber. Chaque jour elle renouvelle ses assauts. Combien sa position était dangereuse ! Il n’y a que ceux que le Seigneur garde qui peuvent échapper aux dangers sans nombre qui assaillent la jeunesse. Tenez-vous bien près de lui et priez-le jour et nuit. Ayez en horreur le mal sous toutes ses formes. Non seulement le monde est plein de corruption, mais aussi de mensonges. Celui qui est le prince de ce monde est aussi le père du mensonge.

Or voici Joseph qui est accusé bien à tort. Cette femme se sert du mensonge pour assouvir sa vengeance, car elle n’a pu arriver à ses desseins. Pauvre Joseph ! Il semble que, de nouveau, tout est contre lui. Dieu l’a-t-il oublié ? Non. Il veut encore éprouver sa foi. Maintenant, le voici dans la tour, enfermé avec des malfaiteurs : "On lui serra les pieds dans les ceps, son âme entra dans les fers. Jusqu’au temps où arriva ce qu’il avait dit : la parole de l’Éternel l’éprouva." (Ps 105:18-19) Dieu l’avait-il trompé par ses songes ? N’accomplirait-Il pas ses promesses ? Sa foi était soumise à une rude épreuve. De la même manière que dans la maison de Potiphar, Dieu avait ses yeux sur lui et il ne l’abandonnait pas. Bien au contraire, sa main était sur lui pour le protéger et le bénir.



59ème leçon

Avec lequel de ces deux hommes vous trouverez-vous: l'échanson ou le panetier?

Mes chers enfants. Voici donc Joseph en prison, souffrant injustement. Que de choses pénibles il a dû traverser et qui étaient bien propres à éprouver sa foi ! Il a pu souvent repenser à son père, à ses frères ; que de souvenirs devaient souvent se presser dans son coeur ! La plupart d’entre vous avez encore des parents qui prennent soin de vous et qui vous entourent d’affection. Savez-vous apprécier un tel privilège ? Vous pouvez leur témoigner votre reconnaissance en leur obéissant en toutes choses ; cela réjouit leur coeur et c’est agréable au Seigneur.

Pendant que Joseph était en prison, deux des officiers du Pharaon, le grand échanson et le grand panetier furent enfermés dans la même prison à cause de leurs fautes. Tous deux avaient offensé leur seigneur, le Roi d’Égypte. Dieu, par le moyen de songes, leur révéla en une même nuit ce qui devait leur arriver. Ce fut Joseph qui leur interpréta leurs songes. Il annonça au grand échanson l’heureuse nouvelle de sa prochaine délivrance et au grand panetier un jugement effrayant : dans trois jours il devait être pendu à un bois. Or il est écrit : Maudit quiconque est pendu au bois. Ce passage se trouve même deux fois dans les Écritures ; le premier dans le livre du De 21:23 ; vous trouverez facilement l’autre dans l’épître aux Galates. (Ga 3:13)

Pour l’un, Joseph a donc été un messager de bonnes nouvelles, pour l’autre il n’a eu qu’une parole de condamnation. Ces deux hommes sont ici une image de toute l’humanité en rapport avec la personne du Seigneur Jésus. Pour les uns, il est le Sauveur qui annonce de bonnes nouvelles aux coupables, pour les autres, bientôt, il sera le juge et c’est de sa bouche que les perdus entendront leur propre condamnation.

Nous pouvons nous demander pourquoi ces deux hommes ont eu une fin si différente l’un de l’autre, puisqu’ils étaient coupables tous deux. Il nous est donné peu de détails sur ce qui les concernait, mais nous en avons néanmoins assez pour nous rendre compte de l’état de chacun d’eux. Le grand échanson, dans le chapitre suivant dit : "Je rappelle aujourd’hui mes fautes." Il savait donc qu’il était coupable. Il le reconnaissait.

C’est tout ce que Dieu réclame de l’homme. C’est une parole certaine et digne de toute acceptation que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. (1Ti 1:15) Le Seigneur n’est pas venu chercher des justes, mais des pécheurs. Si nous reconnaissons nos fautes, Dieu nous pardonne ; il trouve sa satisfaction en le faisant, car il aime le pécheur. Par contre, celui qui se justifie, il ne peut que le condamner. On ne fait grâce qu’à des coupables. Dans le grand panetier nous ne voyons rien qui montre une oeuvre de repentance. Les oiseaux qui venaient manger les mets qui étaient dans la corbeille qui était sur sa tête nous font penser aux oiseaux de la parabole du semeur qui venaient dévorer ce qui avait été semé sur le chemin. Puis il nous est dit qu’il vit que Joseph interprétait favorablement, et il a conté son songe. Il semble qu’il ne se souciait que d’une interprétation favorable, comme ceux qui reçoivent la Parole aussitôt avec joie. Il faut que la Parole pénètre dans la conscience et y opère un profond travail, autrement elle est sans fruit. Il semble aussi qu’il n’avait aucun souci de la vérité : une parole favorable lui suffisait. Il était comme ces personnes nombreuses encore aujourd’hui qui aiment entendre des prédicateurs qui plaisent aux oreilles et ne leur parlent jamais de péché, de jugement, de condamnation. Pour ceux-ci, il n’y a qu’une condamnation inévitable.

Ce que Joseph avait dit arriva à ces deux hommes et certainement ce que le Seigneur a annoncé va arriver. La délivrance pour les uns, le jugement pour les autres. Chers enfants, avec lequel de ces deux hommes vous trouverez-vous ? Attendez-vous avec joie le moment de la délivrance qui est assurée, ou n’avez-vous devant vous qu’un jugement certain, la malédiction éternelle d’un Dieu que vous avez offensé par vos nombreux péchés ? C’est une question solennelle entre toutes. Il faut qu’elle soit réglée aujourd’hui même. Qui sait si vous avez encore trois jours d’attente comme ces deux hommes.

Maintenant encore un mot en terminant. Joseph avait dit au grand échanson : Tu te souviendras de moi quand tu seras dans la prospérité. Mais le grand échanson ne se souvint pas de Joseph et l’oublia. Quelle ingratitude dans son coeur ! Tâchons de ne pas lui ressembler et que le souvenir d’un Sauveur qui a souffert pour nous et qui nous a annoncé de bonnes nouvelles soit précieux à tous nos coeurs. Voulons-nous oublier le divin Joseph ?



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