Les Enseignements d'un
Grand-Père
56ème
leçon
Si vous
remettez à plus tard, il est fort probable
que vous ne ferez jamais ce qu'on attend de
vous
Mes chers enfants. Aujourd’hui, nous
voulons encore nous occuper de Joseph tel que nous
le trouvons dans le chap. 37 du livre de la
Genèse. (Ge 37) Je pense que vous
vous souvenez de ce que je vous ai dit à son
sujet et que vous avez repensé à sa
robe bigarrée et à ses songes. Les
frères de Joseph, faisaient paître le
menu bétail de leur père à
Sichem. Ce nom ne vous est pas inconnu. C’est
là que Jacob avait acheté une portion
de champ pour cent kesitas. Le kesita est un
morceau d’or ou d’argent servant de
monnaie et dont on ignore la valeur, nous le
trouvons encore mentionné dans le livre de
Job au dernier chapitre. (Job 42:11) Cherchez-le
vous-même et vous le trouverez facilement.
Jacob possédait donc à Sichem une
portion de champ et c’est là
évidemment que Jacob pensait que son
troupeau se trouvait. Il dit à Joseph, son
fils : "Tes frères ne paissent-ils pas
le troupeau à Sichem ? Viens, et je
t’enverrai vers eux. Et il dit : Me
voici."
Vous remarquez l’empressement dont fait preuve
Joseph pour obéir à son père.
Immédiatement il est prêt à
répondre à sa volonté et cela
sans tarder. Je ne saurais trop vous recommander
une obéissance absolue à vos parents.
Jamais vous ne regretterez de l’avoir fait. Il
est aussi important de le faire sans tarder. Si
vous remettez à plus tard, il est fort
probable que vous ne ferez jamais ce qu’on
attend de vous : l’ennemi aura vite fait
de trouver un empêchement à ce que
vous le fassiez : un oubli, un jeu qu’on
ne veut pas interrompre, des raisonnements, etc.,
il est rusé pour conduire dans le chemin de
la désobéissance. N’oubliez
jamais l’exhortation du Seigneur aux
enfants : "Enfants, obéissez à
vos parents dans le Seigneur, car cela est juste.
Honore ton père et ta mère,
c’est le premier commandement avec promesse,
afin que tu prospères et que tu vives
longtemps sur la terre." (Eph 6:1-2)
Jacob lui dit : "Va, je te prie, voir si tes
frères se portent bien, et si le
bétail est en bon état, et
rapporte-m’en des nouvelles." Et il
l’envoya de la vallée
d’Hébron ; et il vint à
Sichem. Joseph savait parfaitement quels
étaient les sentiments de ses frères
à son égard, et qu’ils le
haïssaient, mais il va. Puisque son
père l’avait envoyé, il a
obéi sans faire d’objections. Quelle
belle leçon il donne à chacun de
nous. Ce qui est dit ici nous fait penser à
Celui que le Père a envoyé dans un
monde méchant. Obéissant à la
volonté de celui qui l’avait
envoyé, il a dit : "Voici, je
viens ; il est écrit de moi dans le
rouleau du livre : c’est mes
délices, ô mon Dieu, de faire ce qui
est ton bon plaisir, et ta loi est au dedans de mes
entrailles." (Ps 40:7-8) Divin
Sauveur ! Pour lui, obéir
c’était souffrir ; mais rien ne
l’a arrêté dans le chemin
où il a marché en glorifiant Dieu
depuis la crèche de Bethléhem
jusqu’à la croix du mont Calvaire. Vous
remarquez ici de nouveaux rayons de la gloire du
divin Joseph, le Seigneur Jésus. Ayez
constamment devant vos yeux ce divin modèle,
afin que vous puissiez suivre ses traces, et pour
faire comme il a fait.
Joseph ne trouva pas ses frères au lieu
où son père l’avait
envoyé ; il aurait pu dire :
Puisque je ne les trouve pas, je vais rentrer
à la maison ; j’ai fait ce que mon
père m’a commandé. Au lieu de
cela, il erre dans les champs et s’informe
où sont ses frères. Il ne veut pas
s’en retourner sans avoir accompli sa mission.
Souvent, lorsque vous accomplissez une tâche
qui vous a été confiée, vous
vous découragez à la première
difficulté que vous rencontrez. Joseph a
persévéré jusqu’au bout
et a atteint le but que son père lui avait
assigné. Mais, pauvre Joseph ! son
obéissance lui a coûté cher.
C’est ce que nous verrons la prochaine fois,
si le Seigneur n’est pas venu.
57ème leçon
Celui qui hait
son frère est un meurtrier
Mes chers enfants. Nous avons laissé
Joseph, allant vers ses frères. Vous vous
demandez sans doute comment il fut reçu par
eux. Il les trouva en Dothan, loin du lieu
où il pensait qu’ils étaient.
C’est là qu’ils faisaient
paître le troupeau. Ils le voient venir de
loin ; et au lieu de se réjouir de voir
leur frère qui venait de la part de leur
père s’enquérir de leur
bien-être, ils complotèrent contre lui
pour le faire mourir. Cela nous fait penser au
passage bien connu que nous trouvons dans le
premier chapitre de l’évangile de Jean
en rapport avec le Seigneur Jésus : "Il
vint chez soi et les siens ne l’ont pas
reçu".
Une pensée de haine gardée dans le
coeur peut conduire aux choses les plus affreuses,
même au meurtre. Du reste il est dit que
celui qui hait son frère est un meurtrier.
(1Jn 3:15) Les
frères de Joseph parlent de le jeter dans
une citerne et de tromper leur père en lui
disant qu’une mauvaise bête l’avait
déchiré. Malgré tout, Dieu
veillait sur Joseph et il s’est servi de Ruben
pour le délivrer de leurs mains. Il semble
qu’un travail de conscience
s’opérait dans le coeur de ce fils
aîné de Jacob. Non seulement il
cherche à délivrer Joseph, mais,
quand il trouve la citerne vide, il dit :
L’enfant n’y est pas, et moi, où
irai-je ? Quelle question solennelle :
Où allait-il ? Il avait de graves
péchés sur la conscience. Qu’en
serait-il de lui lorsqu’il faudrait rendre
compte de ses fautes ? Vous êtes-vous
posé cette question un jour dans votre
vie ? Où pensez-vous que vous
allez ? Dieu, le Dieu miséricordieux
pouvait faire de Ruben un objet de sa
grâce ; il ne repousse pas le plus grand
des coupables qui vient à lui et qui
reconnaît sa misère.
Les frères de Joseph le jettent dans une
citerne qui ne contenait pas d’eau, et sans se
soucier de sa détresse le laissent
là. Après cela ils s’assirent
pour manger le pain comme si tout allait bien. Nous
pouvons bien penser qu’ils n’ont pas
rendu grâce à Dieu pour ce pain
qu’il leur donnait. Quand on est dans le mal
on ne se soucie pas de Dieu. J’aime à
penser que jamais vous n’oubliez de
témoigner à Dieu la reconnaissance
qui lui est due pour tous les bienfaits qu’il
vous dispense chaque jour.
Après cela voici une caravane de chameaux
conduits par des Ismaélites qui se rendaient
en Égypte pour y vendre leurs marchandises.
Ils tirèrent Joseph de la citerne et le
vendirent à ces marchands. Voici Joseph
emmené bien loin de sa maison paternelle.
Ses frères avaient dit, au v. 20: (Ge 37:20) Nous verrons ce
que deviendront ses songes. Ces malheureux ne
pensaient guère qu’en envoyant Joseph
en Égypte, ils préparaient ainsi le
chemin pour l’accomplissement de ces songes,
et que bien des années plus tard ils
devraient eux-mêmes descendre en
Égypte pour y chercher du blé, et
qu’ils s’y prosterneraient en terre
devant Joseph. Alors leurs gerbes seraient bien
prosternées devant la sienne. Le
méchant fait toujours une oeuvre qui le
trompe ; et toutes choses ensemble concourent
au bien de ceux qui aiment Dieu.
Voici Joseph en Égypte. Les frères se
sont débarrassé de lui et Jacob
pleure son fils bien-aimé. Nous pouvons un
peu nous représenter la douleur de ce
vieillard. Pauvre Jacob ! il récoltait
les conséquences de ses fautes. Il avait
trompé son père, trompé Laban
et voici que ses propres fils le trompent sans
coeur et sans conscience, ils lui mentent et lui
rapportent la tunique bigarrée de Joseph
toute ensanglantée. Hélas ! que
de larmes versées. Pendant bien des
années Jacob mène deuil. Dieu doit se
servir de ce moyen douloureux pour l’amener
à juger tout un passé dans lequel il
n’a pas glorifié le Dieu qui
l’avait comblé de bienfaits. Lorsque
Dieu a commencé une oeuvre dans le coeur et
la conscience de quelqu’un il ne le laisse pas
jusqu’à ce que le but qu’il
s’est proposé soit pleinement atteint.
Il lui faudra peut-être des années
pour y arriver, mais un jour celui dont il
s’occupe pourra, comme le roi David,
dire : "Bienheureux celui dont la
transgression est pardonnée et dont le
péché est couvert !" (Ps 32:1)
Vous remarquez que Dieu, dans sa parole, nous donne
un récit véridique de la vie de ceux
dont il nous raconte l’histoire. Il ne nous
cache pas leurs fautes car il est le Dieu de
vérité. En le faisant, il nous montre
ce que nous sommes, et de quoi nous sommes
capables. Sa Parole est comme un miroir qui nous
montre ce que nous sommes. En la lisant, nous
sommes amenés à dire :
"Garde-moi, car je me confie en toi !"
58ème leçon
il fallait que
Joseph traversât les grandes eaux de
l'affliction et de la souffrance
Mes chers enfants. Je suis certain qu’il
vous tarde de savoir ce qu’est devenu Joseph
lorsqu’il a été emmené en
Égypte. Les marchands l’ont vendu
à un nommé Potiphar, officier du roi
d’Égypte. Les rois d’Égypte
possédaient le titre de Pharaon. Vous
trouverez souvent ce nom dans la suite, mais
généralement ce sont des personnages
différents, car les Pharaons ont
été très nombreux. Joseph
pouvait se demander le pourquoi de toutes ces
choses qui lui arrivaient. Pourquoi ces
songes ? Pourquoi les épreuves
qu’il devait traverser ?
C’était Dieu qui par ce moyen voulait
éprouver sa foi.
Chers enfants, si parfois dans votre vie les choses
semblent aller tout à l’encontre de ce
que vous avez pensé, si des épreuves
douloureuses surviennent, si tout semble devenir
obscur et ténébreux sur votre chemin,
ne soyez jamais découragés et ne
doutez jamais de l’amour de Dieu. C’est
dans sa fidélité qu’il soumet
votre foi au feu ardent de l’épreuve.
Il a un but d’amour en le faisant, un but
digne de lui. Les résultats en seront
d’autant plus précieux que
l’épreuve aura été
grande.
J’aimerais pouvoir vous raconter bien des
choses que j’ai vues, mais cela n’est pas
possible maintenant ; du reste, je pense
qu’elles ne vous seraient pas d’un grand
profit ; il vaut mieux que vous-mêmes
vous ayez affaire personnellement avec le
Seigneur ; nul n’enseigne comme lui. Son
plan est bien tracé dans le ciel en faveur
de chacun de nous et il l’accomplit
fidèlement pour notre bien et en vue du but
qu’il s’est proposé, en vue de sa
gloire et de notre bonheur éternel. Lisez,
je vous prie, quand vous aurez un moment
disponible, le psaume 77. Vous verrez qu’au v.
13 (Ps 77:13) sa voie
(le chemin qu’il a tracé d’avance)
est dans le lieu saint : là son plan
est établi avec une parfaite sagesse ;
puis au v. 19 (Ps 77:19) "sa voie est
dans la mer, ses sentiers dans les grandes
eaux ; et ses traces ne sont pas connues".
C’est bien ce qui en était de Joseph
dans ce moment-là. Dieu voulait
l’élever dans une grande gloire ;
il lui en avait même fait entrevoir quelque
chose dans ses songes, mais pour arriver là
il fallait qu’il traversât les grandes
eaux de l’affliction et de la souffrance.
Vraiment les traces du chemin dans lequel Dieu le
faisait passer n’étaient pas connues.
Il semblait que tout allait à
l’encontre de ce que Dieu s’était
proposé en sa faveur. Au lieu de la gloire,
c’était la souffrance ; au lieu de
l’autorité, c’était
l’esclavage.
Malgré tout Dieu veillait sur Joseph avec
une tendresse infinie. L’Éternel
était avec lui et faisait tout
prospérer sous sa main. Il trouva
grâce aux yeux de son seigneur qui lui confia
tout ce qui était dans sa maison.
Certainement il avait vu que Joseph était
fidèle. S’il n’en avait pas
été ainsi, il ne lui aurait pas
confié ses biens. S’il
s’était révolté,
prétextant qu’il avait
été volé, vendu et
envoyé injustement en Égypte, son
maître n’aurait pas pu avoir une
confiance illimitée dans son esclave, et
Joseph n’aurait pas glorifié
l’Éternel, le Dieu des Hébreux
dans ce milieu où il n’était pas
connu. Soyez bien assurés pour
vous-mêmes que si vous êtes
fidèles dans les petites choses qui vous
sont confiées et même en
présence de l’injustice, vous en serez
récompensés et le Seigneur vous en
confiera de plus grandes. Soyez toujours
fidèles en tout temps et en toutes
circonstances.
De nouvelles épreuves devaient atteindre
Joseph. Vous avez à vous souvenir que le
monde dans lequel vous êtes est un monde
souillé par le péché et la
corruption, et que Satan a divers moyens pour faire
broncher. Ici, c’est la femme même de
Potiphar qui est l’instrument choisi par
l’adversaire pour essayer de le faire tomber.
Chaque jour elle renouvelle ses assauts. Combien sa
position était dangereuse ! Il n’y
a que ceux que le Seigneur garde qui peuvent
échapper aux dangers sans nombre qui
assaillent la jeunesse. Tenez-vous bien près
de lui et priez-le jour et nuit. Ayez en horreur le
mal sous toutes ses formes. Non seulement le monde
est plein de corruption, mais aussi de mensonges.
Celui qui est le prince de ce monde est aussi le
père du mensonge.
Or voici Joseph qui est accusé bien à
tort. Cette femme se sert du mensonge pour assouvir
sa vengeance, car elle n’a pu arriver à
ses desseins. Pauvre Joseph ! Il semble que,
de nouveau, tout est contre lui. Dieu l’a-t-il
oublié ? Non. Il veut encore
éprouver sa foi. Maintenant, le voici dans
la tour, enfermé avec des malfaiteurs :
"On lui serra les pieds dans les ceps, son
âme entra dans les fers. Jusqu’au temps
où arriva ce qu’il avait dit : la
parole de l’Éternel
l’éprouva." (Ps 105:18-19) Dieu
l’avait-il trompé par ses songes ?
N’accomplirait-Il pas ses promesses ? Sa
foi était soumise à une rude
épreuve. De la même manière que
dans la maison de Potiphar, Dieu avait ses yeux sur
lui et il ne l’abandonnait pas. Bien au
contraire, sa main était sur lui pour le
protéger et le bénir.
59ème leçon
Avec lequel de
ces deux hommes vous trouverez-vous:
l'échanson ou le panetier?
Mes chers enfants. Voici donc Joseph en prison,
souffrant injustement. Que de choses
pénibles il a dû traverser et qui
étaient bien propres à
éprouver sa foi ! Il a pu souvent
repenser à son père, à ses
frères ; que de souvenirs devaient
souvent se presser dans son coeur ! La plupart
d’entre vous avez encore des parents qui
prennent soin de vous et qui vous entourent
d’affection. Savez-vous apprécier un
tel privilège ? Vous pouvez leur
témoigner votre reconnaissance en leur
obéissant en toutes choses ; cela
réjouit leur coeur et c’est
agréable au Seigneur.
Pendant que Joseph était en prison, deux des
officiers du Pharaon, le grand échanson et
le grand panetier furent enfermés dans la
même prison à cause de leurs fautes.
Tous deux avaient offensé leur seigneur, le
Roi d’Égypte. Dieu, par le moyen de
songes, leur révéla en une même
nuit ce qui devait leur arriver. Ce fut Joseph qui
leur interpréta leurs songes. Il
annonça au grand échanson
l’heureuse nouvelle de sa prochaine
délivrance et au grand panetier un jugement
effrayant : dans trois jours il devait
être pendu à un bois. Or il est
écrit : Maudit quiconque est pendu au
bois. Ce passage se trouve même deux fois
dans les Écritures ; le premier dans le
livre du De 21:23 ; vous trouverez
facilement l’autre dans
l’épître aux Galates. (Ga 3:13)
Pour l’un, Joseph a donc été un
messager de bonnes nouvelles, pour l’autre il
n’a eu qu’une parole de condamnation. Ces
deux hommes sont ici une image de toute
l’humanité en rapport avec la personne
du Seigneur Jésus. Pour les uns, il est le
Sauveur qui annonce de bonnes nouvelles aux
coupables, pour les autres, bientôt, il sera
le juge et c’est de sa bouche que les perdus
entendront leur propre condamnation.
Nous pouvons nous demander pourquoi ces deux hommes
ont eu une fin si différente l’un de
l’autre, puisqu’ils étaient
coupables tous deux. Il nous est donné peu
de détails sur ce qui les concernait, mais
nous en avons néanmoins assez pour nous
rendre compte de l’état de chacun
d’eux. Le grand échanson, dans le
chapitre suivant dit : "Je rappelle
aujourd’hui mes fautes." Il savait donc
qu’il était coupable. Il le
reconnaissait.
C’est tout ce que Dieu réclame de
l’homme. C’est une parole certaine et
digne de toute acceptation que le Christ
Jésus est venu dans le monde pour sauver les
pécheurs. (1Ti 1:15) Le Seigneur
n’est pas venu chercher des justes, mais des
pécheurs. Si nous reconnaissons nos fautes,
Dieu nous pardonne ; il trouve sa satisfaction
en le faisant, car il aime le pécheur. Par
contre, celui qui se justifie, il ne peut que le
condamner. On ne fait grâce qu’à
des coupables. Dans le grand panetier nous ne
voyons rien qui montre une oeuvre de repentance.
Les oiseaux qui venaient manger les mets qui
étaient dans la corbeille qui était
sur sa tête nous font penser aux oiseaux de
la parabole du semeur qui venaient dévorer
ce qui avait été semé sur le
chemin. Puis il nous est dit qu’il vit que
Joseph interprétait favorablement, et il a
conté son songe. Il semble qu’il ne se
souciait que d’une interprétation
favorable, comme ceux qui reçoivent la
Parole aussitôt avec joie. Il faut que la
Parole pénètre dans la conscience et
y opère un profond travail, autrement elle
est sans fruit. Il semble aussi qu’il
n’avait aucun souci de la
vérité : une parole favorable
lui suffisait. Il était comme ces personnes
nombreuses encore aujourd’hui qui aiment
entendre des prédicateurs qui plaisent aux
oreilles et ne leur parlent jamais de
péché, de jugement, de condamnation.
Pour ceux-ci, il n’y a qu’une
condamnation inévitable.
Ce que Joseph avait dit arriva à ces deux
hommes et certainement ce que le Seigneur a
annoncé va arriver. La délivrance
pour les uns, le jugement pour les autres. Chers
enfants, avec lequel de ces deux hommes vous
trouverez-vous ? Attendez-vous avec joie le
moment de la délivrance qui est
assurée, ou n’avez-vous devant vous
qu’un jugement certain, la malédiction
éternelle d’un Dieu que vous avez
offensé par vos nombreux
péchés ? C’est une question
solennelle entre toutes. Il faut qu’elle soit
réglée aujourd’hui même.
Qui sait si vous avez encore trois jours
d’attente comme ces deux hommes.
Maintenant encore un mot en terminant. Joseph avait
dit au grand échanson : Tu te
souviendras de moi quand tu seras dans la
prospérité. Mais le grand
échanson ne se souvint pas de Joseph et
l’oublia. Quelle ingratitude dans son
coeur ! Tâchons de ne pas lui ressembler
et que le souvenir d’un Sauveur qui a souffert
pour nous et qui nous a annoncé de bonnes
nouvelles soit précieux à tous nos
coeurs. Voulons-nous oublier le divin Joseph ?
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