Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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(Notre confession de foi: ici)
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TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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Les Enseignements d'un Grand-Père

 


51ème leçon

La foi de Jacob s'élève au-dessus des choses visibles

Mes chers enfants. Ce chapitre 35 du livre de la Genèse (Ge 35) contient de telles richesses que nous nous en occuperons encore aujourd’hui. Vous vous souvenez que nous avons laissé Jacob enterrant la nourrice de sa mère, Débora, sous un chêne dont le nom fut appelé Allon-Bacuth, ce qui veut dire : Chêne des pleurs. Souvent, après une épreuve, Dieu répand sur nous de nouvelles bénédictions ; du reste s’il éprouve, son but est toujours de nous bénir. Or, voici Dieu qui apparaît de nouveau à Jacob et qui le bénit. Il lui rappelle que son nom ne sera plus Jacob, mais Israël, ce qui veut dire : prince de Dieu. Quelle grâce de lui avoir ainsi changé son nom, faisant pour ainsi dire disparaître ce qu’il avait été autrefois, un supplanteur, de telle manière qu’on ne voyait plus rien que ce que la grâce de Dieu avait produit en lui. Dieu est un Dieu de grâce, il se plaît à bénir ceux qui reconnaissent devant lui leur culpabilité. Vous savez que la grâce n’est que pour les coupables ; confessez-lui donc vos fautes et demandez-lui toutes les choses dont vous avez besoin. En venant ainsi à lui, jamais vous ne serez confus. Peut-être qu’il vous fera attendre la réponse à vos prières afin d’éprouver votre foi et afin de voir si vous savez vous confier pleinement en lui, mais ne doutez jamais de sa fidélité.

L’Éternel renouvelle les promesses qu’il a faites à Jacob, il lui en fait encore d’autres et il lui annonce que des rois sortiraient de lui. Vous savez que David, Salomon et d’autres grands rois sont des descendants de Jacob, mais le plus glorieux de tous est sans conteste le Seigneur Jésus, le roi de gloire qui a bien voulu naître de Marie qui était de la postérité de Jacob, par le roi David.

De nouveau Jacob érige une stèle, un monument qui rappelle ce qui s’est passé dans ce lieu. Son coeur devait être bienheureux en pensant à tout ce que Dieu avait fait pour lui et à tout ce qu’il avait vu et entendu à Béthel. Il part de là et continue son chemin ; mais voici une nouvelle épreuve plus douloureuse que la première, c’est Rachel, son épouse chérie, qui meurt à Bethléhem. Elle lui laisse un fils qui sera pour lui un souvenir précieux de cette femme qu’il a aimée et pour laquelle il a été serviteur pendant sept ans. Il doit enterrer Rachel sur le chemin d’Éphrath.

Vous lirez dans le prophète Mic 5:2, ce qui nous est dit d’Éphrath. Vous lirez aussi le commencement de l’évangile selon Mt 2 et vous verrez que c’est là que le Seigneur est né, chose qui a été annoncée par le prophète plus de sept cents ans à l’avance. Comment donc les incrédules lisent-ils les Écritures ? Qui peut dire à l’avance ce qui doit arriver si ce n’est Dieu seul ?

Rachel, en mourant, appelle son fils Ben-Oni, ce qui veut dire : "fils de ma peine" ; mais la foi de Jacob dans ce moment s’élève au-dessus des choses visibles et l’appelle : Benjamin, "fils de ma droite." Nous pouvons dans toute cette scène distinguer des rayons de la gloire de Christ : si sa venue a été un grand sujet de souffrance pour la nation juive, et cela à cause de leur incrédulité, nous savons par contre que Jésus est le Fils de la droite du Père et que par lui tous ses conseils auront leur plein accomplissement.

À la fin de sa vie Jacob rappelle ce qui s’est passé dans ce moment. (Ge 48:7) C’est une douleur qui l’a accompagné pendant le reste de sa vie ; une blessure qui ne s’est jamais cicatrisée. Que de choses pénibles nous portons souvent avec nous pendant notre voyage ici-bas. Dieu se sert de toutes ces choses pour notre profit et nous amener à réaliser que le bonheur n’est pas ici-bas, mais bien là-haut, dans la maison du Père.

Pour finir Jacob arrive à Mamré, à Kiriath-Arba où était son père. Il le retrouve vivant, après un si long temps d’absence. Ce devait être une bienheureuse rencontre, mais ici-bas rien ne dure ; son père meurt et il doit l’enterrer.

Souvenez-vous que tout passe dans ce monde et que, tôt ou tard, vos parents vous seront repris si le Seigneur tarde encore. Dans ce jour-là, que Dieu veuille que vous n’ayez pas le regret d’avoir causé du chagrin à ces parents qui ont pris soin de vous dans votre enfance.

Vous remarquez que dans ce chapitre nous n’avons pas moins de quatre enterrements : Le premier au v. 4 où Jacob enterre les idoles, le second au v. 8 où il enterre Débora, le troisième au v. 19 où il enterre Rachel, enfin le quatrième au v. 29 où il enterre son père. (Ge 35:4,8,19,29) Que d’enseignements dans ce chapitre ! Soyez bien certains qu’il en contient encore beaucoup d’autres que nous n’avons pas su voir. La parole de Dieu est infinie.



52ème leçon

Choisir les choses présentes qui passent ou avoir une part avec Christ ?

Mes chers enfants. En continuant la lecture de notre livre de la Genèse, nous arrivons au chapitre 36 (Ge 36) que nous considérerons un peu aujourd’hui. Peut-être que plus d’un d’entre vous va dire : "Mais, ce chapitre ne contient guère que des noms, quel profit retirerions-nous de sa lecture ?" C’est vrai, il y a beaucoup de noms, mais puisque Dieu s’est donné la peine de nous écrire ce chapitre, le moins que nous pouvons faire est de nous donner la peine de le lire, et de le lire avec attention. J’ajouterai même que souvent j’ai pensé que les enfants et les jeunes gens devraient le lire fréquemment, il est rempli d’instructions pour eux.

Nous avons donc laissé Ésaü et Jacob enterrant leur père. Maintenant nous allons voir ce que firent ces deux frères une fois qu’ils sont laissés à eux-mêmes. Ils vont montrer le véritable état de leurs âmes et quelles sont les relations qu’ils ont avec Dieu. Jusqu’à ce jour ils peuvent peut-être avoir marché sur les traces d’Isaac ou, par égard pour lui, avoir agi comme lui ; maintenant que vont-ils faire ?

Notre chapitre commence par ces mots : "Et ce sont ici les générations d’Ésaü," de même que le v. Ge 37:2 du chapitre suivant nous dit : "Et ce sont ici les générations de Jacob".

Donc, dans notre chapitre, Dieu va nous faire connaître ce qu’ont été les générations d’Ésaü qui est Edom.

Pourquoi Dieu nous rappelle-t-il ici que le nom d’Ésaü a été changé en celui d’Edom ? Vous vous souvenez que ce nom lui a été donné après le marché qu’il a fait avec Jacob, lorsque, pour un plat de lentilles, il a vendu son droit de premier-né. Ce nom rappelle donc qu’il était un profane et que les promesses divines n’avaient pas de prix pour son coeur.

Hélas ! ce chapitre qui est devant nos yeux nous le montre tout du long. Ce n’est pas dans un moment de défaillance qu’il a montré ce qu’il était en vendant son droit de premier-né, mais toute sa vie en a été la manifestation. Ici nous voyons qu’il prend ses femmes d’entre les filles de Canaan. Ce que son père Abraham avait dit à propos des filles des Cananéens n’avait pas de sens pour lui. (Ge 24:3) Par ses mariages, il montre qu’il ne possédait pas la foi de ses pères.

Maintenant, il va plus loin dans le chemin de l’incrédulité et il prend ses femmes, et ses fils, et ses filles, et toutes les personnes de sa maison, et ses troupeaux, et tout son bétail et tout le bien qu’il avait acquis dans le pays de Canaan et s’en va loin de son frère, loin du pays de la promesse, loin de la terre que l’Éternel avait donnée à Abraham et à sa postérité. Pour Ésaü, le bon pays que l’Éternel avait choisi pour son peuple ne valait pas mieux que la montagne de Séhir.

Pauvre Ésaü ! il ne comprenait rien aux choses qui sont du domaine de la foi. Pour lui, le présent seul avait de l’importance ; il était le même que lorsque, pour un seul mets, il vendait son droit de premier-né. Il pouvait alléguer de bonnes raisons pour agir ainsi : ses troupeaux étaient nombreux, ainsi que ceux de son frère ; il semblait même faire preuve de désintéressement en s’en allant ainsi, mais le fond de tout cela était simplement de l’incrédulité. C’est pourquoi il nous est dit : "Et Ésaü habita dans la montagne de Séhir : Ésaü, c’est Edom (un profane)".

Là, dans ce pays, il a prospéré ainsi que sa famille. Ses fils, qui étaient nombreux, sont tous devenus des chefs ainsi que vous le voyez dans les versets 15 à 19. (Ge 36:15-19) Il est de nouveau répété : "Ésaü, c’est Edom." Triste refrain, comme une complainte sur Ésaü et sur sa famille.

Dans ce pays de Séhir on trouve des sources chaudes. Elles ne désaltèrent guère, bien loin de ressembler aux eaux de Siloé qui coulent dans le pays de la promesse. Des sources chaudes au désert ! l’on peut mourir de soif auprès de sources pareilles.

Dans ce pays aussi, on a régné avant qu’il y eut un roi sur Israël. Là on règne et là on meurt. Nous lisons : "Et il mourut et un autre régna à sa place, et il mourut, et un autre régna à sa place." C’est là ce qu’ont trouvé Ésaü et sa postérité : c’est là la part qu’ils ont eue. Ils sont bien loin d’avoir confessé qu’ils étaient étrangers et forains sur la terre et qu’ils attendaient la cité qui a les fondements de laquelle Dieu est l’architecte et le créateur. Ils n’ont pas eu une tente et un autel, comme Abraham, qui est mort dans la foi et qui régnera avec Christ. Nous ne voyons ni Ésaü, ni aucun des siens enterrés dans le sépulcre qu’Abraham avait acheté des fils de Heth.

Chers enfants, vous voyez que ce chapitre contient plus d’un enseignement important. Que voulez-vous choisir pour vous-même : les choses présentes qui passent ou une part avec un Christ rejeté et, dans l’avenir, la gloire éternelle avec lui ? C’est une question importante entre toutes ; il y va de votre bonheur éternel. Les choses qui se voient : troupeaux, richesses, honneurs ne sont que pour un temps, mais les choses qui ne se voient pas : Christ et sa gloire, sont éternelles.



53ème leçon

Joseph : un type de Christ.

Mes chers enfants. Maintenant nous arrivons à l’histoire de Joseph, récit merveilleux que, sans doute, plus d’un d’entre vous a lu avec intérêt. Puissions-nous recevoir ensemble beaucoup de joie et de bénédiction par la lecture de la fin de ce livre de la Genèse qui nous fait connaître ce fils bien-aimé de Jacob et par ce moyen nous amène à mieux connaître le Seigneur Jésus, le divin Joseph, car toutes les Écritures nous parlent de lui.

Le Seigneur, étant sur la terre, a dit : Sondez les Écritures, ce sont elles qui vous parlent de moi. Essayez donc de lire cette histoire de Joseph en mettant le nom de Jésus à la place du nom de Joseph et vous verrez comment ce récit deviendra merveilleux, et comment, par ce moyen, vous apprendrez à connaître bien des choses concernant ce divin Sauveur.

C’est donc le chap. 37 qui commence ce récit au v. 2. (Ge 37:2) Le premier verset nous dit que Jacob habita dans le pays de Canaan où son père avait séjourné. Ceci est en contraste avec ce que nous avons vu dans le chapitre précédent où Ésaü est allé habiter dans la montagne de Séhir. Malgré toutes ses fautes, Jacob appréciait les promesses divines ; elles avaient du prix pour son coeur, et le pays de la promesse valait mieux pour lui que toute autre partie du monde entier. Lorsqu’il était à Charan chez Laban, son désir était de revenir dans le pays de ses pères. Il montre sa foi aux promesses divines en agissant ainsi.

Maintenant, au v. 2, (Ge 37:2) ainsi que nous venons de le voir, commence le récit de la vie de Joseph : "Ce sont ici les générations de Jacob : Joseph, etc." Je pense que si je vous avais demandé de mentionner les générations de Jacob, vous auriez certainement commencé en mentionnant Ruben, Siméon, Lévi, Juda, etc., et vous auriez terminé en mentionnant les deux plus jeunes, Joseph et Benjamin. Dieu nous parle d’une tout autre manière. Pour lui, il n’y a ici qu’un seul des fils de Jacob qui compte comme génération : C’est Joseph, car il est un type de Christ.

Au milieu de la multitude d’hommes qui ont été sur la terre, il y en a un seul qui compte devant lui, un seul dans lequel il a trouvé toute sa satisfaction, tout son bon plaisir : c’est Jésus ! Lui seul a glorifié Dieu sur la terre, sur lui le ciel s’est ouvert lorsque le Père a fait entendre sa voix, disant : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir. (Mt 3:17)

J’aimerais que vous vous réjouissiez en pensant à ce fait qu’il y a eu un homme qui a glorifié Dieu sur la terre. L’évangile nous fait connaître sa personne et toute l’excellence de cette vie qui a commencé dans la crèche de Bethléhem et qui s’est terminée sur la croix du Calvaire. Dans sa vie et dans sa mort il a toujours fait les choses qui étaient agréables à Dieu : c’était comme un parfum précieux et de bonne odeur qui montait continuellement vers le ciel.

Joseph ici, v. 2, (Ge 37:2) nous est présenté comme paissant le menu bétail. Certainement, en lisant ce verset, vous avez pensé au bon Berger, le souverain Pasteur dont nous parle souvent la Parole. Vous connaissez le Ps 23, le chapitre de Jn 10 et d’autres portions des Écritures qui nous parlent de lui. J’aime à penser que tous vous pouvez dire : Le Seigneur est mon Berger. Il ne faut pas dire: Il est notre Berger. C’est trop général ; il nous faut quelque chose de plus positif, de plus sûr, de plus personnel. Il est mon Berger ! que c’est précieux ! Si peut-être parmi les lecteurs de la "Bonne Nouvelle" il y a un enfant qui ne puisse pas dire avec certitude qu’il est une brebis du bon Berger, je l’engagerais à lire avec attention dans l’évangile de Lu 15:4-7. Là nous entendons le Seigneur qui nous parle de ses brebis. Vous remarquerez qu’il nous est dit une seule chose de sa brebis : c’est qu’elle était perdue. En considérant la chose, nous pouvons savoir si nous sommes une de ses brebis. Avons-nous, un jour dans notre vie, dit : Je suis perdu ? Il est évident que c’est une découverte effrayante lorsque nous apprenons que nous sommes perdus. Cela remplit le coeur de frayeur ; mais quelle joie lorsque nous apprenons que le bon Berger est précisément venu chercher cette brebis parce qu’elle était perdue ! Il n’y a pas de bonheur comparable à celui-ci. Qui peut dépeindre le bonheur que l’on éprouve en sachant que l’on est sur les épaules du bon Berger, lui qui nous porte, bien joyeux, jusque dans la maison du Père. Vous voyez ainsi que dès les premiers mots du récit de la vie de Joseph, le Saint-Esprit veut nous occuper de la personne du Seigneur Jésus. Nous le voyons comme au travers des ombres de l’Ancien Testament. Mais lorsque nous arrivons dans le Nouveau Testament, ces ombres fuient et nous pouvons le contempler dans toute sa gloire.



54ème leçon

Un témoignage d'amour pour le fils bien-aimé

Mes chers enfants. Avant de continuer l’histoire de Joseph, je dois attirer votre attention sur la conduite des fils de Bilha et de Zilpa, les frères de Joseph : Ils avaient une mauvaise renommée. Leur conduite jetait du déshonneur sur le nom de l’Éternel que Jacob invoquait. Il arrive souvent que les enfants des chrétiens se conduisent plus mal même que les enfants qui n’ont pas le privilège d’entendre parler du Seigneur dans leurs maisons. Soyez bien pénétrés de la pensée que votre manière d’être, de faire, que vos paroles et vos actions peuvent être en bénédiction ou aussi des pierres d’achoppements pour les personnes qui vous voient et vous entendent. "Même un jeune garçon se fait connaître par ses actions, si sa conduite est pure et si elle est droite. " (Pr 20:11) Joseph rapporta ces choses à leur père. Évidemment il ne le fit pas dans un esprit de critique ou de supériorité vis-à-vis de ses frères, mais il souffrait de voir leur conduite. Ce n’est pas bien de cacher le mal pour favoriser ceux qui le font. L’amour ne peut pas supporter ce qui n’est pas bien, surtout chez ceux que l’on aime.

Cela nous fait penser au divin Joseph, lui le saint et le juste ; il était dans un monde méchant. Ainsi qu’il est écrit : "Il était dans le monde, et le monde fut fait par lui, et le monde ne l’a pas connu. Il vient chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu." Il a été haï de son peuple Israël, malgré toute sa bonté envers eux. Israël était loin de Dieu, malgré toutes ses prétentions religieuses et il nous est dit que le nom de Dieu est blasphémé à cause d’eux. (Ro 2:24) Lorsque le Seigneur est venu au milieu de son peuple, il n’y a trouvé que des transgresseurs de la loi.

Israël aimait Joseph plus que tous ses fils. Nous voyons ici un des rayons merveilleux de la gloire du Seigneur Jésus. Jésus est le Fils bien-aimé de son Père. Nous sommes incapables de connaître la satisfaction, le bon plaisir que le Père a trouvés dans le Fils de son amour, celui qui a toujours fait les choses qui lui plaisent. Nous lisons dans Jn 3:35: "Le Père aime le fils." Vous êtes-vous demandé pourquoi il nous le dit ? c’est afin que nous aussi nous l’aimions et que nous trouvions nos délices et notre joie en lui. Notre communion est avec le Père, est-il dit en 1Jn 1:3, ou, si vous comprenez plus facilement, nous avons une part en commun avec le Père ; et quelle est cette part sinon son Fils lui-même ? Dieu nous l’a donné. Vous réjouissez-vous en lui chaque jour ?

Nous pouvons bien l’aimer, car c’est lui qui nous a aimés le premier. Dans son grand amour, il est descendu sur la terre pour nous sauver par ses souffrances et par sa mort, cette mort qu’il a endurée sur le mont Calvaire.

Jacob a revêtu Joseph d’une tunique bigarrée, ou si vous préférez, d’une tunique de diverses couleurs. Cette tunique devait être fort belle puisque c’était son père qui la lui avait faite : elle était un témoignage de tout son amour pour lui. Elle nous fait penser aux gloires variées de la personne du Seigneur. Combien ces gloires sont diverses : Il est le Roi de gloire, le Messie d’Israël, l’homme parfait, l’homme des conseils éternels de Dieu, celui qui doit régner sur tout l’univers, il est le Fils unique et bien-aimé du Père, il est le parfait serviteur... Je n’en mentionne que quelques-unes, vous pouvez vous-même regarder tous les titres glorieux qui lui sont donnés dans les Écritures. Tout dans sa personne adorable est amour, grandeur et beauté, chantons-nous quelquefois. Voyez vous-même dans le livre de l’Exode Chap. 28 (Ex 28) la description des vêtements de gloire et de beauté d’Aaron, le grand souverain sacrificateur. Tout ce que nous connaissons de plus beau et de plus précieux était employé dans la confection de ces vêtements précieux qui nous parlent, eux aussi, des gloires de notre divin Seigneur.

Les frères de Joseph virent que leur père l’aimait plus que tous ses frères et ils le haïssaient et ne pouvaient lui parler paisiblement. De même, les Juifs qui haïssaient le Seigneur Jésus l’entendant lorsqu’il leur parlait de son Père, prirent des pierres pour le lapider. Voici, nous ne faisons que de commencer l’histoire de Joseph. Vous voyez que dès le début nous pouvons y voir quelque chose du Seigneur Jésus, car lui est le vrai, le divin Joseph, celui que le Père aime de toute éternité. Lisez ce récit et notez d’avance ce qui vous semble parler de Jésus et vous verrez si vos notes sont justes et si elles correspondent avec ce que je vous dirai dans la suite.



55ème leçon

Dieu parle aux hommes dans un songe, dans une vision de nuit... quand ils dorment sur leurs lits

Mes chers enfants. Voici déjà bien longtemps que j’ai posé ma plume depuis que je vous ai parlé de Joseph la dernière fois. Depuis lors bien des choses se sont passées sur notre pauvre terre. Avez-vous un peu pensé à la quantité de larmes qui coulent pendant une seule journée : que d’accidents, que de morts, et que de cris de détresse qui montent vers le ciel dans un seul jour. Dieu voit tout cela, rien n’échappe à son oeil et à son oreille. Il connaît aussi toutes les fautes de ses créatures, il entend tous les blasphèmes que les hommes impies profèrent chaque jour. Sa patience est grande. Il nous est dit, dans la seconde épître de Pierre, que cette patience est salut. Ce qui veut dire que s’il attend, c’est qu’il veut que des âmes soient sauvées. Dieu ne vous demande peut-être pas d’annoncer l’évangile pendant que vous êtes jeunes, mais vous pouvez néanmoins collaborer à son travail d’amour en priant pour ceux qui périssent afin que Dieu les sauve pendant qu’il en est encore temps.

Mais je vois que je ne vous parle pas encore des songes de Joseph comme je vous avais promis de le faire lors de notre dernière leçon. Certainement vous avez eu des songes et même plusieurs fois. Ces songes sont souvent oubliés, mais d’autres fois ils ont produit sur vous une impression plus ou moins profonde ; vous y avez repensé, peut-être même que vous les avez racontés. Dieu se sert quelquefois de ce moyen pour parler aux hommes. "Car Dieu parle aux hommes dans un songe, dans une vision de nuit, quand un profond sommeil tombe sur les hommes, quand ils dorment sur leurs lits, " lisons-nous dans le livre de Job 33:14-15

Joseph eut deux songes qui produisirent sur lui une profonde impression puisqu’il les raconta à ses frères. Dans le premier, il était à lier des gerbes au milieu des champs ; et voici, sa gerbe se leva et les gerbes de ses frères l’entourèrent et se prosternèrent devant sa gerbe. Il raconta le songe à ses frères et ceux-ci le haïrent encore davantage. Ce songe annonçait d’avance la gloire future de Joseph et il s’est réalisé à la lettre lorsque ses frères, poussés par la famine, descendirent plus tard en Égypte pour y chercher du blé ; alors ils se prosternèrent en terre devant Joseph, car lui seul pouvait leur donner du blé. C’étaient bien les gerbes de ses frères qui se prosternaient devant la sienne. L’autre songe parlait d’une gloire plus grande encore : le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant lui. Un jour, plus tard, ainsi que nous le verrons dans une autre leçon, Joseph parcourait l’Égypte monté sur son char et on courait devant lui en criant : Abrec ! ce qui veut dire : Qu’on s’agenouille, et bon gré, mal gré tous devaient s’agenouiller lors de son passage.

Chers enfants ! Certainement en lisant ces choses, vous pensez à un plus grand que Joseph, le Seigneur Jésus lui-même. Oui, longtemps à l’avance, le Saint-Esprit, faisait connaître quelques rayons de sa gloire. C’est lui que Dieu a haut élevé et auquel il a donné un nom au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus se ploie tout genou des êtres célestes, et terrestres, et infernaux, et que toute langue confesse que Jésus est Seigneur à la gloire de Dieu le Père. (Php 2:9-11) Ceux qui confessent le nom de Jésus et le reconnaissent comme Seigneur maintenant, c’est pour leur délivrance et leur bonheur éternel. Car: "Si tu confesses Jésus comme Seigneur et que tu croies dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé." (Ro 10:9) Mais ceux qui ne le font pas maintenant seront forcés de le faire plus tard dans le jour du jugement. Alors de sa bouche, il faudra entendre prononcer une condamnation éternelle. J’aime à penser que nul d’entre vous ne devra entendre une telle sentence de sa bouche. Vous repenserez, je l’espère, aux songes de Joseph.



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