Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Les Enseignements d'un Grand-Père




46ème leçon

Lorsque Dieu nous isole entièrement,
c'est afin de pouvoir nous parler et nous enseigner de grandes leçons

Mes chers enfants. Nous avons laissé Jacob dans sa détresse et dans ses arrangements. Maintenant, il prépare un présent pour son frère et pense par ce moyen apaiser sa colère. Ces choses naturellement ne lui ont donné aucune tranquillité et aucun repos. Il ne pouvait en être autrement, car toutes nos ressources ne sont que vanité et déceptions. Par contre, ceux qui se confient en Dieu ne seront jamais confus, et les justes sont pleins d’assurance comme de jeunes lions.

La nuit même Jacob ne reposait pas en paix puisqu’il se lève cette nuit-là et prend de nouveaux arrangements. Il fait passer le torrent de Jabbok à sa famille et à tout ce qui était à lui. Il ne ressemblait guère à l’apôtre Pierre qui dormait profondément la nuit même qui devait précéder son supplice, alors qu’il était en prison gardé par quatre bandes de quatre soldats chacune. Cherchez ce récit dans le livre des Actes. Prenez la bonne habitude de chercher dans votre Bible lorsque vous trouvez une citation quelconque des Écritures, vous acquerrez ainsi une connaissance qui vous sera utile toute votre vie. (Ac 12:4)

Malgré tout, Dieu avait les yeux sur ce pauvre Jacob et cette même nuit il montre sa sollicitude envers lui d’une manière toute particulière : "Et Jacob reste seul !" C’est quelque chose de profondément solennel d’être seul avec Dieu au sein de la nuit. Quelquefois il nous isole entièrement, afin de pouvoir nous parler et nous enseigner de grandes leçons que nous aurions de la peine à apprendre si nous étions distraits par quelque chose. C’était la seconde fois que Jacob était seul avec Dieu. Une première fois à Béthel où il avait vu l’échelle qui touchait aux cieux. Je pense que vous vous souvenez de ce que je vous ai dit à ce sujet. Là il avait appris qu’il y a un chemin pour aller au ciel. Maintenant il se trouve de nouveau seul à Péniel. Ce nom veut dire "Face de Dieu".

Dans ce lieu il a dû apprendre à connaître sa faiblesse et depuis ce jour-là il a dû boiter sur sa cuisse, sentant cette faiblesse à chaque pas qu’il faisait. Un homme a lutté avec lui jusqu’au lever de l’aurore. Par le prophète Osée, nous savons que cet homme était un ange, un messager même de l’Éternel. Dans cette lutte la hanche de Jacob fut luxée. Depuis lors, ne pouvant plus compter sur sa force, il a compris que ce dont il avait besoin était la bénédiction de l’Éternel. Toute sa sagesse, toute sa force, tous ses arrangements n’avaient aucune valeur, n’étaient que néant et vanité.

Tôt ou tard il nous faut en arriver là, et c’est alors que notre âme est délivrée et que la lumière céleste peut éclairer notre chemin. Le soleil qui s’était couché à Béthel éclaire maintenant le sentier du patriarche.

Depuis ce jour-là Jacob a été appelé Israël, ce qui veut dire "Prince de Dieu." Ce n’était plus le vieux Jacob, le supplanteur, le faiseur de marchés, qui était en activité ; son histoire était pour ainsi dire terminée. Maintenant on voyait en lui un homme nouveau, un prince de Dieu.

Dans les écritures un prince est toujours un homme qui a remporté des victoires. Or nous ne pouvons être victorieux par notre propre force, mais seulement par la force que Dieu fournit. Jacob, depuis Péniel, a dû prendre un bâton sur lequel il devait s’appuyer et sur le bout duquel il s’appuyait encore en terminant sa vie pour adorer l’Éternel qui avait été son Berger depuis sa naissance jusqu’au jour de sa mort. Il est évident que dans la vie de Jacob il y a eu encore bien des faiblesses et des manquements ; malgré cela il a eu conscience que sa force était en Dieu et non en lui-même.

Je me demande si vous avez bien compris les leçons difficiles que j’ai voulu vous enseigner aujourd’hui. Elles s’apprennent plutôt par l’expérience que de tout autre manière. Quoi qu’il en soit, souvenez-vous que toute votre force n’est que faiblesse ; que vos bons désirs, votre zèle, vos bonnes résolutions ne sont rien si Dieu ne vous accorde la capacité et la sagesse pour accomplir ce qui lui est agréable. Sur cela votre vieux grand-père vous invite à une autre leçon au mois prochain si le Seigneur n’est pas venu.



47ème leçon

Nous avons de la peine à nous confier simplement dans le Seigneur et à compter sur sa fidélité

Mes chers enfants, vous lirez aujourd’hui le chap. 33 de notre livre de la Genèse. (Ge 33) Vous voyez qu’insensiblement nous avançons dans la lecture de ce livre et que les enseignements que nous pouvons en retirer se multiplient. La chose importante pour chacun de nous est de ne rien oublier de ce que nous avons entendu et de mettre en pratique les choses que nous connaissons. J’ai souvent pensé que ceux qui lisent assidûment les Écritures sont comme les banquiers qui accumulent de petites sommes provenant des intérêts qu’ils perçoivent et qui, les ajoutant les unes aux autres, finissent par posséder de grands capitaux qui se chiffrent souvent par millions. Puissiez-vous, dans votre jeunesse, mettre toute diligence pour acquérir ainsi des biens qui demeurent jusque dans l’éternité. Souvenez-vous que la main des diligents enrichit. (Pr 10:4)

Maintenant voici Jacob qui lève ses yeux et voit son frère Ésaü qui vient à sa rencontre. Pauvre Jacob, malgré toutes les choses qu’il avait vues et entendues, et malgré même la bénédiction qu’il avait reçue de l’Éternel à Péniel, il a peur en voyant son frère et recommence ses arrangements en mettant en avant ce qu’il avait de moins précieux et en arrière ce qui lui était le plus cher, Joseph et Rachel.

Nous avons de la peine à nous confier simplement dans le Seigneur et à compter sur sa fidélité, surtout si nous avons marché dans le chemin de notre propre volonté avec une conscience plus ou moins mauvaise. Chers enfants, croyez-moi : ne gardez jamais quelque chose sur votre conscience. Si vous avez manqué en quelque chose, ne tardez pas de le confesser au Seigneur. Vous vous souvenez sans doute de ce précieux verset : Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité. Cherchez-le dans votre Bible, il se trouve dans la première épître de Jean. (1Jn 1:9) Vous le noterez afin de le retrouver facilement.

Tous les arrangements de Jacob ne lui ont servi à rien, car c’est Dieu lui-même qui a incliné le coeur d’Ésaü qui, s’avançant vers son frère, le baisa. Il l’a reçu comme un frère, et un frère qu’il n’avait pas revu depuis fort longtemps. Nous remarquons qu’Ésaü avait ce que nous pourrions appeler d’aimables qualités naturelles, mais ces choses ne servent de rien lorsqu’il faut paraître devant le Dieu saint, si la foi ne se trouve pas dans celui qui les possède.

Malgré tout, Jacob est encore craintif et veut offrir un présent à son frère pour l’apaiser. Ce pauvre Jacob dit encore un mensonge à son frère en l’assurant qu’il irait à Séhir. Le but de son voyage n’était pas Séhir, mais bien la terre d’Israël, le pays de la promesse. Nous ne voyons pas que Jacob soit jamais allé à Séhir. Et Ésaü s’en retourne chez lui sans avoir fait de mal à Jacob. C’est Dieu lui-même qui a délivré son enfant de la main d’Ésaü et de Laban ; il était son libérateur.

Ce chapitre se termine par deux courts paragraphes dans lesquels nous voyons Jacob qui s’établit dans les lieux où il n’aurait dû faire que de passer comme un voyageur. Il se bâtit des cabanes pour son bétail, s’y achète des terres comme si Succoth et Sichem avaient été le but de son voyage. Notre patrie est le ciel, la maison du Père. Tant que nous ne sommes pas arrivés là, nous avons à nous conduire comme des étrangers ici-bas. Il se peut que nous ayons des troupeaux, des richesses et des occupations, mais ce n’est jamais que pour un temps que Dieu nous les donne ; tôt ou tard, il faudra les laisser; ce n’est qu’en passant que nous pouvons en jouir.



48ème leçon

Un mal en engendre un autre...

Mes chers enfants, le séjour à Sichem n’a pas été profitable à Jacob ni à sa famille, bien au contraire. Au lieu de ne faire que d’y passer comme je vous l’ai dit dans notre précédente leçon, il s’y est établi, il a acheté un champ, il y a dressé sa tente et même bâti un autel au Dieu d’Israël, le Dieu de son père. En apparence, tout allait bien: il était riche, il avait des troupeaux, il possédait des terres, il adore le Dieu qu’adorait son père, mais dans tout cela il ne jouissait pas de la communion avec Dieu et Dieu ne pouvait pas le bénir ni le faire jouir de sa faveur. Le chapitre 34 de la Genèse (Ge 34) nous fait le récit de choses profondément tristes qui se sont passées pendant que Jacob était établi dans ce lieu où il n’aurait dû être qu’un étranger et un voyageur. Sa fille Dina sortit pour voir les filles du pays. La voici dans le monde.

Hélas! le monde est trompeur et méchant, Satan en est le prince. Oh ! mes enfants ! N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Ne jetez jamais un regard de convoitise sur les choses que le monde vous offre, et surtout, ne vous associez jamais avec le monde, que ce soit sous une forme ou sous une autre, pas même avec le monde religieux. Je pourrais vous raconter de bien tristes histoires qui se sont passées dans beaucoup de familles de chrétiens parce que les enfants ont voulu aller voir ce qui se passait dans le monde. Croyez que je vous aime et que je veux votre bien en vous avertissant ainsi. Dina en a fait l’amère expérience.

Un mal en engendre un autre, et voici Siméon et Lévi, les frères de Dina qui, furieux de l’outrage fait à leur soeur, usent de violence et de ruse. Ils deviennent des meurtriers et attirent sur eux la malédiction de leur père. Lisez à ce sujet dans la Ge 49:5-7.

Enfin, Jacob doit s’enfuir d’un lieu où il n’aurait jamais dû s’arrêter. Il s’en va chassé par la peur et y abandonne le champ qu’il avait acheté à prix d’argent. Qu’a-t-il donc récolté à Sichem ? De la honte, de la crainte et de la frayeur.

Le voici qui reprend son voyage et, malgré tout, la main de Dieu est sur lui pour le protéger ; il met la frayeur sur les villes qui l’entourent et on ne le poursuivit pas. Mais quel déshonneur la famille de Jacob a jeté sur le nom du Dieu d’Abraham et d’Israël dans les lieux où il a voulu séjourner. À quoi servait la belle profession religieuse qu’il avait faite en dressant un autel à Sichem ? Nous ne pouvons que déshonorer le nom du Seigneur si notre conduite n’est pas en rapport avec la sainteté du Dieu que nous professons servir. Souvenez-vous sans cesse que c’est votre manière d’être et de faire qui seule peut être en témoignage autour de vous. À quoi servirait par exemple, de distribuer des traités, de parler de Jésus, si votre conduite ne glorifie pas le Seigneur ? Il vaut mieux montrer sa foi par ses oeuvres que par des paroles.



49ème leçon

Purifier sa maison de tout ce qui était incompatible avec la sainteté de Dieu.

Mes chers enfants. Aujourd’hui, vous lirez le chap. 35 de notre livre de la Genèse. (Ge 35) La première chose sur laquelle je veux attirer votre attention, c’est sur la fidélité invariable de Dieu envers son pauvre serviteur Jacob. Malgré toutes ses fautes, malgré les choses pénibles et humiliantes qui se sont passées à Sichem, le Dieu plein de bonté s’occupe de lui pour son bien. Nous aurions pensé que Dieu aurait dit : Maintenant, que Jacob aille seul un bout de chemin et qu’il récolte un peu les conséquences de sa folie. Non ! "Lève-toi, monte à Béthel, et habite là, " lui dit-il.

Vous vous souvenez sans doute de Béthel dont le nom veut dire : "Maison de Dieu. " Il y avait donc dans ce moment une maison où l’on pouvait rencontrer l’Éternel, un lieu où il habitait. C’était là qu’il s’était révélé à Jacob lorsqu’il s’enfuyait de devant Ésaü, son frère. Vous n’avez, je pense, pas oublié ce que je vous ai dit au sujet de l’échelle de Jacob au chap. 28 de notre livre, (Ge 28) Béthel est souvent mentionné dans l’Ancien Testament. Chaque fois que vous en trouvez le nom en lisant les Écritures, pensez à ce que ce nom signifie. Cela vous aidera à comprendre l’enseignement que Dieu veut vous donner dans ce passage.

Dieu a voulu habiter au milieu des hommes, il prend son plaisir en eux et il veut les bénir. Lorsque le peuple d’Israël a été délivré de l’Égypte et introduit dans le désert, l’Éternel a donné des ordres à son peuple afin qu’il lui construise un tabernacle. Il voulait ainsi habiter au milieu d’eux. Les chapitres 25 à 40 du livre de l’Exode, (Ex 25) (Ex 26) (Ex 27) (Ex 28) (Ex 29) (Ex 30) (Ex 31) (Ex 32) (Ex 33) (Ex 34) (Ex 35) (Ex 36) (Ex 37) (Ex 38) (Ex 39) (Ex 40) nous donnent les ordonnances concernant le tabernacle: il était merveilleux!

Une fois entré dans le pays de la promesse, Salomon a bâti un temple magnifique et la gloire de l’Éternel l’a rempli. Lisez le livre des Psaumes et notez les passages où il est question de cette maison et des bénédictions qui s’y rattachent et sont la part de ceux qui sont dans cette maison. Vous verrez combien elles sont grandes.

Chers enfants, lisez beaucoup la parole de Dieu, elle est remplie de merveilles ! Dans le Nouveau Testament nous trouvons aussi une maison de Dieu, un lieu où Dieu habite et où nous pouvons jouir de sa présence et des bénédictions qui sont dans son sanctuaire. Ce n’est pas une maison matérielle comme celle que Salomon a bâtie, mais une maison spirituelle composée de pierres vivantes. Tous ceux qui croient au Seigneur Jésus sont les pierres vivantes de ce glorieux édifice. Ils sont unis les uns les autres par le Saint-Esprit, et lorsque deux ou trois, et naturellement aussi un plus grand nombre, sont assemblés au nom de Jésus, il est là au milieu d’eux. Lisez quelques passages à ce sujet : Mt 18:19-20, puis 1Co 14:23-25, aussi dans 1Pi 2:5-6. Vous trouverez des enseignements concernant cette maison. Il y en a aussi beaucoup d’autres que vous trouverez au fur et à mesure que vous lirez les épîtres.

Il y a bien des choses que je ne puis vous enseigner dans ce moment concernant cette maison, cela prendrait trop de temps et il y en a plusieurs que vous auriez encore de la peine à comprendre, mais soyez bien pénétrés de cette pensée que l’assemblée est la maison de Dieu sur la terre et que là où deux ou trois sont assemblés au nom de Jésus, il est là au milieu d’eux et là, par son Saint-Esprit, il bénit, réjouit et console ceux qui viennent chercher sa présence.

J’aimerais aussi que vous lisiez les trois premiers versets du chapitre 5 du livre de l’Ecclésiaste. (Ec 5:1-3) Vous verrez là qu’il y a donc une maison de Dieu sur la terre, ou, si vous aimez mieux, sous le soleil, comme nous le dit ce livre. Il est dit de s’approcher pour entendre. Qu’entend-on dans une telle maison si ce n’est la voix de Dieu lui-même ? Nous comprenons que nous devons nous approcher avec un saint respect, conscients de la grandeur de Dieu, nous qui sommes de pauvres mortels, pécheurs et coupables.

Jacob, en allant à Béthel, a compris qu’il devait purifier sa maison de tout ce qui était incompatible avec la sainteté de Dieu. C’est pourquoi il a dit : Ôtez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, et purifiez-vous, et changez vos vêtements. Souvent il arrive qu’il y a dans notre vie ou dans nos maisons bien des choses qui sont peu en harmonie avec la gloire de Dieu. Nous avons à les juger, à les confesser et, à nous en débarrasser si nous voulons jouir de la bénédiction du Seigneur. Mais, je vois que je m’allonge beaucoup aujourd’hui. Il faut que je m’arrête et nous reviendrons sur ce chapitre la prochaine fois.



50ème leçon

N'avez-vous rien à dire au Seigneur pour tous les bienfaits
dont Dieu vous a comblés dès votre enfance ?

Mes chers enfants. Nous avons laissé Jacob à Béthel, la maison de Dieu, dans le pays de Canaan ; il y est monté et tout le peuple qui était avec lui. Là il bâtit un autel au Dieu qui s’était révélé à lui ; il est ainsi devenu un adorateur. C’est le glorieux privilège de tous les rachetés de pouvoir adorer Dieu dans la mesure dans laquelle il s’est révélé à leurs âmes.

Jacob connaissait le Dieu qui s’était révélé à Abraham comme le Dieu Fort tout-puissant ; nous, maintenant, nous connaissons le Dieu qui s’est révélé à nous dans la personne de son Fils sous le nom de Père. C’est lui que nous pouvons adorer en esprit et en vérité.

J’aime à penser que le plus grand nombre d’entre vous connaissent le Seigneur Jésus comme leur Sauveur ; mais permettez-moi de vous demander si vous avez pensé que, en vous amenant à lui, Dieu a voulu faire de vous des adorateurs ? Il veut que tous ceux qui sont à lui accomplissent ce précieux service dans sa sainte présence. L’adorer, c’est l’aimer par-dessus toutes choses, c’est lui témoigner sa reconnaissance par des actions de grâces et le chant de ses louanges. C’est lui parler de son Fils bien-aimé, de ce qu’il a fait, de son amour et de sa grâce, rappeler son oeuvre à la croix, ses souffrances et sa résurrection glorieuse. Si nous faisons cela, Dieu est glorifié et son coeur est réjoui.

Jacob à Béthel pouvait rappeler à l’Éternel comment il s’était révélé à lui lorsqu’il s’enfuyait de devant son frère, comment il lui avait fait de précieuses promesses, comment il avait pris soin de lui pendant son long séjour chez Laban, comment il l’avait comblé de richesses et ramené dans le pays de la promesse.

Chers enfants, n’avez-vous rien à dire au Seigneur pour tous les bienfaits dont Dieu vous a comblés dès votre enfance ? N’avez-vous pas à le bénir pour le don du Seigneur Jésus et pour la glorieuse espérance d’être bientôt pour toujours avec lui dans le ciel même ? Ne pouvez-vous pas vous réjouir de ce que ce divin Sauveur a glorifié Dieu sur la terre et a accompli le plus grand des sacrifices pour nous délivrer de notre misère et pour glorifier Dieu là où nous l’avons déshonoré de tant de manières ?

Pendant que Jacob séjournait à Béthel, Débora, la nourrice de sa mère meurt et il faut l’enterrer sous un chêne, en pleurant. Vous vous souvenez que Rebecca, lorsqu’elle a quitté sa famille pour aller à la rencontre d’Isaac, a pris sa nourrice avec elle. (Ge 24:59) Jacob, qui avait cette femme avec lui dans ce moment, est dépouillé de ce dernier souvenir de sa mère ; une mère qu’il ne devait plus revoir ici-bas. Il y avait bien de quoi pleurer.

Ici-bas les choses les plus précieuses nous sont reprises les unes après les autres. Ce que nous aimons doit tôt ou tard nous être retiré, et c’est ainsi dépouillés d’une chose puis d’une autre, que nous avançons dans la vie. Mais il est un Ami fidèle, plus attaché qu’un frère, qui nous reste et qui ne fait jamais défaut. Il demeure le même lorsque tout passe, et il suffit à tout en toutes circonstances : c’est Jésus. Puissiez-vous l’avoir pour objet suprême de vos coeurs.



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