Les Enseignements d'un
Grand-Père
36ème
leçon
Juda : la tribu
royale d'où viendra notre Seigneur
Jésus Christ
Mes chers enfants. C’est de Juda et de sa
tribu que je désire vous parler
aujourd’hui. Probablement que plus d’un
d’entre vous a remarqué qu’il est
question de Juda dans les Écritures beaucoup
plus que de toutes les autres tribus
d’Israël. Cela provient du fait que Juda
est le chef de la tribu royale et que c’est
d’elle qu’a surgi Jésus Christ
notre Seigneur, lui qui est le Roi de gloire.
Juda est le quatrième fils de Jacob et de
Léa. Son nom signifie louange. Lors
de sa naissance, Léa a dit : "Cette
fois, je louerai l’Éternel. " Nous
verrons qu’en cela elle a été
conduite par l’Éternel. Dans Juda,
peut-être plus que dans toutes les autres
tribus d’Israël, nous voyons briller la
merveilleuse grâce de Dieu. Il se plaît
à glorifier sa grâce envers des
coupables qui ne méritent que sa
colère et sa condamnation.
Mes chers enfants, souvenez-vous que Dieu est un
Dieu de grâce, que ce n’est qu’en
vertu de cette grâce que nous pouvons
subsister devant lui, et que ce n’est que par
sa grâce que nous pouvons le servir.
C’est pourquoi il est dit : Veillez de
peur que quelqu’un ne manque de la grâce
de Dieu ; et : Retenez la grâce par
laquelle nous servions Dieu d’une
manière qui lui soit agréable, avec
révérence et avec crainte. (Heb 12:15,28)
Certes, Juda, comme ses frères, était
un coupable ; le chap. 38 de la Genèse
(Ge 38) nous en dit long
sur ce qu’ont été bien des
années de sa vie. Mais nous pouvons avoir la
certitude que Dieu a opéré une oeuvre
de repentance dans son coeur, lorsqu’il a
plaidé auprès de Joseph en faveur de
son frère Benjamin, au chap. 44 de la
Genèse. (Ge 44) Il demande
d’être serviteur auprès de Joseph
à la place de Benjamin. C’est la
grâce de Dieu qui seule pouvait mettre de
tels sentiments dans son coeur. Cette même
grâce se plaît à bénir et
nous la voyons dans sa merveilleuse bonté
lors de la bénédiction de Jacob
à ses fils. Je vais vous la citer dans son
entier, car il en vaut la peine :
Toi, Juda, tes frères te loueront ; ta
main sera sur la nuque de tes ennemis ; les
fils de ton père se prosterneront devant
toi. Juda est un jeune lion. Tu es monté
d’auprès de la proie, mon fils. Il se
courbe, il se couche comme un lion, et comme une
lionne : qui le fera lever ? Le sceptre
ne se retirera point de Juda, ni un
législateur d’entre ses pieds,
jusqu’à ce que Shilo vienne, et
à lui sera l’obéissance des
peuples. Il attache à la vigne son
ânon, et au cep excellent le petit de son
ânesse ; il lave dans le vin son
vêtement, et dans le sang des raisins son
manteau. Ses yeux sont rouges de vin, et ses dents
blanches de lait. (Ge 49:8-12)
C’est une bénédiction
merveilleuse ; combien Juda devait être
heureux en entendant son père la prononcer.
Si nous considérons de plus près
cette bénédiction, il ne nous sera
pas difficile d’y voir de brillants rayons de
la gloire de Christ lui-même. De fait tout
nous parle de lui dans ce passage. Certainement il
n’y a que lui qui sera loué
éternellement et cela de la bouche de tous
ceux qu’il n’a pas honte d’appeler
ses frères. Nous pouvons le louer
déjà maintenant. J’aime à
penser que vous le faites chaque jour. Combien ce
sera beau lorsque toutes les bouches seront
ouvertes pour le louer éternellement. Il
dominera sur le monde entier ; alors, il aura
sa main sur la nuque de tous ses ennemis, et sans
lui, nul ne pourra lever la main ou le pied et tous
se prosterneront devant lui. Tous les bouts de la
terre se tourneront vers lui et toutes les familles
se courberont devant lui, car à lui est le
royaume pour l’éternité. Il est
le lion de la tribu de Juda, le roi contre qui
personne ne peut se lever. Son repos sera
éternel et rien ne pourra le troubler. Sous
son sceptre régnera la justice et la paix,
et à lui sera l’obéissance des
peuples.
Il est venu une première fois dans
l’abaissement et dans la souffrance.
Lorsqu’il a fait son entrée dans
Jérusalem, la ville de laquelle il est le
grand roi, il était humble et
débonnaire monté sur le poulain
d’une ânesse. Bientôt il reviendra
dans sa gloire avec les anges de sa puissance en
flammes de feu pour exercer la vengeance contre
ceux qui ne connaissent pas Dieu et qui
n’obéissent pas à son
évangile.
Mes chers enfants, vous réjouissez-vous en
pensant que ce jour est proche ? Je dois vous
quitter pour aujourd’hui, il y aurait beaucoup
d’autres choses à vous dire de Juda et
de sa tribu. Lisez vous-même les passages qui
nous parlent de lui ; certainement vous ne
regretterez pas de l’avoir fait.
37ème leçon
Dan : la tribu
idolâtre
Mes chers enfants, la liste des fils de Jacob
est longue, malgré cela, j’aime
à penser que vous ne vous fatiguez pas
d’entendre mes récits au sujet de cette
famille. De plus, je pense que par ce moyen vous
recevez des enseignements qui vous seront utiles.
Que cela vous mettra en garde contre les dangers
qui vous guettent, que cela aussi vous encouragera
à servir le Seigneur dès votre jeune
âge par la grâce et le secours qui
vient de lui. Il vous faut vous souvenir que tout
ce que Dieu dit de l’homme dans sa Parole, il
le dit de chacun de nous. Non que nous soyons
tombés dans toutes les fautes dont elle nous
parle, mais dans notre coeur il y a le germe de
toutes ces mauvaises choses, et sa grâce
seule peut nous en garder. N’oubliez jamais
chaque matin, en ouvrant les yeux, de dire :
Garde-moi, ô Dieu, car je me confie en toi.
(Ps 16:1)
Aujourd’hui, je vous parlerai de Dan. Il est
le cinquième fils de Jacob, il est né
de Bilha, servante de Rachel. Cette dernière
l’a appelé de ce nom qui veut dire
juge. Il ne nous est rien dit de lui
concernant son enfance, sauf ce que nous trouvons
au chap. 37 de la Genèse, v. 2, (Ge 37:2) concernant sa
mauvaise renommée, mais dans la
bénédiction de Jacob à ses
fils il nous fait savoir qu’il aurait un
caractère de juge mauvais, un
caractère diabolique, comme un serpent et
une vipère. Hélas ! C’est
dans la tribu de Dan que l’idolâtrie a
été établie en premier lieu au
milieu du peuple de Dieu. Les fils de Dan ont
dressé pour eux l’image taillée
qu’ils avaient volée à
Michée dans la montagne
d’Éphraïm, et Jonathan, fils de
Guershom, fils de Moïse, lui et ses fils
furent sacrificateurs de cette idole pour la tribu
des Danites.
L’idolâtrie est une chose affreuse entre
toutes. Le premier commandement la défend
d’une manière absolue. (Ex 20:1-6) Sitôt
que cette tribu de Dan est entrée dans le
beau pays que l’Éternel lui avait
donné elle se détourne de lui et se
met à servir une image taillée, une
idole qu’ils avaient volée. En le
faisant ils se moquaient ouvertement de
l’Éternel, de sa sainteté et de
sa loi sainte, juste et bonne.
On a de la peine à croire que l’homme
puisse être aussi insensé : avoir
un dieu fait de main d’homme qui ne voit ni
n’entend et qui ne peut être
d’aucun secours. C’est Satan, le prince
des ténèbres, qui a aveuglé le
coeur de ceux qui désobéissent
à la volonté de Dieu, ils deviennent
ses esclaves et les misérables jouets de sa
malice. Oh ! chers enfants, que rien ne vous
détourne d’une simple et absolue
obéissance à tous les enseignements
qui nous sont donnés dans la Parole.
C’est en la gardant, en la méditant
dans vos coeurs et en la mettant en pratique que
vous serez gardés de tout le mal dont
l’homme est capable, et de toutes les ruses et
les séductions de l’adversaire de nos
âmes.
Vous prendrez garde aussi à ce fait que
c’était un petit-fils de Moïse, ce
fidèle serviteur de l’Éternel,
qui a été le sacrificateur des
Danites auprès de cette idole. Pauvre jeune
homme ! pour de l’argent il a consenti
à servir des faux dieux dans la maison de
Michée, et il a entraîné sa
famille après lui dans
l’idolâtrie. Il n’a pas
écouté les enseignements de son
grand-père, ni considéré sa
foi et sa conduite et, en conséquence, il
est tombé bien bas dans le mal. Vous qui
avez des parents chrétiens, prenez garde aux
enseignements qu’ils vous donnent ; si
vous les oubliez, vous ne savez pas
jusqu’où l’ennemi vous conduira et
où il vous fera tomber. Soyez bien
assurés que Satan s’acharnera contre
vous. Que l’exemple de ce petit-fils de
Moïse mette dans vos coeurs une crainte
salutaire. Lisez vous-mêmes ce qui nous est
dit à ce sujet dans les chapitres 17 et 18
du livre des Juges (Juges 17, 18).
En terminant, je vous ferai remarquer que nous ne
trouvons pas le nom de Dan parmi les scellés
du chap. 7 de l’Apocalypse, (Ap 7) ni celui
d’Éphraïm qui, sous
Jéroboam, a aussi établi
l’idolâtrie en Israël. (1Ro 12:26,33)
38ème leçon
Nephthali :
Dieu se plaît à répandre ses
biens sur ceux qui marchent dans
l'humilité
Mes chers enfants. Nephthali dont je veux vous
parler maintenant était le second fils de
Bilha et le sixième de Jacob. Son nom
signifie "ma lutte". Nous savons peu de
chose de son jeune âge sauf que, avec ses
frères, les fils de Bilha et de Zilpa, il
avait une mauvaise renommée.
N’oubliez pas que même un jeune
garçon se fait connaître par ses
actions si sa conduite est pure. (Pr 20:11) En marchant
fidèlement, vous pouvez, par votre
manière de faire, honorer le nom du Seigneur
Jésus. Ce devait être un sujet de
tristesse pour Jacob de savoir que ses fils
déshonoraient ainsi le nom de
l’Éternel au milieu des nations qui ne
connaissaient pas le Dieu d’Abraham.
Le livre des Proverbes, dont je viens de vous tirer
cette citation est d’une grande importance
pour les jeunes. Il a été
écrit, entre autres choses, pour donner aux
simples de la prudence et au jeune homme de la
connaissance et de la réflexion. (Pr 1:4) Il est de toute
importance de ne pas aller étourdiment selon
ses propres pensées ou selon les
désirs de son coeur ou les convoitises de
ses yeux, car, en le faisant, on peut sombrer dans
de graves fautes dont les conséquences
peuvent se faire sentir pendant toute une vie.
Nous pouvons penser qu’il y a eu un profond
changement dans la vie et dans la conduite de
Nephthali, car en le bénissant son
père dit de lui : "Nephthali est une
biche lâchée ; et il
profère de belles paroles. " Une biche
lâchée est une image qui nous parle
d’une conduite qui glorifie Dieu. Vous savez
qu’une biche a le pied complètement
divisé, ce qui, dans les Écritures,
nous parle d’une marche selon Dieu. La biche a
une marche si légère et rapide que,
semble-t-il, elle touche à peine le sol
quand elle court. Vous savez que Dieu se sert
souvent d’images dans sa Paroles pour nous
faire comprendre ses pensées. Il nous faut,
lorsque nous en avons l’occasion,
considérer ces images avec beaucoup
d’attention. Si, par exemple, il nous parle
d’un agneau, nous avons à en regarder
un lorsque l’occasion se
présente : nous comprendrons ainsi
mieux ce qu’Il veut nous faire connaître
concernant la douceur et l’innocence de la
sainte Victime qu’a été
l’Agneau de Dieu. La marche de Nephthali
était donc belle aux yeux de Dieu, mais
aussi ses paroles lui étaient
agréables. Vous comprendrez ainsi que nous
avons à prendre garde non seulement à
nos actes, mais aussi à nos paroles si nous
voulons glorifier le Seigneur. Je pense que de
belles paroles aux yeux de Dieu sont des paroles de
confession et d’humiliation. Le coeur de Dieu
est touché de compassion lorsque nous
reconnaissons humblement nos fautes et que nous
nous en humilions devant lui, que nous les lui
confessons avec un coeur vrai. C’est le moyen
par lequel nous pouvons être bénis par
Lui.
C’est ce qui fut la part de Nephthali lors des
bénédictions de Moïse. De
Nephthali, il dit : "Nephthali,
rassasié de faveurs et comblé de la
bénédiction de l’Éternel,
possède la mer et le Darôm," (De 33:23) ou, si vous
préférez, possède
l’occident et le midi. Ce sont des
bénédictions qui
s’étendent au loin. Dieu se plaît
à répandre ses biens sur ceux qui
marchent dans l’humilité ; mais
aussi, Il résiste aux orgueilleux.
Plus tard, nous voyons du dévouement chez
Nephthali pour les intérêts de
l’Éternel et de son peuple. Dix mille
hommes de Zabulon et de Nephthali se sont
rassemblés autour de Barak pour aller
combattre Sisera, alors que Ruben était
resté, comme vous vous en souvenez, entre
les barres des étables à
écouter le bêlement de ses troupeaux.
Dieu n’est pas injuste pour oublier ce qui a
été ainsi fait pour son peuple,
aussi, dans le cantique de Débora, il nous
est dit que Zabulon est un peuple qui a
exposé son âme à la mort,
Nephthali aussi, sur les hauteurs des champs. Ce
qui a été fait dans ce jour-là
par ces deux tribus a été ainsi
consigné dans les Écritures pour
toujours. C’est donc une chose qui ne sera
jamais oubliée pendant
l’éternité. Nephthali a ainsi
glorifié le nom qui lui a été
donné par Rachel. Il a lutté pour le
peuple de Dieu. Plus tard encore nous le trouvons
dans la lutte en 1Ch 12:34. De Nephthali,
mille chefs, et avec eux trente-sept mille hommes
portant le bouclier et la lance sont venus en ordre
de bataille et d’un coeur droit pour
établir David roi sur tout Israël. Dans
le même chapitre, v. 40, (1Ch 12:40) nous voyons
des hommes de Nephthali qui apportaient des vivres
pour le peuple de Dieu. Ils ont ainsi lutté
pour le peuple et ils ont eu du dévouement
pour lui. Le résultat fut qu’il y eut
de la joie en Israël. Lors même que vous
n’êtes encore que des enfants, vous
pouvez au moins prier pour les rachetés du
Seigneur. En faisant ainsi vous combattez pour eux.
Lisez en terminant Col 4:12.
39ème leçon
Gad
:
il a
accompli avec Israël la justice de
l'Éternel et ses jugements
Mes chers enfants, Zilpa, servante de Jacob,
elle aussi donna deux fils à Jacob. Le
premier fut nommé Gad, ce qui
signifie la bonne fortune. Gad a
possédé son héritage de
l’autre côté du Jourdain avec les
fils de Ruben et la demi-tribu de Manassé.
C’est dans les limites de son territoire que
fut enterré Moïse, le libérateur
du peuple de Dieu. C’est de ce fait qu’il
est parlé dans les
bénédictions de Moïse au
chapitre 33, 21 du livre du Deutéronome,
(De 33:21) lorsqu’il
dit de Gad : Béni soit celui qui
élargit Gad. Il habite comme une lionne, et
il déchire le bras, et même le sommet
de la tête. Et il s’est choisi la
première partie du pays ; car là
était réservée la part du
législateur ; et il est allé
avec les chefs du peuple ; il a accompli avec
Israël la justice de l’Éternel et
ses jugements (ou ses ordonnances ; le mot
hébreu a les deux sens).
Ses limites sont élargies, car Dieu est
infiniment riche et il se plaît à nous
bénir. Israël était béni
sur la terre de bénédictions
matérielles, nous, nous sommes bénis
de toutes bénédictions spirituelles
en Christ. Pourrions-nous désirer davantage
et mieux ? Mais nous avons besoin de diligence
pour prendre possession de toutes ces richesses et
pour être rendus capables d’en jouir.
C’est Dieu qui peut aussi élargir, pour
ainsi dire, nos limites et nous faire mieux
connaître l’excellence de la personne de
notre Seigneur et des biens que nous avons en
lui.
Moïse, non seulement dit que les limites de
Gad sont élargies, mais aussi il montre
qu’il habitera en paix et en
sécurité en détruisant tous
ses ennemis. Pour nous, les ennemis qui cherchent
à nous ravir nos richesses, sont Satan, ses
agents et le monde. Nous avons à veiller
avec un soin jaloux sur les richesses que nous
avons en Christ, de manière que rien ne
vienne nous entraver dans la communion avec le
Seigneur.
Parmi les bénédictions qui
étaient la part de Gad, il en était
une qui avait un prix tout particulier pour
l’âme pieuse. C’était le
souvenir de la mort de leur
libérateur : Moïse qui les avait
sauvés de l’Égypte et de la main
du Pharaon. Ainsi que nous venons de le voir,
c’était dans les limites de
l’héritage de Gad que Moïse avait
été enterré par
l’Éternel. C’était ce qui
est appelé ici la première partie du
pays. Chers enfants, il y a pour celui qui
connaît le Seigneur Jésus une part
précieuse entre toutes : c’est le
souvenir de la mort de son Sauveur et Seigneur.
Nous trouvons aussi des fils de Gad qui viennent
pour se joindre à David. C’était
des hommes forts et vaillants, des hommes
exercés pour la guerre. Ils étaient
armés de boucliers et de piques, leurs faces
étaient comme des faces de lions, et ils
étaient prompts comme des gazelles sur les
montagnes ; leurs noms nous sont
donnés. Ils sont ainsi conservés dans
le livre de Dieu. Ces hommes étaient chefs
de l’armée, le moindre était
chef de cent hommes, le plus grand de mille. Ce
sont eux qui traversèrent le Jourdain au
premier mois quand il regorge par dessus tous ses
bords, et ils mirent en fuite ceux de toutes les
vallées, vers le levant et vers le couchant.
Nous comprenons que des hommes pareils devaient
être précieux au coeur de David.
Ces choses sont écrites pour nous servir
d’instruction. Jésus est notre roi,
notre divin David. Il va bientôt
régner dans les cieux et sur la terre ;
sommes-nous de coeur pour lui au milieu d’un
monde qui le rejette ? Avons-nous revêtu
les armes de la justice et possédons-nous le
bouclier de la foi ? Allons-nous devant nous
comme des lions qui ne se laissent arrêter
par aucune difficulté ? Lorsqu’il
s’agit de faire la volonté de Dieu,
sommes-nous prompts comme des gazelles pour
obéir ?
Mes chers enfants, toute la parole de Dieu est
écrite pour notre profit. Qu’il nous
soit accordé la grâce
d’être de ceux qui aiment le Seigneur
Jésus et qui lui montrent cet amour en lui
obéissant en toutes choses avec autant de
zèle que s’il était
déjà sur le trône de sa gloire.
On peut le servir dès son jeune âge.
Samuel, jeune garçon, servait
l’Éternel. Son service était
peut-être peu de choses aux yeux des hommes,
mais l’Éternel savait
l’apprécier. Nous voyons dans 1Sa 3:15 qu’il ouvrait
les portes du temple de l’Éternel.
C’était un service bien simple, service
qu’un jeune garçon peut accomplir. Il
le faisait pour l’Éternel. Ayant
été fidèle dans ce petit
service, l’Éternel lui en a
confié de plus grands une fois devenu un
homme fait.
40ème leçon
Aser : il sera agréable à
ses frères
Mes chers enfants, Zilpa, servante de Léa
a donné un autre fils à Jacob qui a
été nommé Aser, ce qui
veut dire heureux. C’est un joli nom.
Puissiez-vous, vous aussi, être heureux.
Le secret du bonheur se trouve dans le Ps 32. Lisez-le
vous-même. Vous remarquerez que ce psaume a
un titre remarquable : "Instruction." Par son
moyen, Dieu veut nous instruire et nous apprendre
comment nous pouvons être heureux et
même bienheureux. La première chose
qui est nécessaire, c’est d’avoir
ses péchés pardonnés, et pour
qu’ils soient pardonnés, il nous faut
les confesser. Le roi David, qui a écrit ce
psaume, a dit : "Je confesserai mes
transgressions à
l’Éternel ; et toi, tu as
pardonné l’iniquité de mon
péché." (Ps 32:5) "Si nous
confessons nos péchés, il est
fidèle et juste pour nous pardonner nos
péchés et nous purifier de toute
iniquité, " lisons-nous dans 1Jn 1:9. Pour être
bienheureux, il faut aussi se laisser
entièrement conduire par le Seigneur
lui-même. Il nous enseigne le chemin dans
lequel nous avons à marcher et nous avons
à ne pas être comme le cheval fougueux
qui veut courir là où bon lui
semble ; ou comme le mulet rétif qui
s’obstine dans sa propre volonté et
n’obéit pas à la voix de son
maître.
Aser était donc heureux. Son père dit
de lui dans sa bénédiction :
"D’Aser viendra le pain excellent ; et
lui il fournira les délices royales".
Je n’ai pas besoin de vous dire que le roi
dont il est question ici, c’est le Seigneur
Jésus, le roi de gloire. Aser fera donc les
délices du Seigneur. Pour cela il faut que
les coeurs soient remplis de lui et que les siens
marchent dans une sainte obéissance à
sa parole. Un fils obéissant est un sujet de
joie pour le coeur de son père. Le Seigneur
nous a laissé un moyen de lui
témoigner notre amour pendant le temps de
son absence. C’est de garder sa Parole. Ainsi
qu’il l’a dit lui-même : Si
quelqu’un m’aime, il gardera ma parole,
et mon Père l’aimera ; et nous
viendrons à lui, et nous ferons notre
demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne
garde pas ma parole.
Moïse dit d’Aser : "Aser sera
béni en fils, il sera agréable
à ses frères, et il trempera son pied
dans l’huile. Tes verrous seront de fer et
d’airain, et ton repos sera comme tes
jours".
Le voici béni dans sa famille. Un
père peut-il désirer chose plus
précieuse ? Quel sujet de joie pour les
parents lorsque les enfants marchent bien, ainsi
qu’il est écrit : "Un fils sage
réjouit son père, mais un fils
insensé est le chagrin de sa mère."
(Pr 10:1) Puissiez-vous
vous en souvenir et chaque jour être des
sujets de joie pour vos chers parents qui se
donnent tant de peine pour vous élever et
qui vous comblent de bienfaits. Pensez un peu
à la somme de labeur que vous leur avez
donné dès votre entrée dans le
monde. Jamais vous ne pourrez leur rendre tout ce
qu’ils ont fait pour vous.
Il sera agréable à ses frères.
C’est toujours le cas lorsqu’un croyant
marche fidèlement. Il reflète en cela
même, les rayons de la gloire du divin
modèle, le Seigneur Jésus qui,
enfant, avançait en sagesse et en stature,
et en faveur auprès de Dieu et des hommes.
(Lu 2:52) On est heureux
en marchant dans une telle voie, on y est aussi en
sécurité et en paix. C’est ce
dont nous parlent les verrous de fer et
d’airain derrière lesquels on est en
sécurité et en repos. Chaque jour sur
la terre est un jour de repos. C’est bien
différent de ce que nous trouvons dans le
prophète Ésaïe : "Il
n’y a pas de paix, dit mon Dieu, pour les
méchants." (Esa 57:21) Repos et
bonheur, voici des choses bien précieuses
que nous pouvons posséder dès
ici-bas.
Dans le Nouveau Testament nous trouvons une femme
de la tribu d’Aser qui était
bienheureuse : c’était Anne. Elle
était fort avancée en âge, elle
était veuve depuis fort longtemps. Il
semblait qu’elle n’avait eu qu’une
longue vie de souffrances et n’avait rien
à attendre ici-bas. Malgré cela elle
possédait un grand sujet de joie ; elle
connaissait le Seigneur, elle l’attendait dans
son temple. Elle a dû l’attendre fort
longtemps, mais un jour elle l’a vu, il est
venu porté par ses parents. Quelle sainte
joie remplissait le coeur d’Anne !
Bonheur inexprimable ! Nous comprenons
qu’elle parlait de lui à tous ceux qui
dans Jérusalem attendaient la
délivrance.
Possédez-vous le même sujet de
joie ? Attendez-vous le Seigneur chaque
jour ? Il va venir ; bienheureux ceux qui
seront trouvés veillant et attendant quand
il viendra. Puissiez-vous tous ensemble dire :
Viens, Seigneur Jésus !
|