Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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Les Enseignements d'un Grand-Père




36ème leçon

Juda : la tribu royale d'où viendra notre Seigneur Jésus Christ

Mes chers enfants. C’est de Juda et de sa tribu que je désire vous parler aujourd’hui. Probablement que plus d’un d’entre vous a remarqué qu’il est question de Juda dans les Écritures beaucoup plus que de toutes les autres tribus d’Israël. Cela provient du fait que Juda est le chef de la tribu royale et que c’est d’elle qu’a surgi Jésus Christ notre Seigneur, lui qui est le Roi de gloire.

Juda est le quatrième fils de Jacob et de Léa. Son nom signifie louange. Lors de sa naissance, Léa a dit : "Cette fois, je louerai l’Éternel. " Nous verrons qu’en cela elle a été conduite par l’Éternel. Dans Juda, peut-être plus que dans toutes les autres tribus d’Israël, nous voyons briller la merveilleuse grâce de Dieu. Il se plaît à glorifier sa grâce envers des coupables qui ne méritent que sa colère et sa condamnation.

Mes chers enfants, souvenez-vous que Dieu est un Dieu de grâce, que ce n’est qu’en vertu de cette grâce que nous pouvons subsister devant lui, et que ce n’est que par sa grâce que nous pouvons le servir. C’est pourquoi il est dit : Veillez de peur que quelqu’un ne manque de la grâce de Dieu ; et : Retenez la grâce par laquelle nous servions Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec révérence et avec crainte. (Heb 12:15,28)

Certes, Juda, comme ses frères, était un coupable ; le chap. 38 de la Genèse (Ge 38) nous en dit long sur ce qu’ont été bien des années de sa vie. Mais nous pouvons avoir la certitude que Dieu a opéré une oeuvre de repentance dans son coeur, lorsqu’il a plaidé auprès de Joseph en faveur de son frère Benjamin, au chap. 44 de la Genèse. (Ge 44) Il demande d’être serviteur auprès de Joseph à la place de Benjamin. C’est la grâce de Dieu qui seule pouvait mettre de tels sentiments dans son coeur. Cette même grâce se plaît à bénir et nous la voyons dans sa merveilleuse bonté lors de la bénédiction de Jacob à ses fils. Je vais vous la citer dans son entier, car il en vaut la peine :

Toi, Juda, tes frères te loueront ; ta main sera sur la nuque de tes ennemis ; les fils de ton père se prosterneront devant toi. Juda est un jeune lion. Tu es monté d’auprès de la proie, mon fils. Il se courbe, il se couche comme un lion, et comme une lionne : qui le fera lever ? Le sceptre ne se retirera point de Juda, ni un législateur d’entre ses pieds, jusqu’à ce que Shilo vienne, et à lui sera l’obéissance des peuples. Il attache à la vigne son ânon, et au cep excellent le petit de son ânesse ; il lave dans le vin son vêtement, et dans le sang des raisins son manteau. Ses yeux sont rouges de vin, et ses dents blanches de lait. (Ge 49:8-12)

C’est une bénédiction merveilleuse ; combien Juda devait être heureux en entendant son père la prononcer. Si nous considérons de plus près cette bénédiction, il ne nous sera pas difficile d’y voir de brillants rayons de la gloire de Christ lui-même. De fait tout nous parle de lui dans ce passage. Certainement il n’y a que lui qui sera loué éternellement et cela de la bouche de tous ceux qu’il n’a pas honte d’appeler ses frères. Nous pouvons le louer déjà maintenant. J’aime à penser que vous le faites chaque jour. Combien ce sera beau lorsque toutes les bouches seront ouvertes pour le louer éternellement. Il dominera sur le monde entier ; alors, il aura sa main sur la nuque de tous ses ennemis, et sans lui, nul ne pourra lever la main ou le pied et tous se prosterneront devant lui. Tous les bouts de la terre se tourneront vers lui et toutes les familles se courberont devant lui, car à lui est le royaume pour l’éternité. Il est le lion de la tribu de Juda, le roi contre qui personne ne peut se lever. Son repos sera éternel et rien ne pourra le troubler. Sous son sceptre régnera la justice et la paix, et à lui sera l’obéissance des peuples.

Il est venu une première fois dans l’abaissement et dans la souffrance. Lorsqu’il a fait son entrée dans Jérusalem, la ville de laquelle il est le grand roi, il était humble et débonnaire monté sur le poulain d’une ânesse. Bientôt il reviendra dans sa gloire avec les anges de sa puissance en flammes de feu pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent pas Dieu et qui n’obéissent pas à son évangile.

Mes chers enfants, vous réjouissez-vous en pensant que ce jour est proche ? Je dois vous quitter pour aujourd’hui, il y aurait beaucoup d’autres choses à vous dire de Juda et de sa tribu. Lisez vous-même les passages qui nous parlent de lui ; certainement vous ne regretterez pas de l’avoir fait.



37ème leçon

Dan : la tribu idolâtre

Mes chers enfants, la liste des fils de Jacob est longue, malgré cela, j’aime à penser que vous ne vous fatiguez pas d’entendre mes récits au sujet de cette famille. De plus, je pense que par ce moyen vous recevez des enseignements qui vous seront utiles. Que cela vous mettra en garde contre les dangers qui vous guettent, que cela aussi vous encouragera à servir le Seigneur dès votre jeune âge par la grâce et le secours qui vient de lui. Il vous faut vous souvenir que tout ce que Dieu dit de l’homme dans sa Parole, il le dit de chacun de nous. Non que nous soyons tombés dans toutes les fautes dont elle nous parle, mais dans notre coeur il y a le germe de toutes ces mauvaises choses, et sa grâce seule peut nous en garder. N’oubliez jamais chaque matin, en ouvrant les yeux, de dire : Garde-moi, ô Dieu, car je me confie en toi. (Ps 16:1)

Aujourd’hui, je vous parlerai de Dan. Il est le cinquième fils de Jacob, il est né de Bilha, servante de Rachel. Cette dernière l’a appelé de ce nom qui veut dire juge. Il ne nous est rien dit de lui concernant son enfance, sauf ce que nous trouvons au chap. 37 de la Genèse, v. 2, (Ge 37:2) concernant sa mauvaise renommée, mais dans la bénédiction de Jacob à ses fils il nous fait savoir qu’il aurait un caractère de juge mauvais, un caractère diabolique, comme un serpent et une vipère. Hélas ! C’est dans la tribu de Dan que l’idolâtrie a été établie en premier lieu au milieu du peuple de Dieu. Les fils de Dan ont dressé pour eux l’image taillée qu’ils avaient volée à Michée dans la montagne d’Éphraïm, et Jonathan, fils de Guershom, fils de Moïse, lui et ses fils furent sacrificateurs de cette idole pour la tribu des Danites.

L’idolâtrie est une chose affreuse entre toutes. Le premier commandement la défend d’une manière absolue. (Ex 20:1-6) Sitôt que cette tribu de Dan est entrée dans le beau pays que l’Éternel lui avait donné elle se détourne de lui et se met à servir une image taillée, une idole qu’ils avaient volée. En le faisant ils se moquaient ouvertement de l’Éternel, de sa sainteté et de sa loi sainte, juste et bonne.

On a de la peine à croire que l’homme puisse être aussi insensé : avoir un dieu fait de main d’homme qui ne voit ni n’entend et qui ne peut être d’aucun secours. C’est Satan, le prince des ténèbres, qui a aveuglé le coeur de ceux qui désobéissent à la volonté de Dieu, ils deviennent ses esclaves et les misérables jouets de sa malice. Oh ! chers enfants, que rien ne vous détourne d’une simple et absolue obéissance à tous les enseignements qui nous sont donnés dans la Parole. C’est en la gardant, en la méditant dans vos coeurs et en la mettant en pratique que vous serez gardés de tout le mal dont l’homme est capable, et de toutes les ruses et les séductions de l’adversaire de nos âmes.

Vous prendrez garde aussi à ce fait que c’était un petit-fils de Moïse, ce fidèle serviteur de l’Éternel, qui a été le sacrificateur des Danites auprès de cette idole. Pauvre jeune homme ! pour de l’argent il a consenti à servir des faux dieux dans la maison de Michée, et il a entraîné sa famille après lui dans l’idolâtrie. Il n’a pas écouté les enseignements de son grand-père, ni considéré sa foi et sa conduite et, en conséquence, il est tombé bien bas dans le mal. Vous qui avez des parents chrétiens, prenez garde aux enseignements qu’ils vous donnent ; si vous les oubliez, vous ne savez pas jusqu’où l’ennemi vous conduira et où il vous fera tomber. Soyez bien assurés que Satan s’acharnera contre vous. Que l’exemple de ce petit-fils de Moïse mette dans vos coeurs une crainte salutaire. Lisez vous-mêmes ce qui nous est dit à ce sujet dans les chapitres 17 et 18 du livre des Juges (Juges 17, 18).

En terminant, je vous ferai remarquer que nous ne trouvons pas le nom de Dan parmi les scellés du chap. 7 de l’Apocalypse, (Ap 7) ni celui d’Éphraïm qui, sous Jéroboam, a aussi établi l’idolâtrie en Israël. (1Ro 12:26,33)



38ème leçon

Nephthali : Dieu se plaît à répandre ses biens sur ceux qui marchent dans l'humilité

Mes chers enfants. Nephthali dont je veux vous parler maintenant était le second fils de Bilha et le sixième de Jacob. Son nom signifie "ma lutte". Nous savons peu de chose de son jeune âge sauf que, avec ses frères, les fils de Bilha et de Zilpa, il avait une mauvaise renommée.

N’oubliez pas que même un jeune garçon se fait connaître par ses actions si sa conduite est pure. (Pr 20:11) En marchant fidèlement, vous pouvez, par votre manière de faire, honorer le nom du Seigneur Jésus. Ce devait être un sujet de tristesse pour Jacob de savoir que ses fils déshonoraient ainsi le nom de l’Éternel au milieu des nations qui ne connaissaient pas le Dieu d’Abraham.

Le livre des Proverbes, dont je viens de vous tirer cette citation est d’une grande importance pour les jeunes. Il a été écrit, entre autres choses, pour donner aux simples de la prudence et au jeune homme de la connaissance et de la réflexion. (Pr 1:4) Il est de toute importance de ne pas aller étourdiment selon ses propres pensées ou selon les désirs de son coeur ou les convoitises de ses yeux, car, en le faisant, on peut sombrer dans de graves fautes dont les conséquences peuvent se faire sentir pendant toute une vie.

Nous pouvons penser qu’il y a eu un profond changement dans la vie et dans la conduite de Nephthali, car en le bénissant son père dit de lui : "Nephthali est une biche lâchée ; et il profère de belles paroles. " Une biche lâchée est une image qui nous parle d’une conduite qui glorifie Dieu. Vous savez qu’une biche a le pied complètement divisé, ce qui, dans les Écritures, nous parle d’une marche selon Dieu. La biche a une marche si légère et rapide que, semble-t-il, elle touche à peine le sol quand elle court. Vous savez que Dieu se sert souvent d’images dans sa Paroles pour nous faire comprendre ses pensées. Il nous faut, lorsque nous en avons l’occasion, considérer ces images avec beaucoup d’attention. Si, par exemple, il nous parle d’un agneau, nous avons à en regarder un lorsque l’occasion se présente : nous comprendrons ainsi mieux ce qu’Il veut nous faire connaître concernant la douceur et l’innocence de la sainte Victime qu’a été l’Agneau de Dieu. La marche de Nephthali était donc belle aux yeux de Dieu, mais aussi ses paroles lui étaient agréables. Vous comprendrez ainsi que nous avons à prendre garde non seulement à nos actes, mais aussi à nos paroles si nous voulons glorifier le Seigneur. Je pense que de belles paroles aux yeux de Dieu sont des paroles de confession et d’humiliation. Le coeur de Dieu est touché de compassion lorsque nous reconnaissons humblement nos fautes et que nous nous en humilions devant lui, que nous les lui confessons avec un coeur vrai. C’est le moyen par lequel nous pouvons être bénis par Lui.

C’est ce qui fut la part de Nephthali lors des bénédictions de Moïse. De Nephthali, il dit : "Nephthali, rassasié de faveurs et comblé de la bénédiction de l’Éternel, possède la mer et le Darôm," (De 33:23) ou, si vous préférez, possède l’occident et le midi. Ce sont des bénédictions qui s’étendent au loin. Dieu se plaît à répandre ses biens sur ceux qui marchent dans l’humilité ; mais aussi, Il résiste aux orgueilleux.

Plus tard, nous voyons du dévouement chez Nephthali pour les intérêts de l’Éternel et de son peuple. Dix mille hommes de Zabulon et de Nephthali se sont rassemblés autour de Barak pour aller combattre Sisera, alors que Ruben était resté, comme vous vous en souvenez, entre les barres des étables à écouter le bêlement de ses troupeaux. Dieu n’est pas injuste pour oublier ce qui a été ainsi fait pour son peuple, aussi, dans le cantique de Débora, il nous est dit que Zabulon est un peuple qui a exposé son âme à la mort, Nephthali aussi, sur les hauteurs des champs. Ce qui a été fait dans ce jour-là par ces deux tribus a été ainsi consigné dans les Écritures pour toujours. C’est donc une chose qui ne sera jamais oubliée pendant l’éternité. Nephthali a ainsi glorifié le nom qui lui a été donné par Rachel. Il a lutté pour le peuple de Dieu. Plus tard encore nous le trouvons dans la lutte en 1Ch 12:34. De Nephthali, mille chefs, et avec eux trente-sept mille hommes portant le bouclier et la lance sont venus en ordre de bataille et d’un coeur droit pour établir David roi sur tout Israël. Dans le même chapitre, v. 40, (1Ch 12:40) nous voyons des hommes de Nephthali qui apportaient des vivres pour le peuple de Dieu. Ils ont ainsi lutté pour le peuple et ils ont eu du dévouement pour lui. Le résultat fut qu’il y eut de la joie en Israël. Lors même que vous n’êtes encore que des enfants, vous pouvez au moins prier pour les rachetés du Seigneur. En faisant ainsi vous combattez pour eux. Lisez en terminant Col 4:12.



39ème leçon

Gad : il a accompli avec Israël la justice de l'Éternel et ses jugements

Mes chers enfants, Zilpa, servante de Jacob, elle aussi donna deux fils à Jacob. Le premier fut nommé Gad, ce qui signifie la bonne fortune. Gad a possédé son héritage de l’autre côté du Jourdain avec les fils de Ruben et la demi-tribu de Manassé. C’est dans les limites de son territoire que fut enterré Moïse, le libérateur du peuple de Dieu. C’est de ce fait qu’il est parlé dans les bénédictions de Moïse au chapitre 33, 21 du livre du Deutéronome, (De 33:21) lorsqu’il dit de Gad : Béni soit celui qui élargit Gad. Il habite comme une lionne, et il déchire le bras, et même le sommet de la tête. Et il s’est choisi la première partie du pays ; car là était réservée la part du législateur ; et il est allé avec les chefs du peuple ; il a accompli avec Israël la justice de l’Éternel et ses jugements (ou ses ordonnances ; le mot hébreu a les deux sens).

Ses limites sont élargies, car Dieu est infiniment riche et il se plaît à nous bénir. Israël était béni sur la terre de bénédictions matérielles, nous, nous sommes bénis de toutes bénédictions spirituelles en Christ. Pourrions-nous désirer davantage et mieux ? Mais nous avons besoin de diligence pour prendre possession de toutes ces richesses et pour être rendus capables d’en jouir. C’est Dieu qui peut aussi élargir, pour ainsi dire, nos limites et nous faire mieux connaître l’excellence de la personne de notre Seigneur et des biens que nous avons en lui.

Moïse, non seulement dit que les limites de Gad sont élargies, mais aussi il montre qu’il habitera en paix et en sécurité en détruisant tous ses ennemis. Pour nous, les ennemis qui cherchent à nous ravir nos richesses, sont Satan, ses agents et le monde. Nous avons à veiller avec un soin jaloux sur les richesses que nous avons en Christ, de manière que rien ne vienne nous entraver dans la communion avec le Seigneur.

Parmi les bénédictions qui étaient la part de Gad, il en était une qui avait un prix tout particulier pour l’âme pieuse. C’était le souvenir de la mort de leur libérateur : Moïse qui les avait sauvés de l’Égypte et de la main du Pharaon. Ainsi que nous venons de le voir, c’était dans les limites de l’héritage de Gad que Moïse avait été enterré par l’Éternel. C’était ce qui est appelé ici la première partie du pays. Chers enfants, il y a pour celui qui connaît le Seigneur Jésus une part précieuse entre toutes : c’est le souvenir de la mort de son Sauveur et Seigneur.

Nous trouvons aussi des fils de Gad qui viennent pour se joindre à David. C’était des hommes forts et vaillants, des hommes exercés pour la guerre. Ils étaient armés de boucliers et de piques, leurs faces étaient comme des faces de lions, et ils étaient prompts comme des gazelles sur les montagnes ; leurs noms nous sont donnés. Ils sont ainsi conservés dans le livre de Dieu. Ces hommes étaient chefs de l’armée, le moindre était chef de cent hommes, le plus grand de mille. Ce sont eux qui traversèrent le Jourdain au premier mois quand il regorge par dessus tous ses bords, et ils mirent en fuite ceux de toutes les vallées, vers le levant et vers le couchant. Nous comprenons que des hommes pareils devaient être précieux au coeur de David.

Ces choses sont écrites pour nous servir d’instruction. Jésus est notre roi, notre divin David. Il va bientôt régner dans les cieux et sur la terre ; sommes-nous de coeur pour lui au milieu d’un monde qui le rejette ? Avons-nous revêtu les armes de la justice et possédons-nous le bouclier de la foi ? Allons-nous devant nous comme des lions qui ne se laissent arrêter par aucune difficulté ? Lorsqu’il s’agit de faire la volonté de Dieu, sommes-nous prompts comme des gazelles pour obéir ?

Mes chers enfants, toute la parole de Dieu est écrite pour notre profit. Qu’il nous soit accordé la grâce d’être de ceux qui aiment le Seigneur Jésus et qui lui montrent cet amour en lui obéissant en toutes choses avec autant de zèle que s’il était déjà sur le trône de sa gloire. On peut le servir dès son jeune âge. Samuel, jeune garçon, servait l’Éternel. Son service était peut-être peu de choses aux yeux des hommes, mais l’Éternel savait l’apprécier. Nous voyons dans 1Sa 3:15 qu’il ouvrait les portes du temple de l’Éternel. C’était un service bien simple, service qu’un jeune garçon peut accomplir. Il le faisait pour l’Éternel. Ayant été fidèle dans ce petit service, l’Éternel lui en a confié de plus grands une fois devenu un homme fait.



40ème leçon

Aser : il sera agréable à ses frères

Mes chers enfants, Zilpa, servante de Léa a donné un autre fils à Jacob qui a été nommé Aser, ce qui veut dire heureux. C’est un joli nom. Puissiez-vous, vous aussi, être heureux.

Le secret du bonheur se trouve dans le Ps 32. Lisez-le vous-même. Vous remarquerez que ce psaume a un titre remarquable : "Instruction." Par son moyen, Dieu veut nous instruire et nous apprendre comment nous pouvons être heureux et même bienheureux. La première chose qui est nécessaire, c’est d’avoir ses péchés pardonnés, et pour qu’ils soient pardonnés, il nous faut les confesser. Le roi David, qui a écrit ce psaume, a dit : "Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ; et toi, tu as pardonné l’iniquité de mon péché." (Ps 32:5) "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité, " lisons-nous dans 1Jn 1:9. Pour être bienheureux, il faut aussi se laisser entièrement conduire par le Seigneur lui-même. Il nous enseigne le chemin dans lequel nous avons à marcher et nous avons à ne pas être comme le cheval fougueux qui veut courir là où bon lui semble ; ou comme le mulet rétif qui s’obstine dans sa propre volonté et n’obéit pas à la voix de son maître.

Aser était donc heureux. Son père dit de lui dans sa bénédiction : "D’Aser viendra le pain excellent ; et lui il fournira les délices royales".

Je n’ai pas besoin de vous dire que le roi dont il est question ici, c’est le Seigneur Jésus, le roi de gloire. Aser fera donc les délices du Seigneur. Pour cela il faut que les coeurs soient remplis de lui et que les siens marchent dans une sainte obéissance à sa parole. Un fils obéissant est un sujet de joie pour le coeur de son père. Le Seigneur nous a laissé un moyen de lui témoigner notre amour pendant le temps de son absence. C’est de garder sa Parole. Ainsi qu’il l’a dit lui-même : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas ma parole.

Moïse dit d’Aser : "Aser sera béni en fils, il sera agréable à ses frères, et il trempera son pied dans l’huile. Tes verrous seront de fer et d’airain, et ton repos sera comme tes jours".

Le voici béni dans sa famille. Un père peut-il désirer chose plus précieuse ? Quel sujet de joie pour les parents lorsque les enfants marchent bien, ainsi qu’il est écrit : "Un fils sage réjouit son père, mais un fils insensé est le chagrin de sa mère." (Pr 10:1) Puissiez-vous vous en souvenir et chaque jour être des sujets de joie pour vos chers parents qui se donnent tant de peine pour vous élever et qui vous comblent de bienfaits. Pensez un peu à la somme de labeur que vous leur avez donné dès votre entrée dans le monde. Jamais vous ne pourrez leur rendre tout ce qu’ils ont fait pour vous.

Il sera agréable à ses frères. C’est toujours le cas lorsqu’un croyant marche fidèlement. Il reflète en cela même, les rayons de la gloire du divin modèle, le Seigneur Jésus qui, enfant, avançait en sagesse et en stature, et en faveur auprès de Dieu et des hommes. (Lu 2:52) On est heureux en marchant dans une telle voie, on y est aussi en sécurité et en paix. C’est ce dont nous parlent les verrous de fer et d’airain derrière lesquels on est en sécurité et en repos. Chaque jour sur la terre est un jour de repos. C’est bien différent de ce que nous trouvons dans le prophète Ésaïe : "Il n’y a pas de paix, dit mon Dieu, pour les méchants." (Esa 57:21) Repos et bonheur, voici des choses bien précieuses que nous pouvons posséder dès ici-bas.

Dans le Nouveau Testament nous trouvons une femme de la tribu d’Aser qui était bienheureuse : c’était Anne. Elle était fort avancée en âge, elle était veuve depuis fort longtemps. Il semblait qu’elle n’avait eu qu’une longue vie de souffrances et n’avait rien à attendre ici-bas. Malgré cela elle possédait un grand sujet de joie ; elle connaissait le Seigneur, elle l’attendait dans son temple. Elle a dû l’attendre fort longtemps, mais un jour elle l’a vu, il est venu porté par ses parents. Quelle sainte joie remplissait le coeur d’Anne ! Bonheur inexprimable ! Nous comprenons qu’elle parlait de lui à tous ceux qui dans Jérusalem attendaient la délivrance.

Possédez-vous le même sujet de joie ? Attendez-vous le Seigneur chaque jour ? Il va venir ; bienheureux ceux qui seront trouvés veillant et attendant quand il viendra. Puissiez-vous tous ensemble dire : Viens, Seigneur Jésus !



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