Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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Les Enseignements d'un Grand-Père




26ème leçon

Quelle est la valeur accordes-tu aux promesses divines?

À la fin de l’année passée, je vous ai parlé d’Isaac en rapport avec l’histoire d’Abraham, son père. Aujourd’hui, je veux vous dire quelques mots de ses deux fils dont la naissance nous est rapportée à la fin du chapitre 25 du livre de la Genèse. (Ge 25)

L’aîné s’appelait Ésaü, le plus jeune Jacob. À vue humaine, le premier devait être l’héritier des promesses faites par l’Éternel à Abraham et à Isaac ; malgré cela, jamais nous ne voyons que l’Éternel soit appelé le Dieu d’Ésaü. Par contre, souvent il est appelé le Dieu de Jacob. Vous êtes-vous demandé pourquoi ?

Voici la raison : Ésaü, par toute sa manière de faire, a montré que les promesses divines n’avaient aucun prix pour son coeur. Dans notre chapitre, nous voyons qu’il méprise son droit de premier-né, et pour un seul mets, un plat de lentilles, il vend ce droit qu’il possédait par naissance. Plus tard, après la mort de son père, il prend tout ce qu’il possédait, tout ce qu’il avait acquis dans le pays de Canaan et il s’en va bien loin de la terre de la promesse pour habiter dans la montagne de Séhir. Pauvre Ésaü ! La montagne de Séhir valait mieux à ses yeux que le pays que l’Éternel avait promis à Abraham et dont il aurait hérité s’il avait cru aux promesses divines. Il commence par vendre son droit de premier-né, ensuite, il s’en va loin du lieu de la bénédiction et enfin sa postérité devient un ennemi du peuple de Dieu, ainsi que nous le montre le prophète Abdias.

Lisez ce petit prophète et vous remarquerez qu’il ne parle que d’Ésaü et annonce le jugement qui doit l’atteindre à la fin. Sept fois il dit de lui : "Tu n’aurais pas dû". Cherchez vous-mêmes ces passages et notez-les dans votre coeur. Un jugement particulier sera la part d’Ésaü à la fin : son peuple sera retranché et il n’y aura pas de reste d’Ésaü pour le beau règne de mille ans.

Le dernier des prophètes, Malachie, déclare que l’Éternel a haï Ésaü. (Mal 1:3) Son mépris de la bénédiction de l’Éternel et de sa longue patience envers lui, ainsi que sa haine contre le peuple de l’Éternel ont attiré sur lui la haine de Dieu et sa colère.

Après avoir vendu son droit de premier-né, le nom d’Ésaü a été changé en celui d’Edom, ce qui veut dire "roux, " allusion au potage roux que lui avait donné son frère. Depuis ce jour-là, le nom d’Edom rappelle qu’Ésaü a été un profane. Dieu a voulu qu’ainsi son nom rappelât sa faute. Cela ne veut nullement dire qu’Ésaü ait été ce que nous appelons un mauvais homme, bien s’en faut. Il aimait la vie au grand air, son père l’aimait. Il savait même à l’occasion pardonner une faute, comme il le fit à l’égard de son frère, mais Dieu et ses promesses n’avaient aucune valeur pour son coeur. Il voulait jouir du présent sans se soucier de l’avenir.

Ils sont nombreux aujourd’hui ceux qui lui ressemblent. Ce sont peut-être des enfants de chrétiens, aimables, bons envers leurs parents, même respectueux lorsqu’ils entendent parler des choses de Dieu, mais leurs coeurs sont ailleurs. Une belle course en perspective, une partie de sport, une rencontre avec des amis qui leur parleront de mille choses intéressantes, mais qui ne leur diront pas un mot du Seigneur : voici ce qui réjouit leurs coeurs, ce qui les attire.

Chers enfants, pensez-y. Dieu regarde à ce qui est dans le coeur et il voit tout ce qui s’y passe. C’est pourquoi il est écrit : garde ton coeur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie. (Pr 4:23) Vous commencez à envier les choses du monde, vous n’aimez pas aller écouter la parole de Dieu, vous préférez aller vous amuser avec des amis mondains, etc., sans que vous vous en rendiez compte, vous méprisez ainsi la bénédiction que Dieu met à votre disposition. Qui vous dit que, pour finir, vous ne deviendrez pas un ennemi de l’évangile ? Sans que vous vous en doutiez, vous amassez sur votre propre tête la colère divine et si Dieu lui-même n’intervient en miséricorde en votre faveur, vous serez en fin de compte perdus pour l’éternité. Le chemin d’Ésaü est le chemin de la perdition. J’aime à penser que nul ne suivra un tel chemin.



27ème leçon

En tout temps la foi des fidèles est mise à l'épreuve

Aujourd’hui nous continuerons la lecture du livre de la Genèse et nous nous occuperons ensemble du chap. 26. (Ge 26) Il contient plusieurs choses intéressantes concernant Isaac. Tout d’abord vous remarquez une famine dans ce bon pays que l’Éternel avait promis à Abraham et à sa postérité. Vous comprenez que ce devait être une grande épreuve pour la foi d’Isaac. Comment, aurait-il pu dire, c’est ce pays que l’Éternel nous a promis, et voici j’y trouve la famine ?

Il nous faut nous souvenir qu’en tout temps la foi des fidèles a été soumise à l’épreuve d’une manière ou de l’autre. Il ne peut pas en être autrement. Nous l’avons vu à propos d’Abraham, nous le voyons ici et nous le retrouverons tout du long des Écritures. La foi est plus précieuse que l’or qui pourtant est éprouvé par le feu. On éprouve le métal pour le débarrasser de tout alliage et de toute matière étrangère. (1Pi 1:7) De la même manière Dieu ne permet pas que notre confiance en lui soit mélangée de confiance en nous, en nos ressources et en moyens humains. Il veut être notre unique confiance. Ce qui l’honore, c’est lorsque nous lui remettons en toute simplicité tout ce qui nous concerne et que nous restons tranquilles sachant qu’il a soin de nous et qu’il mène tout à bonne fin pour nous. N’oubliez jamais que Dieu vous aime et qu’il s’occupe des plus petits détails de votre vie. Il sait quels sont vos travaux, vos peines, vos difficultés, vos alarmes, vos détresses, rien n’échappe à son oeil paternel.

Dans notre récit, l’Éternel savait que la foi de son serviteur Isaac pouvait être chancelante et que des craintes pouvaient l’assaillir, qu’il était même en danger de descendre en Égypte comme l’avait fait son père Abraham ; il vient donc l’enseigner et lui dire de demeurer dans le pays et il lui renouvelle les promesses qu’il avait faites à son père. Ce devait être un grand encouragement pour Isaac.

Malgré cela, il craint et dit un mensonge à l’égard de sa femme. Hélas ! Dieu nous rappelle la faute de son serviteur afin de nous avertir en nous montrant de quoi nous sommes capables et combien nous avons besoin d’être gardés en tout temps, et surtout lorsque survient une difficulté quelconque.

Lisez le premier verset du Ps 16 ; là vous verrez le Seigneur Jésus, divin modèle que nous avons à imiter et qui dit : "Garde-moi, ô Dieu, car je me confie en toi. " J’aimerais que ce soit là votre première prière chaque matin en ouvrant les yeux. Jamais vous ne regretterez de l’avoir faite. De ce mensonge d’Isaac il aurait pu résulter de fâcheuses conséquences tant pour lui que pour Rebecca ; mais Dieu, dans sa miséricorde, a veillé sur son pauvre serviteur. Malgré cela, combien ce devait être humiliant pour lui lorsque Abimélec a dû le reprendre à cause de sa faute !

Lorsqu’un croyant tombe dans quelque faute, il déshonore le Seigneur en présence des ennemis de Dieu et aussi donne aux ennemis des occasions de blasphémer son nom, comme nous le voyons dans l’histoire du roi David. Lisez à ce sujet 2Sa 12:14. Après cela Isaac sème dans cette terre et y recueille le centuple. L’Éternel le bénit de bénédictions matérielles. Ces bénédictions-là le monde nous les envie et cherche à nous les ravir, tandis que les bénédictions spirituelles personne ne cherche à nous les prendre. Maintenant, que voulez-vous rechercher ? Désirez-vous devenir grand dans le monde, avoir des richesses, des troupeaux, des serviteurs et des servantes ? Ou, désirez-vous jouir de l’amour du Seigneur Jésus, faire du progrès dans la connaissance de l’excellence de sa personne et de ses gloires ? Désirez-vous lui ressembler, être pauvre peut-être, mais riche en foi ? Chers enfants, combien j’aimerais que de cette lecture vous gardiez dans vos coeurs trois grands enseignements :

1° Désirer posséder cette foi qui croit Dieu et qui se confie en lui en tout temps.

2° Avoir en horreur le mal sous toutes ses formes et surtout le mensonge quel qu’il soit.

3° Rechercher les biens éternels qui sont en Christ et qu’il soit, lui, votre seul trésor, votre vie, votre tout.

C’est ce que votre grand-père va demander au Seigneur en terminant sa leçon.



28ème leçon

La persévérance est récompensée

Mes chers enfants, c’est de la fin du chap. 26 du livre de la Genèse (Ge 26) que je veux vous parler aujourd’hui. Je pense que vous vous souvenez de ce que je vous ai dit du commencement de ce chapitre le mois passé. Nous le lirons depuis le v. 17 à la fin du chapitre. (Ge 26:17)

Avant d’entrer dans quelques détails, je vous dirai que ces versets m’ont beaucoup encouragé il y a déjà un certain nombre d’années. Pendant longtemps j’ai eu le privilège d’aller voir souvent un vénéré serviteur de Dieu. Comme il était âgé et ne pouvait guère sortir de la maison, je me rendais dans son cabinet de travail et là il profitait de ces rencontres bénies pour m’enseigner beaucoup de choses. Il était pour moi comme un père. Que d’heures précieuses j’ai passées avec lui, seul dans cette chambre qui était comme un vrai sanctuaire pour nous deux.

Chers enfants, si vous avez l’occasion d’être en relation avec d’anciens chrétiens fidèles, ne manquez pas de profiter le plus possible des enseignements que vous pourrez recevoir d’eux. Ne craignez pas de les interroger ; ainsi vous profiterez de leurs connaissances et de leur expérience. Cela pourra vous être utile pour toute votre vie.

Je reviens à mon récit. Lorsque le Seigneur eût recueilli auprès de lui le cher vieillard dont je vous ai parlé, j’en ressentis un grand vide dans mon coeur, et souvent j’aurais aimé aller le voir et m’entretenir encore avec lui. Mais, hélas ! mes visites chez lui étaient finies pour toujours. Tout passe ici-bas. C’est à ce moment que ces versets se présentèrent à moi comme une source de consolations précieuses. Mon vieil ami, comme Abraham, avait creusé des puits. Abraham l’avait fait dans la terre que l’Éternel lui avait donnée en héritage. Le cher ami qui venait de me quitter en avait creusé en sondant la Parole et il y avait trouvé de l’eau qui l’avait désaltéré, lui et ceux qui l’avaient écouté. Ce que j’avais à faire était de faire comme Isaac : retourner aux sources qui avaient désaltéré son père et, comme lui, j’y trouverais de l’eau. Lui en avait trouvé pour son corps, moi j’en trouverais pour mon âme.

C’est dans les Écritures que se trouve la source des eaux vives ; comme nous le chantons quelques fois : C’est la source abondante où se puise la vie, ce fleuve de la grâce aux salutaires eaux. Pour nous, creuser des puits, c’est se donner de la peine pour chercher les richesses insondables qui sont contenues dans ce saint livre. Pour cela il faut de la diligence et de la persévérance. Le monde et les choses de ce monde sont souvent un obstacle pour en jouir, elles sont comme la terre avec laquelle les ennemis d’Isaac avaient bouché les puits.

Vous remarquez la persévérance d’Isaac et de ses serviteurs ; persévérance qui a été récompensée. Après avoir creusé un puits et trouvé de l’eau, ils en creusent encore d’autres et chaque fois leurs efforts ont été couronnés de succès. Abraham n’était plus, mais les puits étaient encore dans le pays. Les serviteurs de Dieu peuvent disparaître, mais les sources abondantes auxquelles ils ont puisé existent encore. Puissiez-vous, comme Isaac, être des creuseurs de puits.



29ème leçon

Même après avoir marché longtemps avec Dieu,
nous sommes capables des mêmes fautes que dans la jeunesse.

Mes chers enfants, lors de notre dernière leçon nous avons vu Isaac dans la force de l’âge et creusant des puits dans le pays de la promesse. Aujourd’hui, en lisant le chap. 27, (Ge 27) nous le trouvons, un vieillard aveugle et s’attendant à la mort d’un jour à l’autre. Souvenez-vous que nous vieillissons rapidement, beaucoup plus rapidement que vous ne le pensez. Isaac veut bénir son fils Ésaü avant de quitter cette terre. Pauvre Isaac ! Il avait oublié que c’était à Jacob qu’appartenait la bénédiction de l’Éternel. Puis, au lieu de chercher auprès de l’Éternel la force qui lui était nécessaire pour accomplir ce service, il pense qu’il lui fallait un mets savoureux, comme il l’aimait, pour le fortifier. Le gibier était sa viande, et son fils Ésaü, qui était un habile chasseur, pouvait lui procurer facilement ce qui était nécessaire pour satisfaire sa gourmandise. Jusqu’à sa vieillesse, il l’avait gardée sans la juger. C’est pourquoi il préférait son fils aîné et, si Dieu n’était pas intervenu, il aurait béni Ésaü sans tenir compte de la volonté de l’Éternel.

Vous voyez, par cela, que tant que nous sommes dans le monde nous avons besoin d’être gardés du mal. Notre coeur ne change pas ; même après avoir marché longtemps avec Dieu, nous sommes capables des mêmes fautes que dans la jeunesse.

Ce chapitre qui est devant nous est rempli de choses profondément tristes. D’un côté, nous voyons Isaac dans un des moments les plus solennels de son existence et manquant de communion avec Dieu ; de l’autre, Rebecca, qui avait si bien commencé, et qui dans ce moment ne sait pas se confier en l’Éternel pour l’accomplissement de ses promesses. Au lieu de l’invoquer et de le supplier avec son fils Jacob, elle lui enseigne à mentir et à tromper son père pour obtenir sa bénédiction et elle lui fournit les moyens pour le faire, en lui préparant un mets savoureux et en revêtant ses mains et son cou de la peau des chevreaux. Toutes ces choses sont humiliantes et cela d’autant plus qu’elles se passent dans une famille où l’on connaissait l’Éternel. Il semble que la piété s’était enfuie de cette maison.

Cela nous fait penser à cette parole de la première épître à Timothée : Poursuis la piété. (1Ti 6:11) Dieu nous raconte ces choses non dans le but de dire du mal de ses serviteurs, mais afin de nous avertir en nous montrant de quoi nous sommes capables, même après avoir marché fidèlement pendant de longues années.

Lorsqu’Isaac a vu combien il s’était trompé, il a été saisi d’un grand tremblement. Il y avait bien de quoi. Il allait bénir un profane qui pour un seul mets, un plat de lentilles, avait vendu son droit de premier-né ; bénir celui, qui plus tard, devait être haï de l’Éternel. Lisez à ce sujet le v. 3 du chap. 1 de Malachie, (Mal 1:3) le dernier des prophètes. Évidemment l’Éternel n’a haï Ésaü que lorsqu’il s’est montré parfaitement haïssable, lui et sa postérité. Pendant plus de mille ans ils ont montré une haine implacable contre le peuple de Dieu, aussi, tout à la fin, il doit dire : J’ai haï Ésaü. Quelle chose effrayante !

Vous lirez à ce sujet le livre du prophète Abdias. Tout du long il nous raconte ce qu’a été cette haine d’Ésaü contre son frère. Haine qui s’est bien vite manifestée puisque nous lisons à la fin de notre chapitre : "Et Ésaü eut Jacob en haine... et Ésaü dit en son coeur : Les jours du deuil de mon père approchent, et je tuerai Jacob, mon frère. " Lui, le fils d’Isaac, le petit-fils d’Abraham, devenir un meurtrier ! Quelle chose effrayante. Si Dieu ne l’avait pas gardé, certainement il l’aurait fait. Ainsi que je vous le disais au commencement, tout ce chapitre est profondément triste. Après en avoir fait la lecture, nous pourrons bien nous écrier, vous et moi, avec le psalmiste : Garde-moi, ô Dieu, car je me confie en toi...



30ème leçon

"On ne se moque pas de Dieu ; car ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera..."

Mes chers enfants, vous n’avez pas oublié, je l’espère, notre dernière leçon et j’aime à croire qu’elle a produit en vous une crainte salutaire de toute tromperie et propre volonté. Aujourd’hui, nous allons voir quelques-unes des conséquences des fautes dont je vous ai parlé lors de notre dernière rencontre. C’est le sujet qui est traité dans le chapitre 28 de notre livre de la Genèse. (Ge 28) Jacob, craignant les menaces faites par son frère Ésaü, doit s’en aller loin de la maison paternelle. Pauvre Rebecca ! Nous pouvons penser combien son coeur de mère devait être déchiré lorsqu’elle a vu partir son fils bien-aimé, et cela sans savoir si jamais il reviendrait sous le toit paternel. Nous savons que, de fait, elle ne l’a jamais revu puisqu’elle est morte pendant son absence. Ainsi elle n’a pas même eu la consolation de recevoir un dernier baiser sur son lit de mort de ce fils qu’elle aimait tant.

Souvenez-vous de la parole qui se trouve dans l’épître aux Galates : "On ne se moque pas de Dieu ; car ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera. Car celui qui sème pour sa propre chair, moissonnera de la chair la corruption." Cherchez-le vous-même et vous le trouverez facilement ; notez-le dans votre Bible et surtout mettez-le en pratique. Rebecca en a fait l’amère expérience. Isaac, lui aussi, a dû porter les conséquences de sa faute et a été fort longtemps sans revoir son fils : plus de vingt années. Que furent pour Isaac ces longues années dans lesquelles, vieillard aveugle, il a pu repasser devant Dieu sa longue vie ? Moins coupable que sa femme, il a eu la joie d’entendre du moins la voix de son fils s’il n’a pu revoir son visage. Voyez Ge 35:27-29.

Jacob, lui aussi, a dû porter les conséquences de sa faute et s’en aller loin de la maison paternelle. Pauvre Jacob ! Le voici s’en allant dans un pays inconnu auprès d’un oncle qu’il ne connaissait pas et qui de fait l’a traité durement. Longtemps il a dû garder ses troupeaux : là il souffrait de la sécheresse de jour et de nuit de la gelée ; le sommeil fuyait ses yeux, car, sans cesse, il avait à veiller contre les voleurs et les bêtes sauvages. Bien des fois il a sans doute repensé aux soins dont il était autrefois entouré par une mère qui l’aimait. Puissiez-vous vous souvenir de ces choses et en faire votre profit. Que cela produise dans vos coeurs une crainte salutaire de tout mal. Nous avons affaire avec un Dieu qui nous aime ; et précisément parce qu’il nous aime, il ne peut pas tolérer en nous ce qui est incompatible avec sa gloire. Devrait-il nous tenir de longues années sur un lit de maladie, il le fera si cela est nécessaire pour nous amener à juger nos fautes et à les lui confesser ; car si nous confessons nos fautes, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité. Si au moins Jacob avait profité de la discipline que le Seigneur lui dispensait dans ce moment ! Nous savons qu’il a dû rencontrer bien d’autres choses pénibles pendant sa vie jusqu’à ce que sa volonté fût brisée et qu’il pût entièrement mettre sa confiance en l’Éternel. Si sa vie fut orageuse, sa fin, par contre, fut de toute beauté. En terminant sa vie il adora appuyé sur le bout de son bâton. Certainement, dans ce moment-là, il ne regrettait pas d’avoir été l’objet des soins de Dieu et d’avoir été maintes fois sous sa discipline. Son Dieu l’avait fait pour son profit. Pour aujourd’hui, je m’arrête et je réserve la fin du chapitre pour une autre leçon. Là nous trouverons des choses plus réjouissantes que celles qui nous ont occupé ces derniers temps.



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