Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
REGARD
Bibliothèque chrétienne online
EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON
- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Les Enseignements d'un Grand-Père




21ème leçon

Laban estimait les biens périssables...

Mes chers enfants. Je vois que ce chap. 24 du livre de la Genèse (Ge 24) est comme une mine inépuisable. Il contient tant de choses précieuses ! Il me souvient d’un temps où ce chapitre m’était presque entièrement fermé. Ce n’est qu’après l’avoir lu bien des fois qu’il s’est ouvert et que j’ai pu connaître un peu les richesses qu’il contient. Si parfois une page de la parole vous paraît obscure, ne vous découragez pas, relisez-la souvent, pensez-y, méditez-la. C’est là le secret pour faire des progrès dans la connaissance des choses que l’oeil n’a pas vues, que l’oreille n’a pas entendues et qui ne sont pas montées au coeur de l’homme, mais que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. Souvenez-vous de ce qui est écrit dans 2Ti 2:7: "Considère ce que je dis ; car le Seigneur te donnera de l’intelligence en toutes choses".

Ceci dit, nous allons nous occuper du frère de Rebecca. Il se nommait Laban. Lorsqu’il vit l’anneau et les bracelets qui étaient aux mains de sa soeur, il vint vers le serviteur d’Abraham et lui dit : "Entre, béni de l’Éternel, pourquoi te tiens-tu dehors ? car j’ai préparé la maison, et de la place pour les chameaux. "

Vite il a su apprécier la valeur des bijoux qui avaient été donnés à sa soeur. Un seul coup d’oeil l’avait renseigné. Avec un étranger, possédant de telles richesses et donnant de tels bijoux en échange d’un peu d’eau, il n’aurait certainement rien à perdre en le recevant sous son toit.

Laban estimait les biens périssables, il pensait que ces choses étaient vraiment la bénédiction de l’Éternel. Il oubliait que les biens éternels ont seuls de la valeur. Les choses visibles avaient plus de prix pour son coeur que les invisibles, qui, semble-t-il, ne l’occupaient guère.

Plus tard on trouve chez lui une âpreté au gain digne d’un homme qui ne connaît pas le Seigneur. Pendant vingt ans il rivalise de ruse et de tromperies avec son propre neveu Jacob pour avoir des troupeaux. Ses propres filles disent de lui : "Avons-nous encore une portion et un héritage dans la maison de notre père ? N’avons-nous pas été réputées par lui des étrangères ? car il nous a vendues, et a même toujours mangé notre argent. " Lisez à ce sujet ce qui est dit de cet homme dans les chap. 29 et 31 de la Genèse. (Ge 29, 31) Vous remarquez aussi que dans la maison de Béthuel c’est Laban qui dirige et qui commande tout comme s’il avait été le chef de la maison. Au verset 34 (Ge 24:34) c’est lui qui dit au serviteur d’Abraham : "Parle. " Pourtant, c’était à Béthuel de prendre la parole. Au verset 50 (Ge 24:50) c’est Laban et Béthuel qui lui répondent au lieu que ce soit Béthuel, car Rebecca était sa fille.

Il arrive quelquefois dans certaines maisons que les fils, une fois qu’ils deviennent grands, prennent insensiblement l’autorité et la direction dans la maison paternelle ; cela amène toujours tôt ou tard des choses fâcheuses. Je pourrais vous citer de bien tristes exemples que j’ai vus de mes propres yeux, mais cela nous porterait trop loin pour aujourd’hui. On ne peut pas renverser impunément les choses que Dieu a établies : c’est le père qui a reçu l’autorité et les fils doivent lui être soumis et l’honorer. Ainsi les fils seront à la place que Dieu leur a départie et ils pourront profiter des enseignements et de l’expérience acquise par leur père. "Honore ton père et ta mère. C’est là le premier commandement avec promesse, afin que tu prospères et que tu vives longtemps sur la terre. " (Eph 6:1- 2)

Laban semblait avoir oublié ces choses. De fait, il a été un mauvais fils, un mauvais père et un mauvais maître. Il a été dur envers les siens et envers ses serviteurs. L’amour des richesses a étouffé en lui tout bon sentiment. Avec cela, nous trouvons encore des idoles dans sa maison. (Ge 31:19)

Que Dieu nous garde de lui ressembler. Chers enfants, prenez bien garde à tous les enseignements que Dieu nous donne dans sa bonne Parole. En le faisant nous connaîtrons ce qui convient à sa gloire.



22ème leçon

Heureux ceux qui savent toujours se tenir près de la source d'eau vive

Mes chers enfants, vous vous souvenez sans doute de ce que je vous ai dit de Laban lors de notre dernière leçon. Cet homme peu intéressant connaissait l’Éternel, mais la connaissance qu’il avait de lui n’avait guère d’influence sur sa vie de chaque jour.

Nous voulons nous occuper aujourd’hui d’Isaac, le fils bien-aimé d’Abraham dont je vous ai déjà parlé autrefois lorsque son père est allé l’offrir en holocauste sur la montagne de Morija. Il nous est dit dans notre chapitre qu’il venait d’arriver du puits de Lakhaï-Roï. Vous allez dire : Voici un drôle de nom. En effet, vous savez que les langues différent beaucoup les unes des autres. Ces deux mots veulent dire : Le Vivant qui se révèle. Savez-vous quel est ce Vivant qui se révèle et qui désaltère nos âmes ? Lisez, je vous prie, à ce sujet dans l’évangile de Jn 4:14 et Jn 7:37-39. Vous comprendrez ainsi facilement de quoi il est question et que ce puits est une image de Christ, lui le Vivant. Lorsque nous nous approchons de lui, nous sommes toujours désaltérés dans nos âmes. Il est lui-même la source des eaux vives, ou si vous préférez des eaux qui donnent la vie. Vous connaissez sans doute le beau cantique :

Source de lumière et de vie,
Source de grâce pour la foi,
Repos, bonheur, paix infinie,
Nous les avons trouvés en toi.

Source d’amour, toujours nouvelle,
Qui jaillis pour nous du saint Lieu ;
De ta plénitude éternelle,
Tu nous remplis, source de Dieu !

Heureux celui qui près du fleuve,
Arbre vivant par Toi planté,
Prend racine et croit et s’abreuve
De ses eaux, dans l’éternité !

Il porte son fruit et prospère,
Sa vigueur croît de jour en jour !
Heureux celui qui, sur la terre,
Boit à la source de l’amour !

La première fois qu’il est question de ce puits, c’est lorsque Agar, la servante égyptienne, errait dans un désert. L’ange de l’Éternel la trouva près de cette fontaine. L’ange de l’Éternel, dans l’Ancien Testament, est toujours une manifestation du Seigneur Jésus avant sa venue dans le monde, comme vous avez appris à le connaître dans les évangiles.

Là l’ange de l’Éternel dit à Agar : "D’où viens-tu, et où vas-tu ?" Vous êtes-vous posé une fois dans votre vie ces deux questions ? D’où viens-tu ? Où allez-vous ? Il y a le ciel et l’enfer. Dans lequel de ces deux endroits allez-vous ? N’avez-vous jamais désobéi à vos parents ? N’êtes-vous jamais allés là où vous ne deviez pas aller ? Ne faites pas comme une jeune personne à laquelle j’avais parlé de son âme et qui a dit après mon départ : "Il devrait bien me laisser tranquille. " Pauvre malheureuse ! quelques années plus tard, voyant qu’elle allait mourir, elle a dit : "Lequel des deux va m’emporter ?" Ces deux, je n’ai presque pas besoin de le dire, étaient l’un le Sauveur, l’autre le diable. Elle ne savait donc pas où elle allait : terrible condition pour une âme en présence de l’éternité.

Agar avait donc trouvé près du puits de Lakhaï-Roï un Dieu Sauveur qui s’était révélé à elle et son âme avait été délivrée. Isaac connaissait le puits, il y allait et il méditait après s’être désaltéré de ses eaux rafraîchissantes.

Maintenant il n’est pas nécessaire de faire un long voyage dans le désert pour trouver le Seigneur Jésus. Il se révèle à nous dans sa parole. Lorsque vous la lisez, vous êtes comme auprès du puits. Vous pouvez méditer les grandes choses contenues dans ce saint livre. En le faisant, votre âme est désaltérée. Si vous lisiez au chap. 25, 11 (Ge 25:11) vous verriez que Isaac, après la mort de son père, est allé habiter près du puits. C’est là qu’il se tenait habituellement. Heureux ceux qui savent toujours se tenir près du Seigneur Jésus. J’espère que vous avez compris la leçon un peu difficile à expliquer du puits de Lakhaï-Roï.



23ème leçon

Abraham, rassasié de jours, ne désirait plus rien sur la terre

Mes chers enfants, aujourd’hui, nous terminerons l’histoire d’Abraham en vous racontant sa mort et son enterrement. Il a vécu cent soixante-quinze ans. C’est une longue vie. Il était âgé de soixante-quinze ans lorsqu’il sortit de Charan. Il a donc vécu exactement cent ans après avoir tout quitté pour obéir à l’Éternel. Pendant ce long temps il a pu montrer par sa manière de faire que les promesses de l’Éternel valaient mieux pour lui que tout ce qu’il avait abandonné.

Il est dit dans l’épître aux Hébreux que, s’il s’était souvenu du pays d’où il était sorti, il aurait eu du temps pour y retourner. Pendant tant d’années, il ne lui est pas venu à la pensée de retourner à Ur des Chaldéens.

Pourtant, c’était une grande cité dans laquelle il y avait bien des choses propres à attirer le coeur d’un homme. Depuis quelques années on pratique sur l’emplacement de cette cité des fouilles qui mettent à jour bien des choses intéressantes. Je ne puis pas vous raconter ces choses maintenant, désirant vous occuper d’Abraham et non du pays qu’il a quitté.

Pour Abraham, une tente et des troupeaux, les promesses de l’Éternel, et un autel pour adorer valaient mieux que toutes les beautés de la grande ville qu’il avait abandonnée. En agissant ainsi, il montrait sa foi par ses oeuvres. Il voyait ce qui est invisible et il contemplait déjà les glorieuses réalités de la cité céleste de laquelle Dieu est l’architecte et le Créateur. C’est la seule cité qui subsistera éternellement. Depuis longtemps Ur des Chaldéens n’est plus qu’un monceau de ruines que l’on fouille avec curiosité. Si Abraham s’était attaché à ces choses, que lui resterait-il ? Rien. Et avec cela il aurait fait la perte de son âme, tandis que maintenant, il est présent avec son Sauveur et bientôt il va entrer glorieux dans la cité céleste. Les portes vont s’ouvrir devant lui et, avec tous ceux qui ont cru, nous pourrons chanter : Là, j’entrerai sauvé par grâce.

Abraham, donc, après avoir attendu pendant cent ans, est mort sans avoir rien obtenu. Croyez-vous qu’il ait perdu quelque chose d’avoir attendu si longtemps ? Non, le Dieu fidèle lui donnera infiniment plus qu’il n’aura jamais osé espérer. Il était rassasié de jours, nous est-il dit. Il ne désirait plus rien sur la terre. Heureux départ ! Il fait contraste avec celui de pauvres malheureux qui disent qu’ils ne veulent pas mourir, qu’ils ne veulent pas mourir ! La mort impitoyable les emporte : ils auraient dû profiter du temps que Dieu leur avait donné.

Isaac et Ismaël, les fils d’Abraham, l’ensevelirent dans la caverne de Macpéla, dont je vous ai déjà parlé autrefois. Vous remarquez la simplicité de cet enterrement. Devant le sépulcre de la foi, de vaines cérémonies, de longs discours pour raconter tout ce qu’Abraham avait fait, n’auraient pas été à leur place. La vie du patriarche avait suffisamment parlé, il n’y avait rien à ajouter. Dans cet enterrement tout s’est passé comme il convenait chez des personnes qui ont leur part en dehors des choses d’un monde qui passe. Que des hommes pécheurs qui ne connaissent pas Dieu, ni sa grâce, fassent de longs discours devant la fosse d’un de leurs semblables, qu’ils fassent de somptueux tombeaux qui cachent l’affreuse réalité de la mort, cela ne convenait pas pour l’homme de foi qui s’appelait Abraham.

Cet ensevelissement m’a souvent fait penser à l’enterrement du seul Juste, le Seigneur Jésus, le Prince de la vie. Il nous est dit que Nicodème et Joseph d’Arimathée déposèrent son corps dans un sépulcre neuf, dans lequel personne n’avait jamais été déposé. Les deux fils d’Abraham enterrèrent le père des croyants. Deux disciples ont enterré le Seigneur de gloire.

Que ces choses sont belles dans leur simplicité !

Enfants, aimez les choses simples, ce sont celles qui sont grandes et belles aux yeux de Dieu.



24ème leçon

Abraham: un bel exemple de foi de la part d'un homme qui a cru Dieu

Mes chers enfants, nous voici de nouveau à la fin d’une année. Comme le temps passe ! Lorsque nous sommes jeunes comme vous, il semble que nous avons un grand avenir devant nous. Mais lorsque nous arrivons aux limites de la vie, nous pouvons dire comme un vieillard qui avait près de quatre-vingt-dix ans : La vie, ce n’est rien ! Le psalmiste, bien mieux encore, disait : "Tu m’as donné des jours comme la largeur d’une main, et ma durée est comme un rien devant toi. " (Ps 39:5)

Vous vous souvenez que lors de notre dernier entretien, nous avons parlé de la mort d’Abraham. Vous vous êtes peut-être demandés ce que fit Isaac après la mort de son père ? Il avait vu ce que son père avait fait et entendu ce qu’il lui avait enseigné. En fils obéissant et soumis il était resté dans le pays de la promesse auprès de son père. Une fois qu’il a été seul et libre de tous ses mouvements, il aurait pu dire : Certainement mon père s’est trompé. Voici, il est resté dans l’attente dans ce pays et l’Éternel ne lui a rien donné. Le voici mort et il n’a rien possédé de ce pays promis. Il aurait pu dire aussi : l’Éternel n’a pas accompli sa promesse, je vais retourner à Ur des Chaldéens. Pourquoi donc rester ici comme un étranger lorsque je pouvais être un citoyen honoré de cette grande ville ? Là je retrouverai les choses que mon père y a laissées et dans lesquelles mes ancêtres ont cherché leur plaisir autrefois.

Rien de tout cela. Isaac reste dans le pays de la promesse. Il y reste étranger comme son père. En agissant ainsi, il montre qu’il possédait la même foi que celui-ci et que les promesses de l’Éternel ont aussi du prix pour son coeur, et qu’il est lui aussi disposé à attendre aussi longtemps que son Dieu le trouvera bon

C’est un bel exemple de foi de la part d’un homme qui a cru Dieu. Nous comprenons que Dieu se plaît à honorer de tels hommes ; c’est pourquoi il a fait inscrire son nom dans la galerie des grands hommes de foi. Heb 11, où il est mentionné deux fois : Heb 11:9,20. Chers enfants, le plus grand nombre d’entre vous ont des parents qui croient au Seigneur Jésus et qui vous parlent de lui. Possédez-vous la même foi que vos parents, et avez-vous la même espérance qu’eux ? Pour en avoir la certitude, rien n’est plus simple. Au chap. 10 de l’épître aux Romains, v.17, (Ro 10:17) il nous est dit que la foi est de ce qu’on entend et de ce qu’on entend par la parole de Dieu. Croyez simplement ce que Dieu dit. Il nous rend témoignage qu’il n’y a pas de justes, pas même un seul. (Ro 3:10) Admettez-vous cela ? Il nous dit aussi que son Fils unique et bien-aimé est mort pour nos fautes et ressuscité pour notre justification. (Ro 4:25) En d’autres termes, il a été puni à notre place. Croyez-vous ces choses ? Enfin, le Seigneur est monté au ciel pour nous y préparer une place et il va revenir chercher ceux qui l’attendent. L’attendez-vous ?

Voici l’année qui va se terminer. C’est peut-être la dernière avant la venue de notre Sauveur. Il vient bientôt. Puissiez-vous tous ensemble dire : Viens Seigneur Jésus. C’est là le plus ardent désir de votre vieux grand-père pour chacun de vous et le voeu qu’il peut vous adresser en cette fin d’année.



25ème leçon

La naissance du Sauveur

Mes chers enfants. Nous voici au commencement d’une nouvelle année, la dernière peut-être avant que le Seigneur Jésus vienne chercher ceux qui l’attendent. Il vient promptement, et tout dans le monde nous parle de sa prochaine venue. J’aime à penser que tous les petits lecteurs de la "Bonne Nouvelle" attendent ce précieux Sauveur, et se réjouissent à la pensée de le voir. Je me souviens d’un temps, bien éloigné déjà, où, pour la première fois, j’ai dit : Viens, Seigneur Jésus ! - Depuis lors, jamais je n’ai douté de sa fidélité concernant l’accomplissement de sa promesse, et je sais qu’il viendra dans peu de temps, car il l’a dit. Attendez-le chaque jour, et certainement vous ne serez pas confus.

Si le Seigneur le permet, nous reviendrons au mois de février à l’histoire d’Isaac que nous avons déjà commencée l’année dernière. Pour aujourd’hui, je veux vous parler de la naissance du Sauveur telle qu’elle nous est racontée dans les premiers versets du chapitre 2 de l’évangile de Luc. (Lu 2)

Ce Sauveur précieux est venu dans le monde comme un petit enfant, né dans la pauvreté, un enfant qui a été emmailloté et couché dans une crèche, lui, le Roi de gloire. Il n’y avait pas de place pour lui dans l’hôtellerie. Aimez-vous ce Sauveur ? Puisqu’il n’a pas trouvé de place dans l’hôtellerie, ne trouvera-t-il pas au moins une place dans votre coeur ? N’est-il pas digne de posséder le coeur de votre jeune âge puisqu’il est venu sur cette pauvre terre pour y souffrir et y mourir pour vous ? Pour pouvoir s’attacher à lui, il faut premièrement faire comme les bergers, croire les choses qui nous sont dites de lui. Vous remarquez que dans le coeur de ces humbles bergers il n’y a pas l’ombre d’un doute concernant les choses qui avaient été annoncées par les anges. Ils n’ont pas dit : "Allons pour voir si les choses sont bien ainsi. " Mais : Allons et voyons. Ils savaient qu’en allant ils verraient, puisque les anges le leur avaient assuré. Il faut aussi, comme Marie, repasser ces choses dans nos coeurs et même faire comme le psalmiste qui disait : "Je médite de toi durant les veilles de la nuit. " (Ps 63:6)

À quoi pensez-vous le matin en vous éveillant ? Vous souvenez-vous que dans cette journée qui commence, le Seigneur peut venir chercher les siens et êtes-vous prêts pour ce moment solennel ? Recherchez-vous les choses de ce monde ? Y avez-vous vos pensées ? Si ces choses remplissent votre coeur, soyez bien assurés qu’elles ne vous apporteront qu’amertume et déception, car ici-bas, tout est ainsi. Par contre, si vous cherchez le Seigneur de tout votre coeur, vous serez bienheureux. Il est le grand sujet de joie qui a été annoncé par les anges aux bergers.

Les saints de l’Ancien Testament attendaient le Seigneur. Le psalmiste disait : "Mon âme attend le Seigneur, plus que les sentinelles n’attendent le matin, que les sentinelles n’attendent le matin." (Ps 130:6) Leur attente a été longue, mais elle a eu sa fin. Rien ne faisait prévoir cette venue pour cette nuit-là plutôt qu’une autre. Les bergers, comme de coutume, ont fait sortir leurs troupeaux. Ils auraient pu dire : Voici, nous avons devant nous une nuit de veille et de fatigue. Mais, cette même nuit, le Seigneur est venu et ils l’ont vu, et ont entendu le concert des armées célestes. Que ce devait être merveilleux et quelle joie devait remplir leurs coeurs !

De la même manière le Seigneur va apparaître non dans l’abaissement, mais dans toute sa gloire, et nous le verrons. Quelle sainte allégresse remplira tous les coeurs de ceux qui l’auront attendu, et quel concert de louanges s’élèvera vers lui ; jamais concert pareil n’aura été entendu. Attendez donc le Seigneur, chers enfants, attendez-le chaque jour et réjouissez-vous, car il vient bientôt, il vient promptement. C’est là le voeu le plus ardent que peut vous adresser votre grand-père en commençant cette nouvelle année.



Table des matières

 

- haut de page -