Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Les Enseignements d'un Grand-Père




16ème leçon

Il faut aller jusqu'au bout de la course

Mes chers enfants, j’aimerais bien savoir combien d’entre vous ont pris des notes au sujet du chap. 24 du livre de la Genèse, (Ge 24) comme je vous l’avais proposé lors de ma dernière leçon. Cela m’intéresserait de savoir aussi ce que vous avez trouvé dans ce chapitre. Ce qui me suffit est de savoir que ceux qui ont fait ce travail y ont certainement trouvé de la bénédiction pour leurs âmes, car jamais on ne s’occupe de la parole de Dieu sans en retirer un profit réel.

Un serviteur de Dieu trouvait, il y a déjà longtemps, que la Bible est comme un arbre sur lequel il y a toujours des fruits mûrs pour nourrir nos âmes. Vous ne sauriez croire combien de fois déjà j’ai lu ce précieux chapitre qui nous occupe dans ce moment

Vous avez sans doute remarqué que plusieurs personnages défilent pour ainsi dire devant nos yeux. Le premier mentionné est Abraham, c’est de lui que nous nous occuperons aujourd’hui. Vous vous souvenez que plusieurs fois déjà je vous ai parlé de lui ; Dieu se plaît à honorer ceux qui se sont confiés en lui. Il confesse leurs noms avec satisfaction et raconte ce qu’ils ont fait pour lui. La mémoire du juste est en bénédiction, mais le nom des méchants tombe en pourriture. Cherchez vous-même le verset que je viens de vous citer ; il se trouve dans le chapitre 10 du livre des Proverbes. (Pr 10:7) Vous ne voudriez pas que lorsque vous aurez quitté cette terre votre nom soit un objet de répulsion ou de mépris.

Abraham, nous est-il dit, était vieux, avancé en âge. Pendant une longue vie, il a été fidèle et a gardé toujours la foi qui l’a caractérisé dès que Dieu l’a appelé. Il ne suffit pas de bien commencer, mais aussi, il faut aller jusqu’au bout de la course, ne pas se laisser décourager par les difficultés, ou arrêter par les peines et les souffrances du chemin.

Autre chose : l’Éternel l’avait béni en toutes choses. Dieu est bon envers les siens et ceux qui se confient en lui ne manquent d’aucun bien. Il y avait une différence entre les bénédictions qu’Abraham possédait et celles que le Seigneur donne aux siens maintenant. Les biens d’Abraham étaient matériels et pour la terre. C’étaient des troupeaux, des serviteurs, des servantes, et d’autres choses semblables. Les nôtres sont spirituels et dans les cieux. Ils sont infiniment supérieurs à tout ce que possédait Abraham. Lui, il jouissait de ce que l’Éternel lui avait donné et ne désirait rien d’autre pour lui-même et pour son fils. Aussi il ne voulait à aucun prix que son fils retournât dans le pays duquel il était sorti. Les biens du pays de Canaan à ses yeux étaient mille fois plus précieux que ceux qu’il avait laissés à Ur des Chaldéens. Si vous avez des parents qui connaissent le Seigneur, vous ne pouvez rien désirer de meilleur pour vous-même. Souvent, nous voyons des enfants qui désirent une position plus élevée que celle de leurs parents : une autre profession, une position plus aisée, peut-être plus brillante aux yeux des hommes. Pauvres insensés que ces jeunes gens ! N’avez-vous pas entendu chaque jour vos parents rendre grâces au Seigneur pour les choses qu’ils ont reçues de lui. Vous ne voudriez pas mépriser ces choses pour lesquelles ils rendaient grâces avec des coeurs pleins de reconnaissance. Évidemment, vos parents ont eu des peines et des difficultés, et des moments où leur foi a été soumise à de rudes épreuves, mais le Dieu fidèle le permettait pour leur profit. Ces épreuves de la foi sont nécessaires. Malgré ces épreuves vos parents étaient reconnaissants. Ne le seriez-vous pas si ce même Dieu et bon Père vous donnait la même part qu’à eux ? L’ambition et la convoitise font beaucoup de mal. Demandez au Seigneur qu’il vous garde de ce piège que l’ennemi tend souvent sur le chemin des jeunes. La piété et le contentement sont un grand gain. Soyez bien assurés que ce qui brille dans le monde ne donne pas le bonheur. Voudriez-vous une grande place dans un monde où votre Seigneur n’a trouvé qu’une crèche et une croix ?

Que Dieu vous garde du mal, chers enfants.



17ème leçon

Avez-vous pensé à ce que veulent dire ces mots: marcher devant Dieu ?

Mes chers enfants. La parole de Dieu est infinie et tant que nous serons sur la terre nous n’en connaîtrons que les bords. Par exemple, nous pourrions méditer longtemps sur ce qui nous est dit d’Abraham dans ce chapitre 24 de la Genèse (Ge 24) dont nous nous sommes occupés déjà plusieurs fois, de sorte qu’aujourd’hui encore je veux vous parler de ce qui nous est dit de lui par la bouche de son serviteur.

Il raconte dans la maison de Béthuel que son maître Abraham lui avait dit : "L’Éternel devant qui je marche enverra son ange avec toi et fera prospérer ton voyage. " Avez-vous pensé à ce que veulent dire ces mots marcher devant Dieu ? Vous vous souvenez qu’il nous est dit d’Énoch qu’il marcha avec Dieu. Si vous ouvrez votre Bible au chap. 17 du premier livre des Rois (1Ro 17) vous y verrez qu’Élie dit à Achab : "L’Éternel devant qui je me tiens est vivant qu’il n’y aura ces années-ci, ni rosée, ni pluie, sinon à ma parole !"

Vous remarquez la différence qui se trouve dans ces trois expressions. Abraham avait marché devant Dieu, ce qui revient à dire que toute sa vie était entièrement manifestée à Dieu, qu’il n’y avait rien de caché. Si quelqu’un marche devant nous, ses faits et gestes nécessairement nous sont connus. La vie d’Abraham était pour ainsi dire comme un livre ouvert devant Dieu ; il n’y avait rien de caché ni de ténébreux. Il parlait à l’Éternel de tout ce qu’il faisait et de tout ce qui le concernait. Nécessairement, il lui avait parlé du mariage de son fils Isaac et il savait que l’Éternel conduirait dans son choix le serviteur qu’il envoyait. Il ne dit pas : J’espère, mais : Il enverra son ange avec toi et il fera prospérer ton voyage.

Jacob, à la fin de sa vie (Ge 48:15) peut dire que ses pères Abraham et Isaac avaient marché devant l’Éternel, mais il ne peut pas dire qu’il en fait autant, bien s’en faut. L’Éternel avait été fidèle, mais son pauvre serviteur ne l’avait guère été. Aussi sa vie presque tout entière s’était écoulée étant sous la discipline de l’Éternel. Bien des souffrances avaient été sa part à cause de sa propre volonté qui était toujours en activité et à cause des moyens détournés qu’il employait pour arriver à ses fins. Prenez donc note, je vous prie, des enseignements que vous recevez par ce moyen, et, dès votre jeune âge, prenez la bonne habitude de ne rien faire sans Dieu. Chaque matin, demandez-lui de vous garder et de vous conduire. Chaque soir, mettez-vous à genoux et rendez-lui compte de tout ce que vous avez dit et fait. Surtout, ne négligez jamais de lui confesser vos fautes, et rendez-lui grâce pour tous les bienfaits qu’il a répandus sur vous pendant la journée. C’est ainsi que vous marcherez devant Dieu.

Élie, lui, se tenait devant Dieu. Étant ainsi sans cesse dans cette solennelle présence, il était initié aux pensées de Dieu. C’est en vous tenant sans cesse devant un maître que vous apprenez de lui. De la même manière lorsqu’un enfant se tient continuellement devant son père, dans sa compagnie habituelle, il connaîtra de ce père bien des choses qu’ignorera un enfant qui préfère sans cesse aller jouer avec des camarades. Dans le cas qui nous occupe, Élie avait ainsi appris ce que l’Éternel allait faire à l’égard de son peuple Israël. Il savait que sa main allait le frapper à cause de ses fautes, et de quelle manière il voulait le faire. C’est aussi dans la présence de l’Éternel qu’il avait acquis le courage nécessaire pour rendre un fidèle témoignage devant l’impie roi Achab. Sans aucune crainte, il se présente devant lui et lui dit ce qui allait arriver.

Enfin, Énoch marchait avec Dieu. Lorsque vous faites une promenade avec quelqu’un que vous aimez, vous marchez avec cette personne. Ce sont d’heureux moments. En marchant ainsi ensemble, vous êtes occupés et vous jouissez des mêmes choses. C’est ce que nous pouvons appeler une heureuse communion. Énoch était occupé des choses dont Dieu lui-même était occupé ; ses pensées étaient les siennes. Tout en étant encore sur la terre, il était un homme céleste. Il vivait pour ainsi dire dans les cieux. Aussi il n’y a rien de surprenant que Dieu l’ait ravi de ce monde, comme nous l’avons déjà vu lorsque nous nous sommes occupés de lui il y a quelque temps. Vous retiendrez bien ces trois choses dans votre coeur. Que Dieu vous accorde la grâce de les mettre en pratique dès votre jeune âge. En agissant ainsi, vous pouvez être assurés que vous serez heureux sur la terre. Cela ne vous empêchera pas d’avoir des épreuves, mais rien ne pourra vous ravir votre bonheur.



18ème leçon

Un serviteur obéissant

Mes chers enfants. Après nous être occupés d’Abraham, nous allons nous entretenir aujourd’hui de son serviteur. C’est lui qui occupe la plus grande place dans le récit que nous considérons dans la Ge 24. Ce fut un fidèle serviteur. Si nous désirons nous-mêmes servir fidèlement le Seigneur, nous apprendrons bien des choses en considérant sa manière d’être et de faire.

Vous savez qu’en 1 Thessaloniciens 1 (1Th 1) il nous est dit que nous avons été convertis des idoles vers Dieu pour servir le Dieu vivant et vrai et pour attendre des cieux son Fils, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient. Si vous savez que le Seigneur Jésus est votre Sauveur et qu’il est mort pour vous sur la croix, vous pouvez attendre chaque jour sa venue et même dire : Seigneur Jésus, viens. Croyez bien qu’il ne trompera pas celui qui du fond de son coeur lui dit : Viens et soyez bien assurés qu’il vous prendra quand il viendra sur les nuées du ciel.

En attendant cet heureux moment, vous avez à le servir, chaque jour. Servir, c’est là le précieux privilège de tous ceux qui l’attendent. Le serviteur d’Abraham est placé devant nos yeux comme un bel exemple à suivre.

Une première chose que j’aimerais vous faire remarquer c’est que le nom de ce serviteur ne nous est pas donné. Nous pouvons penser que c’était Éliézer de Damas dont parle Abraham, (Ge 15:2) mais la chose ne nous est pas dite. Lorsqu’il arrive chez Béthuel, il ne dit pas : Je suis tel et tel. Non, il revendique un seul titre pour lui-même : Je suis serviteur d’Abraham. Lui n’était rien à ses propres yeux, son seigneur était tout pour lui. Nous avons là une grande leçon à retenir si nous voulons servir fidèlement le Seigneur. Il est de toute importance que nous ne soyons rien à nos yeux, et que le Seigneur soit tout, que tout se fasse pour sa gloire ; pas d’autres motifs, pas d’autre but que Lui. Sitôt qu’un serviteur a quelque importance à ses propres yeux, il ne peut être qu’un mauvais serviteur ou un serviteur nuisible. Autre chose : le serviteur d’Abraham était un serviteur obéissant. Son maître lui avait dit d’aller, il va. Pourtant, il était âgé et son maître le chargeait d’une mission pénible et difficile. S’il avait voulu raisonner, il aurait pu dire à Abraham : Tu sais que je suis âgé ; tu as d’autres serviteurs plus jeunes et plus forts que moi, ils seront plus capables de supporter les fatigues du long voyage que tu me proposes.

Rien de cela. Il fait ses préparatifs et il se met en route.

Souvent nous aimerions faire des choses que le Seigneur ne nous a pas commandées et ne pas faire les petites choses qu’il place devant nous chaque jour. Apprenez la grande leçon de l’obéissance en tout temps. Premièrement envers vos parents et, si vous êtes fidèles, le Seigneur pourra vous confier d’autres services plus importants. Nous avons toujours à commencer dans de petites choses. Un de mes amis me racontait autrefois qu’il avait une jeune servante fidèle qui aimait le Seigneur. Or, un jour il la trouva qui balayait la chambre en ayant les yeux pleins de larmes. "Qu’avez-vous donc ?" questionna-t-il. "Je suis si heureuse de balayer cette chambre pour le Seigneur, " fut sa réponse. C’était des larmes de joie qui remplissaient ses yeux. Cette chère jeune fille avait bien compris la leçon que je vous donne dans ce moment. Elle n’était à ses yeux qu’une pauvre servante, mais ce qu’elle faisait, même l’humble service qui lui était confié, elle le faisait pour son Seigneur, par amour pour lui, et cela lui suffisait. Puissiez-vous, chers enfants, être fidèles comme cette jeune fille. Nous reparlerons encore une autre fois du serviteur d’Abraham.



19ème leçon

La prière du serviteur

Mes chers enfants, vous vous souvenez de ce que je vous ai dit du serviteur d’Abraham. Aujourd’hui je veux vous faire remarquer d’autres choses qui le concernaient. Puissions-nous, vous et moi, en faire notre profit et, par ce moyen, apprendre à être de plus fidèles serviteurs du grand Roi des rois.

Vous avez sans doute remarqué que le serviteur d’Abraham était un homme de prières. Arrivé au lieu où son seigneur l’envoyait, il a fait reposer ses chameaux et il se met à prier. Avant d’agir, il s’adresse à celui qui seul pouvait faire prospérer son voyage. Chers enfants, souvenez-vous que vous avez à prier en tout temps et pour toutes choses. Si pour une chose ou pour une autre, vous sentez que vous ne pouvez pas prier, ne faites pas cette chose. Elle est mauvaise. Il n’est pas toujours possible de se mettre à genoux, pour prier, mais toujours, où que nous soyons, nous pouvons élever nos coeurs vers le Seigneur. Il nous est dit, au v. 45, (Ge 24:45) qu’il priait dans son coeur. Nous pouvons le faire nous aussi en tout temps, même au milieu de nos occupations, de nos allées et de nos venues. Le grand Dieu des cieux et de la terre connaît les pensées les plus secrètes de nos coeurs et veut bien nous répondre lorsque dans un danger, dans une tentation, nous lui disons : garde-moi, conduis-moi. Un soupir même qui monte vers lui est entendu. Il est évident que, lorsque la chose est possible, nous avons à nous retirer dans notre chambre, à nous mettre à genoux et à répandre nos âmes devant Lui.

Voyez aussi comment la prière du fidèle serviteur d’Abraham a été exaucée : Avant même qu’il eût achevé de parler, que voici arriva celle qui était la réponse même à sa prière. Cela nous fait penser à ce qui nous est dit dans le prophète Ésaïe : "Avant qu’ils crient, je répondrai, et pendant qu’ils parlent, j’exaucerai.. " (Esa 65:24)

Il se peut que Dieu ne réponde pas immédiatement, il lui arrive même souvent de faire attendre sa réponse, mais jamais nous ne devons douter de sa fidélité. Il est dit, à propos de la prière, de ne douter nullement, car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et jeté çà et là ; or que cet homme ne pense pas qu’il recevra quoi que ce soit du Seigneur. (Jas 1:6-8) Vous remarquez aussi combien la prière de ce fidèle serviteur est simple et précise. Il dit à Dieu en toute liberté et toute simplicité ce qu’il fait et ce qu’il désire. Pas de grands mots, pas de phrases bien arrangées, mais le simple exposé de ses désirs.

Il est important, lorsque nous nous adressons à Dieu, d’user de peu de paroles. Vous sauriez bien, si vous vous adressiez à un grand personnage, être respectueux et vous ne diriez devant lui que ce qui est absolument nécessaire. À combien plus forte raison devez-vous le faire lorsque vous vous adressez au grand Dieu des cieux et de la terre. Présentez-lui donc vos prières simplement et en toute humilité et révérence. Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne la grâce aux humbles.

Pour résumer, si vous désirez servir le Seigneur d’une manière qui lui soit agréable, priez beaucoup, faites-le en peu de mots d’une manière simple, claire et précise. Ne mettez jamais en doute la fidélité de Dieu à répondre à vos prières, même s’il faut attendre la réponse ou si cette réponse est toute différente de ce que vous aviez pensé. Il nous aime et il est plus sage que nous.



20ème leçon

Rebecca

Mes chers enfants. Aujourd’hui c’est spécialement aux petites filles que je désire m’adresser en vous parlant de Rebecca. Il est évident que les petits garçons peuvent écouter. Ils y trouveront, eux aussi, de l’instruction pour ce qui les concerne.

Vous remarquez que dans le chap. 24 de la Genèse (Ge 24) que nous étudions depuis quelques temps, Rebecca occupe une grande place. Elle descend à la fontaine et là elle trouve un étranger qu’elle ne connaissait pas. Il lui demande de l’eau. Vite elle abaisse sa cruche de dessus son épaule pour lui donner à boire, et non seulement cela, mais aussi elle lui offre volontairement de lui abreuver ses chameaux.

Souvent les enfants sont peu serviables, manquent de dévouement et aiment à s’épargner de la peine. Rebecca aurait pu dire : Cet étranger est bien hardi en me demandant ainsi de l’eau. Elle aurait aussi pu dire, après lui en avoir donné : J’ai bien fait mon devoir envers lui. Rien de tout cela, elle aime à servir et elle se dépense sans compter pour les autres, même pour les inconnus.

Chères jeunes amies, souvenez-vous qu’un esprit de dévouement est un des plus beaux ornements d’une jeune fille. L’égoïsme et la recherche de soi-même ne conviennent nullement à celles qui aiment le Seigneur ; lui qui a été le serviteur parfait, obéissant jusqu’à la mort et à la mort de la croix, Lui qui, par amour pour nous, a sacrifié même sa propre vie. Ne craignez jamais de rendre un petit service lorsque la chose vous est possible, même si ce service vous coûtait quelque peine ou quelque renoncement.

Rebecca a été richement récompensée de ce qu’elle a fait pour cet étranger qu’elle ne connaissait pas. Non seulement, elle a reçu les bracelets et l’anneau, mais aussi elle a eu l’honneur d’entrer dans la famille d’un grand serviteur de Dieu, Abraham lui-même.

Croyez-moi l’égoïsme et la recherche de soi-même ont souvent fait beaucoup de mal à un grand nombre d’enfants.

Une autre chose qui nous est rapportée de Rebecca c’est sa décision. Une fois que la volonté de Dieu à son égard a été manifestée, sans hésiter elle a dit : J’irai. Voici deux petits mots qui ont une grande valeur aux yeux de Dieu. Avant d’agir, dans une chose ou dans une autre, attendez de savoir quelle est la volonté de Dieu dans cette circonstance. Lorsque cette volonté vous est connue, n’hésitez pas, obéissez quoi qu’il puisse vous en coûter.

Dieu dans sa Parole nous donne des enseignements au sujet de toutes choses. Si quelquefois vous ne savez que faire, cherchez dans votre Bible avec prières ce qu’il dit au sujet des choses qui vous concernent, et obéissez à cette Parole sans que rien ne vous arrête.

Rebecca, après avoir dit : J’irai, est partie dès le lendemain, quittant ainsi son père, sa mère, son frère et le pays de sa naissance : elle a fait comme Abraham autrefois.

Enfin, une troisième chose que j’aimerais vous faire remarquer, c’est son humilité. Il nous est dit que Rebecca était très belle. La beauté est une chose que les petites filles envient souvent. Souvenez-vous que c’est Dieu lui-même qui vous a formées et que dans sa sagesse il vous a donné le visage qu’il a voulu ; il l’a fait comme il l’a trouvé bien. Si donc il vous semble que vous êtes moins favorisées sous ce rapport que quelques-unes de vos camarades, n’en soyez nullement jalouses. Si c’est le contraire, ne vous en enorgueillissez pas. Souvenez-vous que Dieu résiste aux orgueilleux et qu’il donne la grâce aux humbles. Or la grâce de Dieu est tout ce que nous pouvons désirer de plus précieux.

Nous venons de dire que Rebecca était très belle ; loin d’en tirer vanité, elle se couvre d’un voile lorsqu’elle rencontre Isaac. Elle cache sa propre beauté aux yeux des autres. N’oubliez jamais la belle leçon d’humilité qu’elle vous donne en agissant ainsi. Souvenez-vous de ce qui nous est dit de la femme vertueuse dans le chap. 31, 30 du livre des Proverbes. (Pr 31:30) "La grâce est trompeuse et la beauté est vanité ; la femme qui craint l’Éternel, c’est elle qui sera louée." J’aime à penser que vous n’oublierez jamais les trois grandes leçons que vous donne Rebecca.



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