Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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Les Enseignements d'un Grand-Père




11ème leçon

Abraham

Mes chers enfants, je vous ai déjà parlé de plusieurs hommes remarquables : Adam, Abel, Énoch, Noé. Aujourd’hui, j’ai l’intention de vous faire faire connaissance avec un des hommes que Dieu s’est plu à honorer, Abraham. Ce nom veut dire père d’une multitude. Dieu lui avait promis une postérité comme les étoiles en nombre et comme le sable qui est sur le rivage de la mer, lequel ne peut se compter.

Abraham, autrefois, habitait la ville de Ur en Chaldée. C’était une grande ville, une ville extraordinaire de laquelle on retrouve maintenant des ruines remarquables qui nous font connaître son ancienne splendeur. Cette cité a été détruite et pendant fort longtemps, on ne connaissait même plus son emplacement. Dieu a voulu que ces dernières années elle soit retrouvée. Les fouilles qui s’y font amènent au jour bien des choses qui viennent confirmer les enseignements de la parole de Dieu. Nous ne pouvons pas en parler ici, peut-être y reviendrons-nous dans une autre circonstance.

À Ur on adorait les idoles. Quelle folie que de se prosterner devant des figures de bois, de pierre, d’argent ou d’or ! C’est Satan qui se sert de ce moyen pour détourner les hommes du seul vrai Dieu, ce Dieu qui a fait les cieux et la terre ; qui donne à tous la vie et la respiration et qui a envoyé son Fils bien-aimé dans le monde pour nous sauver.

C’est au milieu de cette idolâtrie que Dieu est venu tirer Abraham. Il l’a appelé, lui a fait de grandes et précieuses promesses. Abraham a cru Dieu, il lui a obéi. Il a tout quitté et il est parti ne sachant où il allait, se laissant conduire par le Dieu Tout-Puissant. Ce n’était pas peu de choses que de quitter le lieu de sa naissance, ses parents, ses amis, mais la parole de l’Éternel lui a suffi et jamais il n’a regretté d’avoir écouté cette parole.

Abraham avait soixante-quinze ans lorsqu’il est allé dans le pays de Canaan et c’est à l’âge de cent soixante-quinze ans qu’il y est mort. De sorte que s’il s’était souvenu du pays d’où il était sorti, s’il avait regretté de l’avoir quitté, il aurait eu du temps pour y retourner. Lorsqu’il fut arrivé dans le pays, l’Éternel lui dit de regarder vers les cieux et de compter les étoiles s’il pouvait les compter ; et il lui dit : Ainsi sera ta semence. Il crut l’Éternel qui lui compta cela à justice, ou, si vous préférez, l’Éternel le tint pour juste puisqu’il l’avait cru. S’il s’agit de ce que nous avons fait, il n’y a pas de justes, non, pas même un seul. Mais Dieu, dans sa grâce, veut bien justifier ou tenir pour justes ceux qui croient sa parole. Abraham donc a cru ce que Dieu lui avait dit, et maintenant ce même Dieu demande aux hommes de croire en son Fils bien-aimé, et celui qui croît est justifié par lui, ainsi qu’il est écrit : Il justifie celui qui est de la foi de Jésus. La foi peut être soumise à diverses épreuves pour la fortifier. Celle d’Abraham a dû traverser de rudes épreuves, mais jamais il n’est revenu en arrière. Aussi Dieu s’est plu à l’honorer.

Lisez le chapitre 11 de l’épître aux Hébreux. (Heb 11) Là vous verrez les noms de plusieurs hommes que Dieu s’est plu à honorer en parlant de leur foi. C’est comme la liste des grands hommes de foi de l’Ancien Testament. Au milieu de ces noms nous voyons briller celui d’Abraham. Là il nous est dit que Dieu n’a pas honte d’eux, savoir d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité, la cité céleste de laquelle il est l’architecte et le fondateur.

Vous pouvez lire la description de cette cité dans le chap. 21, 9-27 du livre de l’Apocalypse. (Ap 21:9-27) Elle est merveilleuse : Tout ce qu’il y a de riche, de beau, de précieux est employé pour nous en faire connaître les splendeurs. Certes elle vaut mille fois mieux qu’Ur de Chaldée qui n’a subsisté que pour un temps et qui a été détruite. Abraham et tous ceux qui croient y auront leur part pendant l’éternité. Certainement vous désirez y entrer. Faites comme Abraham, croyez Dieu et sa Parole. Avant de terminer notre leçon, j’aimerais que vous chantiez le petit cantique bien connu :

Cité d’or, ô ville sainte !
Qui foulera tes parvis ?
Qui, dans ta céleste enceinte,
Près de Dieu peut être admis ?

Le pécheur, de ses souillures,
Dans le sang du Christ lavé,
Seul franchit tes portes pures :
Il est saint, il est sauvé.



12ème leçon

Abraham, père d'Isaac

Mes chers enfants, nous avons déjà parlé ensemble d’Abraham, de sa foi, de son obéissance à l’Éternel. Nous reviendrons plusieurs fois sur ce sujet, car c’est lui qui occupe la plus grande place dans le livre de la Genèse. Nous voulons parler aujourd’hui d’une des circonstances les plus heureuses de sa longue vie.

Vous vous souvenez que l’Éternel lui avait promis une postérité nombreuse. Mais voici qu’il devenait âgé, très âgé, Sara, sa femme aussi et ils n’avaient pas d’enfants. Sa foi était ainsi mise à l’épreuve pendant bien des années. Malgré cela l’Éternel n’oubliait pas ses promesses envers son serviteur.

Ce fut lorsqu’il était âgé de cent ans que ce fils longtemps attendu fit son entrée dans le monde. Quelle joie et quelle reconnaissance devaient remplir le coeur de ces deux pieux vieillards ! Oui, Dieu ne trompe personne. Il fait bon se reposer sur les déclarations de sa parole. Ne doutez jamais de lui, quelles que soient les circonstances par lesquelles il trouvera bon de vous faire passer. Soyez bien assurés que jamais vous ne serez confus si vous vous confiez en lui. Votre vieux grand-père pourrait vous raconter bien des délivrances dont il a été l’objet et bien des réponses qu’il a reçues de la part de Dieu pendant sa longue vie. Aussi il peut vous dire : Croyez la parole du Seigneur et vous vous en trouverez toujours bien. Espérez en lui contre toute espérance et vous verrez des merveilles.

Abraham appela son fils Isaac, ce qui veut dire "Rire. " Il y a plusieurs choses qui provoquent le rire chez les hommes. Souvent nous entendons le rire des moqueurs : misérable rire que celui-ci. Dans le chap. 21 de la Genèse (Ge 21) qui nous rapporte la naissance d’Isaac, nous voyons le fils de la servante d’Abraham qui se moquait d’Isaac. Certes Dieu se moque des moqueurs.

Il y a aussi le rire de l’incrédule. On ne croit pas ce que Dieu dit et on rit. C’est aussi un misérable rire que celui-ci. Sara elle-même a eu ce rire à un moment donné. Lisez à ce sujet le chap. 18 du livre de la Genèse. (Ge 18) L’Éternel venait annoncer à Abraham qu’il allait accomplir sa promesse et Sara, qui écoutait vers la porte de la tente, a ri en elle-même, pensant sans doute qu’elle était trop âgée pour avoir des enfants, comme si une chose était trop difficile pour Dieu. Mais lorsqu’Isaac est né c’était le rire de la foi que celui d’Abraham et de Sara. Elle dit: Dieu m’a donné sujet de rire, quiconque l’entendra rira avec moi. C’est un rire de joie, le rire de la récompense de la foi. Nous pouvons être assurés si nous nous confions en Dieu que tôt ou tard nous pourrons dire avec le psalmiste : Quand l’Éternel rétablit les captifs de Sion, nous étions comme ceux qui songent. Alors notre bouche fut remplie de rire et notre langue de chants de joie ; alors on dit parmi les nations : l’Éternel a fait de grandes choses pour ceux-ci ! L’Éternel a fait de grandes choses pour nous ; nous en avons été réjouis.

Abraham, lui aussi, commençait à voir de grandes choses et le commencement de l’accomplissement des promesses de l’Éternel ; aussi la joie remplissait sa maison et il fit un grand festin le jour où Isaac fut sevré : C’était un jour de fête, tandis que pour la servante et son fils ce fut un jour de tristesse. Ils furent tous deux chassés de la maison d’Abraham.

Il faut que je m’arrête pour aujourd’hui. Si le Seigneur n’est pas venu, nous aurons de nouveau l’occasion de reparler d’Abraham et d’Isaac son fils. Je vous engage à lire le récit que Dieu nous en donne dans le livre de la Genèse et je vous ferai remarquer plusieurs choses que Dieu veut nous enseigner par ce moyen.

Lorsque vous lisez la Parole, il arrive souvent que vous y trouvez des choses que vous ne comprenez pas. Que cela ne vous arrête pas, lisez quand même et tôt ou tard, au moment où cela vous sera utile, ces pages s’éclaireront et vous comprendrez pourquoi elles ont été écrites. Ne riez jamais du rire de l’incrédulité parce que vous ne comprenez pas.



13ème leçon

Abraham, sa foi, son obéissance

Mes chers enfants. Nous voici au commencement d’une nouvelle année. J’aime à penser que vous ne la commencez pas sans bénir le Seigneur pour toutes ses bontés envers vous pendant celle qui vient de s’écouler. Le psalmiste disait : Mon âme, bénis l’Éternel ! Et que tout ce qui est au dedans de moi bénisse son saint nom ! J’espère que vous aurez à coeur d’écouter les enseignements d’un grand-père. Autre chose encore, nous vous disons de ne pas vous décourager si parfois il se trouve des choses que vous avez de la peine à comprendre. À tous, je recommanderai de beaucoup prier : demandez à Dieu toutes les choses dont vous avez besoin. Peut-être qu’il ne vous les donnera pas immédiatement, mais soyez bien assurés qu’il vous entend et qu’il vous exaucera au moment fixé par sa sagesse. Priez sans cesse, nous est-il dit. (1Th 5:17) Souvenez-vous que jamais on ne perd son temps quand on prie.

Maintenant, nous allons continuer le récit de la vie d’Abraham. Vous vous souvenez de ce que je vous ai déjà dit de cet homme remarquable qui a été appelé ami de Dieu. (Jas 2:23) C’est un beau et glorieux titre que Dieu lui a donné. Si Dieu l’a ainsi honoré, c’est que lui a honoré l’Éternel par sa foi, son obéissance et son entière confiance en lui.

Aujourd’hui nous voulons nous occuper de ce qui nous est dit de lui dans le chapitre 22 du livre de la Genèse. (Ge 22) Là Dieu nous raconte comment Abraham a obéi lorsqu’il lui a demandé d’aller offrir son fils bien-aimé en holocauste sur la montagne qu’il lui indiquerait. Abraham a obéi sans tarder. De bon matin il s’est levé et a tout préparé et il est parti vers le lieu que l’Éternel lui avait indiqué. Arrivé sur la montagne il bâtit l’autel, arrange le bois, lie son fils, le met sur l’autel et prend le couteau pour égorger Isaac. À ce moment l’Éternel l’arrête. En faisant ces choses, Abraham avait montré sa foi et son obéissance. Cela suffisait. Sa foi avait été éprouvée et l’épreuve qu’elle venait de traverser en avait manifesté toute la beauté.

Vous savez qu’on éprouve l’or pour s’assurer qu’il ne contient aucun alliage d’un métal quelconque. Par cela les orfèvres soumettent l’or à l’action de certains acides. Si l’or est pur il reste dans tout son éclat, il ne change pas, mais s’il est mélangé à d’autres métaux il se détériore et se ternit.

Or la foi est plus précieuse que l’or, c’est pourquoi Dieu l’éprouve.

Vous pouvez penser combien l’épreuve d’Abraham était douloureuse. Il aimait tendrement son fils unique. En l’offrant en holocauste, il devait le sacrifier entièrement. L’holocauste était un sacrifice qui devait être entièrement consumé. Abraham, en sacrifiant son fils, montrait qu’il aimait l’Éternel, qu’il se confiait en lui, qu’il savait que l’Éternel pouvait le lui ressusciter d’entre les morts.

Ces choses sont de toute beauté. La foi est quelque chose de merveilleux, elle est toujours accompagnée de l’obéissance à la parole de Dieu. Souvenez-vous que croire et obéir vont toujours ensemble. Nous comprenons que l’Éternel s’est plu à bénir son serviteur Abraham et que Dieu se plaît ainsi à nous raconter comment son serviteur l’a honoré.

En nous donnant ce récit, Dieu aussi a voulu, à l’avance, nous faire connaître ce que ce devait être pour Lui que de sacrifier son Fils unique et bien-aimé lorsqu’il est mort sur la croix. Si l’ange de l’Éternel a arrêté la main d’Abraham lorsqu’il allait frapper son fils, personne n’a pu arrêter la main de Dieu lorsqu’il a sacrifié son Fils sur le mont Calvaire. De fait Isaac n’a pas dû mourir, mais le Fils unique est mort entre deux malfaiteurs : le Père l’a sacrifié pour des méchants. Quel amour que l’amour de Dieu pour vous et pour moi !

Maintenant je vais vous demander de montrer votre foi: vous aussi, de même qu’Abraham, vous avez à le faire. Abraham a cru que Dieu pouvait ressusciter son fils. Vous, croyez-vous que Dieu a pu ressusciter d’entre les morts Jésus, notre Seigneur qui est mort pour nos fautes et est ressuscité pour notre justification ? Si vous croyez vraiment cela, vous êtes sauvés, déclarés justes par Dieu lui-même.

Lisez vous-même le premier verset du chap. 5 de l’épître aux Romains et (Ro 5:1) le v. 9 du chap. 10 de la même épître. (Ro 10:9) Alors dites-moi : Êtes-vous sauvés ? Si vous croyez vraiment, vous pouvez sans crainte répondre : Oui, je suis sauvé : Dieu l’a dit.



14ème leçon

Résurrection des justes et résurrection des méchants

Mes chers enfants. Ce matin, avant le lever du soleil, je suis allé faire une longue promenade dans la campagne. Je puis bien vous dire que j’ai eu beaucoup de plaisir à me trouver ainsi seul au milieu des oeuvres du Dieu créateur. Tout ce qu’il fait est merveilleux, et nous avons à admirer toutes ses oeuvres et à lui en donner gloire. Les cieux racontent sa grandeur, et l’étendue annonce l’ouvrage de ses mains ; et il fait toutes choses pour sa gloire, car sa bonté demeure à toujours.

Je ne puis vous raconter tout ce que j’ai vu, ni vous faire part de toutes les choses qui ont rempli ma pensée. Il faudrait bien un livre entier pour le faire. Il suffit d’ouvrir les yeux pour voir des merveilles trop nombreuses pour pouvoir les raconter, mais les jouissances que j’ai éprouvées m’engagent à vous recommander de vous lever toujours de bon matin. C’est une chose beaucoup plus importante que vous ne le pensez.

Vous vous souvenez, sans doute, qu’Abraham s’est levé de bon matin lorsque l’Éternel lui a dit d’aller offrir son fils en holocauste sur la montagne de Morija. Cherchez vous-même dans votre Bible et vous y verrez combien de fois il y est question de se lever de bon matin. Vous y verrez aussi que le Seigneur Jésus, le divin modèle, se levait le matin longtemps avant le jour et se retirait dans un lieu désert, et il priait là. (Mr 1:35) Si nous voulons lire la Parole de Dieu avec profit pour nos âmes, il faut le faire de bon matin ; c’est aussi le moment le plus favorable pour la prière et la méditation. Prenez donc cette bonne habitude dès votre jeune âge et jamais vous ne le regretterez.

Maintenant, nous voulons continuer notre lecture du livre de la Genèse. Aujourd’hui ce sera le chapitre 23. (Ge 23) Vous verrez que dans ce chapitre le Saint-Esprit nous raconte l’histoire de la mort et de l’enterrement de Sara, la femme d’Abraham. Elle a vécu cent vingt-sept ans. C’est une longue vie. Nous ne voyons jamais maintenant des personnes qui atteignent un âge aussi avancé, mais quoi qu’il en soit, il arrive un jour où nous devons quitter cette terre, car il n’y a pas d’espoir pour l’homme de demeurer ici-bas. Soyez bien pénétrés de cette pensée solennelle que, même un jeune enfant peut être appelé à mourir, même subitement. De là l’importance qu’il y a pour chacun de nous, de savoir où nous irons lorsque nous quitterons cette terre. Serez-vous avec le Seigneur Jésus, ou serez-vous perdu pour l’éternité ? Celui qui croit au Seigneur Jésus a la vie éternelle. Si son corps doit être déposé dans la poussière, son âme est avec le Seigneur Jésus, ce qui est de beaucoup meilleur. Quant à ceux qui sont perdus, lisez le chapitre 16 de Luc, v. 19 à 31. (Lu 16:19-31) Là vous serez renseignés mieux que je ne saurais le faire : c’est affreux.

Abraham a pleuré sa femme et a mené deuil sur elle. Quel monde que celui dans lequel nous sommes : la mort, les larmes et le deuil ! C’est la désobéissance d’Adam qui a amené toutes ces choses. Ainsi qu’il est écrit : Par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et ainsi la mort a passé à tous les hommes en ce que tous ont péché. (Ro 5:12) Mais celui qui croit, sait qu’il ressuscitera bientôt dans un corps glorieux semblable au corps de la gloire du Seigneur Jésus.

Abraham connaissait le Dieu qui ressuscite les morts. Il avait montré sa foi lorsqu’il avait sacrifié son fils sur la montagne de Morija. Il savait que lui et les siens auraient une part dans le règne glorieux de Christ. L’Éternel lui avait promis ce bon pays dans lequel il était et il savait que Dieu était fidèle et puissant pour accomplir sa promesse. C’est pourquoi il achète des fils de Heth le champ et la caverne qui s’y trouvait pour la posséder comme sépulcre assuré pour lui et les siens. Là furent enterrés Abraham, Sara, Isaac, Rebecca, Jacob et Léa. Tous ceux-ci auront part à la première résurrection. Je dis première, car de fait il y en aura une seconde. Il y aura la résurrection des justes, et la résurrection des méchants, autrement dit la résurrection de vie et la résurrection de jugement. (Jn 5:29) Donc tous ceux qui ont été enterrés dans le sépulcre d’Abraham auront part à la première résurrection, car ils ont cru Dieu et ont montré leur foi par leurs oeuvres. Je vois que je vous donne une bien grand leçon aujourd’hui. Tâchez de vous souvenir de tout ce que je vous ai enseigné. Que Dieu vous garde, chers enfants.



15ème leçon

Précieux au coeur de Dieu

Mes chers enfants, en commençant j’aimerais vous donner un petit conseil. Lorsque vous ouvrez votre Bible, placez auprès de vous une feuille de papier et un crayon et, au fur et à mesure que vous lisez, notez sur cette feuille ce qu’il vous sera donné de comprendre dans votre lecture. Ce sera peut-être fort peu de chose, mais ainsi vous le retiendrez mieux et le souvenir vous en restera. C’est ainsi que procédait un vénéré serviteur de Dieu qui avait acquis une connaissance extraordinaire des Écritures et dont les écrits ont été et sont encore en bénédiction à bien des saints. Après cela vous pouvez consulter les ouvrages qui vous feront mieux comprendre ce que vous avez lu. C’est le moyen de rendre vraiment profitable votre lecture et de ne rien perdre de ce que le Seigneur vous aura donné. Dans le livre des Proverbes, il nous est dit qu’il y a ce qui se perd faute de règle. (Pr 13:23)

Maintenant, nous allons lire le chapitre 24 de la Genèse. (Ge 24) Souvent, j’ai été surpris de la longueur extraordinaire de ce chapitre. Il n’a pas moins de soixante-sept versets, alors que le premier chapitre de ce livre nous raconte la création des cieux et de la terre dans un court chapitre de trente et un versets. Souvent, il faut fort peu de mots pour nous donner de grandes leçons. D’autres fois Dieu se donne la peine de nous raconter une des scènes de la vie journalière avec une quantité de détails auxquels nous n’aurions pas pensé. Il est grand et merveilleux dans tout ce qu’il fait.

Ces détails, surtout dans le chapitre qui nous occupe, nous montrent sa tendre sollicitude envers les siens. Nous sommes précieux à son coeur et tout ce qui nous concerne l’intéresse et a pour lui de l’importance. C’est, je pense, une des grandes leçons que nous pouvons retirer de la lecture de ce chapitre.

L’Éternel aimait son fidèle serviteur Abraham, et il n’aurait pas voulu qu’une femme qui soit un sujet de souffrance dans cette pieuse maison devint la compagne de son fils Isaac. C’est pourquoi il a tout préparé en vue du mariage de ce fils bien-aimé d’Abraham, et il conduit le serviteur par le vrai chemin pour trouver Rebecca, la femme qu’il lui destinait. Il n’aurait pas voulu qu’une fille de Heth qui ne connaissait pas l’Éternel et n’était ni capable de marcher par la foi, ni d’apprécier les grandes et précieuses promesses de l’Éternel, fit son entrée dans les tentes d’Abraham. Comment les uns et les autres auraient-ils pu être heureux dans de telles conditions ? Cela aurait été impossible.

Il est de toute évidence que ceux qui connaissent le Seigneur Jésus ne peuvent s’unir avec ceux qui ne le connaissent pas. Comme il est écrit : on ne peut pas se mettre sous un joug mal assorti avec des incrédules. (2Co 6:14)

Vous avez remarqué que, dans notre chapitre, nous voyons un grand nombre de personnes qui défilent pour ainsi dire devant nos yeux : Abraham, son serviteur, Isaac et d’autres. Cherchez-les vous-mêmes et notez-les sur votre papier. Il nous semble que nous les connaissons, que nous les voyons, car la description qui nous est faite d’eux est si simple et si vivante. C’est Dieu qui nous les fait connaître.

Notez, je vous prie, ce que vous pensez de chacun d’eux et, dans notre prochaine leçon, je vous dirai de mon côté quelques-unes des choses qui m’ont intéressé. Ainsi vous pourrez comparer et voir jusqu’à quel point le Seigneur nous a conduits dans cette étude dans le même courant de pensées. Je termine aujourd’hui en vous donnant un verset qui m’a été rappelé il y a plus de quarante-cinq ans par un de mes chers amis : c’est 1Ti 4:15.



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