Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Les Enseignements d'un Grand-Père




6ème leçon

Savez-vous que vous êtes des pécheurs ?

Mes chers enfants, Adam a eu deux fils après avoir été chassé du paradis. L’aîné s’appelait Caïn, le second Abel. Abel paissait le menu bétail et Caïn était laboureur. Ces deux fils d’Adam étaient ce que nous appellerions des hommes religieux ; mais chacun d’une manière bien différente. Caïn, oubliant ce qui s’était passé lorsque son père avait désobéi à l’Éternel, oubliant aussi ses propres péchés et la sainteté de ce Dieu qui avait été offensé par ces choses mauvaises, vient se présenter devant lui comme si tout allait bien, et apporte des fruits de la terre qui était maudite.

Vous comprenez vous-même que l’Éternel ne pouvait pas le recevoir ainsi ; aussi nous est-il dit : À Caïn et à son offrande, il n’eut pas égard. (Ge 4:5)

Si vous aviez offensé un de vos voisins, pensez-vous que quelques jours après vous pourriez aller chez lui comme si tout allait bien entre vous ? Vous savez bien que cela ne serait pas possible. Il faudrait auparavant qu’une réconciliation ait lieu entre vous.

Tôt ou tard, il vous faudra avoir affaire avec Dieu, car nous devons tous être manifestés devant le tribunal de Dieu. (Ro 14:10) Y avez-vous pensé ? Que lui apporterez-vous dans ce jour solennel ? Vos bonnes oeuvres ? Le fruit de votre labeur ? Si vous n’avez que cela, vous êtes perdus ; Dieu ne pourra que vous rejeter, vous et ce que vous apportez, comme il l’a fait pour Caïn.

Tout au contraire, Abel offre à Dieu les premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. Pour pouvoir offrir cette graisse il a dû nécessairement sacrifier ces premiers-nés et répandre leur sang. En agissant ainsi Abel reconnaissait toute la sainteté de Dieu, toute l’horreur du péché et la nécessité de la mort d’une victime, prenant sa place, pour qu’il pût s’approcher de Dieu.

L’épître aux Hébreux nous apprend que c’est par la foi qu’Abel a fait ces choses. Il ne s’agissait donc pas de savoir ce que Abel avait fait, mais de ce qu’il avait cru. Si Dieu avait rendu témoignage à Abel, il aurait dû dire qu’Abel était un pécheur, comme tous les hommes, car il est écrit qu’il n’y a point de juste, pas même un seul. (Ro 3:10) Mais Dieu, nous est-il dit, rend témoignage à ses dons. Le sang des premiers-nés qui avaient été offerts parlait d’avance du sang précieux de Christ qui purifie de tout péché. Dieu voyait une image du sang de son propre Fils et il a tenu Abel pour juste à cause de ce sacrifice qu’il a pu agréer. Ainsi Abel, étant mort, nous parle encore et nous enseigne comment nous pouvons être justes devant le Dieu saint et par conséquent en paix devant lui.

Chers enfants, qu’en est-il de chacun de vous ? Savez-vous que vous êtes des pécheurs ? Il y a deux témoins qui sont là pour vous accuser. Le premier c’est Dieu, qui connaît les coeurs, et qui dit qu’il n’y a point de juste, ainsi que nous l’avons déjà dit plus haut. Le second, c’est votre conscience qui vous accuse d’avoir fait plusieurs choses mauvaises. Peut-être que vous avez une fois désobéi à vos parents, que vous vous êtes mis en colère, que vous avez eu de mauvaises pensées ou d’autres choses encore. Dieu le sait, vous ne pouvez rien lui cacher. Je pense donc que vous êtes d’accord et que vous reconnaissez que vous êtes un pécheur. C’est une chose profondément humiliante que d’être obligé d’en venir là, mais Dieu veut que nous soyons vrais devant lui.

Ceci étant établi, il vous faut simplement croire ce qu’il dit au sujet du sang de son Fils : Il purifie de tout péché. (1Jn 1:7) Ayant cru cela, vous pourrez chanter avec joie ce beau cantique :

Lavés dans ton sang, ô Jésus,
Ils sont blanchis, sans nulle tache ;
Ils étaient autrefois perdus,
Et maintenant ton sein les cache.
Qui les ravirait de tes bras ?
Qui troublerait leur confiance,
Quand ils ont la ferme assurance
Que ton amour ne change pas ?

En terminant, je veux encore vous dire que Caïn était irrité et que, comme ils étaient aux champs, Caïn se leva contre son frère et le tua. Pauvre Caïn, qui n’avait pas voulu se reconnaître comme un pécheur devant Dieu et qui est devenu un meurtrier. La haine dans le coeur est le premier pas vers le meurtre. Il est écrit que celui qui hait son frère est un meurtrier. Ayez donc en horreur toute pensée de haine. Criez au Seigneur, lui demandant de vous garder de tout mal. Lui seul peut le faire. J’espère que vous vous souviendrez de ces choses et que vous ferez votre profit de l’histoire de ces deux frères dont l’un était un juste, l’autre un meurtrier.



7ème leçon

On ne peut pas être heureux en ayant sur soi ses péchés

Je pense que vous vous souvenez de Caïn qui a tué son frère et que vous vous êtes demandé ce qu’il a fait depuis lors et ce qu’il est devenu. Au lieu de s’humilier de son crime, de le confesser à Dieu et de lui en demander pardon, il s’en est allé de devant la présence de l’Éternel et a cherché à être le plus heureux possible loin de lui. En agissant ainsi, il s’est grandement trompé, car on ne peut pas être heureux en ayant sur soi ses péchés et en ayant une mauvaise conscience.

Mes chers enfants, si vous avez mal agi en quelque chose, je vous conseille de le confesser à Dieu sans retard. Il est écrit : Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité. Cherchez vous-mêmes ce passage, il se trouve dans le premier chapitre de la première épître de Jean. Nous lisons aussi ailleurs : Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme l’écarlate, ils seront comme la laine. (Esa 1:18)

Caïn, une fois qu’il a été loin de Dieu, s’est bâti une ville qu’il appela du nom de son fils. Il pensait que dans une ville il serait plus heureux qu’à la campagne. Dans les villes il y a bien des choses qui plaisent aux regards et qui, dans une mesure, satisfont aux convoitises du coeur de l’homme, mais soyez bien assurés que la ville cache bien des misères et de la souffrance plus que vous ne sauriez le penser. Si je vous disais tout ce que j’y ai vu, vous auriez peut-être de la peine à me croire. Caïn pensait aussi acquérir du renom et de la gloire en donnant à la ville le nom de son fils. Certainement vous connaissez des rues qui portent les noms de quelques grands hommes. Pensez-vous que cela les a rendus heureux ? Certainement non. Si peut-être ils en ont eu un instant de satisfaction cela ne les a pas empêchés de mourir et s’ils sont morts sans Sauveur leur gloire passagère n’atténuera en aucune manière leur tourment éternel.

Les descendants de Caïn marchèrent dans le même chemin que leur père. Tous ne furent pas des meurtriers, mais nous ne les voyons pas revenir à Dieu. L’un d’entre eux prit deux femmes, désobéissant ainsi à ce que Dieu avait "établi. " C’est lui qui nous a laissé le premier poème que nous connaissons. Il n’est pas long, mais il nous en dit suffisamment pour nous faire connaître l’état de son coeur. Le voici :

Ada et Tsilla, écoutez ma voix ;
Femmes de Lémec, prêtez l’oreille à ma parole :
Je tuerai un homme pour ma blessure,
Et un jeune homme pour ma meurtrissure.
Si Caïn est vengé sept fois,
Lémec le sera soixante-dix fois.

Comme vous le voyez, c’est un misérable poème que celui-ci. Au lieu de louer l’Éternel comme le fit le roi David qui était le doux psalmiste d’Israël, Lémec étale dans ses vers la méchanceté et le meurtre qui étaient dans son coeur.

Chers enfants, si vous aimez lire la poésie, lisez, je vous prie, le livre des Psaumes. Si vous saviez combien de milliers de personnes ont été consolées, encouragées, et même ont versé des larmes de bonheur en lisant ce livre, cela vous encouragerait certainement à en faire votre lecture habituelle. La Bible de votre grand-père a les feuilles toutes jaunies là où se trouve ce livre tant il en a tourné et retourné les pages, pages qui sont toujours nouvelles pour lui. Puissiez-vous, vous aussi, y trouver autant de joie qu’il en a trouvé pour lui-même.

Un autre des descendants de Caïn habita dans des tentes et eut des troupeaux. Dans la maison d’un autre on jouait de la flûte et de la harpe. Un autre enfin fut forgeur de tous les outils en airain et en fer. Ce sont des choses qui ne sont pas mauvaises en elles-mêmes, mais souvenez-vous qu’elles ne peuvent pas rendre l’homme heureux sur la terre. Salomon était un grand roi qui a fait de grandes choses, et il les a faites avec sagesse. Après avoir tout essayé, il a dû dire : "Vanité des vanités ! tout est vanité et poursuite du vent. Quel profit a l’homme de tout son labeur dont il se tourmente sous le soleil ?" Lisez vous-même les deux premiers chapitres du livre de l’Ecclésiaste (Ec 1 Ec 2) et là vous verrez ce que Salomon a fait et quel en a été le résultat pour lui-même. Après cela, lisez le Ps 32 et dès les premiers versets vous verrez comment un homme peut être bienheureux. Aussi vous verrez le contraste entre les choses de la terre et le bonheur que Dieu seul peut donner.



8ème leçon

Il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela le jugement

Mes chers enfants. Aujourd’hui je vous dirai des choses qui vous étonneront un peu, mais que vous pouvez croire sans arrière-pensée, car c’est Dieu lui-même qui me les a apprises dans son saint livre. Or Dieu est le Dieu de vérité, il ne trompe personne. Vous pouvez mettre en doute la parole des hommes, mais jamais vous n’avez le droit d’émettre la moindre objection au sujet de ce qui est écrit dans la Bible.

Les hommes d’autrefois vivaient beaucoup plus longtemps que maintenant. Le chapitre 5 du livre de la Genèse (Ge 5) nous donne les noms de plusieurs hommes dont la vie fut extraordinairement longue : Adam qui vécut 930 ans, son fils Seth 912 ans, un autre, Methushélah, 969 ans. C’est lui qui, de tous les hommes que nous connaissons, a vécu le plus longtemps. Malgré cette longue vie, il a dû mourir comme tous les autres. L’histoire de tous les hommes sur la terre se termine par ces mots : puis il mourut. Car il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela le jugement. (Heb 9:27)

Nul ne peut se soustraire à cette loi inexorable qui est la conséquence du péché de l’homme. (Ro 5:12) Que l’on soit un grand roi sur la terre ou un pauvre esclave, il faut mourir un jour.

Job, dans son livre, nous en parle d’une manière poétique et si merveilleuse que je ne puis faire autrement que de vous transcrire ce passage : Là les méchants ont cessé leur tumulte, et là ceux dont les forces sont épuisées par la fatigue sont en repos ; les prisonniers demeurent ensemble tranquilles, ils n’entendent pas la voix de l’exacteur. Là sont le petit et le grand, et le serviteur libéré de son maître. (Job 3:17-19)

Mais ce qui est le plus extraordinaire dans le chapitre qui nous occupe, c’est que parmi tous les hommes qui y sont mentionnés, il y en a un qui fait exception à la règle commune, c’est Énoch.

De lui il n’est pas écrit qu’il mourut, mais que Dieu le prit. Il fut enlevé pour qu’il ne vit pas la mort, nous dit l’épître aux Heb 11:5.

Quelle chose extraordinaire : ne pas avoir eu besoin de mourir ! Quelle part précieuse au delà de toute expression ! Si la fin d’Énoch a été différente de celle des autres hommes, c’est qu’aussi sa vie a été différente de celle du grand nombre. Il y a eu un changement radical dans sa vie. Depuis l’âge de 65 ans il a marché avec Dieu. C’est ce qu’il n’avait pas fait auparavant. Ce fut là le moment de sa conversion. Depuis ce moment-là toute sa vie s’est passée avec Dieu. Tout en étant encore sur la terre, il était un homme céleste. Il n’est donc pas surprenant que Dieu l’ait recueilli dans le ciel.

La part d’Énoch est bien digne d’envie. N’aimeriez-vous pas vous aussi aller ainsi au ciel sans avoir à passer par la mort ? Que ne donneraient pas certaines personnes pour ne pas avoir à rencontrer un jour cette messagère qui les effraie ? Eh bien ! si vous croyez que le Seigneur Jésus est mort pour vous, qu’il a été puni à cause de vos péchés, vous pouvez l’attendre du ciel chaque jour, car il a dit à ses disciples : Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi. "Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront premièrement ; puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur." (1Th 4:16-17)

Lorsqu’on croit au Seigneur Jésus, on a la vie éternelle et quant on possède la vie éternelle on n’attend plus la mort, mais, ainsi que nous venons de le voir, on attend le Seigneur qui nous introduira dans le ciel. En attendant, il se peut que le croyant déloge pour être avec Christ, ce qui est de beaucoup meilleur. Là, dans le repos, tous ceux qui nous ont devancé attendent le grand jour glorieux où tous ensemble nous serons introduits dans le séjour éternel de la paix et du bonheur. Chers enfants, attendez le Seigneur chaque jour. Il vient bientôt : Il l’a promis. Cela vaut beaucoup mieux que de vivre mille ans sur la terre et finir par mourir.



9ème leçon

L'arc-en-ciel, arc de l'alliance

Mes chers enfants, je pense que plus d’une fois vous avez contemplé l’arc aux brillantes couleurs qui se montre parfois dans le ciel dans un jour de pluie : l’arc-en-ciel, comme nous l’appelons. Je ne saurais vous dire combien j’aime à le voir et combien mon coeur se réjouit en le contemplant. Savez-vous que cet arc rappelle de grandes choses ? Il y a 4281 ans qu’il a brillé pour la première fois dans la voûte céleste.

La terre avait été détruite par les eaux du déluge. Je suis certain que la plupart d’entre vous ont entendu parler de ce cataclysme et que même plusieurs d’entre vous ont lu le récit que Dieu nous en a fait dans les chap. 6 à 9 du livre de la Genèse. (Ge 6 Ge 7 Ge 8 Ge 9) Je ne vous le répéterai pas ici, vous pouvez encore le relire vous-même. Souvenez-vous que jamais on ne perd son temps en lisant les Écritures. Je ne vous cache pas qu’il m’arrive assez souvent de relire la même portion de la Bible pendant des semaines consécutives. C’est là le vrai moyen pour trouver les richesses qu’elle contient. L’apôtre Paul disait à son enfant Timothée : Considère ce que je dis, et le Seigneur te donnera de l’intelligence en toutes choses.

La méchanceté de l’homme avant le déluge était si grande que Dieu s’en est affligé dans son coeur et a dû détruire toute âme vivante à cause de sa sainteté, qui ne peut supporter le mal. C’est une pensée bien solennelle qui est propre à nous faire haïr le mal sous toutes ses formes. Il y a aussi quelque chose qui est bien propre à nous réjouir, c’est que Dieu a les yeux sur les justes et qu’il est fidèle pour les délivrer même dans les plus grandes calamités.

Lors même que le déluge a dû venir sur toute la terre, Dieu a donné à un homme qui se nommait Noé un moyen pour échapper à la mort qui allait atteindre tous les hommes de son temps. Noé, nous est-il dit, était juste, il était parfait parmi ceux de son temps, et il marchait avec Dieu comme son arrière-grand-père Énoch dont je vous ai parlé. Dieu dit à Noé de faire une arche et lui a donné toutes les indications nécessaires pour sa construction et sur ce qu’il avait à faire pour échapper au terrible jugement qui allait fondre sur toute la terre. Noé a obéi et a été sauvé, lui, sa femme, ses fils et les femmes de ses fils.

Qu’ils devaient être heureux au jour où tous sont sortis de l’arche sains et saufs ! Après cela Dieu a promis à Noé que jamais il ne détruirait plus la terre par les eaux du déluge et que tant que dureraient les jours de la terre, les semailles et les moissons, le froid et le chaud, et l’été et l’hiver, et le jour et la nuit, ne cesseraient pas. Comme signe de cette alliance, il a mis l’arc dans la nuée. Dieu le voit et il se souvient de sa promesse.

Ce fait n’est-il pas de toute beauté ? Depuis si longtemps il met son arc dans la nuée lorsque la pluie vient sur la terre, et il se souvient de sa promesse. Lorsque vous verrez l’arc-en-ciel vous vous souviendrez de ce que je viens de vous raconter.

Maintenant, je ne puis pas terminer sans vous avertir que si Dieu a dit qu’il n’y aurait plus de déluge sur la terre, il a dit aussi, et cela longtemps après, que la terre serait de nouveau détruite, non plus avec de l’eau, mais par le feu. Dans ce jour-là les cieux passeront avec un bruit sifflant, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre et les oeuvres qui sont en elle seront brûlées entièrement et cela à cause de la méchanceté de l’homme qui a mis à mort le Fils de Dieu et aussi à cause du refus de sa grâce, grâce qu’il fait annoncer depuis bientôt deux mille ans.

Le moyen d’échapper à ce jugement plus terrible que le premier, c’est de se repentir et de croire à la bonne nouvelle que le Seigneur est mort pour nous sauver et que celui qui croit en lui a la vie éternelle et ne vient pas en jugement. J’aime à penser que vous tous vous échapperez ainsi à ce jugement. Lorsque vous verrez de nouveau un arc-en-ciel, vous vous souviendrez des enseignements que votre grand-père vous a donnés aujourd’hui concernant le merveilleux phénomène qui se voit dans le ciel lorsque la pluie vient sur la terre.



10ème leçon

Babel = confusion

Mes chers enfants, vous savez que tous les hommes ne parlent pas le même langage. Presque chaque pays a une langue différente, même quelques-uns en ont plusieurs. Par exemple en Belgique on en entend deux, en Suisse trois ou quatre. Dans le monde entier on en compte plus d’un millier. Vous êtes-vous demandé pourquoi toutes ces langues, et si elles ont toujours existé ?

Il n’en a pas toujours été ainsi : le commencement du chapitre 11 du livre de la Genèse (Ge 11) nous apprend qu’autrefois toute la terre avait une seule langue et les mêmes paroles. Ce devait être bien agréable et beaucoup plus facile qu’aujourd’hui où il nous faut étudier longuement avant de pouvoir parler deux ou trois langues pour nous faire comprendre dans d’autres pays que celui dans lequel nous sommes nés.

Voici donc ce qui est arrivé. Dieu avait dit à Noé et à ses fils de multiplier et de remplir la terre. Malheureusement l’homme n’aime pas à obéir, les enfants non plus. Je suis bien certain que plus d’une fois vous avez désobéi à vos parents.

Après que les fils de Noé eurent eu une nombreuse postérité, les hommes se dirent l’un à l’autre : Bâtissons une ville et une tour dont le sommet atteigne jusqu’aux cieux, et faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés sur la face de toute la terre. Leur volonté bien arrêtée était donc de désobéir à l’ordonnance de l’Éternel et de ne pas remplir la terre. Souvenez-vous que jamais on ne peut désobéir impunément à Dieu. C’est ce que durent apprendre à leurs dépens les hommes de ce temps-là et bien d’autres après eux. Alors l’Éternel confondit leurs langages et voici que tous parlaient des langues différentes les unes des autres, et les voici incapables de se comprendre les uns les autres. Ce que ces pauvres gens devaient être surpris et confus ! C’est pourquoi leur ville a été appelée "Babel, " ce qui veut dire confusion. Ne pouvant donc plus se comprendre entre eux, ils cessèrent de bâtir leur ville. Alors l’Éternel les dispersa sur toute la surface de la terre. Au lieu d’être dispersés par un acte d’obéissance, ils l’ont été par un jugement de Dieu. C’est de ce moment que datent les nations et les langues que nous voyons encore aujourd’hui dans le monde entier.

Maintenant je vais encore vous raconter au sujet des langues une chose merveilleuse qui a eu lieu lorsque le Saint-Esprit est descendu sur la terre, le jour de la Pentecôte. Il est descendu sur chacun des apôtres sous la forme de langues divisées, comme de feu, et depuis ce moment-là ils purent parler les langues des personnes qui étaient avec eux et leur annoncer le merveilleux évangile de Dieu et cela sans avoir appris ces langues. Le Seigneur voulait que cette bonne nouvelle put être entendue par tous sans aucun obstacle. À ce moment les conséquences de la folie de l’homme à Babel avaient disparu pour un temps.

Quel témoignage était ainsi rendu par ces pauvres pécheurs illettrés, mais remplis de la puissance du Saint-Esprit ! Lisez à ce sujet le chapitre 2 du livre des Actes. (Ac 2) Ce pouvoir miraculeux a duré un certain temps chez les disciples, puis il s’est perdu. Du reste, l’apôtre Paul l’avait annoncé d’avance, en disant : "Y a-t-il des langues ? elles cesseront. " (1Co 13:8)

Autre chose : ce qui est à la confusion de l’homme Dieu s’en sert pour sa propre gloire. Bientôt des hommes de toutes tribus, et langues, et peuples, et nations seront réunis autour du trône du Seigneur Jésus et lui donneront gloire. Que ce sera beau et merveilleux d’entendre ainsi toutes ces langues diverses qui, à l’unisson, loueront le Seigneur. Ce sera un concert comme jamais on n’en entendit de pareil dans toute l’histoire du monde. Votre vieux grand-père sera du nombre de ceux qui chanteront les gloires de l’Agneau. Il se réjouit en pensant à ce moment, et son ardent désir est de voir là-haut aussi tous les lecteurs de la Bonne Nouvelle, et d’y entendre leurs voix. C’est pourquoi chaque mois il vous donne ces courtes leçons.



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