Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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Les Enseignements d'un Grand-Père



1ère leçon

Pourquoi ceci ? Pourquoi cela ?

Mes chers enfants, en commençant votre vie ici-bas il y a une quantité de choses que vous voyez et que vous ne comprenez pas ; c’est la raison pour laquelle continuellement se trouve dans votre bouche ce mot : Pourquoi ? Que de fois, dans ma longue carrière, je vous ai entendus dire : Pourquoi ceci ? Pourquoi cela ?

Au fur et à mesure que vous grandirez, il y aura pour vous d’autres pourquoi beaucoup plus importants que ceux qui vous préoccupent maintenant. J’aimerais, dès le début, vous avertir qu’il y a un livre, un seul, qui répond à toutes les questions qui peuvent se poser dans la vie d’un enfant, aussi bien que dans celle d’un homme fait. Ce livre est le livre de Dieu, sa parole ; ou, en d’autres termes, la Bible. On l’appelle de ce nom, qui veut dire le livre, parce que de fait, il est le livre unique.

Souvenez-vous bien de cela et ne cherchez nulle part ailleurs la solution aux questions qui peuvent vous préoccuper ou vous troubler. Bienheureux ceux qui gardent ses témoignages, qui Le cherchent de tout leur coeur, dit le psalmiste. (Ps 119:2)

Il n’est pas nécessaire d’être intelligent, ni d’avoir fait de grandes études pour comprendre la Bible ; elle s’adresse à tous, même aux jeunes. Il suffit de deux choses pour en profiter: la lire et la croire. Le Seigneur Jésus, étant sur la terre, se réjouissait de ce que le Père avait caché ces choses aux sages et aux intelligents et qu’il les avait révélées aux petits enfants. (Mt 11:25) Réjouissez-vous donc de ce que la Bible soit pour vous et pour ceux qui vous ressemblent.

Je me souviens d’avoir parlé autrefois avec un homme qui avait fait de fortes études et qui avait lu beaucoup de livres. Malgré cela il n’était pas heureux, bien au contraire. Il cherchait encore la réponse à des questions nombreuses et angoissantes qui le rendaient malheureux. Voyant l’inutilité de plusieurs de ses livres, il les avait mis de côté, et il se demandait ce qu’il devait faire. Je lui fis remarquer qu’il y avait un seul livre, la Bible, qu’il devait consulter. Il passa des mois entiers à la lire, à la méditer, et à prier. C’est ainsi qu’il apprit à connaître ce que toutes les bibliothèques du monde n’auraient pas pu lui enseigner.

Donc, pour résumer notre première leçon : Lisez la Bible, lisez-la avec attention et prières et cela dès votre enfance, et tous les pourquoi qui sont dans votre coeur trouveront leur réponse. Peut-être qu’il vous faudra attendre longtemps, mais certainement Dieu, par son saint livre, vous fera connaître tout ce qui pourra vous rendre parfaitement heureux.



2ème leçon

Des merveilles qui souvent passent inaperçues

Mes chers enfants, aujourd’hui, j’aimerais attirer votre attention sur une quantité de choses intéressantes qui sont sous vos yeux chaque jour, sur bien des merveilles qui souvent passent inaperçues d’un grand nombre d’enfants et même de grandes personnes. Ce sont des choses qui sont bien propres à parler à nos coeurs et à nous amener à méditer, à réfléchir, à nous faire comprendre tout le sérieux et toute l’importance de notre courte vie ici-bas ; elles sont bien propres aussi à nous réjouir.


Certainement, vous avez déjà admiré le soleil qui chaque jour traverse les cieux. Je sais même que vous l’aimez. Il vous réchauffe, il vous réjouit ; il semble qu’un voile de tristesse vous enveloppe lorsque, pour un moment, un nuage vient le dérober à vos yeux. Je sais aussi que, plus d’une fois, vous avez contemplé la lune. Tous les enfants aiment à voir ce disque d’argent qui répand une douce lumière durant la sombre nuit. Plus d’une fois un rayon de la lune est venu briller sur votre lit, quelquefois même il semblait qu’elle vous regardait par la fenêtre lorsque vous alliez vous endormir. Le soir vous voyez aussi les brillantes étoiles qui sont dans le ciel. Lors même que je suis âgé, je ne me lasse jamais de les contempler. Que de fois j’ai été réjoui en les voyant ! Avez-vous remarqué comment elles semblent marcher dans l’espace, chacune à sa place, comme une gigantesque armée ? Pour vous en convaincre, vous n’avez qu’à entrouvrir votre fenêtre par une belle soirée, à vous asseoir et à les contempler. Ainsi vous verrez bientôt que celles qui sont à l’Occident disparaissent tandis que d’autres apparaissent à l’Orient, avancent toujours dans la même direction et finissent par disparaître elles aussi pour faire place à d’autres astres. Cela n’est-il pas merveilleux ?

Maintenant abaissez vos regards vers la terre et là aussi vous verrez bien des choses intéressantes. Au printemps, voici les chauds rayons du soleil qui font fondre la neige, ce tapis blanc qui avait couvert la terre. À sa place, voici l’herbe verte qui commence à pousser ; un peu partout des fleurs qui éclosent. Voyez comme elles sont jolies ! d’où peuvent-elles bien avoir tiré les belles couleurs dont elles sont ornées ? Y avez-vous songé ?

Un autre jour, voici les hirondelles qui arrivent, vous ne savez d’où. Pendant de longs mois leurs nids ont été déserts et silencieux. Un beau matin, les voici qui gazouillent, qui s’affairent pour remettre en bon état leurs anciennes demeures. Qui leur a dit que le printemps était arrivé, et qui leur a montré le chemin qu’elles devaient suivre pour retrouver leurs nids ?

Que vous dire des papillons qui voltigent autour des fleurs dans lesquelles ils viennent chercher le miel avec lequel ils se nourrissent ? Savez-vous que l’an passé les chenilles qui se traînaient par terre sont devenues des chrysalides qui semblaient mortes et ont passé l’hiver sans nourriture et sans mouvement, et que de ces chrysalides sont sortis ces brillants papillons aux grandes ailes parées de couleurs si vives ? Savez-vous comment ces choses se font ?

Avez-vous regardé de près les mouches aux formes si diverses ? Avez-vous observé leurs ailes qui se meuvent avec tant de rapidité ?

Il n’y a pas jusqu’aux araignées dont vous avez peur qui ne soient de vraies merveilles. Voyez un peu comment cet insecte prépare sa toile. C’est un joli filet qu’il tend pour attraper les mouches qui lui servent de nourriture. Qui lui a enseigné comment il doit tisser et quels sont les endroits où sa chasse sera fructueuse ?

Mes chers enfants, je ne puis que vous mentionner quelques-unes de ces merveilles qui sont autour de nous chaque jour. Ouvrez vous-mêmes vos yeux et vous en verrez bien d’autres. Maintenant, j’aimerais vous poser une question : Comment se font toutes ces choses ? Qui est-ce qui donne la vie à tous les êtres animés ? Vous savez bien que toutes choses sont faites par quelqu’un. C’est le boulanger qui fait le pain que vous mangez, vous le savez ; et il ne vous viendrait pas à la pensée que l’horloge du village se soit placée d’elle-même dans le clocher, ni qu’elle marche toute seule, sans que personne ne vienne la remonter. Qui donc a fait toutes les grandes choses qui sont dans les cieux et sur la terre ? Savez-vous quel est son nom ? C’est Dieu, le grand Dieu, Fort et Tout-Puissant. Il est merveilleux.

Ne voulez-vous pas l’aimer puisque c’est lui qui fait lever sur vous son soleil ? Ne voulez-vous pas lui donner gloire puisqu’il fait tant de merveilles ? Bénissez-le chaque jour. C’est de ce Dieu que j’aimerais vous parler dans nos prochaines leçons. Combien je serais heureux si, dès votre enfance, vous saviez admirer toutes ses merveilles et le louer chaque jour.



3ème leçon

La première page du livre de Dieu

Mes chers enfants ! Lors de notre dernière leçon, je vous ai parlé d’un Dieu Tout-Puissant qui a fait toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre. Ce Dieu nous a donné un livre : la Bible dont je vous ai parlé, dans lequel il nous enseigne à l’égard de toutes choses. Nous voulons aujourd’hui nous occuper de la première page de son livre. C’est là qu’il nous raconte comment il a créé les cieux et la terre. Créer, c’est faire avec rien. Dieu seul peut créer. Il a simplement parlé, et les mondes sont venus à l’existence. L’homme peut faire beaucoup de choses, mais pour cela il lui faut toujours ce que nous appelons la matière première. Un menuisier peut faire des tables, des chaises et beaucoup d’autres objets, mais il lui faut du bois pour cela. Un maçon peut bâtir des maisons, mais sans des pierres ou des briques, cela lui est impossible. Quel Dieu puissant, grand et glorieux ! Les cieux racontent sa grandeur, et l’étendue l’ouvrage de ses mains, nous dit le psalmiste. (Ps 19:1)

Le premier verset de la Bible nous dit : Au commencement Dieu créa les cieux et la terre. (Ge 1:1) Que ce premier verset est merveilleux, allez-vous dire. Oui, certainement. Par lui nous apprenons à connaître les origines de toutes les choses que nous voyons. Par ce simple verset, nous en savons plus que tout ce que contiennent les livres des hommes sur ce sujet. Souvenez-vous que les 31160 autres versets de la Bible sont aussi merveilleux que celui-ci ; mais il faut que Dieu, par la puissance du Saint-Esprit, ouvre les yeux de nos coeurs pour que nous puissions voir les merveilles qu’ils contiennent.

Vous avez remarqué que hier, lorsque vous vous êtes couchés, tout était noir, on ne voyait rien et maintenant vous distinguez nettement les maisons, les champs, les montagnes, et... C’est ce que nous appelons les ténèbres et la lumière, ou, si vous comprenez mieux, la nuit et le jour. Autrefois les ténèbres couvraient la terre, mais Dieu a dit : Que la lumière soit, et la lumière fut. Autrefois tout était noir. Depuis ce moment, on voyait toutes choses. Dieu a séparé la lumière d’avec les ténèbres. Il appela les ténèbres, nuit ; et la lumière, il l’appela jour. Depuis lors, il y a la nuit et le jour. Le soir, tout devient noir ; le matin la lumière vient éclairer toutes choses. Il fait bon dans la lumière. Dieu vit qu’elle était bonne. C’est ce que Dieu fit le premier jour de la création.

Le second jour, Dieu a séparé les eaux. Une partie des eaux est au-dessus de nous, l’autre partie est sur la terre. Le lac que vous voyez, les rivières, les mers sont les eaux qui sont sur la terre ; les nuages sont les eaux qui sont au-dessus de nous. Ces eaux tombent sur la terre sous la forme de pluie, de neige ou de grêle. Les eaux qui sont sur la terre remontent vers le ciel, sous la forme de vapeurs et y deviennent des nuages. C’est ce Dieu sage et grand qui a établi toutes ces choses. Voyez, chers enfants, avec quelle sagesse il a tout ordonné et tout calculé avec une précision absolue. Les eaux qui s’évaporent et montent vers le ciel représentent exactement la même quantité que celle qui tombe sur la terre. Oui, écoutez ces choses, et contemplez les oeuvres merveilleuses du Dieu Fort. Comment un mortel comprendrait-il le balancement des nuages et connaîtrait-il les oeuvres merveilleuses de Celui qui est parfait en connaissance ? (Job 37:16) Il est digne que nous lui donnions gloire et que nous lui chantions :

À toi louange, honneur,
Tout-puissant créateur.

Ces choses ont été faites le deuxième jour.
Après cela, le puissant Créateur a rassemblé les eaux qui sont sur la terre de manière qu’elles forment des lacs et des mers. Il leur a assigné la place qu’elles ont à occuper. Les montagnes se sont élevées, les vallées se sont abaissées et les eaux se sont réunies là où il a voulu. C’est ce Dieu sage qui a dessiné la forme de chaque montagne et qui a prescrit les limites de chaque lac et de chaque mer. Ici, a-t-il dit à la mer, s’arrêtera l’orgueil de tes flots. Tu viendras jusqu’ici et tu n’iras pas plus loin. (Job 28:11) C’est Lui qui fait croître l’herbe verte dans les champs et qui a donné la vie à tous les arbres de la terre. À chacun il donne une semence qui, mise en terre, devient une plante de la même espèce que celle de laquelle elle provient. Jamais un grain de blé n’a pu produire autre chose que du blé, et jamais d’un pépin de pomme mis en terre n’est sorti autre chose qu’un pommier ; ainsi qu’il est écrit : La plante portant de la semence, l’arbre fruitier portant du fruit selon son espèce, ayant sa semence en soi. (Ge 1:11) Tout cela est très bon. C’est le troisième jour que Dieu a fait ces choses. Un jour qui avait, comme les autres, un soir et un matin.

Ce Dieu qui a fait la terre est aussi celui qui a fait le soleil, la lune et les étoiles. Il a fixé à chacun des astres sa place dans les cieux et il a ordonné à tous le chemin qu’ils ont à suivre dans l’espace. Conduits par sa sagesse et soutenus par sa main puissante, ils marchent silencieusement de jour et de nuit, revenant à la même place et à la même heure avec une précision qui n’a jamais été égalée par les plus excellents chronomètres dont se glorifient les horlogers. C’est ainsi qu’ils marquent le temps, les jours, les mois et les années. Ainsi les saisons se succèdent sans interruption avec une sagesse divine. C’est le quatrième jour que Dieu fit toutes ces merveilles.

Le cinquième jour il a fait les oiseaux et les poissons. Voyez comme les oiseaux sont jolis, quelle beauté dans leur plumage aux couleurs les plus charmantes. Les savants qui ont étudié les oiseaux en ont compté environ huit mille espèces. Toutes ces espèces diffèrent les unes des autres ; et toutes ont des habitudes, des moeurs variées.

Quant aux poissons et aux autres animaux qui sont dans les eaux, il est impossible d’en connaître le nombre. Que se passe-t-il au fond des grandes eaux ? Dieu seul le sait. Il voit toutes ses créatures, il les nourrit ; il retire leur souffle et ils expirent et retournent à leur poussière. (Ps 104:29)

Chers enfants, savez-vous que le grand Dieu voit toutes choses, que toutes vos actions, vos pensées, même les plus secrètes, lui sont parfaitement connues ? Votre souffle est dans ses mains. Si vous étiez appelés aujourd’hui à quitter cette terre, si votre souffle vous était retiré, où iriez-vous ? Y avez-vous pensé ?

Le sixième jour Dieu a fait les animaux de la terre : les brebis, les boeufs, tous les quadrupèdes et tout animal qui rampe sur la terre ; et, en dernier lieu, l’homme. Il a tout préparé d’avance pour qu’il ne manquât rien à l’homme lorsqu’il serait sur la terre et pour qu’il fût heureux au milieu de cette belle création. La lumière brillait sur lui, les eaux rafraîchissantes le désaltéraient, les fruits exquis qui croissaient en abondance sur les arbres le nourrissaient. Le brillant soleil réjouissait son coeur et réchauffait la terre. Les oiseaux dans les airs, les poissons dans les eaux et les animaux de la terre étaient tous sous sa domination. Enfin, Eve, sa compagne, partageait son bonheur. Tout était très bon et Dieu, le septième jour, pouvait se reposer de toutes ses oeuvres. Que tout cela était beau ! Mais, il faut que je m’arrête, je vois que ma troisième leçon est bien longue. J’espère que vous vous en souviendrez.



4ème leçon

Le paradis terrestre

Mes chers enfants, je pense que vous n’avez pas oublié ce que je vous ai raconté la dernière fois que nous nous sommes rencontrés ; comment Dieu a fait les cieux et la terre. Aujourd’hui j’aimerais vous engager à lire le chapitre 2 de la Genèse. (Ge 2) Cela vous aidera à comprendre ce que je veux vous expliquer maintenant.

Tout ce que Dieu avait fait était très bon. Il avait créé un homme et une femme. L’homme s’appelait Adam, la femme Eve. Afin qu’ils puissent être heureux sur la terre, Dieu avait planté un merveilleux jardin, le jardin d’Eden, aussi appelé le paradis terrestre. Le chapitre 2 de la Genèse (Ge 2) nous en donne la description.

Il y avait des arbres agréables à voir, qui portaient des fruits bons à manger. Ces fruits étaient pour la nourriture de l’homme. Les animaux se nourrissaient de l’herbe verte de la terre. Ce jardin était arrosé par quatre rivières. Voulez-vous vous souvenir de leurs noms ? La première s’appelait Pishon, la deuxième Guihon, la troisième Hiddékel et la quatrième l’Euphrate. Les deux premières de ces rivières ont disparu, nous ne savons pas ce qu’elles sont devenues, la troisième coule encore : c’est le Tigre ; la quatrième porte encore le nom d’Euphrate. Vous la trouverez facilement sur une carte de l’Asie. Le livre de l’ #Ap 16:12 nous apprend que les eaux de cette rivière tariront bientôt. Dieu fait ce qu’il veut dans les cieux et sur la terre. Il change les fleuves en désert et les sources d’eau en sol aride. (Ps 107:33)

Vous remarquez en lisant votre Bible que, souvent, elle nous parle des fleuves, des rivières, des torrents et même des ruisseaux. Nous n’avons pas le temps aujourd’hui de nous occuper de ce sujet, mais vous pouvez vous-même, un jour que vous en aurez le temps, prendre une concordance et rechercher tous les passages où il est question des cours d’eau. Cela vous intéressera. Vous remarquerez que plusieurs d’entre eux sont une image de la grâce de Dieu. Elle coule comme un fleuve qui ne s’épuise et ne tarit jamais, dit un cantique bien connu.

Dieu avait placé Adam dans le beau jardin pour le cultiver et le garder. Vous voyez que, même dans le paradis, le travail est une bonne chose, une chose ordonnée de Dieu. La paresse est toujours mauvaise et elle est la source de bien des maux. Le livre des Proverbes, qui nous enseigne comment nous avons à nous conduire sur la terre, nous met souvent en garde contre ce vice. Je vous citerai un des passages où il en est question : Va vers la fourmi, paresseux ; regarde ses voies et sois sage. Elle qui n’a ni chef, ni surveillant, ni gouverneur, elle prépare en été son pain, elle amasse pendant la moisson sa nourriture. Jusques à quand, paresseux, resteras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ? Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir... et ta pauvreté viendra comme un voyageur, et ton dénuement comme un homme armé. (Pr 6:6-11)

Nous ne savons pas comment Adam a cultivé le jardin, mais hélas ! Nous savons qu’il l’a bien mal gardé. Depuis longtemps il est perdu et nul ne saura le retrouver. Il est inutile de vouloir chercher le bonheur sur la terre. Mais il y a un paradis céleste dans lequel le Seigneur Jésus va introduire les siens dans peu de temps. Tous ceux qui ont trouvé en lui leur Sauveur y seront pour toujours avec lui. Vous trouverez la description de ce paradis dans les premiers versets du chap. 21 du livre de l’Apocalypse. (Ap 21) Vous verrez que nous y retrouvons plusieurs des choses qui étaient dans le jardin d’Eden : le fleuve, l’arbre de vie, les fruits. J’aime à penser que vous vous réjouissez tous à la pensée d’y entrer bientôt. Comme tout y sera beau ! Plus de maladies, plus de malédiction, plus de nuit. Le Seigneur Dieu fera briller sa lumière sur tous les bienheureux habitants de ce saint lieu. Je vous ferai remarquer que l’Éternel Dieu du livre de la Genèse c’est le Seigneur Dieu du livre de l’Apocalypse.

Dieu fit venir vers Adam tous les animaux pour voir comment il les nommerait et tout nom que l’homme donna à un être vivant fut son nom. Vous voyez par ce fait quelle était la sagesse et l’intelligence extraordinaire d’Adam. Aujourd’hui des savants étudient les animaux, mais quelle peine cela leur donne ! Ils passent toute leur vie dans cette étude. Dieu a établi Adam seigneur sur toute la création. C’est lui qui dominait sur toutes les oeuvres de Dieu. En cela il était une image de Christ qui est appelé le dernier Adam (1Co 15:45) et qui régnera bientôt sur tout l’univers. Lisez à ce sujet le #Ps 8 qui nous parle de ces temps heureux. Vous remarquerez que ce sont les petits enfants qui loueront le Seigneur dans ce jour glorieux. En attendant, employez la voix qu’il vous donne pour chanter des cantiques à la gloire de son nom.



5ème leçon

Un bien triste récit

Mes chers enfants, j’aimerais avoir toujours d’heureuses histoires à vous raconter ; malheureusement pour aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Au contraire, c’est un bien triste récit que je dois vous faire. Vous avez, malgré votre courte vie, vu déjà bien des choses douloureuses. Il vous est arrivé de verser des larmes. Vous avez vu des personnes malades et d’autres qui étaient dans le deuil. Vous êtes-vous demandé d’où cela pouvait provenir, quelle était la cause de toute la souffrance qui est sur la terre ? Cette souffrance peut vous paraître étrange et cela d’autant plus que la dernière fois que je vous ai parlé je vous avais dit que Dieu a voulu que l’homme soit heureux sur la terre et qu’il avait planté un beau jardin dans lequel Adam avait tout ce que son coeur pouvait souhaiter. Pourquoi ne sommes-nous plus dans le paradis ? Pourquoi la mort, la souffrance et les larmes? Y avez-vous songé ? Cela ne provient que d’une seule chose: la désobéissance d’Adam.

Auriez-vous pensé que de désobéir une seule fois pouvait avoir de telles conséquences ? Certainement pas, et même je crains bien que vous n’ayez déjà désobéi à vos parents plus d’une fois. Lisez vous-mêmes le chapitre 3 du livre de la Genèse ; (Ge 3) là vous verrez qu’un ennemi redoutable, Satan, s’est introduit dans le beau jardin d’Eden, sous la forme d’un serpent, et a engagé Eve à manger du fruit d’un arbre qui était au milieu du jardin et duquel l’Éternel avait défendu de manger le fruit. Probablement semblait-il à Eve que c’était peu de chose que de prendre du fruit qui ne lui appartenait pas et d’en manger, lors même que cela lui était défendu. En faisant ainsi elle méprisait la sainteté de l’Éternel. Elle aurait dû obéir et dire : l’Éternel l’a défendu. Je ne le ferai pas.

Jamais nous ne sommes trop simples en présence du mal. Chers enfants, souvenez-vous de cette parole qui se trouve dans l’épître aux Ro 16:19: Soyez simples quant au mal. Lorsque vous voyez du mal ou lorsque vous pensez qu’il y en a, détournez-vous-en avec horreur. Le mal est une offense à la sainteté de Dieu ; il a les yeux trop purs pour voir le mal. Le mal quel qu’il soit porte toujours avec lui ses funestes conséquences déjà dans le monde, et bien plus dans l’éternité. Ayez en horreur le mal.

Eve a donc mangé du fruit défendu et elle en a donné à son mari, qui, lui aussi, en a mangé. Souvent lorsque nous faisons le mal, nous entraînons aussi d’autres personnes à faire de même, et quelles peuvent en être les conséquences ? Nous ne le savons. Adam a été grandement coupable. Au lieu de reprendre sa femme, il a fait comme elle. Hélas ! les conséquences en furent bien tristes pour tous deux ! Ils furent chassés du paradis ; et voici des épines et des ronces qui ont poussé sur la terre ; le travail devint pénible, la souffrance vint gâter toutes nos joies et la mort nous ravit ceux que nous aimons.

Voici bientôt dix mille ans que l’homme pleure loin d’un paradis perdu et d’un bonheur qu’il ne peut retrouver.

J’espère que ce que je viens de vous dire aura pour résultat de vous amener à avoir peur du mal et à fermer vos oreilles aux insinuations de Satan qui vient souvent nous dire : Tu peux bien faire ceci ou cela. Ce n’est pas très mal ; nul ne le verra. Criez au Seigneur; lui seul peut vous garder. Faites comme le divin Modèle qui disait : "Garde-moi, ô Dieu, car je me confie en toi." (Ps 16:1)

Maintenant, je ne veux pas vous laisser sous le coup d’une trop grande tristesse et je veux terminer en vous parlant du Dieu d’amour qui, malgré tout, veut que nous soyons heureux. Pour cela, il a préparé un autre paradis, non pas sur la terre, mais dans les cieux. Vous en trouverez la description dans les premiers versets du chap. 22 du livre de l’Apocalypse. (Ap 22) Vous y retrouverez le fleuve ; ses eaux donnent la vie à ceux qui s’y désaltèrent. L’arbre de vie y est aussi ; ses fruits nourrissent les heureux habitants de ce saint lieu, ses feuilles guérissent de toutes les maladies que la désobéissance d’Adam et Eve ont amenées dans ce pauvre monde. Comme tout y est beau! Plus de souffrances, plus de mort, plus de cris, plus de larmes. Pour pouvoir entrer dans le paradis de Dieu, il faut être lavé de tous ses péchés dans le sang de l’Agneau qui est mort pour nous sur la croix.




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