Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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TA PAROLE EST LA VERITE
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DOROTHÉE TRUDEL

QUATRIÈME PARTIE


 
Les méthodes de quelques guérisseurs par la foi

III

Christian Science
(Science chrétienne)

Il était réservé aux Américains de mettre un comble aux exagérations relevées dans le chapitre précédent. The Christian Science dépasse, et de beaucoup, la secte Peculiar People et les guérisseurs anglais tels que Simpson oui Wood.

De quoi s'agit-il exactement ?
Tout simplement des élucubrations, plus ou moins originales, d'une femme qui trouve, bon de combiner quelques réminiscences chrétiennes avec les négations les plus gratuites et les plus fabuleuses.

C'est en effet Mrs Mary Baker Glover Eddy, qui revendique l'honneur d'avoir inventé (1), en 1866, une sorte de médecine à laquelle elle a donné plus tard le nom de Science chrétienne (Christian Science). On pourrait la surnommer plus Justement « médecine métaphysique (2). »

Au premier abord, on ne comprend pas bien comment il peut exister une relation quelconque entre une fièvre, une sciatique, un mal d'estomac, une pleurésie et la métaphysique, la plus immatérielle des sciences.
Cela est pourtant ainsi. Il est, du reste, facile de s'en faire rapidement une idée.

La clef de voûte de l'édifice est cette thèse : la matière n'existe pas. - Ce qui n'est certes pas nouveau. D'après Mme Eddy, on y arrive très simplement par le raisonnement suivant : Dieu est tout - ceci s'impose à moins de nier les trois premiers attributs de la Divinité, Toute-puissance, Toute-science et surtout Toute-présence, Dieu est esprit, donc tout est esprit. La matière n'est pas esprit, donc la matière n'existe pas.

Tirons de là les conclusions :
Puisque Dieu est tout et tout est Dieu, tout ce qui parait exister en dehors de lui, est irréel et n'est qu'une illusion de l'esprit.
Pour ce qui est de la création, elle n'est pas une réalité, car Dieu n'a rien pu créer, étant le seul principe, la seule existence véritable.

Et le péché n'est aussi qu'une illusion, une erreur de l'esprit mortel. L'esprit mortel, quand il croit au péché, croit à la désharmonie de l'univers, laquelle est impossible, puisque Dieu est tout et que Dieu est spirituellement bon. Le péché, en d'autres termes, c'est justement de croire au péché.

Puisqu'il n'y a pas de péché, à quoi bon soutenir encore l'expiation par le sang, de Jésus, le pardon, le jugement ! Point n'est besoin d'un Sauveur.

Pourra-t-on parler de résurrection des corps ? Nullement, puisque le corps c'est de la matière, donc n'existe pas.

Et si le corps n'existe pas, il ne pourra ni souffrir ni mourir. La souffrance, la mort sont des aberrations de l'esprit.

En résumé, c'est donc à l'esprit qu'il faut s'attaquer pour guérir les corps. Puisque c'est l'esprit qui est malade et se trouve la cause des souffrances imaginaires du corps, c'est lui qu'il faut guérir. Comment le guérir ? par des moyens spirituels. Il faut guérir l'esprit par l'esprit. « Un changement de croyance modifie tous les symptômes physiques. »

Mais quelles sont les méthodes recommandées par Mme Eddy pour convaincre l'esprit de son erreur ?
Le seul remède vraiment utile et efficace, c'est le livre que Mme Eddy a publié en 1875, intitulé « Science et Santé » (Science and Health) avec une « Clef des Écritures ». Ce livre, supérieur à notre Bible, puisqu'il l'explique et la rend intelligible, ce livre saint pour les scientistes chrétiens, n'est qu' « un amas confus de matérialisme, de bouddhisme, de criticisme moderne, de christianisme, de théosophie et de bien d'autres choses, encore (3». Il est vrai que tous les efforts d'imagination qu'il renferme ne coûtent pas beaucoup de peine au cerveau de la prophétesse : « Je n'ai, dit-elle, qu'à tremper ma plume dans mon coeur ! »

« Science et Santé », voilà le seul remède vraiment efficace. Achetez-le au prix fabuleux de 17 fr. 50 ou de 22 francs (250 pages) et vous pourrez compter sur la guérison, rien qu'en le lisant. Le livre de 22 francs, cela va de soi, est beaucoup plus efficace que celui de 17 fr. 50.

Mme Eddy n'ose pourtant pas recommander la lecture de son livre comme unique moyen de guérison. Il en existe quelques autres, moins importants.

On peut suivre les cours de Mme Eddy ou d'un de ses disciples dans un des nombreux collèges métaphysiques qui couvrent les États-Unis. Ces cours, divisés en classe primaire de douze leçons, en classe normale de six leçons, en cours d'obstétrique métaphysique et de théologie scripturaire de six leçons chacun, reviennent, à l'étudiant qui désire devenir disciple, à 800 dollars (quatre mille francs).

On peut se rendre dans les magnifiques églises des scientistes chrétiens, particulièrement dans l' « Église Mère » ou « de la Mère (4», construite dans le quartier fashionable de Boston, au prix de deux millions et demi, et dont Mme Eddy est le pasteur depuis 1881. Ou n'y entendra aucune prédication. Le culte se réduit à la lecture d'une portion de la Bible et à celle d'un ou de plusieurs chapitres de « Science et Santé ».

On peut aussi se soumettre à l'action persuasive d'un des nombreux disciples de Mme Eddy. Mais Mme Eddy refuse de visiter les malades et de donner des consultations médicales.

On peut encore se servir de bien des moyens. L'important, c'est que l'on arrive à se persuader, envers et contre tout, que l'on n'est pas malade. Il faut dire à son corps rebelle : « Qu'es-tu, toi ? Tu n'as aucun pouvoir sur moi ; tu n'es qu'une enveloppe qui m'a été donnée pour le moment présent ; c'est une erreur de supposer que je sois malade. » Il faut dire à son esprit : « Esprit, tu n'es pas malade, tu ne peux pas être malade, car tu es immortel et fait à l'image de Dieu. Je crois à cette vérité, donc il ne reste plus de place pour l'erreur, car deux choses ne peuvent occuper un seul et même espace ; l'erreur ne peut subsister en même, temps que la vérité, donc l'erreur n'existe pas, donc je ne suis pas malade (5». Après ces affirmations, aussi ridicules qu'étranges, si l'on n'est pas guéri, c'est que l'on ne s'est pas assez persuadé. L'esprit n'a pas été convaincu. Il faudra donc recommencer.
Tels sont le principe, les conclusions et les méthodes de la Science chrétienne.
On se demande vraiment ce qu'il y a encore de chrétien dans un tel système.

Dieu n'est plus le Dieu personnel et vivant qui, dans sa bonté créatrice, a voulu former des êtres libres et moraux ; ce n'est plus le Dieu de la création, le Dieu de Jésus-Christ, le Dieu vivant et vrai qui s'occupe de ses créatures, s'intéresse à leur sort, exauce leurs prières. C'est un principe, l'Être suprême, la sainte Réalité, la Vérité et autres termes semblables, auquel on adresse des prières dans le genre de la Suivante (6:

Prière pour un dyspeptique :

« Sainte Réalité ! nous croyons en toi ; nous, croyons que tu es partout présente. Nous le croyons réellement. Réalité bénie, nous ne prétendons pas croire, nous ne pensons pas croire, mais nous croyons que nous croyons. Nous croyons. Croyant que tu es partout présente, nous croyons que tu es dans l'estomac de ce malade, dans chaque fibre, dans chaque cellule, dans chaque atome, que tu es la seule, l'unique Réalité de cet estomac. Céleste sainte Réalité, nous voulons essayer de ne plus être des hypocrites et des infidèles en affirmant tous les jours notre croyance en toi, et puis en disant immédiatement après que nous sommes malades, oubliant ainsi que tu es Tout, et que tu n'es pas malade et que, par conséquent, rien dans cet univers n'a jamais été malade, n'est malade à présent et ne peut devenir malade. Pardonne-nous les péchés que nous avons commis en ce jour en parlant de nos douleurs de dos, en disant à nos voisins que notre nourriture nous avait fait mal, en faisant allusion, devant un visiteur, au poids que nous avions sur l'estomac, en gaspillant le temps précieux que nous aurions dû passer à ton service en vaines inquiétudes pour notre estomac, en désobéissant à ta loi divine par la pensée qu'une médecine quelconque pourrait nous être salutaire...

Brillante et glorieuse Vérité, nous reconnaissons ce fait grand et splendide, que du moment où nous croyons à la Vérité, la maladie cesse de nous troubler, qu'aussitôt ce qui nous semblait une maladie, n'est plus qu'une croyance fausse, un parasite, une excroissance haïssable, et que ce qui arrive à notre corps n'est que l'ombre du mensonge abrité par notre âme. Seigneur, aide-nous à croire que tout mal est absolument irréel, qu'il est ridicule d'être souffrant, absurde d'être malade, coupable de se plaindre, que c'est de l'athéisme de dire : « Je suis malade ». Aide-nous à affirmer hautement, avec notre main dans ta main, avec nos yeux fixés sur toi, que nous n'avons pas de dyspepsie, que nous n'aurons jamais de dyspepsie, qu'il n'y a pas de chose semblable, qu'il n'y en a jamais eu, qu'il n'y en aura jamais. Amen ».

Christ, notre Christ historique, et notre Christ glorieux, Christ le Sauveur, le Messie, le Roi de nos âmes n'est plus que l'homme normal, sans péché, sans maladie, celui qui a su libérer son esprit des préjugés du monde et de la chair.

Tout ce qui fait le christianisme, est saccagé, rejeté, ridiculisé : la foi - confiance est un aveuglement mental ; la prière - demande n'est qu'un exercice spirituel ou une sorte de méditation qui ne peut être exaucée ; et l'on ne peut même pas dire que les scientistes chrétiens possèdent cette charité qui se donne et se dévoue, sans laquelle, d'après saint Paul, tout le reste n'est que vanité. On dirait, au contraire, qu'ils s'efforcent d'étouffer la vérité qu'ils affirment avoir découverte, en l'exploitant à leur profit.

De son côté, Mme Eddy refuse de mettre au service de quelqu'un le pouvoir surnaturel qui semble lui avoir été conféré.

Enfin, notre Bible n'a jamais eu d'interprétation plus fausse et plus profane. L'homme le plus subtil ne pourra jamais trouver son chemin à travers la Bible vers la nouvelle doctrine, sans « la Clef des Écritures » qui accompagne « Science et Santé ». C'est là seulement qu'on peut apprendre que quand la Bible veut dire feu, elle dit peur ; quand elle dit peur, elle veut dire chaleur, ou ignorance, ou désir (7) et quand il lui arrive de dire éventail, elle entend « séparateur entre la fable et le fait réel ; ce qui donne de l'action à la pensée. » On ne s'étonnera donc plus si sa manière d'entendre le texte paraît paradoxale au premier moment. Nous en offrirons seulement un exemple. Dans le passage du chapitre III de la Genèse (v. 13) :
« le serpent m'a trompé et j'en ai mangé », il a généralement été admis qu'Eve cherchait à rejeter la faute de son péché sur le serpent ;Mme Eddy pense tout autrement :
« La femme dit-elle, est la première à confesser sa faute » et voici les déductions lointaines qu'on en tire : la femme, par cette parole, montre qu'elle a déjà compris que Satan est la matière, « elle abandonne la première croyance à l'origine matérielle de l'être humain et discerne la création spirituelle. Ceci rend capable la femme d'être la mère de Jésus. » Ce n'est pas tout ; Mme Eddy profite de l'occasion pour sanctionner aux yeux du monde étonné sa propre mission : « Ceci fait que c'est une femme qui est la première à interpréter les Écritures dans le vrai sens (8). »

Après un tel amas de panthéisme, de mensonges et de profanations, on ne peut que dire la parole du psalmiste : « Les fous disent qu'il n'y a point de Dieu. »

Et cependant, nous n'en avons pas encore fini avec la Science chrétienne ; car il nous serait tout aussi facile de prouver qu'elle n'est pas plus scientifique que chrétienne.

C'est Mme Eddy qui, faisant fi des lois de la nature, écrit : « Les saisons viendront et passeront avec leurs changements de temps et de marées, de chaud et de froid, de latitude et de longitude. L'agriculteur verra que ces changements ne peuvent affecter sa moisson. Le marin exercera sa domination sur l'atmosphère et la mer profonde (litt. : « la grande profondeur »), sur les poissons de l'eau et les oiseaux de l'air. L'astronome ne regardera plus en haut vers les étoiles, il regardera depuis les astres même sur l'univers, et le fleuriste trouvera sa fleur épanouie avant qu'il en ait seulement vu la graine (9). »

C'est Mme Eddy qui nous donne les règles principales dont doit se pénétrer le médecin pour la pratique de son art. « L'anatomie, la physiologie, les livres de médecine - et d'hygiène ne sont pas les causes de la maladie. C'est en présentant à l'esprit humain l'image de la souffrance et du désordre que les médecins font naître cette souffrance et ce désordre chez leurs patients ; ils travaillent ensuite à détruire leur propre oeuvre. S'il y avait moins de médecins, si l'on s'occupait moins de questions sanitaires, aurait pas tant de malades (10). »

C'est Mme Eddy qui déclare superflue la propreté, cette pierre de l'angle de l'hygiène sociale et individuelle. « Les ablutions quotidiennes d'un enfant, dit-elle quelque part, ne sont pas plus nécessaires et naturelles qu'il le serait de prendre un poisson hors de l'eau une fois le jour et de le couvrir de boue, en sorte de le faire prospérer plus vigoureusement après dans son élément naturel (11). »

Enfin - cela n'aura plus le don de nous étonner - c'est Mme Eddy qui espère supprimer la faim, « les plaisirs du goût n'étant qu'une illusion sensuelle », supprimer aussi la vieillesse et ses infirmités et enfin terrasser la mort.
Voilà le beau programme anti-scientifique de Mme Eddy.

Et si vous lui demandez pourquoi elle continue à se nourrir, pourquoi ses cheveux sont devenus blancs (on dit même qu'elle est malade et paralysée), pourquoi enfin elle ne peut affirmer qu'elle ne mourra pas, elle vous répondra que nous sommes « encore trop profondément encrassés dans la croyance de la matière » pour que l'erreur cède le pas et que, particulièrement, les trois notions de nourriture, de vieillesse et de mort sont trop universellement admises depuis longtemps, pour que ses disciples et elle-même puissent se débarrasser entièrement de leur hérédité.

La réponse est si faible et la théorie si foncièrement ridicule en soi, que nous n'aurions jamais pensé aborder ce sujet, que nous l'aurions en tout cas considérablement abrégé, - si, hélas ! on ne sait pas pourquoi ni comment, la Science chrétienne n'avait fait de nombreux adeptes convaincus et militants. En 1898, elle comptait en Amérique 70.000 membres et 10.000 pasteurs. Et, selon les assertions de la presse, le nombre des membres de l'Eglise, qui ne doit pas être confondu à ce celui des adhérents, s'élevait à près d'un million.

Ce n'est pourtant pas là que se trouve la vraie raison de ce long chapitre. Si la Christian Science ne s'était développée qu'en Amérique, nous aurions pensé que les Américains seuls étaient capables d'adhérer à une théorie aussi étrange. Mais le Dowiéisme a paru ; il a fait et fait encore en Allemagne des ravages terribles, après avoir à peu près échoué en Angleterre. Passera-t-il maintenant sur les peuples de langue française ?
L'avenir nous le dira. Quant à nous, nous le craignons (12).

Aussi, pour prévenir le danger, il nous a paru utile d'étaler au grand jour, devant la raison, devant la foi, devant la conscience, des hommes sincères, tout ce que renferme de faux, d'anti-scientifique et d'anti-évangéliques la Christian Science, dont Dowie n'est qu'un des nombreux disciples par trop zélés.


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(1) Cette « découverte » a été très sérieusement contestée à Mme Eddy. En 1862 elle fut guérie d'une grave maladie par Phinéas Parkust Quimby, un très célèbre guérisseur, d'abord homéopathe, puis agissant seulement par persuasion. Mme Eddy s'attacha beaucoup à lui et se fit communiquer ses idées. En 1866, Quimby mourut et Mme Eddy inventa la Science chrétienne.
L'élément spécifiquement religieux est en tout cas spécial à Mme Eddy, mais il semble bien que Quimby ne soit pas tout à fait étranger à l'oeuvre de sa patiente de 1862. Ce qui est certain, c'est qu'en 1862 Mme Eddy a écrit des passages enthousiastes sur Quimby, et que dans « Science et Santé » elle le traite « d'ignorant mesmériste ». - Cf. A. Schinz, Revue des Revues (1er janvier 1900).

(2) F. André - La médecine métaphysique (Revue chrétienne, 1er septembre 1888).

(3) H. R., le Scientisme. (Témoignage du 7 décembre 1901.)

(4) Le titre de « Mother Church » est très vague : il peut ou bien signifier la première église de la Science chrétienne, ou bien il peut se rapporter un sens mystique que, selon Mme Eddy, le mot « mère » comporte dans la Bible « Mère = Dieu, principe éternel et vivant, Vie, vérité et Amour » ou bien encore, il peut avoir un sens très concret, Mme Eddy recevant de ses disciples le titre de Mère. -Cf. A. Schinz, Revue des Revues, p. 62.

(5) F. André, op. Cité, page 678.

(6) Prière due à la plume de M. Hazzard, président de l'École de Science chrétienne primitive et pratique de New-York. - Cf. F. André, op. cité, page 683.

(7) Voici les textes de ces deux définitions :
Peur : chaleur, inflammation, anxiété, ignorance, erreur, désir, caution.
Feu : peur, remords, jouissance, haine, destruction, affliction purifiant et élevant l'homme. Cf. - A. Schinz, op. cit., p, 72.

(8) A. Schinz, op. cité, page 72.

(9) A. Schinz, op. cité, page 61.

(10) F. André, op. cité, page 679.

(11) H. Schinz, op. cité, page 65.

(12) On lit dans la Semaine religieuse: - La Science chrétienne devant les tribunaux zurichois - « Le jugement rendu, le 2
mai 1902, par le tribunal de cercle de Zurich, contre M. Kilchsperger et Mme Koch, se donnant comme « guérisseurs chrétiens » a été infirmé, le 5 juin, par la Chambre d'appel de la Cour suprême. Ce tribunal a libéré les prévenus et mis les frais du procès à la charge de l'État ». (14 juin 1902).
Il serait intéressant de pouvoir se procurer, afin de l'étudier, le compte-rendu complet de ce curieux procès.

 

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