COMME CHRIST
ONZIÈME JOUR
COMME CHRIST
L'élu de Dieu.
(Attention à la
doctrine de la prédestination)
« Prédestinés
à être conformes à l'image de
son Fils afin qu'il soit le premier-né entre
plusieurs frères »
Rom. 8: 29.
L'Écriture nous parle d'une
élection individuelle. Cette doctrine de
l'élection ne résulte pas seulement
de quelques textes isolés, mais de
l'ensemble de ce qu'elle nous dit quant aux
conseils de l'éternité qui
s'accomplissent ici-bas dans le temps. Elle fait
dépendre tout l'avenir du royaume de Dieu de
la fidélité de quelque individu
à remplir son mandat ici-bas. Aussi la seule
garantie de l'exécution du dessein de Dieu
repose sur la prédestination de l'individu.
Ce n'est que dans la prédestination que
l'histoire du monde, aussi bien que celle du
royaume de Dieu et de chaque croyant, trouve une
base assurée.
Il y a des chrétiens qui ne peuvent pas
admettre ceci. Ils craignent tellement de porter
atteinte à la responsabilité de
l'homme qu'ils rejettent la doctrine de la
prédestination divine comme privant l'homme
de sa liberté de volonté et d'action.
L’Écriture ne partage pas cette
crainte-là. Tantôt elle parle de la
libre volonté de l'homme, comme s'il n'y
avait pas d'élection, tantôt elle
parle de l'élection, comme s'il
n'était pas question de libre
volonté. Nous voyons par là que nous
devons admettre l'une et l'autre de ces deux
vérités, lors même que nous ne
pouvons pas les comprendre, ni les mettre d'accord.
C'est à la lumière de
l'éternité que nous sera
donnée la solution du problème. En
attendant, celui qui les recevra toutes deux avec
foi, ne tardera pas à reconnaître
qu'elles ne se contredisent point. Il verra que
plus sa foi croira au dessein éternel de
Dieu, plus il en recevra de force et de zèle
pour le travail ; il verra aussi que plus il
travaillera et sera béni dans son travail,
plus il lui deviendra évident que tout vient
de Dieu et concourt à l'accomplissement de
son plan.
C'est pour cela qu'il est si important pour le
croyant de « travailler à affermir
son élection ». L'Écriture
nous assure « qu'en faisant cela, nous
ne broncherons jamais ».
(2 Pier. 1 : 10). En effet, plus
je crois que je suis élu de Dieu, et que je
le suis, non seulement en général,
mais parce que de cette élection
dépend chaque détail de ce qu'il
m'appelle à faire, plus aussi je me sens
fortifié par la conviction que Dieu
lui-même perfectionnera son oeuvre en moi, et
qu'ainsi il me sera possible de faire tout ce qu'il
attend de moi. Pour chaque devoir que m'impose
l'Écriture, pour chaque promesse dont je
désire l'accomplissement, je recourrai au
dessein de Dieu sur lequel se fondera mon attente
et qui me donnera aussi la mesure de ce que je dois
attendre. Je comprendrai que ma vie sur la terre
doit être la fidèle reproduction du
plan de ma vie que le Père a tracé
dans le ciel, indiquant là ce que je dois
être ici-bas.
Chrétien, affermissez votre vocation et
votre élection. Voyez clairement que Dieu
vous a élu d'avance, et dans quel but vous
êtes élu. « En faisant cela,
vous ne broncherez jamais ». Votre
confiante adhésion au dessein
irrévocable de Dieu vous communiquera une
ferme assurance qui vous gardera de broncher.
Voici en quels termes l'Écriture parle du
dessein de Dieu en ce qui nous concerne :
« Prédestinés à
être conformes à l'image de son
Fils ». Jésus-Christ, homme,
est l'élu de Dieu. En lui commence et finit
l'élection, « En lui nous sommes
élus ». C'est pour que nous
fussions unis à lui et pour sa gloire que
nous avons été élus. Le
croyant qui ne cherche dans son élection que
l'assurance de son propre salut, qu'à
être affranchi de toute crainte et
incertitude, n'en sait encore que peu de chose. Le
but de notre élection est de nous ouvrir
tous les trésors qui nous sont promis en
Christ et de pourvoir à chaque
détail, à chaque besoin de notre vie.
Nous avons été
« élus en lui » avant la
fondation du monde, afin que nous soyons saints et
irrépréhensibles devant lui par la
charité ».
(Eph. 1 : 4). Ce n'est que
lorsque l'Eglise saisira bien le rapport qui existe
entre l'élection et la sanctification, que
la doctrine de l'élection répandra
toutes ses grâces.
(2 Thes. 2 : 13 ;
1 Pier. 1 : 2). Elle enseigne
au croyant que c'est Dieu qui doit et qui veut tout
faire en lui ; elle lui enseigne qu'il peut
s'en remettre jusque dans les moindres
détails au dessein irrévocable de
Dieu, pour accomplir lui-même en son enfant
tout ce qu'il attend de lui. À cette
lumière-là, cette parole :
« Prédestinés à
être conformes à l'image de son
Fils », fortifie d'une force nouvelle
chacun de ceux qui ont déjà
commencé à prendre pour règle
de ce qu'ils doivent être, ce que Christ
est lui-même.
Chrétien, si vous voulez réellement
être comme Christ, attachez-vous
à la certitude que Dieu le veut aussi, que
tout le plan de la rédemption a pour but de
vous rendre tel, et que le dessein de Dieu vous est
une garantie du succès de vos efforts.
À côté de votre nom, dans le
livre de vie, se trouvent aussi ces mots ;
« Prédestiné à
être conforme à l'image de son
Fils ». Toute la puissance divine,
qui a déjà accompli la
première partie du dessein éternel en
révélant la parfaite ressemblance du
Père dans la personne de Jésus-Christ
homme, est pareillement engagée à en
accomplir la seconde partie, en opérant
cette même ressemblance dans chacun des
enfants de Dieu. Dans l'oeuvre de Christ se trouve
tout ce qu'il faut pour accomplir cette seconde
partie du dessein de Dieu, aussi est-ce notre union
avec Christ qui fait ici notre force. Nous pouvons
compter sur cette force-là comme certaine,
comme nous étant destinée de Dieu, et
nous la recevrons aussitôt que nous nous
livrerons à son influence. Dieu ne nous
a-t-il pas élus pour être conformes
à l'image de son Fils ?
Il est facile de comprendre toute l'influence
qu'exerce cette vérité dès
qu'elle prend vie dans l'esprit. Elle nous enseigne
à nous abandonner à la Volonté
Éternelle, pour qu'elle accomplisse
elle-même par nous l'oeuvre que Dieu attend
de nous. Elle nous montre aussi toute
l'insuffisance et l'inutilité de nos propres
efforts, car tout ce qui est de Dieu doit
être fait par Lui. Lui qui est le
commencement doit aussi être le milieu et la
fin. La foi se fortifie étonnamment, elle
prend une sainte hardiesse quand on se glorifie en
Dieu seul, quand on attend de Dieu lui-même
l'accomplissement de toute promesse, de tout
commandement, de tout ce qui rentre dans son
dessein et sa volonté sainte.
Croyant ! prenez le temps de vous assimiler
cette vérité, demandant à Dieu
de la faire pénétrer en vous, pour
qu'elle agisse avec puissance dans votre âme.
Que le Saint-Esprit grave au plus intime de votre
être que vous êtes
« prédestiné à
être conforme à l'image de son
Fils ». Le but du Père
était la gloire de son Fils, il voulait
« qu'il fût le premier-né
entre plusieurs frères ».
(Rom. 8 : 29). Que votre but
aussi, le but de toute votre vie, soit d'être
l'image de votre frère aîné,
afin qu'en vous voyant, vos frères en Christ
soient stimulés à le rechercher lui
directement, à le louer lui seul, et
à le suivre de plus près. Soit par
votre vie, soit par vos prières, tendez
toujours à ce « que Christ soit
glorifié dans votre corps ».
(Phil. 1 : 20). Vous en recevrez
une confiance nouvelle pour demander et attendre
tout ce qu'il vous faut pour vivre comme Christ.
Votre conformité avec Christ contribuera
à accomplir le dessein éternel du
Père, qui est de glorifier le Fils. Par
là même, elle vous paraîtra si
sainte et si divine, que vous saurez bien ne
pouvoir la tenir que du Père, et que, venant
de lui, elle vous est assurée. Ce que le
dessein de Dieu a arrêté, la puissance
de Dieu l'accomplit ; ce que l'amour de Dieu a
décidé, l'amour de Dieu le
réalise. Une foi vivante au dessein
éternel de Dieu vous sera donc une force
majeure pour vous inciter à vivre comme
Christ.
O toi que je ne puis comprendre, je me prosterne
devant toi avec la plus profonde humilité.
Quelle force déjà m'avait
donné la certitude que ton Fils m'avait
choisi pour m'envoyer dans le monde comme toi tu
l'as envoyé ! Mais à
présent tu me fais monter plus haut encore
en me révélant que ma mission, celle
d'être tel que Jésus a
été dans le monde, a
été décrétée par
toi dès l'éternité. O mon
Dieu ! mon âme se prosterne dans la
poussière devant toi.
Seigneur Dieu, à présent que ton
enfant vient à toi pour réclamer
l'accomplissement de ton propre dessein, il ose
attendre avec confiance que tu l'exauceras. Ta
volonté est plus forte que n'importe quel
obstacle. La foi qui se confie en toi ne sera point
confuse. Seigneur, avec un saint respect, avec
adoration, aussi bien qu'avec la confiance d'un
enfant, je t'adresse cette prière :
Père, accorde-moi le désir de mon
âme, rends-moi conforme à l'image de
ton Fils. Mon Père, devenir semblable
à Jésus, voilà ce que mon
âme désire et te demande.
O mon Père, inscris dans ton livre de
mémoires, inscris aussi dans ma propre
mémoire, que je te demande ici ce que je
désire par-dessus tout : devenir
conforme à l'image de ton Fils.
Père, c'est pour cela même que tu m'as
élu ; tu me le donneras donc à
ta gloire et à celle de ton Fils.
Amen.
DOUZIÈME JOUR
COMME CHRIST
En faisant la volonté de Dieu.
« Car je suis
descendu du ciel pour faire non ma volonté,
mais la volonté de celui qui m'a
envoyé »
Jean 6: 38 ;
5: 30.
La volonté de Dieu nous manifeste la plus
haute expression de sa perfection divine, aussi
bien que la suprême énergie de sa
Toute-Puissance. C'est à la volonté
de Dieu que la création doit son existence
et sa beauté, et dans toute la nature
s'accomplit chaque jour encore la volonté de
Dieu. Dans le ciel, les anges prennent plaisir
à faire la volonté de Dieu ; sur
la terre, l'homme fut créé libre pour
qu'il pût de son libre choix faire aussi la
volonté de Dieu. Mais, hélas !
trompé par le diable, l'homme commit le
grand péché de faire sa propre
volonté plutôt que celle de Dieu,
oui, sa propre volonté plutôt que
la volonté de Dieu ! Voilà
l'origine et la culpabilité du
péché.
Jésus-Christ s'est fait homme pour nous
ramener au bonheur de faire la volonté de
Dieu.
Le grand but de la rédemption est de nous
affranchir, nous et notre volonté, de la
puissance du péché, pour nous ramener
à vivre selon la volonté de Dieu.
Jésus lui-même, pendant sa vie
terrestre, nous a montré ce que c'est que de
vivre uniquement pour faire la volonté de
Dieu ; puis, par sa mort et sa
résurrection, il nous a acquis la force de
vivre selon Dieu et de faire sa volonté
comme il l'avait faite lui-même.
« Voici, je viens, ô Dieu, pour
faire ta volonté ! »
(Héb. 10 : 7 ;
Ps. 40 : 9). Ces paroles
prophétiques que le Saint-Esprit mit dans la
bouche d'un serviteur de Dieu longtemps avant la
naissance de Christ, donnent la clef de sa vie sur
la terre. À Nazareth, dans l'atelier du
charpentier, au Jourdain avec Jean-Baptiste, dans
le désert avec Satan, en public au milieu
des multitudes, dans sa vie, dans sa mort, c'est
toujours ce qui l'a inspiré, guidé et
satisfait. C'est en lui et par lui que devait
s'accomplir la divine volonté du
Père.
Ne pensons pas qu'il ne lui en coûtât
rien. Souvent il répétait
« Non pas ma volonté, mais la
volonté du Père », pour
nous faire comprendre qu'il y avait
réellement là un renoncement à
sa propre volonté. C'est à
Gethsémané que le sacrifice de sa
propre volonté atteint son plus haut
degré, mais ce dernier acte de soumission
n'est que le résumé de ce qui avait
rendu toute sa vie agréable au
Père.
Ce qui constitue le péché pour
l'homme, ce n'est pas d'avoir comme créature
une volonté différente de celle du
Créateur, mais c'est de tenir à sa
propre volonté quand il la voit contraire
à celle du Créateur. Comme homme,
Jésus avait une volonté
humaine ; il avait, bien que sans
péché, les désirs naturels
à la nature humaine. Comme homme, il ne
savait pas toujours d'avance quelle était la
volonté de Dieu. Il devait attendre que Dieu
la lui enseignât. Mais, dès qu'elle
lui était connue, il était toujours
prêt à abandonner sa propre
volonté pour faire celle du Père.
C'est là ce qui faisait la valeur du
sacrifice. Une fois pour toutes, il avait
renoncé à lui-même, pour
n'avoir plus en vue que la volonté de Dieu,
toujours prêt, même à
Gethsémané et au Calvaire, à
faire uniquement cette
volonté-là.
C'est cette même vie d'obéissance
de notre Seigneur Jésus dans sa chair
que le Saint-Esprit nous communique. Par sa
mort, notre Seigneur a expié notre
volonté propre et notre
désobéissance. Par elle, il a
effacé devant Dieu le péché de
notre volonté propre et il en a brisé
la force en nous. À sa résurrection,
il est sorti d'entre les morts avec une vie qui
avait dompté et détruit toute
volonté propre. Aussi le croyant qui sait
quelle puissance lui est acquise par la mort et la
résurrection de Jésus, peut à
son tour s'abandonner entièrement à
la volonté de Dieu. Il sait que l'appel
à suivre Christ lui impose le devoir de se
servir des mots mêmes de son Maître
pour formuler, lui aussi, ce voeu solennel :
« Je ne cherche point ma
volonté, mais la volonté du
Père ».
Pour en venir là, il faut commencer par se
placer au point de vue de notre Seigneur, par
considérer la volonté de Dieu comme
embrassant toutes choses, et comme la seule chose
que nous ayons à faire sur la terre. Voyez
le soleil et la lune, les arbres et les
fleurs ; voyez de quel éclat brille
chacun d'eux précisément parce qu'ils
font tous la volonté de Dieu. Ils la font,
eux, sans le savoir, tandis que vous, vous pouvez
la faire avec plus de gloire encore, puisque ce
sera en le sachant, et le voulant. Que votre coeur
se pénètre de la gloire que
confère la volonté de Dieu à
ses enfants, à vous même ;
n'hésitez pas à dire que votre seul
but est de servir aussi à l'accomplissement
de cette volonté. Donnez-vous,
consacrez-vous au Père, faites-le souvent et
d'une manière précise. Comme
Jésus, tenez pour un point
réglé que vous avez à faire la
volonté de Dieu ici-bas. Dans vos
réflexions et vos méditations,
répétez-vous souvent d'un coeur
joyeux et confiant : Dieu soit
loué ! Moi aussi je puis vivre
uniquement pour faire la volonté de
Dieu !
Qu'aucune crainte ne vous retienne ! Ne pensez
pas que la volonté de Dieu soit si difficile
à accomplir. Elle ne paraît difficile
que tant qu'on la regarde de loin et sans vouloir
s'y soumettre. Voyez encore de quel éclat
elle revêt la nature. Demandez-vous s'il
serait bien de vous défier de Dieu sachant
qu'il vous aime et vous bénit comme son
enfant. La volonté de Dieu est la
volonté de son amour ; comment
craindriez-vous de vous livrer à
elle ?
« Je viens, ô Dieu, pour faire
ta volonté » Voilà ce
qu'avait pu dire, avant la naissance de Christ, un
croyant de l'Ancien Testament, le disant par le
Saint-Esprit, soit de lui-même, soit de
Christ. Plus tard, Christ a relevé cette
parole, lui donnant nouvelle vie et nouvelle
puissance ; et maintenant il attend de ses
rachetés que de tout leur coeur ils
cherchent, eux aussi, à faire la
volonté de Dieu. Faisons-le donc ; et,
pour cela, ne nous en tenons pas à essayer
seulement si, dans telle ou telle circonstance,
nous réussirons à faire la
volonté de Dieu, espérant partir de
là pour obtenir ensuite une
consécration plus entière et pouvoir
dire enfin : « Je viens, ô
Dieu ! pour faire ta
volonté ». Non, ce n'est pas
là le bon moyen.
Reconnaissons d'abord que la volonté de Dieu
s'étend à tout, qu'elle embrasse et
comprend toutes choses, puis reconnaissons aussi
les droits qu'elle a sur nous, ainsi que le bonheur
et la gloire qu'elle nous promet. Abandonnons-nous
à elle comme à Dieu lui-même,
faisant d'elle un des principaux articles de notre
credo : Je suis dans ce monde, comme Christ,
uniquement pour faire la volonté du
Père. Cette reddition de notre propre
volonté nous apprendra à accepter
avec joie tout commandement de Dieu, tout ce qu'il
mettra sur notre chemin, comme venant directement
de la volonté à laquelle nous nous
sommes déjà soumis. Par là,
nous pourrons compter et sur la direction et sur la
force de Dieu, car l'homme qui vit uniquement pour
faire la volonté de Dieu peut être
certain que Dieu se charge de lui. Par là,
nous reconnaîtrons mieux notre entière
incapacité, nous discernerons toujours mieux
aussi notre union et notre conformité avec
le Fils bien-aimé du Père, et nous
recueillerons les grâces qu'il nous a
préparées. Rien ne nous rapprochera
mieux de Dieu, rien ne nous unira mieux à
Christ.
Enfant de Dieu ! l'obéissance doit
caractériser notre conformité avec
Christ, l'obéissance implicite à la
volonté de Dieu tout entière. Qu'elle
soit donc le signe distinctif de ta vie. Commence
par vouloir de tout ton coeur garder chacun des
commandements de la sainte Parole de Dieu. Puis,
accède à tout ce que ta conscience te
dira être bon et bien, même lorsque la
Parole ne te le commande pas directement. Par
là, tu monteras plus haut encore, car c'est
l'obéissance aux commandements, et à
la voix de la conscience aussitôt qu'elle
parle, qui te préparera à
écouter les enseignements de l'Esprit, et
celui-ci te fera mieux pénétrer le
sens de la Parole, te donnera une vue plus claire
de la volonté de Dieu à ton
égard. C'est à ceux qui lui
obéissent que Dieu envoie le
Saint-Esprit, et par lui la volonté de Dieu
leur devient « une lumière
resplendissante qui augmente d'éclat sur
leur sentier ».
(Prov. 4 : 18).
« Si quelqu'un honore Dieu et fait sa
volonté ? il l'exauce ».
(Jean 9 : 31). Sainte
volonté de Dieu ! Bienheureuse
obéissance à la volonté de
Dieu ! Oh ! que ne savons-nous voir
là notre plus précieux
trésor !
O mon Dieu, je te rends grâce du don
merveilleux que tu nous as fait de ton Fils. Il
s'est fait homme pour nous enseigner comment
l'homme peut faire ta volonté. Je te rends
grâce de ce que tu m'appelles à
être comme lui en ceci aussi, pour jouir avec
lui des bénédictions d'une vie
parfaitement d'accord avec la volonté
sainte. Je te rends grâce de la force que tu
m'as donnée en Christ pour accepter et pour
faire toute ta volonté. Je te rends
grâce de ce qu'ainsi je puis ressembler par
mon obéissance à ton Fils
bien-aimé.
Et maintenant je viens à toi, ô mon
Père, pour répondre à l'appel
que tu m'adresses et je le fais avec une confiance
d'enfant, joyeuse et pleine d'amour. Seigneur, je
voudrais vivre entièrement, uniquement pour
faire ta volonté. Je voudrais garder ta
Parole et compter sur tort Esprit. Je voudrais,
comme ton Fils, vivre en communion avec toi par la
prière, dans la ferme confiance que, de jour
en jour, tu me feras connaître plus
clairement ta volonté.
O mon Père, veuille exaucer ce
désir ; grave-le à jamais dans
mon coeur et mon esprit. Fais-moi la grâce de
pouvoir dire continuellement et avec joie :
Non pas ma volonté, mais la volonté
de mon Père. Je ne suis ici-bas que pour
faire la volonté de mon Dieu. Amen.
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