Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LE SALUT DE DIEU

FEUILLE CONSACRÉE À L'ÉVANGÉLISATION

VOL. II
DEUXIÈME ANNÉE 1875

L'HOMME APPRÉCIÉ PAR DIEU.

Qu'y avait-il de plus à faire à ma vigne que je ne lui aie fait ? Pourquoi ai-je attendu qu'elle produisît des raisins, et elle a produit des grappes sauvages ? (Ésaïe V, 4.)


Quelle est la valeur morale de la race humaine ?
Vers qui irions-nous, pour obtenir une réponse parfaite à cette question, si féconde en graves conséquences pour toute âme vivante ? Le mondain insouciant pense que tout marche assez bien, et doit aller de mieux en mieux. Le philosophe rit de ses semblables, ou pleure sur eux ; il se garde seulement de rire ou de pleurer sur lui-même. Ni le mondain, ni le philosophe ne connaissent « le Dieu vivant et véritable. »

Les simples professants se parent du beau nom de chrétiens sans croire au Fils de Dieu, au Christ, le parfait Sauveur, celui de la Bible. Peut-être cette profession trahit-elle une certaine inquiétude quant à leurs relations avec Dieu et à l'état futur de leur âme au delà de la mort corporelle ; toutefois, ils ne connaissent, pas plus que les philosophes, le vrai Dieu et ses pensées. S'occupent-ils de leurs relations avec Dieu ? L'estimation qu'ils en font est aussi vaine et aussi peu sincère que leur assentiment apparent aux meilleures « confessions dépêchés » de leurs liturgies.
Irons-nous interroger ceux d'entre ces professants, qu'une lecture plus ou moins assidue de la Bible n'a pas encore amenés à une saine conviction de leur état de péché et d'infaillible condamnation ? Ils lisent la Parole. C'est un précieux et louable effet de l'activité de la grâce, en eux. Nous les respectons, nous les aimons, et nous prions pour eux ? mais nous ne pouvons écouter leur voix.

Une même chose leur manque à tous : mondains, philosophes, professants ou simples lecteurs de la Bible ; une seule chose les rend incapables de répondre d'une manière suffisante et positive à notre question : Quelle est l'appréciation DE DIEU sur la valeur morale de la race humaine ? Ce qui leur manque à tous c'est : « la repentance envers Dieu, et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ. » (Actes XX, 21.)
En continuant, nos recherches, nous rencontrons une autre classe de chrétiens respectables : les justes exigences de la Loi les ont amenés au sentiment de leur misère individuelle, et à la conviction de leur propre état de condamnation. Cependant, à eux aussi, il est impossible de fournir une réponse complète sur la valeur morale des enfants d'Adam comme tels - j'entends : une réponse SELON L'ESTIMATION DE DIEU. Ce qui leur manque, c'est « L'AFFRANCHISSEMENT : » a La Parole de la croix » ne les a pas encore mis en liberté pour qu'ils puissent apprécier sainement le contraste absolu qui existe entre l'homme naturel qui est : « sous le péché, » et l'homme de foi, racheté, pardonné, justifié, adopté, vivifié ; - c'est-à-dire entre l'homme conforme à la nature d'Adam, et l'homme nouveau conforme à la nature de Christ. Les chrétiens non affranchis dont nous parlons, sont encore incapables d'apprécier positivement la valeur morale de notre race, conformément aux pensées du « DIEU JUGE DE TOUS. »

Consultons maintenant les hommes de foi ; ceux qui, seuls, méritent complètement le nom de « CHRÉTIENS ; » ceux qui sont agréables à Dieu ; qui se sont approchés de Lui, PAR JÉSUS-CHRIST ; ceux qui croient que Dieu existe, et qu'il est rémunérateur de ceux qui le cherchent ; qui croient qu'il est : « Dieu juge de tous, » aussi bien que : « le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ. »
Ceux-ci nous renverront certainement à Dieu et à. Sa Parole, à laquelle eux-mêmes s'en rapportent pour toutes choses. Ils sont heureux.
Ils possèdent, sur leurs relations bénies avec Dieu, une certitude absolue « que rien n'ébranlera plus jamais, parce qu'elle est fondée sur la révélation écrite des pensées de leur Père. Cette révélation est simplement : « le témoignage que Dieu a rendu au sujet de son Fils. » La foi n'est pas autre chose que la réception de CE TÉMOIGNAGE. Tel est l'Évangile, ou « la bonne nouvelle » qui, par le moyen de la foi, lie l'âme du croyant à Dieu lui-même. Ce lien, enfin, est l'unique, vraie et divine religion.

Laissons donc les opinions des hommes ; tournons-nous vers Dieu ; écoutons sa Parole. En dehors de celle-ci, nous ne trouverons jamais aucune définition suffisante de : « l'homme apprécié far Dieu. »
Nous allons essayer de tracer une esquisse de l'histoire de l'homme, D'APRÈS LA PAROLE DE DIEU, en suivant l'ordre que celle-ci nous présente, du premier chapitre au dernier.

L HOMME INNOCENT.
Et Dieu créa l'homme à son image - selon sa ressemblance. Il le créa à l'image de Dieu ; il les créa mâle et femelle ... Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait, et, voilà, c'était très-bon. » (Genèse I, 26, 27, 31.)

Depuis la chute, la même Parole de Dieu apprécie les hommes tout autrement ; elle dit : « Seulement, voici ce que j'ai trouvé : c'est que Dieu a créé l'homme juste ; mais qu'ils ont cherché beaucoup de ruses. » (Ecclésiaste VII, 29.)

L'HOMME PÉCHEUR ET BANNI AVANT LE DÉLUGE.
« Ainsi Dieu chassa l'homme. » Que devient l'homme banni du jardin d'Éden et chassé loin de la présence de Dieu, à cause de son péché ? « Et Adam engendra un fils à sa ressemblance, selon son image... » - Un pécheur engendre des pécheurs. - « Et l'Éternel voyant que la malice des hommes était très-grande sur la terre, et que TOUTE l'imagination des pensées de leur coeur N'ÉTAIT QUE MAL, en tout temps, se repentit... et dit : J'exterminerai... » (Genèse III, 24 ; V, 3 ; VI, 5, 7 ; Éphésiens II, 2, 3.) Puis Dieu fit venir le déluge sur l'ancien monde, détruisant tous les habitants de la terre, à l'exception de Noé et de sa famille, qui furent préservés dans l'arche ; car : « Noé TROUVA GRÂCE devant l'Éternel. »

APRÈS LE DÉLUGE.
« Le siècle, ou le monde actuel, commença par le sacrifice qu'offrit Noé à sa sortie de l'arche. Ce sacrifice était un acte de foi, une figure anticipée de la croix de Christ ; car : « Noé fut un homme juste et plein d'intégrité en son temps ; MARCHANT AVEC DIEU. » « Alors l'Éternel flaira une odeur d'apaisement, et dit en son coeur : Je ne maudirai plus la terre, à l'occasion des hommes ; car l'imagination du coeur des hommes est mauvaise dès leur jeunesse ; et je ne détruirai plus tout ce qui vit, comme j'ai fait. » (Genèse VIII, 21.) Remarquez que Dieu a égard au coeur, duquel procèdent les sources de la vie ainsi que toutes les imaginations, les mauvaises pensées, les convoitises, tout autant d'actes d'indépendance ou d'insubordination envers Dieu (1).
Si le coeur humain eût pu être purifié par les eaux du déluge, le Dieu qui, seul, scrute les coeurs, n'aurait pas dû, après cette catastrophe, porter sur notre race et dans les mêmes termes, le même jugement qu'avant le déluge. Ici, cependant, le même Dieu, touché par l'offrande de Noé, cette anticipation du sacrifice de Christ, son « Agneau... préconnu dès avant la fondation du monde, » laisse subsister le monde afin de faire connaître plus tard et dans les siècles à venir, les immenses richesses de Sa Grâce, en purifiant, PAR LA FOI, les coeurs d'une multitude de pécheurs, descendants d'Adam et de Noé. (Actes XV, 9 ; 1 Pierre I, 18-21.)

La possibilité d'amender l'homme par le jugement, ou d'améliorer « la chair, » c'est-à-dire l'homme pécheur ; cette possibilité, si elle eût existé, aurait épargné à Dieu le don de son Fils, ses souffrances, sa mort sur le bois infâme. Avant le sacrifice, Dieu dit : « J'exterminerai. » Après le sacrifice : « Je n'exterminerai plus. » Ce qui fit régner la patience envers le monde actuel, ce fut : « l'odeur d'apaisement, » par la Croix. Nous venons de voir l'appréciation de l'homme naturel, formulée par Dieu Lui-même. Selon Dieu, l'homme naturel ou « la chair » était, après le déluge, tout aussi indépendant de Lui, dans les imaginations et les convoitises de son coeur, qu'il l'avait été avant cet événement. Alors, l'Éternel dit : Puisqu'il en est ainsi, et parce qu'il en est ainsi, moi je veux faire grâce : « CAR l'imagination... du coeur des hommes » n'a nullement changé. Bien longtemps après, l'Esprit de Dieu (Jérémie XVII, 9) nous a dit : « Le coeur est trompeur, et désespérément malin par-dessus toutes choses. »

DU DÉLUGE A LA LOI.
Sorti, par la grâce, des eaux du jugement, un nouveau monde commence. Quels furent les résultats de cette nouvelle expérience ? Le juste Noé faillit à sa responsabilité. Sa chute fut l'occasion de la malédiction de l'un de ses trois fils. Puis, « toute la terre, » les « fils des hommes, » sous l'empire du « péché qui est dans la chair, » se réunissent pour construire une ville et « une tour de laquelle le sommet aille jusqu'aux cieux, pour s'acquérir de la réputation ; de peur que nous ne soyons dispersés sur toute la terre. » C'était là une nouvelle rébellion contre Dieu qui avait dit à Noé et à ses fils : « Foisonnez et multipliez, et remplissez la terre. » (Genèse XI, 4 ; IX, 1.)

Dieu intervint immédiatement, et fit échouer leur entreprise par la confusion des langues. Après la dissémination des races sur la terre, l'idolâtrie s'empara du monde entier ; même de la postérité de Sem, de laquelle devait sortir Israël. (Josué XXIV, 2, 3.)
Alors Dieu appelle Abraham, le mettant à part pour Lui-même, comme la souche de son peuple particulier, duquel « est descendu le Christ, qui est Dieu sur toutes choses, béni éternellement. »

SOUS LA LOI.
Le peuple d'Israël, quoique reconnu par Dieu et merveilleusement favorisé par Lui, était cependant composé en masse d'hommes « en la chair, » c'est-à-dire d'hommes naturels ou inconvertis. Aussi devinrent-ils tellement ingrats et rebelles, que Dieu leur donna l'alliance de la Loi, afin de les mettre à l'épreuve pour les humilier. Cédant à l'orgueil naturel de la propre justice, Israël abandonna les bénédictions promises gratuitement et sans conditions à Abraham, pour entreprendre de les acquérir sur le pied de son obéissance. (Exode XIX, 8 ; XXIV, 3.) En d'autres termes, Israël abandonna la grâce gratuite, pour se placer sous la Loi •, or, ils firent cela dans un tel état de révolte contre Dieu, qu'on ne peut assez s'étonner de l'absence de toute conscience et de toute trace de repentance, chez ce pauvre peuple, cependant toujours aimé - selon l'élection à cause des pères - par leur Dieu dont les dons et la vocation sont irrévocables. En Éden, il est vrai, un commandement avaitété donné à l'homme innocent. Satan s'en servit pour faire naître chez lui la méfiance de Dieu, puis la convoitise d'où sortit la transgression. L'indépendance de la volonté, qui est le péché, avait pénétré la nature de l'homme et l'avait aliéné de Dieu. C'est à ce prix que l'homme a acquis la connaissance du bien et du mal, avec la conscience que ce dernier l'avait envahi. Dès ce moment aussi, Dieu déclare que : « les hommes ne sont que chair. » (Genèse VI, 3.) Revenant à Israël, nous voyons que la Loi de Moïse intervint pour imposer, s'il était possible, un frein à la volonté des hommes « en la chair. » Ce régime exige le bien et la justice : il interdit le mal ; mais il ne donne ni la justice, ni la capacité de vouloir et de pouvoir obéir. Dès lors, il excite la volonté pervertie de l'homme pécheur, produisant ainsi des transgressions continuelles de la Loi. C'est ainsi, encore, que la Loi a servi à manifester à toute conscience réveillée, le péché qui est dans la chair depuis Adam - le péché, racine et source de tous les péchés.

Il en est tout autrement de la Grâce. Si la Loi exige la justice sans la donner, la précieuse Grâce donne et produit tout ce qu'elle exige : « Car c'est Dieu qui opère 'en vous et le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. » (Philippiens II, 13.) La souveraine Grâce rend, par le moyen de la foi, l'homme « participant de la nature divine. » Elle lui donne « une justice de vie, » et aussi « la Justice de Dieu, » avec la pleine, entière et parfaite délivrance de tous lesliens quelconques qui l'empêchaient de s'approcher de Dieu, de l'aimer, de le servir, de l'honorer et de lui rendre culte. Le croyant n'a pas seulement la connaissance du bien et du mal selon la Loi de Moïse. Il a sur cela, et sur toutes choses : « la pensée de Christ. » Bien plus, la nature divine qui est en lui, aime tout ce que Dieu aime, déteste tout ce qu'il hait ; de telle sorte que le premier effet de cette nouvelle naissance, est qu'il se juge et qu'il déteste tout ce qui, chez lui, est opposé au caractère de Dieu et à sa volonté.

La Loi, parce qu'elle est sainte, juste et spirituelle ; et par le simple fait qu'elle a affaire avec la chair, a servi à démontrer ceci, que : « la pensée de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, CAR AUSSI NE LE PEUT-ELLE PAS. » (Romains VIII, 7 ; lisez attentivement le verset 3).

L'Éternel n'avait pas manqué d'avertir son peuple qu'ils ne pourraient pas garder la Loi, à cause de la dureté de leur coeur. Moïse leur avait dit : « L'Éternel ne vous a point donné un coeur pour connaître, ni des yeux pour voir, ni des oreilles pour entendre, jusqu'à aujourd'hui... » « CAR JE SAIS qu'après ma mort, vous ne manquerez point de vous corrompre... » « Ils se sont corrompus envers le Dieu fort... c'est une génération perverse et revêche... peuple fou. et qui n'est pas sage... nation qui se perd par ses conseils ; car leur vigne est du plant de Sodome... leurs grappes sont des grappes de fiel. »

Josué leur donna aussi les mêmes avertissements. Le peuple, à peine mis en possession de Canaan, s'était écrié : « À Dieu ne plaise, que nous abandonnions l'Éternel... Nous servirons donc l'Éternel, car II est notre Dieu. Mais Josué dit au peuple : Vous NE POURREZ PAS SERVIR L'ÉTERNEL... Il ne pardonnera pas votre révolte, ni vos péchés. » Combien ils sont instructifs, ces débats entre l'orgueil de l'homme en la chair, et le Dieu de vérité, plein de patience et de bonté. « Mais le peuple répondit à Josué : Non, mais nous servirons l'Éternel. » « Car, ignorant la Justice de Dieu et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la Justice de Dieu (2). »

Réfléchissez à cela, cher lecteur qui nous accusez de faire l'homme plus mauvais qu'il ne l'est. Ne serait-ce pas vous, au contraire, qui cherchez à établir votre propre justice, afin de garantir votre conscience contre la salutaire conviction d'injustice, de péché et de condamnation ? Le grand apôtre Paul, avec des prétentions probablement mieux fondées que les vôtres, avait aussi, comme Israël, méprisé les avertissements de Moïse et de Josué. Cherchant la justice et la vie sous le régime de la Loi, Paul avait aussi persécuté le Fils de Dieu, avant sa conversion.
Maintenant, quel fut le résultat suprême de l'épreuve imposée à l'homme naturel, par le régime de la Loi ? Les pères d'Israël, qui, pas plus que les Juifs du temps de Paul, n'avaient pu garder la Loi, avaient tué les prophètes qui prédisaient la venue du Juste, du Fils de Dieu, du Messie promis. Leurs enfants ont livré et mis à mort ce Juste. À l'ouïe de ce reproche du fidèle témoin Étienne, frémissant de rage en leur coeur, et grinçant des dents contre lui, ils se jetèrent sur lui et le lapidèrent - mettant ainsi leur propre sceau sur les dernières paroles du martyr : « Gens de col roide et incirconcis de coeur et d'oreille, vous résistez toujours à l'Esprit-Saint. Comme vos pères, vous aussi. » Or, Saul de Tarse, devenu plus tard l'apôtre Paul, alors encore aveuglé par sa propre justice, et zélé fanatique de la religion de ses pères (ou de la Loi), assistait à ce meurtre et y consentait. Il devint aussitôt le plus féroce et le plus acharné persécuteur de Jésus, dans la personne des membres de son Église sur la terre (Actes II, 22, 23 ; VII, 52, 53).

Nous recommandons vivement à nos lecteurs l'étude des passages suivants où Paul parle de ces choses : 1 Corinthiens XV, 9 ; Galates I, 13, 16, 23, 24, 1 Timothée I, 13, 16, 17 -, Actes IX, 15-18. Aucun autre exemple ne pourrait mieux faire comprendre ce que sont : « LA. FOI EN JÉSUS-CHRIST POUR LA VIE ÉTERNELLE ; » puis, les premiers fruits de cette foi ; la repentance et la confession, chez un homme d'ailleurs justement considéré et remarquable, en qui il a plu à Dieu de révéler son Fils, afin que : Les écailles de la propre justice tombassent de ses yeux. (Actes IX, 18.)

Dieu donc, ayant envoyé son Fils en grâce, pour délivrer Israël d'un joug que ni eux ni leurs pères n'avaient pu porter, les hommes les plus favorisés par Lui ont prouvé que cette grâce sans réserves ni limites, n'avait aucun attrait pour leurs coeurs endurcis sous la Loi.
Dieu pouvait-il faire davantage pour manifester la valeur morale de l'homme déchu et responsable ?

SOUS L ÉVANGILE.
Le meurtre du Seigneur Jésus venait de donner la dernière réponse de l'homme, à toutes les dispensations précédentes de Dieu en sa faveur. Par la croix d'un Christ ressuscité, le régime de la Loi avait pris fin : « Car Christ est fin de Loi, en justice, à tout croyant ; » et « Christ nous a rachetés de la malédiction de la Loi, étant devenu malédiction pour nous. » (Romains X, 4 ; Galates III, 13.) Alors paraît l'Évangile, sous lequel Dieu ne fait plus, quant au salut, de distinction entre Juif et Grec.
L'Évangile ne connaît plus que le monde ennemi de Dieu ; puis ceux qui sont de Dieu, par la foi en son Fils, auxquels Dieu donne (compte ou impute) sa Justice à Lui, qu'ils soient Juifs ou Gentils.

L'Épître aux Romains nous fournira un exemple de la manière dont « ces choses nous sont maintenant annoncées par ceux qui nous ont annoncé la bonne nouvelle par l'Esprit-Saint envoyé du ciel : » Le premier chapitre nous déclare l'appréciation de Dieu sur la valeur morale des hommes dans leur état naturel et sans Loi. Une idolâtrie inexcusable, une dissolution sans frein et sans bornes, des coeurs destitués d'intelligence et remplis de ténèbres, un esprit dépourvu de sens moral, la haine de Dieu, l'absence des affections naturelles et légitimes, tels sont les principaux traits caractéristiques de la Gentilité d'alors.

Dans les chapitres II et III, le Juif qui se glorifie en Dieu et en la connaissance de sa volonté, ayant déshonoré Dieu par la transgression de la Loi sur laquelle il se reposait, cette Loi ferme sa bouche, en le condamnant aussi bien que le Gentil ; en sorte que : « II n'y a pas de différence, car tous ont péché et n'atteignent pas à la gloire de Dieu. » Dans ce même chapitre III, le Saint-Esprit emploie l'Ancien Testament pour convaincre tous les hommes sans exception d'être sous le péché ; « afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde (Juifs et Gentils), soit coupable devant Dieu. » « Nous avons ci-devant accusé, et Juifs et Grecs, d'être sous (le) péché, selon qu'il est écrit : il n'y a personne qui ait de l'intelligence ; il n'y a personne qui recherche Dieu ; ils se sont tous détournés (du droit chemin, ou de Dieu) ; ils se sont tous ensemble rendus inutiles ; il n'y en a aucun qui exerce la bonté, non pas même un seul. C'est un sépulcre ouvert que leur gosier ; ils ont frauduleusement usé de leurs langues ; il y a du venin d'aspic sous leurs lèvres ; et leur bouche est pleine de malédiction et d'amertume ; leurs pieds sont agiles pour répandre le sang. La destruction et la misère sont dans leurs voies, et ils n'ont point connu la voie de la paix. Il n'y a pas de crainte de Dieu devant leurs yeux. » (Romains III, 9-20 ; Psaume XIV, 1-3 ; LIII. 1-3 ; V, 9 ; CXL, 3 ; X, 7 ; Ésaïe LIX, 7-8 ; Psaume XXXVI, 1.)

Cher lecteur, pesez sérieusement la valeur de ces expressions : « TOUS sont sous le péché ; » et « TOUT LE MONDE sera trouvé coupable devant Dieu. » Consultez votre conscience. Serait-elle assez cautérisée pour vous permettre de dire : Tous et tout le monde, peut-être, mais NON PAS MOI ! Être « sous le péché, » n'est-ce pas être sous la domination du péché et sous toutes les conséquences de cette domination, - le jugement et la condamnation à « une perdition éternelle, loin de devant la présence du Seigneur, et de devant la gloire de sa force ? »
Est-ce que le Juif Paul, une fois éclairé par l'Évangile, parle autrement de sa propre justice, de la nôtre et de celle de Tite, son véritable enfant selon la foi qui leur était commune, lorsqu'il lui écrivait : « Fais-LES souvenir d'être soumis... montrant toute douceur envers tous les hommes ; car NOUS ÉTIONS NOUS AUSSI autrefois (comme tous les hommes inconvertis) insensés, désobéissants, égarés, asservis à diverses convoitises et voluptés, vivant dans la malice et dans l'envie, haïssables, nous haïssant l'un l'autre. Mais... notre Dieu Sauveur NOUS a sauvés... selon sa propre miséricorde... » (Tite I, 4 ; III, 1-5.)
Cher lecteur, si vous ne vous reconnaissez pas à ce signalement, qu'est-ce que cela prouve ? Cela prouve que vous ne sentez pas la nécessité d'être sauvé selon la miséricorde de notre Dieu Sauveur, et que vous tenez pour fausse et injuste l'opinion de Dieu sur sa créature. Cela prouve que vous êtes égaré par vos propres pensées, ou, peut-être, que vous voulez vous sauver vous-même, comme si un être réellement perdu, POUVAIT se sauver.

Quoi qu'il en soit, permettez-moi de vous dire que vous êtes « désobéissant, » ou incrédule à la Parole de Dieu. Or, cette incrédulité-là est le péché des péchés ; un pur mépris de la Justice de Dieu, de sa grâce et de la vérité. Aussi sera-t-elle, si vous y persévérez, le sujet de votre jugement et la cause de votre ruine éternelle.
Cependant, nous dit l'homme inconverti, vous avouerez que le Christianisme, la civilisation, la philanthropie, leurs efforts, leurs lumières, ont grandement amélioré les choses ici-bas.

Ont-ils amélioré « la chair, » l'homme naturel, ou son coeur ? Ont-ils soumis sa volonté à celle de Dieu ? Vous conviendrez que c'est la seule chose dont il s'agisse entre nous. La Parole de Dieu nous a montré quel était l'affreux état moral des hommes, AU COMMENCEMENT du christianisme -, tant celui d'un Paul et d'un Tite, que celui des Gentils livrés à eux-mêmes sans aucune révélation de Dieu écrite ou parlée ; et notez bien ceci : la place nous a manqué pourvous présenter sur ce sujet un plus grand nombre d'extraits de la Parole ; nous avons dû n'en transcrire qu'un ou deux, tandis qu'ils surabondent. Nous serons forcé d'user de la même sobriété dans le reste de ce petit travail. Vous n'ouvrirez, pour ainsi dire, pas la Bible, sans trouver que ce sujet en forme le point capital. Citons encore un seul témoignage du Saint-Esprit pour répondre, non pas à la question : Le Christianisme a-t-il amélioré, mais : Le Christianisme améliorera-t-il jamais le triste état moral de la nature humaine déchue ? Je le répète ; ce qu'on va lire n'est que l'un d'entre les innombrables témoignages de la Prophétie :
« OR SACHE CECI, que, dans les derniers jours, il surviendra des temps fâcheux ; car les hommes seront égoïstes, avares, vantards, orgueilleux, désobéissants à leurs parents, ingrats, profanes, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, incontinents, cruels, n'aimant pas le bien ; traîtres, téméraires, enflés d'orgueil ; amis des voluptés, plutôt qu'amis de Dieu ; ayant la forme de la piété, mais en ayant renié la puissance. »
Ce dernier trait ajoute l'apostasie et l'hypocrisie religieuse, chrétienne de nom, à l'état moral des Païens, au commencement de l'Évangile. (Romains I, II, III.) Au reste, le même passage (2 Timothée III, 1-5 et 13) donne le démenti le plus formel, le plus catégorique, à toutes les théories sociales et religieuses fondées sur l'espoir illusoire d'améliorer les hommes : « Et tous ceux aussi qui veulent vivre pieusement dans le Christ Jésus, seront persécutés ; mais les hommes méchants et imposteurs iront de mal en pis, séduisant et étant séduits. » Cet empirement, entretenu par de fausses doctrines allant jusqu'aux blasphèmes les plus hardis, n'est pas sensible pour les mondains. Il est visible et palpable, de nos jours, pour tous les disciples de la Parole de Dieu. Il progresse dans toutes les couches de la société ; il envahit tous les clergés, toutes les sectes, tous les compartiments de la Chrétienté. Plaignons les enfants de Dieu qui n'aperçoivent pas ces choses ; leurs coeurs sont probablement attachés à quelque système religieux du monde, et à ce qu'ils appellent sa civilisation.

SOUS LA GLOIRE, DANS « LE SIÈCLE AVENIR. »
La Parole de Dieu nous dit que ni la prédication de l'Évangile de la grâce, ni celle de l'Évangile du Royaume, n'amélioreront le coeur de l'homme. « Le présent siècle mauvais » marche visiblement et rapidement vers une apostasie ouverte et complète, qui sera, couronnée par le règne de l'Antichrist, « le fils de la perdition » - lequel, le Fils de l'Homme, le Seigneur Jésus, viendra « consumer par le souffle de sa bouche et anéantir par l'Apparition de Sa Présence. »
Alors aussi, le Seigneur « exercera la vengeance contre ceux qui ne connaissent pas Dieu, et contre ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ (2 Thessaloniciens II, 8 ; I, 8.) Telle sera la fin du présentsiècle ; tel sera le commencement « du siècle à venir » - si, du moins nous en croyons, non les hommes, mais Dieu.

Le siècle à venir est celui du « Règne de Dieu et de son Christ ; » c'est-à-dire le règne personnel du Fils de l'homme assis, à Jérusalem, sur le trône de David, son père. (Actes II, 30 ; Ésaïe IX, 6 ; Jérémie XXXIII, 17 ; Hébreux I, 8.) ALORS : « la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l'Éternel, comme les eaux comblent la mer. » « ALORS, la gloire de l'Éternel se manifestera, et toute chair ensemble la verra ; car la bouche de l'Éternel a parlé. » (Habacuc II, 14 ; Ésaïe XL, 5 ; XI, 9 ; Psaume LXXII, 19.)

Ajoutez à ces traits généraux : Satan lié et mis hors d'état d'agir sur la chair - voilà bien (si cela pouvait jamais avoir lieu) les circonstances les plus favorables qu'on puisse imaginer, pour faire rentrer en lui-même l'homme pécheur, pour qu'il se tourne vers Dieu et se soumette à Lui dans son coeur en se repentant.
L'homme, gouverné directement et immédiatement par le Fils de Dieu en puissance ; par le Fils de l'Homme dans la gloire du Père - l'homme délivré des suggestions, des tentations et de la domination de son ancien ennemi et maître, - deviendra-t-il enfin « meilleur ? » Hélas non ! Les nations subjuguées mentiront au Seigneur, en le flattant. (Psaume XVIII, 43-45.) Voici quelle sera la fin de cette épreuve suprême : « Et les nations qui sont aux quatre coins de la terre, montèrent sur la largeur de la terre ; et ils environnèrent le camp des Saints et la ville bien-aimée ; et du feu descendit du ciel, de la part de Dieu, et les dévora  » « Or, dans ce jour-là, les cieux passeront avec un bruit sifflant ; et les éléments étant embrasés seront dissous ; et la terre et les oeuvres qui sont en elle seront brûlées entièrement... » « Et je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus, de devant la face duquel la terre s'enfuit et le ciel ; et il ne fut point trouvé de lieu pour eux. » « Mais NOUS (les croyants) attendons, selon Sa promesse, des nouveaux cieux et une nouvelle terre dans lesquels la Justice habite... » « Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre  » (Apocalypse XX, 9 ; 2 Pierre III, 10-12 ; Apocalypse XX, 11 ; 2 Pierre III, 13 ; Apocalypse XXI.)
« Si donc quelqu'un EST EN CHRIST (c'est, ou il est) une nouvelle création ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles ; et TOUTES SONT DE DIEU, qui nous a réconciliés avec Lui-même, par le moyen de Jésus-Christ. » (2 Corinthiens V, 17, 18, 21.)

CONCLUSION.
Cher lecteur, la Parole infaillible du Dieu qui ne peut mentir, vous a déclaré la corruption morale et inaméliorable de toute la race d'Adam, depuis sa chute jusqu'à la destruction des cieux et de la terre actuels, après le Règne millénial « de Dieu et de son Christ. » Nous avons vu l'état de dégradation de l'homme naturel privé de toute révélation écrite ou parlée, et livré à lui-même ; celui des Juifs sous la Loi ; celui des Juifs et des Gentils, avec ou sans Loi ; celui de la Chrétienté professante et des hommes en général jusqu'à la venue du « Fils de l'Homme, » pour juger tous les hommes alors vivants sur la terre, et pour y régner. Nous avons vu, enfin, l'état moral sans ressource, du coeur naturel (Satan étant lié) pendant le glorieux règne millénial et médiatorial de Dieu et de son Oint (Christ), jusqu'au « Jugement éternel » des morts.

Vous ne pourrez, pour ainsi dire, pas lire un seul chapitre de votre Bible, sans y trouver des déclarations analogues, et même plus fortes que celles qui se sont présentées à notre esprit en vous écrivant.

Vos coeurs se soumettent-ils à cette sentence ? c'est déjà de la foi et de la repentance envers Dieu. Dans ce cas vous chercherez et vous trouverez infailliblement l'unique remède, en Christ mort et ressuscité.

L'homme primitivement innocent, puis séduit et corrompu par Satan, a gâté tout ce que Dieu lui a successivement confié. Par le moyen de son Fils, Dieu ôte le mal, détruit les oeuvres du diable, annule Satan et forme une humanité et une création entièrement nouvelles.

JAMAIS DIEU N'A ENTREPRIS, JAMAIS DIEU N'ENTREPRENDRA DE RÉPARER, D'AMENDER, DE RACCOMMODER OU D'AMÉLIORER « LA CHAIR, » NI AUCUN MAL.

Toute doctrine qui, directement ou indirectement, nie la ruine irrémédiable du premier homme, obscurcit, pour autant, la doctrine de la rédemption et de la résurrection, ou le conseil de Dieu, selon les immenses richesses de sa grâce, par Jésus-Christ notre Seigneur.

Depuis le péché jusqu'à « Dieu tout en tous, » Christ est, d'une manière ou d'une autre, le seul témoin fidèle et véritable de la Justice, de la patience et des miséricordes du DIEU QUI EST AMOUR.

LA CROIX DE CHRIST, SES SOUFFRANCES INDICIBLES, SA MORT, SONT LA PREUVE LA PLUS CLAIRE, LA PLUS POSITIVE, LA PLUS INCONTESTABLE DE LA RUINE MORALE IRRÉMÉDIABLE DE L'HOMME.

Convaincu et pénétré de cette vérité, je m'adresse à vous, cher lecteur, encore une dernière fois, pour vous dire : « Fuyez la colère à venir. » « Sans effusion de sang, il n'y a point de rémission. » « II vous faut être nés de nouveau. »

J.-B.R.


« A » ET « EST. »

Nous désirons attirer sérieusement votre attention, cher lecteur, sur les deux petits mots qui sont en tête de cet article. Ils se trouvent dans « un des discours que prononça sur cette terre le FILS DE DIEU, notre Seigneur Jésus-Christ.
Voici le passage : « En vérité, en vérité, Je vous dis que celui qui entend ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé A la vie éternelle, et ne vient pas en jugement, mais il EST passé de la mort à la vie. » (Jean V, 24.)

Est-il possible de s'y méprendre ? Jésus dit que celui qui croit A la vie éternelle, qu'il EST passé de la mort à la vie. Voilà deux petits mots qui ne laissent place à aucune équivoque. Quels motifs d'assurance dans ces simples paroles sorties de la bouche du Seigneur. Pensez-y ! Vous n'y trouverez ni un « si » ni un « peut-être, » rien qui puisse provoquer le moindre doute dans les esprits. Le. Seigneur par ces deux mots n'annonce-t-il pas deux faits positivement et absolument actuels ? « Celui qui croit a - non pas « aura, » mais - A la vie éternelle ;... il EST passé - non pas « il passera, » mais - il EST PASSÉ de la mort à la vie. »

Quand faut-il croire ? - N'est-ce pas lorsqu'on entend ? Et n'a-t-on pas la vie éternelle, n'est-on pas passé de la mort à la vie dès l'instant où, ayant entendu, on a cru la Parole de Jésus ? « Qui CROIT AU FILS A la vie éternelle. » Oui, ami lecteur, - la vie ÉTERNELLE !

Tout ce que nous voyons de pieux chez les autres nous paraît outré lorsque nous ne le pratiquons pas.


FRAGMENT SUR LE JUGEMENT DU PÉCHÉ.

Dieu cache sa face de nous, dit-on. Ceci et d'autres discours semblables sont un langage dont la foi ne se servira jamais : car la foi sait que Dieu regarde toujours la face de son Oint et ne cache jamais la sienne. Il faut traiter de telles pensées, si on les a, comme de l'incrédulité toute pure, et les manier en conséquence.

Chaque chrétien, si du moins il croit que Dieu a les saints pour pleinement et parfaitement agréables dans le Christ Jésus, reconnaîtra qu'il n'est pas vrai que Dieu cache sa face. Admettre cela comme vrai n'est donc qu'un mensonge de son coeur et de l'incrédulité. L'Esprit de Dieu juge le péché en moi ; mais II me fait connaître que moi je ne suis pas jugé à cause de cela, parce que le Christ a souffert le jugement pour moi. Ceci n'est point un voile pour couvrir l'immoralité ; la chair voudrait, il est vrai, en faire toujours cet usage : elle voudrait tout pervertir.

Mais la vérité est que le même Esprit, par lequel est révélé à mon âme le précieux Sauveur qui s'est assis à la droite de Dieu, après avoir pris sur lui mes péchés et en avoir fait l'expiation par lui-même (ce qui me donne pleine assurance que ces péchés sont entièrement effacés et que je suis infiniment agréable à Dieu par Christ), - ce même Esprit, dis-je, est en moi un juge du péché, et du péché apprécié non à la lumière de la morale humaine la plus pure, mais à celle de la gloire dans laquelle Christ se trouve actuellement. Et si ce jugement ne se fait pas, alors le « Père saint, » entre les mains et à la garde duquel Jésus a remis les croyants, émonde la vigne, c'est-à-dire châtie et fouette jusqu'à ce qu'on se soit jugé. À ceci, de plus, se joint la discipline de l'Église du Seigneur qui a l'Esprit de Dieu ; discipline dont l'abandon et la négligence n'ont que trop contribué à la perte de la pleine et heureuse assurance du croyant.


Table des matières par ordre chronologique

Table des matières par ordre alphabétique


(1) Comparez : Proverbes IV, 23 ; Matthieu V, 28 ; XV, 18, 19 ; Marc VII, 18-22 ; Luc XVI, 15 ; 1 Jean III, 4.
(2) Deutéronome XXIX, 4 ; XXXI, 29 ; XXXII, 5, 6, 28 ; Josué XXIV, 16, 18-21 ; Romains, X, 3. 36

 

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