Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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LE SALUT DE DIEU

FEUILLE CONSACRÉE À L'ÉVANGÉLISATION

VOL. II
DEUXIÈME ANNÉE 1875

PAIX EN CROYANT (1)
I
PAIX PAR LE SANG DE JÉSUS

Mon cher ami,

En réfléchissant à notre conversation d'hier, je suis frappé de quelques paroles qui vous échappèrent et qui me révèlent, plus clairement qu'au premier abord, la nature de la difficulté qui vous inquiète. Vous avez dit que « vous ne pouviez pas avoir la paix, à moins que Dieu ne parlât de paix à votre âme, » que « sans lui vous ne pouviez pas croire en Christ, » et vous m'avez demandé : « Dieu est-il irrité contre moi, puisqu'il ne parle pas de paix à mon âme ? » Veuillez m'accorder votre attention, pendant que je chercherai à vous indiquer certaines pensées en rapport avec ces sujets.
Il est bien vrai que Dieu seul peut parler de paix à la conscience. Il est vrai aussi que nos coeurs sont si peu portés à croire le témoignage de Dieu, que c'est uniquement par son pouvoir et sa grâce que nous tous, tant que nous sommes, pouvons être amenés à croire ou rendus capables de croire. Mais n'allez pas en conclure que Dieu veuille vous parler de vive voix ou par quelque révélation nouvelle et particulière, autre que celle que vous avez déjà dans sa parole. Ne vous imaginez pas qu'une nouvelle révélation ou qu'une impression immédiate sur vos sentiments, soit nécessaire pour vous rendre capable de croire ; ou que ce soit la voie dont Dieu doive se servir pour vous mettre en état de venir à Christ. Dieu a déjà parlé, et très-explicitement dans sa parole, et « la foi vient de ce que l'on entend, et l'on entend au moyen de la parole de Dieu. » Fixez donc votre attention sur ce que Dieu dit dans sa parole, et tout en méditant ainsi sur ce qu'il dit, confiez-vous en lui pour vous mettre à même de le comprendre et de le recevoir.

Dans les
Actes X, 36, il est parlé de Dieu comme « annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ. » N'est-ce pas là « parler de paix » par sa bonne parole ? Et puisqu'il la prêche (la proclame ouvertement), peut-on encore douter qu'il en parle ? Mais qu'entend-on par la paix ? Je ne suis pas sûr que nous soyons d'accord là-dessus. Lorsque vous dites que vous n'avez pas la paix, que Dieu ne vous a pas encore parlé de paix, vous entendez le sentiment de la paix en vous, l'assurance intérieure d'être pardonné et réconcilié avec Dieu et en paix avec lui. Cependant, quelque désirable et important que soit ce sentiment, il n'est qu'un effet de la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, et non pas cette paix elle-même. Maintenant ce qu'il vous importe, de comprendre, c'est ce que Dieu a déclaré concernant cette paix elle-même. Que le Seigneur me donne de pouvoir le présenter clairement à votre âme, et qu'ainsi l'effet que vous désirez si ardemment soit produit, c'est-à-dire le sentiment intérieur de paix et de réconciliation avec Dieu.

Vous et moi avons tous les deux péché contre Dieu. Par nature nous sommes pécheurs, et pendant nombre d'années, nous avons vécu d'une vie de péché et de rébellion contre Dieu. Vous pouvez convenir de cela maintenant, ce que vous ne pouviez faire il y a quelque temps. Peut-être avez-vous toujours reconnu que c'était vrai; mais maintenant vous savez et sentez que cela est la vérité même. Eh bien ! donc, Dieu avait justement sujet d'être irrité contre nous à cause de nos péchés ; et, de fait, il est irrité contre le péché et le hait d'une parfaite haine. Mais quoique justement irrité contre notre péché, il nous a aimés et nous a regardés avec une compassion infinie. Son coeur était ému de pitié pour nous et il ne voulait pas que nous eussions à souffrir les justes conséquences de notre péché contre lui. Mais comment ces conséquences pouvaient-elles être détournées ? Comment pouvait-il nous agréer ou nous recevoir en sa faveur, tandis que nous étions dans nos péchés ? Et que pouvions-nous faire, vous ou moi, pour nous délivrer du péché, ou pour détourner le juste ressentiment de Dieu ? Rien, cela va sans dire. Tout ce que nous faisons est souillé par le péché, et ne peut donc qu'empirer le mal. C'est ce que vous avez compris, depuis que vous avez commencé sérieusement à chercher le Seigneur. Lorsque vous lisez sa parole, vos pensées vagabondent ; il en est de même lorsque vous essayez de prier, et vous m'avez dit hier combien vous trouviez difficile de fixer votre esprit sur ce que Dieu dit dans sa parole.

Il est évident que nous ne pouvons rien faire qui soit digne d'être présenté à Dieu, et lors même que nous poumons faire le bien à l'avenir, cela ne pourrait jamais compenser nos péchés' passés. Si nous ne regardons qu'à nous-mêmes nous sommes perdus sans ressource. Mais Dieu nous aimait et désirait de nous voir réconciliés avec lui, devenus les objets de sa faveur, et rendus heureux sous son bienveillant regard. Et quoiqu'il ne pût pas laisser nos péchés impunis, et que nous fussions incapables de rien faire pour nous en délivrer, il a lui-même envoyé son Fils unique pour être la propitiation pour nos péchés. Cela ayant été accompli, Dieu est libre maintenant, si je puis m'exprimer ainsi, de satisfaire son propre amour, en nous recevant dans son sein. Ce que Dieu cherchait, c'était d'avoir un juste et saint motif de nous pardonner, de nous sauver et de nous recevoir au ciel malgré nos péchés, et il l'a trouvé dans la mort de Jésus, dans l'effusion de son sang pour le péché.

C'est ainsi que Jésus « : a fait la paix par le sang de sa croix. » Ce n'est pas quelque chose qui soit encore à faire, c'est déjà fait, et Dieu nous le dit dans sa sainte parole. « Comme Dieu est véritable, » le Seigneur Jésus-Christ a fait « la paix au moyen du sang de sa croix » (
Colossiens I, 20) ; et c'est ainsi que Dieu « annonce la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ. » Christ l'annonce aussi (voyez Éphésiens II, 17) : « Et étant venu, il a annoncé la bonne nouvelle de la paix à vous qui étiez loin et à ceux qui étaient près. » Vous avez été toute votre vie, quant aux apparences, plus près que bien d'autres. Élevé par des parents pieux, habitué à lire la Bible, à entendre l'Évangile, à fréquenter des chrétiens, vous avez été près, extérieurement, tandis que beaucoup de gens, décidément méchants, ont été extérieurement loin. Mais vous avez reconnu maintenant que, quelle que soit la proximité extérieure dans laquelle vous avez vécu, vous étiez intérieurement et réellement loin de Dieu.

C'est donc à vous que Christ annonce la paix, la paix avec Dieu qu'il a faite par l'aspersion de son sang précieux. Dieu dit qu'il est satisfait du sang de Christ, que ce sang Le justifie lorsqu'il nous reçoit, vous et moi, dans sa faveur. (Lisez dans l'épître aux
Romains, chap. III, 21-26.) Pourquoi donc serions-nous plus difficiles à satisfaire que Dieu lui-même ? Ce qui justifie Dieu en nous justifiant, peut bien satisfaire nos coeurs et mettre nos consciences en repos devant Dieu. Je sais que l'âme a besoin d'une base solide sur laquelle elle puisse se reposer ; mais qu'y a-t-il de plus solide que la parole de Dieu ? « Comme Dieu est véritable, » mon ami, vous et moi sommes pécheurs. « Comme Dieu est véritable, » il hait le péché, et il doit le punir. « Comme Dieu est véritable, » au lieu de nous laisser périr à jamais dans nos péchés, il a livré Christ à la mort sur la croix, afin de nous avoir pour ses amis, pour ses enfants, demeurant toujours avec lui. « Comme Dieu est véritable, » il est satisfait de ce que Christ a fait et souffert à cause de nous, et il vous le fait savoir, afin que vous aussi soyez satisfait, que vous vous jetiez dans les bras de sa miséricorde et que vous viviez éternellement.

Allez donc à lui en toute confiance, et dites-lui que vous ne pouvez pas plus longtemps repousser sa parole et mettre en doute son amour. Quelque pécheur, quelque digne de l'enfer que vous soyez, c'est Dieu pourtant qui vous dit qu'il est satisfait de l'oeuvre de Jésus - du sang de Jésus - du sacrifice de Jésus ; ainsi donc vous ne pouvez moins qu'être satisfait de ce moyen béni de rapprochement entre lui et vous. Au lieu de douter, de craindre ou de raisonner plus longtemps, considérez que Dieu est satisfait de ce que Christ a souffert sur la croix pour l'amour de vous, et si vous n'osez pas dire que ce ne soit pas suffisant, si vous sentez que ce serait affreux de le dire, alors allez à Dieu et avouez-lui que c'est suffisant ! « Seigneur ! c'est assez ! Je suis un pécheur, sans doute, mais Christ est mort ! »

Et tenez-vous-en à cela, cher ami ; lors même que vous ne sentiriez pas en TOUS un changement immédiat, demeurez sur ce terrain. Rappelez à Dieu qu'il vous dit lui-même dans sa parole, que le sang de Christ est pleinement suffisant et que par ce sang" la paix a été faite avec Lui pour les pécheurs. Que votre âme se repose entièrement devant Dieu sur ce fondement. Il ne vous dira jamais que vous faites mal de croire à sa propre parole et à l'efficacité du précieux sang de Christ. « Par lui, tous ceux qui croient sont justifiés de toute chose ; » et se reposer ainsi sur Jésus ? - être ainsi satisfait du sang de Jésus, - c'est croire. Votre sincère ami.


« TES PÉCHÉS, OU SONT-ILS ? »

« En vérité, je vous dis : Si vous ne vous convertissez et ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux. » (MATTHIEU XVIII, 3.)


Un jour que je prêchais dans une ville du midi de l'Irlande, je fus frappé de l'attention avec laquelle une petite fille d'environ dix ans écoutait mes paroles. Quand la prédication fut terminée, je m'avançai vers elle, désirant savoir si elle avait la paix avec Dieu dans l'assurance que ses péchés étaient pardonnes, et je lui demandai :
- Connais-tu le Seigneur Jésus ?

Elle me regarda avec un sourire heureux et répondit :
- Oui, du moins je sais que Jésus est mort pour moi.
- Il est bien doux de savoir cela, -répliquai-je ; - mais comment peux-tu être tout à fait sûre que le Fils de Dieu est venu dans le monde et qu'il est mort à la croix pour une petite fille comme toi ?
- Dieu dit que Jésus est mort pour les pécheurs et je suis une grande pécheresse, - dit gravement l'enfant.
- Oui, chère petite, il est écrit dans la Parole, que « Dieu constate son amour à lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (
Romains V, 8) ; et encore : « Cette parole est certaine et digne de toute acceptation, que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs dont moi je suis le premier. (1 Timothée I, 15.) Il t'a montré quelle grande pécheresse tu es, et maintenant tu vois que tu dois croire ce que Dieu a dit.
Tous tes péchés sont-ils donc pardonnés ?

Pendant un moment elle garda le silence, et ses yeux se remplirent de larmes. À la fin elle dit :
- Je crains que non.
-Comment ! tu sais que Jésus est mort pour toi, et malgré tout cela tu ne sais pas que Dieu t'a pardonné tes péchés ?

Elle me regarda avec une expression d'angoisse profonde et comme cherchant à comprendre ce que je voulais dire. Comme bien d'autres, elle avait vraiment cru dans le Seigneur Jésus-Christ, mais elle ne connaissait pas l'étendue de son oeuvre pour elle. Elle avait été attirée vers Jésus : comme la femme dont parle le chapitre VII de Luc, son coeur était ouvert à son amour, mais elle avait encore besoin d'entendre Jésus lui dire : « Tes péchés sont pardonnes. Ta foi t'a sauvée, va-t'en en paix. » (
Luc VII, 48, 50.)

Je lui demandai donc :
- Pourquoi le Seigneur Jésus est-il mort pour toi ?
- Afin de me sauver, répondit aussitôt la petite fille.
-Mais pourquoi a-t-il fallu qu'il meure pour te sauver ?

Elle réfléchit un instant, puis elle dit gravement :
- Afin de porter mes péchés sur la croix.
- Où étaient donc tes péchés quand Jésus était attaché à la croix ?
- Sur Lui.
- Sans doute, car « l'Éternel a fait venir sur lui l'iniquité de nous tous. (
Ésaïe LIII, 6.) Et où sont maintenant tes péchés ?
L'enfant fut sur le point de dire : Ils sont encore sur Jésus, - mais elle s'arrêta et garda le silence.
- Où est Christ maintenant ? lui demandai-je.
Elle répondit immédiatement : II est ressuscité et monté au ciel.
- Et tes péchés, où sont-ils par conséquent ?
- Ils sont restés dans le sépulcre, fut la joyeuse réponse de la chère petite. La difficulté n'existait plus. Elle voyait que celui qui avait été livré pour ses fautes, avait été ressuscité pour sa justification, et qu'ayant été justifiée par la foi, elle avait la paix avec Dieu. (
Romains IV, 25 ; V, 1.)
- Oui, ajoutai-je, et Dieu dit : « Ayant fait par lui-même la purification des péchés, il s'est assis à la droite de la majesté dans les hauts lieux. » (
Hébreux I, 3.)

Je lui dis encore quelques mots, puis on vint l'appeler. Arrivée chez elle, elle courut à sa mère, et entourant son cou de ses bras, l'enfant lui dit : Moi aussi, maman, j'irai auprès de Jésus »
La mère tressaillit ; c'était une femme chrétienne, alors souffrante, et elle demanda à la petite fille ce qu'elle voulait dire.
- Mes péchés sont tous effacés, lui répondit-elle, Jésus qui les a portés sur la croix, est maintenant assis à la droite de Dieu, et tu vois, maman, mes péchés ne pourraient pas être là sur Lui. Il les a tous laissés derrière Lui dans le sépulcre.

La mère et l'enfant, plus étroitement unies que jamais, se réjouirent ensemble et louèrent le Seigneur. Bien des années se sont écoulées depuis, et le Christ ressuscité et assis à la droite de Dieu, a été pour l'enfant le fondement d'une paix que jamais rien n'a pu ébranler.

Combien d'âmes angoissées ont besoin de savoir - ce que cette petite fille apprit avec tant de simplicité et de bonheur, - que la connaissance du pardon est produite en regardant à Christ, et non par les sentiments passagers de nos pauvres coeurs. Du moment que, dans la simplicité de la foi, le regard demeure fixé sur Jésus, on comprend que tout a été réglé devant Dieu quant au péché, par l'oeuvre de Christ sur la croix ; et la preuve en est que Dieu a élevé Christ à sa droite. Si Dieu est satisfait, nous pouvons l'être assurément, car tous nos péchés n'ont-ils pas été commis contre Lui ?
Comme Jésus, quand il était sur la terre, a dit : « Tes péchés sont pardonnés » (
Luc VII, 48), - le Saint-Esprit apporte maintenant la même précieuse assurance à la foi qui croit Dieu, disant : « Sachez donc, hommes frères, que par lui vous est annoncée la rémission des péchés, et que de tout ce dont vous n'avez pu être justifiés par la loi de Moïse, quiconque croit EST JUSTIFIÉ par lui. » (Actes XIII, 38, 39.)
Lecteur, tes péchés sont-ils pardonnés ?

J.-A. T.


CROYEZ-VOUS AU FILS DE DIEU ?

Nos lecteurs seront peut-être étonnés d'une telle question. Nous sommes cependant certains qu'il est absolument nécessaire pour beaucoup d'âmes de la poser nettement : Croyez-vous que Jésus est Fils de Dieu ?
Vous dites : Oui.
Avez-vous donc la vie éternelle ?
-Je ne sais pas, répondez-vous ; j'espère l'avoir, mais je n'en ai pas une assurance positive.
Alors, vous ne savez pas ce que c'est que de croire au Fils de Dieu ; car il est écrit : « Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. » (
1 Jean V, 13.) Ne vous y trompez pas : Celui qui a le Fils a la vie. « Considérez ce que Dieu nous a donné en nous parlant dans le Fils, selon qu'il est écrit (Hébreux I, 1-2) : « Dieu nous a parlé dans [le] Fils. »
D'abord Dieu se révèle tel qu'il est. - II se révèle
en Père. Il ne s'est pas révélé ainsi, dans les anciens temps. Abraham, Moïse, Samuel, David et les prophètes n'ont pas connu Dieu comme Père.

Dieu a dit à Abraham : « Je suis le Dieu fort,
tout-puissant » (Gen. XVII, 1), parce que Dieu était venu faire à Abraham de grandes et belles promesses à cause desquelles Abraham devait quitter pays et parenté, enfin tout ce qui lui était familier et cher sur la terre. Il avait besoin de connaître Dieu comme le Tout-Puissant, afin que son coeur trouvât un appui solide en celui qui pouvait faire ce qu'il voulait, et qui, dans sa grâce, avait appelé son serviteur Abraham pour le bénir.

À Moïse, Dieu se révèle encore davantage : « Je suis l'Éternel » (celui qui ne change pas) ; « Je suis celui qui suis. » (
Exode III.) Dieu envoya Moïse afin que, par son moyen, II exécutât les promesses qu'il avait faites à Abraham, en conduisant les enfants d'Israël dans le beau pays qu'il avait promis de donner à Abraham et à sa postérité. Moïse avait besoin de savoir que le Dieu qui lui parlait était le même qui avait parlé à Abraham. Celui qui était tout-puissant pour faire des promesses à Abraham, n'avait pas changé de volonté ni de pensée lorsqu'il voulut accomplir ces promesses par Moïse. Dieu dit donc à Moïse : « Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. » (Exode III, 6.) Il dit encore : « Je suis l'Éternel. Je suis apparu à Abraham, à Isaac, et à Jacob, comme le Dieu fort, tout-puissant ; mais je n'ai point été connu d'eux par mon nom d'Éternel. » (Exode VI, 2-3.)

C'est ainsi que Dieu s'est révélé dans tout l'Ancien Testament. Les prophètes disent et répètent sans cesse : « Ainsi a dit L'ÉTERNEL. »
Tout cela fut changé lorsque Jésus vint sur cette terre. Il ne dit pas : « Ainsi a dit l'Éternel. » Lui-même, II était Dieu, - LA. PAROLE faite chair, - de sorte qu'il put dire : « Les paroles que MOI je vous ai dites sont esprit et sont vie. » Puis encore : « Les choses donc que MOI JE DIS, je les dis comme le Père m'a dit. » (
Jean VI, 63 ; XII, 50.) Jésus parle comme étant lui-même « la vérité, » l'expression personnelle de tout ce qu'il était venu communiquer de la part du Père. Jésus est venu nous révéler LE PÈRE : Personne ne vit jamais Dieu ; le FILS UNIQUE QUI EST DANS LE SEIN DU PÈRE ; c'est Lui qui nous l'a fait connaître. »

Croyez-vous donc que Dieu
veut que nous apprenions à le connaître ? Veut-il que nous l'appelions Père ? Cela peut-il l'honorer ? Assurément. On n'ose pas en douter. La foi l'honore toujours. Dieu n'aurait-il pas dû être irrité contre Moïse, si celui-ci avait mis en doute ce que Dieu venait de lui dire : « Je suis l'Éternel ? » Mais Moïse crut à la parole de Dieu. Dieu veut-il autre chose de nous, sinon que nous commencions par croire ce que Jésus nous a dit ?
Que résulte-t-il de cela ?
Il est évident que je ne puis pas appeler Dieu : « Père, » si je ne suis pas son enfant, et que je ne dois point le faire, si je ne sais pas ou si je ne crois pas que je le suis. Si donc II veut que je l'appelle Père, parce qu'il se révèle ainsi, c'est qu'il m'a fait être son enfant à Lui. Aussi est-il écrit aux croyants : « Vous êtes tous fils de Dieu ?
par la foi dans le Christ Jésus. » (Galates III, 26.) Du moment où je crois la révélation que Dieu a faite de Lui-même dans la personne de Jésus, je deviens un enfant de Dieu, -je puis l'appeler Père ; - II m'a amené à Lui sans que le moindre nuage puisse m'empêcher de jouir de la clarté de sa face. Il est écrit au sujet de Jésus : « II vint chez soi, et les siens ne l'ont pas reçu ; mais à tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom ; lesquels sont nés, non pas de sang, ni de la volonté de la chair, mais de Dieu. » (Jean I, 11-13.)

Rien n'est plus clair. Oui, cher lecteur, « LE PÈRE a envoyé LE FILS pour être le Sauveur du monde. » (
1 Jean IV, 14.) Quelle grâce, quelle bénédiction ineffables ! La pleine révélation de Dieu comme Père, telle est la vérité que Jésus est venu annoncer. (Jean I, 17.)

Quel bonheur que nous n'ayons pas à sonder notre propre coeur pour savoir si nous sommes à Dieu ou non ! Lorsqu'on croit sa parole, on trouve que la position qu'il nous fait dépend et découle de la révélation qu'il a faite de Lui-même en la personne de son Fils Jésus. Voulant être connu tel qu'il EST, c'est-à-dire comme PÈRE, la chose a lieu en ceci, que chaque croyant devient nécessairement enfant de Dieu. Puis Dieu envoie l'Esprit de son Fils dans le coeur de celui qui a cru afin de lui donner une pleine connaissance de cette relation nouvelle, et de lui en communiquer la jouissance d'une manière digne de Dieu : « L'Esprit Lui-même rend témoignage avec notre esprit que
nous sommes enfants de Dieu. » (Romains VIII, 16 ; I Jean III, 2.) L'Esprit nous fait crier : « Abba, Père. » (Galates IV, 6.) Jésus nous a dit (Jean IV, 23) : que le Père cherche des adorateurs, qui l'adorent en Esprit et en vérité. Il en résulte que ces adorateurs doivent connaître qu'ils sont déjà dans la relation bénie d'enfants vis-à-vis de Dieu le Père.
Et mes péchés ? objectez-vous.

Ah ! vos péchés, c'est un triste compte, en effet ! Mais, dites-moi, où sont-ils, si vous croyez ce que Dieu vous dit à ce sujet dans sa parole ? Ne sont-ils pas ÔTÉS ? Oui, cher ami, ÔTÉS à tout jamais ! Jésus les a portés en son corps sur le bois, et maintenant
ils ne sont plus. Il les a portés afin qu'étant mort aux péchés vous viviez à la justice. (1 Pierre II, 24.) Est-ce là une oeuvre que vous ayez à faire, ou est-ce une oeuvre faite par Jésus ?

Elle est faite. Que Dieu en soit béni. « Christ
a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin qu'il nous amenât à Dieu ; » Dieu est donc juste en vous pardonnant, en vertu du sacrifice de Jésus, tous les outrages que vous avez commis contre sa sainteté. Est-ce que cela ne touche pas votre coeur ? Cela ne le brisera-t-il pas ?
Mais, dites-vous encore, je suis un être souillé, je n'ai pas le pouvoir de faire le bien. Comment pourrais-je vivre ici-bas en enfant de Dieu ?
Croyez-vous donc que la puissance de Dieu en votre faveur est limitée à ce seul acte de sa grâce, qui consiste à vous avoir appelé et adopté à Lui pour que vous soyez son enfant ? Nous ne sommes pas seulement
sauvés par sa grâce ; mais, de plus, nous sommes gardés par sa puissance, par le moyen de la foi, jusqu'à la pleine consommation de notre salut, alors que Dieu nous présentera irréprochables devant sa gloire avec abondance de joie. Il nous apprend à reconnaître notre faiblesse. Nous avons à comprendre qu'en nous, c'est-à-dire dans notre chair, il n'habite point de bien. « La chair » n'est pas malade, - elle est foncièrement corrompue et mauvaise ; - elle ne peut être améliorée. Or, Dieu donne son Esprit à ceux qui lui obéissent (Actes V, 32) ; II les sanctifie par son Esprit et par sa Parole. - « Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi par l'Esprit. » (Galates V, 25.)

Dieu n'abandonnera jamais aucun de ceux qui sont à Lui. Il s'est chargé de tout ce qui les concerne. Il les amène d'abord à Lui ; puis II veut qu'ils restent près de Lui, en suivant Jésus.
Remettez-vous à Dieu, cher lecteur, pour toutes choses, - pour le salut gratuit d'abord ; ensuite pour tout ce qui concerne votre marche à travers ce pauvre monde où règne le péché. Il faut que la foi soit éprouvée ; mais lorsqu'on suit Jésus, l'épreuve de la foi tourne à la gloire de Dieu. Dans le monde, vous aurez de la tribulation si vous êtes fidèle, mais : « ayez bon courage, dit le Seigneur, moi j'ai vaincu le monde. » (
Jean XVI, 33.) Ce qui nous donne du courage, ce n'est point une bonne espérance de remporter la victoire dans une lutte dont l'issue serait douteuse ; c'est la conviction que la victoire A ÉTÉ remportée, non pas par nous, mais par Jésus. Selon la parole véritable du roi d'Israël, ce n'est pas celui qui s'engage dans la lutte qui peut se glorifier ; c'est celui qui, ayant vaincu, peut tranquillement quitter le harnois. (1 Rois XX, 11.)

Ainsi a fait Jésus dans sa mort et dans sa résurrection. Nous avons à apprendre quelle est la valeur de cette puissance qui s'exerce maintenant en notre faveur (lisez attentivement
Éphésiens I, 15-23 ; surtout les versets 19, 20). Nous voyons ce qu'était cette puissance pour l'apôtre Paul dans la 2e épître aux Corinthiens (voyez chap. I, 9, 10 ; IV, 7, 14, 16 ; V, 17, 18 ; XII, 9, 10 ; XIII, 3, 4 ; etc.). Il peut dire, en exprimant la part bénie de chaque croyant : « Ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, - la foi AU FILS DE DIEU, qui m'a aimé et qui s'est donné lui-même pour moi. » (Galates II, 20.) Jésus a été déterminé FILS DE DIEU, en puissance, selon l'Esprit de sainteté par la résurrection des morts. (Romains I, 4.) Aussi est-il écrit que celui qui est victorieux du monde, c'est celui qui CROIT que Jésus est LE FILS DE DIEU. (1 Jean V, 5.)


« QUICONQUE. »

Un jeune homme était fort troublé au sujet de son âme. Il savait qu'il était un pécheur devant Dieu et le sentait si profondément que souvent il était près de tomber dans le désespoir, disant : « Est-il possible que Dieu puisse sauver un pécheur tel que moi ? » Pendant la journée, il pensait aux peines de l'enfer comme au châtiment qu'il avait justement mérité, et durant la nuit il se voyait parfois précipité dans l'abîme des ténèbres de dehors. Il essayait de réformer sa vie et de s'appuyer hardiment sur ses bonnes oeuvres ; mais, hélas ! au lieu de trouver quelque soulagement d'esprit, son trouble ne faisait qu'augmenter. Un soir, il passait devant un grand édifice où prêchait un serviteur de Dieu. Il y entra et entendit le prédicateur appeler l'attention des auditeurs sur ces paroles bénies du Seigneur : « Afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle. » (Jean III, 16.) « Remarquez, disait-il, ce mot quiconque. »

Pour la première fois, l'âme angoissée du jeune homme commença à entrevoir, dans l'Évangile, la grâce de Dieu qui affranchit de toute crainte, et à penser qu'après tout, il y avait quelque espérance, même pour un pécheur tel que lui, puisque ce mot
quiconque s'appliquait à lui comme à chacun de ceux qui reçoivent Christ pour leur Sauveur. Je n'ai pas besoin de dire que, par la puissance de l'Esprit de Dieu, son coeur fut ainsi conduit à se reposer pleinement sur Jésus pour le salut, qu'il trouva la joie et la paix en croyant et se réjouit dans le service de l'Évangile pendant plusieurs années.

Cher lecteur, avez-vous ainsi simplement accepté Christ ? Avez-vous mis votre confiance en Celui qui mourut sur la croix pour sauver des pécheurs ? Le précieux sang de Christ est-il l'unique fondement de votre paix avec Dieu ? Avec beaucoup d'autres, sauvés comme lui, notre jeune homme put dire :

Quel autre ai-je aux cieux,
Quel autre en ces lieux
Que toi, mon Sauveur,
Mon Berger, mon Guide, l'Ami de mon coeur ?
Quel autre voudrait,
Quel autre pourrait,
Me voyant gémir,
Me tirer d'angoisse et me secourir ?

En Toi, Dieu Sauveur !
J'ai la paix du coeur :
Tu fis tout pour moi,
Et sur ta justice se fonde ma foi.

Pour moi quel bonheur
De savoir, Seigneur !
Comme je le sais,
Que tu m'es propice, que tu fis ma paix !

Mais il y a un autre « quiconque » tout aussi général que le premier dans son étendue et son application. Mais quel contraste ils présentent ! « Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de la vie fut jeté dans l'étang de feu. » (Apocalypse, XX, 15.) Remarquez-le ; il est dit « quiconque, » c'est-à-dire n'importe qui : il n'est question ni de ce que l'on est, ni des excuses que l'on pourrait alléguer ; c'est « quiconque, » car Dieu ne fait pas acception de personnes. Combien cela est solennel ! Si quelqu'un n'a pas pour son Sauveur, le Christ Jésus, le Fils de Dieu, celui qui donne la vie éternelle, comment son nom pourrait-il être écrit dans le livre de vie, qui est celui de l'Agneau immolé ? (Apocalypse, XIII, 8.)


FRAGMENT SUR LA MORT.

La grâce a amené Christ là où le péché nous a amenés. La mort est pour nous la conséquence delà désobéissance ; pour Christ, de l'obéissance.
Il y a une différence totale entre avoir la faculté de mourir et être assujetti à la mort. Ce dernier cas est celui d'Adam et de ses descendants ; Christ en grâce s'est placé dans le premier.


PAIX EN CROYANT
II
LÂCHEZ LA BRANCHE.

Mon cher ami,
Votre lettre a été la bienvenue et je bénis Dieu, du fond de mon coeur, pour les quelques rayons de consolation qu'il a communiqués à votre âme inquiète et troublée. Je crois savoir ce que vous entendez par « la dureté de coeur, » dont vous vous plaignez, et par l'état que vous dépeignez ainsi : « II me semble parfois que mon coeur va se briser. » Ceux-là seuls qui ont éprouvé quelque chose de semblable, peuvent comprendre combien est pénible une position telle que la vôtre. Il y a une source ouverte, à laquelle vous pourriez puiser gratuitement, mais je ne sais quoi vous empêche de le faire.

Permettez-moi de vous rappeler qu'il n'y a aucun mérite à nourrir ces tristes sentiments. Au contraire, ils naissent de l'incrédulité, et ainsi sont non-seulement amers et pénibles, mais réellement
coupables en eux-mêmes. Ce que Dieu désire, c'est que nous croyions qu'il nous dit la vérité, lorsqu'il déclare que nous avons été les objets de son amour ; que son amour pour nous a été tel qu'il n'a pas épargné son propre Fils, et que telle est son entière satisfaction de ce que Jésus a fait et souffert, que par son sang - le sang de Jésus - il nous accorde maintenant un pardon gratuit, la vie éternelle et le bonheur de l'appeler « Père » et de nous jeter dans ses bras de miséricorde et d'amour. Vos sentiments sont semblables à ceux d'un enfant qui ayant offensé son père, sait que celui-ci a sujet d être, à bon droit, irrité contre lui.

Tout ce que le père désire c'est que l'enfant reconnaisse sa faute, pour être sur-le-champ pardonné et réconcilié ; c'est ce qu'il attend pour accueillir et caresser l'enfant Mais le coeur de celui-ci n'en est pas encore là. Il
pleure et sanglote ; il s'agite et se tourmente de plus en plus, tout en restant a distance de son père. Le coeur du père peut-il se réjouir d'être témoin des larmes et des combats de son enfant ? Et comment tout cela finit-il enfin ? L'enfant se jette dans les bras de son père, et s'écrie en sanglotant sur son sein : « Mon père ! J'ai mal agi, j'ai été fort coupable ! » Quel calme succède alors au trouble précédent ! Ce n'est pas que l'enfant pardonné et réconcilié ait moins de douleur d'avoir offensé son père que lorsqu'il pleurait et se tourmentait loin de lui. Non, il en est maintenant plus profondément affligé qu'auparavant -, mais la lutte - l'angoisse - est passée, et ce qui l'étonne, c'est d avoir pu rester si longtemps loin des bras de son père.

Cher ami, Dieu est ce père. Il se révèle comme tel en Jésus. Il vous dit, dans sa parole, qu'aussitôt que l'enfant prodigue eut tourné sa face et ses pas du côté de la maison paternelle, « comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, et étant accouru il se jeta à son cou et le baisa. » Est-ce que le père de la parabole était plus
tendre ou plus compatissant que « le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ » ? Vous savez que la parabole fut proposée par Jésus lui-même, dans le but de nous montrer ce qu'est son Père, et avec quel bonheur il reçoit tout pécheur qui revient à lui. Ne doutez donc plus un instant. Croyez ce que Dieu dit de lui-même. Recevez la bénédiction d'en haut, tout en vous étonnant de son amour infini.

Laissez-moi vous raconter comment furent dissipés les doutes et les angoisses qu'une dame écossaise éprouvait au sujet de son âme.
C'était dans un temps de réveil, où plusieurs personnes de la connaissance de cette dame avaient été amenées à Christ et, entre autres, une de ses meilleures amies. Éprouvant elle-même quelques inquiétudes sur son état, elle se rendit auprès d'un serviteur de Dieu et lui dit qu'elle était malheureuse. Il lui répondit qu'il était bien aise de l'apprendre. Étonnée et même quelque peu offensée de cette réponse, elle raconta au ministre tous les efforts qu'elle avait faits pour obtenir le salut, combien elle avait lu et prié, mais sans trouver la paix. Il lui dit que son salut ne dépendait pas de quelque chose qu'elle pût faire, mais de ce que Jésus avait depuis longtemps fait et accompli sur la croix. Tout cela était encore obscur et mystérieux pour elle. Elle prit congé du ministre et alla faire visite à son amie récemment convertie. Elle lui demanda ce qu'elle avait fait pour obtenir la paix dont elle parlait.

« Ce que j'ai fait ! Je n'ai rien fait ! C'est parce que Jésus a fait que j'ai trouvé la paix avec Dieu. » La dame répliqua que c'était précisément ce que le ministre venait de lui dire, mais qu'elle ne pouvait pas le comprendre. Elle retourna chez elle toujours plus angoissée, et s'enfermant dans sa chambre, elle tomba à genoux, résolue de ne pas se relever avant que son âme eût trouvé le repos et la paix. Je ne sais pas combien d'heures s'écoulèrent de la sorte, mais les forces lui manquèrent enfin, et elle s'endormit. Alors elle songea qu'elle tombait dans un affreux précipice, mais qu'ayant saisi une faible branche elle restait suspendue au-dessus de l'abîme. Elle était là criant et implorant du secours, lorsqu'une voix venant d'en bas et qu'elle savait être la voix de Jésus, lui dit de lâcher la branche et qu'il la recevrait et la sauverait. « Seigneur, sauve-moi ! » criait-elle, et la voix répondait de nouveau : « Lâche la branche. » Mais elle n'osait pas la lâcher et continuait à crier : « Seigneur, sauve-moi ! » Enfin celui qui était en bas, dont elle entendait la voix, mais qu'elle ne voyait pas, lui dit de l'accent le plus tendre et le plus solennel : « Je ne puis pas te sauver, à moins que tu ne lâches la branche ! » Alors, comme désespérée, elle la lâcha, tomba dans les bras de Jésus, et la joie de s'y trouver la réveilla. La leçon, que son rêve lui donnait, ne fut pas perdue pour elle. Elle comprit que Jésus était digne de toute sa confiance, et que non-seulement elle n'avait besoin d'aucune branche de propre justice, mais que c'était son obstination à se cramponner à
cette branche, qui la retenait loin de Christ. Elle lâcha tout et trouva Jésus entièrement suffisant.

Dans l'espérance d'apprendre bientôt que vous aussi, vous avez renoncé à tout autre espoir, et que vous vous êtes jeté dans les bras de Celui qui les étendit sur la croix pour vous,
Je reste avec prières

Votre * * * *


Table des matières par ordre chronologique

Table des matières par ordre alphabétique

 
(1) Sous ce titre, nous nous proposons de donner, dans une forme nouvelle, une série de lettres qui ont déjà été, par la grâce de Dieu, en bénédiction à plusieurs âmes.

 

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