Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Contes du Dimanche
Récits allégoriques

Le ver luisant.

I

st-il rien de plus hideux qu'un ver de terre ? Ce mot symbolise la corruption du sépulcre, il exprime le dernier degré de la faiblesse et de l'indignité.

L'autre soir, cependant, par une belle nuit d'août, j'ai vu scintiller dans une touffe d'herbe, au pied des grands arbres noirs, une petite lampe phosphorescente. Rien ne saurait rendre l'éclat particulier qu'elle projetait ; cette lumière n'avait rien de terrestre, on eût dit une émeraude animée. Nous nous penchâmes, c'était un ver luisant.

Placé sur notre main, il ne s'éteignit point : il répandait jusqu'à un mètre ou deux une clarté très appréciable dans les ténèbres de la forêt. Finalement, après l'avoir admiré, nous le déposâmes au bord de la route, où il continua de luire : « Remets la mouche à feu dans le buisson où tu l'as prise, » dit le proverbe indien.

Le lecteur s'étonnera peut-être que j'offre un pareil sujet à ses réflexions. Des vers luisants, qui n'en a vu ? Voilà bien un grand miracle, en vérité !
Oui, c'est un grand miracle, si vous donnez à ce mot son vrai sens, car c'est un signe de la puissance et de la bonté du Dieu créateur. Dans le ver luisant, dans la mouche à feu, éclate la vérité des paroles évangéliques : « Dieu élève ce qui est abaissé ; il fait grâce aux humbles, il se sert des faibles pour humilier les forts. »

II

Par les nuits voilées, l'Indien d'Amérique se sert de ces insectes lumineux pour éclairer sa route. Au Mexique, dit-on, les grandes dames, dédaigneuses des vulgaires diamants, ornent leur chevelure d'insectes phosphorescents emprisonnés dans une gaze transparente ; on assure que l'effet produit par ces joyaux vivants est prestigieux. Ainsi, l'être le plus infime éclaire l'homme sur sa route, pare la femme pour les fêtes mondaines ; et ni l'un ni l'autre, peut-être, ne voient quel soufflet reçoit leur orgueil ou leur vanité ....
Quel encouragement pour ceux de nous qui se sentent peu de chose, et se demandent à quoi ils sont utiles dans la vie !

Le ver de terre devient étoile ; et vous, mon frère, pourquoi n'auriez-vous pas aussi votre rayonnement ? Croyez-moi, tous les êtres ont leur minute de beauté, de fécondité, de gloire ; il leur suffit d'obéir aux lois de leur vraie nature. Votre heure viendra, si vous vous soumettez à la loi de Dieu, et cette heure sera éternelle : « Ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles à toujours et à perpétuité. »

Impossible de ne pas se rappeler l'exclamation douloureuse du Messie, dans le psaume prophétique : « Mais moi, je suis un ver, et non point un homme. » À quel moment parle-t-il ainsi ? C'est au moment où il est rejeté par le peuple, cloué sur la croix, écrasé par la souffrance .... Et c'est justement alors qu'il devient la Lumière du monde, Lumière dont l'éclat va grandissant, et atteint aux extrémités de la terre ....

La clarté qu'émet le ver luisant laisse dans l'ombre son pauvre corps informe et incolore. Vous ne voyez pas d'où elle émane ; il faut vous pencher, prendre la chose en main, pour voir enfin la petite masse noire d'où jaillit cette phosphorescence. L'astronomie nous apprend qu'à l'autre extrémité des choses créées, le soleil, ce corps infiniment grand, ressemble au ver infiniment petit : il se compose d'un globe ténébreux entouré d'un vêtement de flamme. En haut comme en bas, c'est la même leçon : d'effacement et d'humilité.

La lumière du ver luisant est émise du dedans au dehors, il ne l'emprunte pas à son milieu ; au contraire, il ne luit que lorsque tout est noir. D'où vient cette splendeur royale au pauvre ver couleur de glaise ? Non, certes, de la matière dont il se nourrit ! Pourtant, cette lumière n'est point fantastique ; elle est bien matérielle ; mais d'une matière impondérable, que les instruments les plus délicats ne peuvent ni peser, ni analyser ; matière sublimisée par un procédé qui est le secret de Dieu seul, en sorte que le ver aussi pourrait dire : « Je brille, non pas moi pourtant, mais la lumière de Dieu qui rayonne de moi. »

Le Dieu qui tire ainsi sa gloire d'un ver de terre, et transforme sous nos yeux, dès ce monde imparfait, la matière la plus vile en substance éthérée, ce même Dieu, par sa Parole qui « vit et demeure éternellement, » et qui est « la vie et la lumière des hommes, » principe de toute naissance et de toute renaissance, ce Dieu, dis-je, peut transformer, dès ce monde, la plus misérable des créatures humaines en un être de beauté céleste. Il l'a fait par son Évangile, où éclate la splendeur du Christ en son abaissement : Zachée le péager, la femme samaritaine, Madeleine, le larron converti, le bourreau Saul de Tarse et tant d'autres, que furent-ils ? Des vers brillant par la grâce de Dieu ! Et le croyant qui lit ces lignes, comme celui qui les écrit, n'ont-ils pas été transformés par la grâce, qui sans anéantir encore le vieil homme, l'enveloppe pourtant, et le fait disparaître sous un vêtement de lumière ?

Un mot, maintenant, à l'adresse de ceux qui n'ont pas encore cru au Crucifié :
Vous ne sauriez pas distinguer en plein jour le ver qui brillera ce soir du ver qui ne brillera jamais : car tous ne sont pas lumineux, et la lumière est leur seule différence. Ainsi, dans la vie ordinaire, on ne distingue pas toujours le vrai chrétien du formaliste, l'homme régénéré de l'honnête homme irrégénéré. Mais vienne la nuit, je veux dire le deuil, la maladie, la mort : alors parait la beauté de la vie chrétienne.

Vers de terre les uns et les autres, de quelle famille sommes-nous ? De ceux qui luisent et brilleront éternellement, ou de ceux qui sont ténébreux et le seront toujours ? C'est de nous que cela dépend : un regard vers Jésus, un regard de foi, de repentance et d'amour, et voilà le grand miracle accompli.

Cette conversion merveilleuse n'est pas le dernier mot de la grâce : l'Écriture nous apprend qu'un jour la substance même de nos corps sera transmuée, deviendra lumineuse et diaphane, pareille au corps du Christ montant au ciel aux yeux de ses disciples, ou à ceux de Moïse ou d'Elie sur la montagne de la transfiguration .... Impossible ? Qu'y a-t-il donc de plus incroyable dans cette promesse, que dans le fait du ver qui, chaque soir, en été, se fait une robe de feu ?

Une dernière remarque :
Le ver de terre devient lumineux, en vertu de la loi sublime de l'amour. La nature a voulu illuminer ainsi la fête nuptiale du pauvre insecte ; à d'autres êtres chétifs (certaines fourmis, par exemple) elle donne des ailes à ce moment sacré ....

Et c'est aussi l'amour, - mais combien supérieur à celui qui n'est qu'un instinct de la nature, - qui transforme l'être humain comme je viens de le dire. Quand l'amour qui brille au Calvaire s'allume en nous, nous sommes créés de nouveau, à l'image de Dieu, pour les bonnes oeuvres. Et cet amour-là dure plus d'une heure, plus d'un été, plus que la vie présente : car il est la vie éternelle.


Le fleuve.

n enfant de sept à huit ans habitait avec son père, veuf, ivrogne et brutal, le quartier de la place Maubert, à Paris. L'homme partait de bonne heure, laissant à l'enfant, pour sa journée, une croûte de pain et la clé des champs, si l'on peut employer cet euphémisme pour désigner les rues noires de ce vieux quartier.
Aussi le petit garçon ne bornait-il pas son vagabondage à ces tristes rues. Le lieu qu'il fréquentait de préférence, c'était le bord de la Seine. Il descendait sur les bas-ports et, en temps de pluie ou de grand soleil, s'asseyait sous les ponts. D'humeur bizarre, un peu sauvage, curieux et réfléchi, il était intrigué par le fleuve.

Ce boulevard qui marche, immuable dans sa constante mobilité, ces flots aux couleurs changeantes, dont la voix ne se tait jamais, d'où venaient-ils, où allaient-ils ? Il suivait du regard les remous qui se forment incessamment à la surface de l'eau, les petites épaves que la Seine charrie toujours, et il se perdait dans ses pensées.

Sa raison ne lui offrait aucune hypothèse satisfaisante. Il savait comment on perce une rue, comment on plante des arbres ; cela, ce sont des hommes qui le font. Mais il n'avait jamais vu qu'on portât de l'eau à la Seine. Et cependant, elle coulait toujours, même quand il ne pleuvait pas !
- Dis donc, Victor, demanda-t-il un jour à un camarade qui allait à la laïque, dis-moi d'où vient la Seine ?
- C'te bêtise ! répondit l'oracle ; de Bercy donc! (1)
- Et où va-t-elle ?
- Tu vois bien que c'est à Auteuil, puisque c'est écrit sur les bateaux-omnibus !
- Qui l'a faite ?
- Ça, par exemple, tu m'en demandes trop. Ce n'est pas moi, pour sûr ! Elle a toujours existé et elle existera toujours.

Victor n'en dit pas davantage. « Bercy, Auteuil! se dit l'enfant. Ce ne doit pas être loin. Il faudra que j'aille voir. »

Le petit garçon se dirigea donc vers Bercy. Il y arriva, après une longue marche; mais, hélas! parvenu aux fortifications, il vit la Seine aussi large, aussi placide, aussi mystérieuse que jamais. Aussi loin que ses yeux pouvaient voir, elle s'étendait, brillante au soleil.
Il revint tristement sur ses pas, toujours absorbé par le grand problème. Le lendemain matin, il partit pour Auteuil.

Sa route fut plus longue encore, et cette fois il n'était pas soutenu par l'espérance. Aussi ne fut-il pas surpris lorsque, arrivé au viaduc du Point-du-jour, il vit que le fleuve ne s'arrêtait pas. Mais sa tristesse s'en augmenta. Il s'assit sur le quai, et la fatigue, la faim, le désappointement surtout, amenèrent des larmes dans ses yeux.

Un bon bourgeois, qui cherchait un emplacement convenable pour s'y installer avec sa ligne, qu'il tenait à la main, et un livre qui sortait de sa poche, vit les larmes du pauvre petit. Il s'approcha, lui parla avec bonté, l'interrogea. L'enfant, d'abord, avait honte de sa tristesse ; il avait peur qu'on ne se moquât de lui. Cependant, il finit par tout raconter au brave homme.

« Pauvre enfant ! dit celui-ci quand l'histoire fut finie. Tu veux savoir.... tu as raison et tu es plus sage que ceux qui se moquent de toi. Et bien, écoute ! Plus loin que Bercy, plus loin que Charenton, si loin qu'il faudrait des semaines à tes petites jambes pour t'y porter, il y a des montagnes plus hautes que la butte Montmartre et que les coteaux de Meudon qui sont devant nous. C'est là que la Seine a sa source. Elle jaillit avec une grande force, quoiqu'elle ne soit d'abord qu'un grand ruisseau qui peu à peu augmente, parce que d'autres ruisseaux viennent se joindre au premier. Elle descend dans la plaine, arrose des champs, des villes, reçoit de larges rivières, arrive enfin à Paris.
- Et avant de sortir de terre, où était l'eau ?
- Au ciel, mon enfant.
- Au ciel ?
- Oui, je t'expliquerai cela tout à l'heure. Maintenant, regarde la Seine. Elle quitte Paris plus sale qu'elle n'y est venue ; mais les souillures qu'elle emporte, elle les déposera en route. Elle marche ainsi longtemps, longtemps, arrose d'autres villes, d'autres campagnes, jusqu'à ce qu'enfin, près d'une ville qu'on nomme le Hâvre, tu ne la reconnaîtrais plus. Elle est si large qu'on voit à peine ses bords, et son eau devient salée.

Le petit homme ouvrait de grands yeux.

« C'est là que s'ouvre un bassin immense dont on ne peut se faire une idée. On l'appelle la mer. Il est si grand que de grands bateaux y voguent pendant des mois entiers sans voir les rives, et si profond que les plus hautes montagnes y disparaîtraient sous les flots. Ses eaux sont salées, sans quoi elles se corrompraient. C'est Dieu qui l'a voulu ainsi. Là se jettent tous les fleuves du monde.
- Et la mer n'est jamais trop pleine ?
- Non, car il y a une multitude de porteurs d'eau qui y puisent sans cesse pour aller alimenter les sources des rivières.
- Des porteurs d'eau ! s'écria le petit garçon. J'en connais ; il y en a dans notre maison.
- Ah ! mais ce n'est pas de ceux-là que je veux parler. Regarde au ciel.... vois-tu ces nuages ? C'est eux qui vont chercher l'eau à la mer ; ils sont tout entiers formés d'eau qui voyage et va, poussée par le vent, portée par l'air, se déverser en pluie sur les plaines et les montagnes pour revenir à la mer sous forme de ruisseaux et de fleuves.

L'enfant ouvrait tout grands ses yeux et ses oreilles. Il était confondu. Il ne comprenait certes pas ce qu'on lui disait ; pourtant il avait confiance. On n'invente pas des choses pareilles.
- Et qui donc a fait tout cela ? Qui a creusé la mer ? Qui a dit à l'eau de couler ? Qui fait courir les nuages ?

Le vieux monsieur se découvrit, et, lui montrant le ciel :
- C'est Dieu, mon enfant.

Alors, d'une voix très douce et d'un ton recueilli, le vieillard révéla au petit païen de Paris le mystère des mystères. Il lui parla de Celui qui a fait toutes choses, et qui était avant qu'elles fussent. Il lui parla de Lui comme d'un Père. Et quand ils se quittèrent (non sans se donner un autre rendez-vous), l'enfant sentit qu'il était entré dans un autre domaine ; qu'il était environné d'un monde au milieu duquel il avait marché sans le voir ; la voix des flots mystérieux et changeants avait désormais un sens pour lui.

Lecteur, vous ressemblez à cet enfant dont l'ignorance vous fait sourire. Vous êtes vous-même un fleuve mystérieux qui passe à travers le monde sans que vous puissiez savoir son origine et sa fin.
Vous consultez les philosophes, ils vous répondent : « La vie commence au berceau et finit à la tombe. » Réponse digne de la Palisse et qui n'est pas plus vraie pour cela. Non plus que celle-ci, qui fut un temps si populaire : « La vie est un produit de la matière. » Oui, comme les sources sont un produit du sol.
Mais de même que l'eau qui sort de la terre vient du ciel, de même toute vie vient de Dieu. On ne trouvera jamais de réponse plus rationnelle que celle-là.

À quoi aboutit notre vie ?
Dire qu'elle finit à la mort, c'est dire une absurdité. Le mot de mort est un vocable dont nous couvrons notre ignorance.
La mer, ce grand sépulcre, ne retient pas ses flots : ils s'élèvent sans cesse, attirés par le soleil, dans une glorieuse résurrection. Ainsi les profondeurs amères de la mort ne sauraient nous retenir captifs : après avoir été dépouillés des souillures qu'ici-bas nous traînons après nous, nous remonterons vers Dieu, notre source.

Ah la souillure, voilà la cause de notre ignorance ! Des eaux noires ne reflètent la lumière qu'imparfaitement ; des coeurs impurs ne peuvent connaître la vérité. Qui purifiera nos coeurs, qui dégagera le divin qui dort en chacun de nous ?
Quand le soleil parait flots agités de la mer, ou sur les eaux stagnantes des marais, on voit un brouillard léger s'élever au-dessus d'elles. Le soleil, ce grand chimiste, transforme ces eaux lourdes ou boueuses en un nuage blanc et pur qui s'irise à ses rayons et décompose sa lumière. Tout ce qui ne peut monter reste dans les bas-fonds ; mais on voit s'élever dans les régions sereines, pour redescendre plus loin en bienfaisante rosée, l'eau pure que le soleil a retirée du bourbier ou de l'abîme.

Ainsi s'est levé sur nos âmes le Soleil de justice et d'amour, Jésus-Christ, Dieu révélé en chair. De la croix où il rayonne, il appelle à Lui les coeurs souillés, les âmes mortes. C'est de là qu'il attire tout ce qui est fatigué du péché, alourdi par le mal, touché par le remords. Il transforme quiconque le regarde. Cette goutte de rosée dont parle le poète :
Perle avant de tomber et fange après sa chute, (toute poésie humaine, hélas ! s'arrête là), redevient une perle divine quand la grâce de Dieu a brillé sur la fange. Que de vies flétries par le crime sont devenues heureuses et utiles par cette rénovation ! L'innombrable multitude des pécheresses repentantes et des péagers convertis forme autour du Christ une auréole, une nuée lumineuse où se reflètent ses perfections.
« Regardez à Lui, vous tous les bouts de la terre, et soyez sauvés. »

Le fleuve peut encore nous enseigner quelque chose : c'est que nul de nous ne vit pour soi-même.
La Seine passe au milieu de Paris, mystérieuse étrangère, reflétant bien plus l'azur ou les étoiles que ce qui se voit sur ses bords. Elle a sa vie solitaire, indépendante ; elle n'est pas gouvernée en ses fluctuations par M. le préfet de police. Sa voix, qu'on n'entend bien que quand les autres se taisent, semble dire : « Je marche et nul ne me retiendra ! » Pourtant elle est le plus utile et le plus sillonné de nos boulevards ; elle arrose nos rues, elle emporte au loin nos souillures.

Ainsi le vrai chrétien passe à travers le monde, étranger et voyageur, reflétant bien plus le ciel que la terre, et rien ne l'arrête ici-bas : il a sa pente naturelle, il faut qu'il aille vers son Dieu ! Cependant, il est le plus utile serviteur de l'humanité, qui ne vivrait pas sans lui.

Le chrétien est cela, parce que Jésus-Christ l'a été, l'est encore, le sera jusqu'à la fin. La vie, la Parole, l'Esprit, l'Eglise de Jésus-Christ, voilà le fleuve qui purifie la terre, embellit ce pauvre monde ! Que cette parole disparaisse, que cet Esprit se retire, et l'humanité mourra bientôt ; la terre ne sera plus qu'un aride désert. Heureux qui rencontre ce fleuve sur son chemin ! Heureux qui s'y penche pour y laver son âme ! Heureux qui vit paisible sur ses bords !


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(1) Pour nos lecteurs qui ne connaissent pas Paris, disons que Bercy est le quartier extrême à l'est, et Auteuil, à l'ouest de la capitale.

 

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