Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LE VRAI BONHEUR



MORT DE QUELQUES PAÏENS CONVERTIS

La vraie religion est la même dans tous les pays, et son action sur les coeurs et sur la vie est aussi partout la même. Elle habite chez les noirs comme chez les blancs, et partout elle porte les mêmes fruits. Cette vérité se montre d'une manière très frappante chez ceux qui ont été arrachés aux ténèbres et à l'avilissement des superstitions païennes, pour être amenés dans le royaume du Fils bien-aimé de Dieu. Ils ont soutenu les mêmes combats, manifesté le même esprit et obtenu les mêmes secours que ceux qui, dès leur enfance, ont été sous l'influence de l'Évangile.

Lentje était une femme Caffre, appartenant aux peuplades sauvages du sud de l'Afrique. Elle était remarquable par l'intégrité de sa vie et par l'assiduité et la ferveur qu'elle mettait à prier. Dans sa dernière maladie, elle restait presque nuit et jour en prières et en communion avec Christ. Un matin, elle envoya chercher le docteur Vanderkemp, le priant de faire ses amitiés à tout le peuple de Dieu. Ensuite elle lui demanda de la mettre en plein air, et quand elle fut dehors, elle dit : « Maintenant, je vais à mon Dieu ; » et elle expira.


Le récit suivant des dernières heures d'un autre africain a été donné par une dame qui fut elle-même témoin de ses souffrances et de ses joies. C'était une négresse esclave à Antigoa:
» Nous la visitions souvent et nous la trouvions toujours joyeuse ; sa bouche ne faisait entendre que des bénédictions. Elle ne pouvait pas, disait-elle, oublier son Dieu, puisque ce Dieu ne l'avait pas oubliée ; elle était couchée sur ce lit et il y était descendu. Elle voulait décrire par là la communion dont elle jouissait avec son Dieu et Sauveur. Elle nous dit que si c'était la volonté de Jésus Massa (maître) de l'appeler le lendemain, elle serait contente d'y aller, et que s'il voulait l'épargner encore un peu, elle serait disposée à rester.

» Une autre fois, je lui demandai comment elle allait ; elle me répondit, qu'elle ne le savait pas, mais que Celui qui avait fait l'âme et le corps le savait, et qu'il savait aussi quel était le moment convenable pour l'appeler à lui. Elle me remercia des remèdes que je lui offrais, et nous exprima le désir d'avoir quelque chose que nous lui donnâmes : Jésus Massa vous le rendra tout, dit-elle en le recevant.

» Dans une autre visite, elle nous dit que Dieu la soulageait un peu et qu'elle l'en remerciait ; qu'il viendrait bientôt, au temps convenable, et qu'alors elle, l'en remercierait encore.

» Comme on lui demandait si elle n'aimait pas Jésus Massa, elle fit une exclamation de surprise et nous dit que, pendant les dernières années de sa vie, elle avait l'habitude d'aller dans différentes plantations pour y entendre la parole de la vie éternelle ; en rentrant, quoique fatiguée par les travaux de la journée, au lien de nourrir son corps, elle se mettait à la recherche de ce pain vivifiant qui demeure jusque dans la vie éternelle. Le soir, elle dit : « Jésus Massa vient toujours plus près de moi. »

» Le lendemain au soir, elle était si faible qu'elle s'aperçut à peine de notre arrivée. Au bout d'un moment cependant, elle s'efforça de parler, et nous dit qu'elle souffrait de la tête aux pieds ; que personne ne l'avait battue, que personne ne l'avait fouettée, mais que Jésus Massa avait envoyé douleur et qu'elle l'en remerciait : « Un jour ajouta-t-elle, quand il le trouvera bon, il viendra et l'enlèvera. »

» Elle languit ainsi quelque temps dans la souffrance ; mais la prière et la louange sortaient continuellement de ses lèvres. En proie aux plus vives douleurs, elle disait que son Sauveur lui donnerait du repos, s'il le trouvait bon, et que s'il ne lui en donnait pas en ce moment, il lui en donnerait là-haut, dans le ciel. Cette humble chrétienne s'endormit ainsi dans le sein de Jésus. »


Le récit suivant montre, chez une autre négresse convertie, une foi si ferme, une espérance si complète de l'immortalité, que le lecteur chrétien peut être conduit à s'écrier ; « Que ma fin soit semblable à celle de cette pauvre esclave ! »

Une pauvre négresse, nommée Agnès Morris, fit prier instamment Mme Thwaites, qui demeurait à Antigoa, de venir la visiter. Elle était dans la dernière période d'une hydropisie. Cette pauvre créature était de la dernière classe des esclaves, ne possédait qu'une hutte et quelques hardes. Quand Mme Thwaites lui fit sa dernière visite, elle lui dit : « Madame, vous venir ! ma langue elle ne pouvoir pas dire ce que Jésus faire pour moi. Moi appeler mon Sauveur jour et nuit, et lui venir, lui consoler moi ici. » Mme Thwaites lui demanda si elle était sûre d'aller au ciel après sa mort. Elle répondit - « Oui, moi sûre ; moi voir le chemin clair et briller devant moi. » Elle leva les yeux d'un air joyeux et dit : « Si dans ce moment Jésus vouloir prendre moi à lui, moi prête. » Elle écouta le chant de quelques cantiques avec beaucoup de joie, et répétant les paroles de l'un d'eux, elle s'écria : « Pour moi, pour moi, pauvre pécheresse, quelle gloire ! » Puis, levant vers le ciel ses mains enflées, elle ajouta : « Quelle gloire, quelle gloire ! - Pourquoi toi pleurer ? dit-elle à sa fille ; pas pleurer, suivre Jésus, lui vouloir prendre soin de toi ; » et se tournant vers Mme Thwaites : « Madame, montrez-lui le chemin. » Elle dit encore beaucoup d'autres choses semblables au grand étonnement de tous ceux qui l'entendaient. Elle continua à prier et à louer Dieu jusqu'à son dernier moment. Cette pauvre femme était privée des biens de la terre ; son lit était une planche couverte de quelques feuilles de plantain. Combien n'y aura-t-il pas de ces personnes méprisées sur la terre, qui seront transportées dans la gloire du ciel !



SAUMAISE.

Saumaise était un homme doué d'une érudition extraordinaire ; sa réputation était trés-répandue en Europe, et partout on désirait de le voir. Mais vers la fin de sa vie, il reconnut qu'il s'était engagé trop profondément dans les études littéraires. « Oh ! disait-il, j'ai perdu une immense portion de temps, de ce temps qui est la chose la plus précieuse au monde. Si j'avais à vivre encore une année, je la passerais à étudier les psaumes de David et les épîtres de saint Paul. Oh ! messieurs, dit-il à ceux qui l'entouraient, pensez moins au monde et davantage à Dieu. La crainte de l'Éternel est la sagesse, et se détourner du mal c'est l'intelligence (Job, XXVIII. 28). »



COLLINS.

Ce célèbre poète anglais, dans la dernière partie de sa vie terrestre, laissa de côté toute autre étude, et ne voyagea plus qu'avec un Nouveau-Testament anglais, pareil à ceux que les enfants portent à l'école. Un de ses amis l'ouvrit un jour, curieux de voir quel livre portait un homme de lettres. Collins lui dit : Je n'ai qu'un livre, mais c'est le meilleur. »


JOSEPH PRIESTLEY.

J. Priestley est célèbre, comme étant le grand avocat de ce qu'on a appelé l'Unitarianisme. Quoiqu'il fût doué d'un caractère aimable, il montrait peu de respect pour les saintes Écritures. Il marcha d'erreur en erreur, jusqu'à ce qu'il eut rejeté tout ce que l'Évangile contient de plus précieux. Au lieu d'entretenir dans son coeur des sentiments d'humilité et de respect, il fut sage à ses propres yeux et se montra décidé à croire que l'adorable Jésus n'était qu'un homme. Cela résulte évidement de la lecture de ses écrits.

Au commencement de l'année 1804, sa santé déclina rapidement ; son fils dit que, dans ses derniers moments , il montra beaucoup de sécurité et de joie. Mais cette joie n'était pas celle que produit la connaissance de l'amour de Jésus qui surpasse toute intelligence. L'espèce de consolation qu'il éprouva sur son lit de mort nous paraît bien étrange, et si son fils ne l'avait lui-même racontée, nous croirions que le récit en a été inventé par un ennemi du socinianisme, pour jeter de l'odieux sur ce funeste système.

« Le samedi (5 février), raconte son fils, il se trouva beaucoup plus faible. Il me parla quelque temps de l'avantage qu'il avait retiré de la lecture journalière de l'Écriture sainte, et m'exhorta à faire de même, disant que j'y trouverais une source de pures jouissances.. Il prit ensuite, au chevet de son lit, une brochure sur la durée des peines à venir, et me la donnant : « Tu auras, me dit-il, de la joie à la lire. Elle contient mes sentiments qui te soutiendront dans les circonstances les plus pénibles, comme ils m'ont soutenu. Nous nous retrouverons tous finalement ; nous n'avons besoin que de différents degrés de purification, appropriés à nos divers tempéraments, pour nous préparer au bonheur final. »

Est-il bien possible qu'une pareille doctrine soit considérée comme un soutien dans les circonstances les plus pénibles, et cela par un homme qui s'efforça toute sa vie de réformer ce qu'il appelait les corruptions du christianisme ? Croire que, s'il allait en enfer, il n'y resterait qu'un certain temps ! Ah ! socinianisme, est-ce là toute la consolation que tu donnes à l'âme angoissée dans le poids de l'affliction ou sur un lit de mort ? N'as-tu pu inspirer à ton disciple quelque chose de meilleur ? Alors que mon âme soit avec ceux qu'il eût appelé des idolâtres, dont l'espérance repose sur le sacrifice expiatoire de l'Agneau immolé, et qui ont quitté ce monde avec la douce certitude qu'ils seront avec le Seigneur, dès qu'ils seront séparés de leurs corps.


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