LE VRAI BONHEUR
MARIE BUCHANAN (1801).
Marie Buchanan alla dans l'Inde avec une proche
parente, à l'âge de dix-huit ans.
C'est là qu'elle se maria et qu'elle devint
mère. D'un caractère
naturellement doux et
docile,
aimant la vie retirée, elle se tint
éloignée par goût des habitudes
de dissipation communes aux habitants des Indes
orientales. Cependant elle ne paraît pas
avoir eu des idées claires sur
l'Évangile avant d'avoir connu son
mari ; aussi regardait-elle son mariage comme
une grande bénédiction. Voici ce
qu'elle écrivait à une amie :
« Vous avez raison de me
féliciter ; la plus heureuse
circonstance de ma vie, c'est d'être venue
dans l'Inde, où j'ai été unie
à un homme dont les efforts ont
été bénis de Dieu pour me
conduire à la connaissance du salut. C'est
pour moi un nouvel Évangile ; il me
semble vivre dans un monde nouveau, qui
diffère beaucoup plus de l'ancien monde que
l'Inde ne diffère de
l'Angleterre. »
Quel témoignage frappant du
changement qui s'opère dans les vues et dans
les sentiments d'une personne, quand elle est
amenée à la vérité
telle qu'elle est en Jésus, même
lorsque cette personne a vécu d'une
manière irréprochable et a
déjà une connaissance
générale du christianisme. C'est bien
là une nouvelle création !
En 1804, des symptômes alarmants de
consomption se montrèrent chez Mme
Buchanan ; elle s'embarqua alors pour
l'Angleterre, comptant peu
toutefois sur le résultat
de ce voyage. Il est plus aisé de concevoir
que de décrire les sentiments qui
remplissaient son âme dans ce moment
solennel. Elle quittait, probablement pour ne plus
le revoir dans ce monde, celui qui avait
été pour elle, non-seulement un
époux affectionné, mais encore
l'instrument dont Dieu s'était servi pour
lui faire connaître son glorieux
Évangile. Elle avait devant elle le vaste
océan qui sépare l'Inde de
l'Angleterre et sans doute l'océan plus
vaste encore de l'éternité. Oui, le
moment était solennel, mais la religion
réjouissait son âme.
La mort vint réaliser les
pressentiments qu'elle avait éprouvés
à son départ ; pendant la
traversée, elle rendit le dernier soupir.
Les passages suivants tirés des lettres de
son mari affligé disent quelque chose de sa
fin. « Je fus atteint d'une fièvre
qui dura deux mois, et pendant un jour ou deux, je
crus ne pouvoir plus me relever ; mais les
prières des justes furent adressées
à Dieu pour moi, et mes jours furent
prolongés. Ce fut avec une espèce de
répugnance que je me sentis ramené
vers les orages de la vie, lorsque j'avais cru le
combat terminé. Quoique ma vie eût
été bien inutile et mes efforts bien
faibles, je craignais plus de vivre encore au
milieu des épreuves que de partir pour mon
repos, si c'était la
volonté de Dieu. Quelques jours
après, je reçus la nouvelle de la
mort de ma chère Marie.
» Vous vous réjouirez
d'apprendre qu'en se préparant à
quitter l'Inde, elle se regardait comme allant dans
un meilleur pays que l'Angleterre. Avant son
départ, je m'aperçus que ses
affections étaient presque
détachées de ce monde ; elle
disait souvent : « Je crois que Dieu
me prépare à paraître devant
lui dans la gloire. » Elle jouissait
d'une grande communion avec Dieu dans la
prière, et souvent quand elle sortait de son
cabinet, son visage rayonnait de paix et de
bonheur ; aussi aimait-elle beaucoup à
se retirer dans la solitude pour se livrer à
la méditation. Elle avait souvent sur les
lèvres des versets de cantiques à
l'honneur de son Rédempteur. Dans les
derniers temps surtout, elle était
mécontente d'elle-même toutes les fois
qu'elle formait des projets de bonheur terrestre,
et elle s'efforçait d'en détourner
ses pensées.
» Ses souffrances étaient
grandes, mais elle reconnaissait que ses
consolations étaient plus grandes encore,
admirant la bonté du Seigneur qui l'avait
éclairée si jeune de sa merveilleuse
lumière ; elle remarquait que le temps
de ses souffrances avait
été bien court (il n'a duré,
disait-elle, que trois ou quatre ans), et elle
rendait grâces à Dieu de ce que, dans
sa bonté, il l'appelait sitôt dans ses
tabernacles éternels. Elle s'attristait de
ce que la souffrance ne pouvait la rendre
parfaite : aussi pensait-elle au terme de ses
épreuves avec beaucoup de paix et même
avec joie.
» Quand elle sentit approcher son heure
dernière, elle consacra solennellement
à Dieu ses deux petites filles. Elle le
supplia d'être leur père, de les
élever dans sa crainte et de les
préserver des vanités de ce monde.
Elle dit qu'elle donnerait volontiers sa vie pour
leurs âmes, et le Seigneur lui donna
l'espérance qu'elle les retrouverait dans la
gloire.
» Elle est morte à l'âge
de vingt-cinq ans.
Dans votre dernière lettre, vous lui
rappeliez cette promesse : Sois
fidèle jusqu'à la mort, et je te
donnerai la couronne de vie
(Apoc., Il, 10). Ces paroles
étaient prophétiques pour elle ;
car vous les écriviez le 18 mars, et le 18
juin, trois mois après, elle a reçu
sa couronne. »
Sainte religion ! que tu parais
aimable, quand des personnes jeunes changent ainsi
avec joie le temps pour l'éternité,
et regardent la mort elle-même, non comme un
adversaire, mais comme un
ami ! Que l'Évangile est
précieux ! À côté
des plus petites bénédictions qui
découlent de la croix de Christ, les
honneurs et les trésors des empires sont
plus légers que la vanité, et les
biens de ce monde ne sont que la pauvreté
même.
HEUREUSE
PAUVRETÉ
Celui dont nous allons parler fut, quant
à ce monde, un enfant de douleur et de
pauvreté ; mais il reçut de Dieu
des consolations ineffables. Le récit
suivant peut-on donner une légère
idée :
« Il y a plus d'un an que je
visitai, pour la première fois, un homme
plongé dans l'indigence et dans une profonde
affliction. En entrant dans la chaumière, je
le trouvai seul, parce que sa femme était
sortie pour aller chercher du lait. Je fus
effrayé à sa vue : figurez-vous
un homme pâle et maigre, vivante image de la
mort, qui était maintenu droit sur sa chaise
par un grossier assemblage de cordes et de
ceintures attachées au plafond. Il
était tout-à-fait incapable de remuer
les mains et les pieds, étant depuis plus
de quatre ans privé de l'usage de ses
membres, et, de plus, il souffrait d'extrêmes
douleurs dans ses jointures
toutes enflées. Quand je
fus un peu remis de la surprise que m'avait
causée la vue de tant de maux, je lui
demandai : « Restez-vous seul, mon
ami, dans un état si
déplorable ? - Non, monsieur, je ne
suis pas seul, car Dieu est avec moi, »
répondit-il avec le son de voix faible et
touchant d'une douce résignation (il ne
remuait en parlant que les lèvres et les
yeux ).
Je découvris bientôt, en
m'approchant de lui d'où lui venait cette
confiance, car je vis sur ses genoux une Bible
ouverte aux Psaumes de David. Je m'assis
près de lui, et j'engageai la conversation.
Ayant reconnu qu'il n'avait que bien peu de
ressources assurées, Je lui demandai comment
il pouvait fournir à ses besoins :
« Il est vrai, monsieur, me
répondit-il, que sept shillings par semaine
ne pourraient jamais nous suffire ; mais quand
ils sont achevés, je me repose sur la
promesse contenue dans ce livre - Son pain lui
sera donné, et ses eaux ne lui manqueront
point
(Esaïe, XXXIII, 16) ; et
comme Dieu est fidèle, je n'ai pas encore
été trompé, et je ne le serai
jamais, car il sera fidèle à
toujours. »
Je lui demandai s'il n'était pas
tenté de se plaindre, sous le poids de sa
longue et douloureuse affliction. « Non,
depuis trois ans, Dieu soit béni !
dit-il, et ses yeux rayonnaient de foi et d'amour,
car j'ai appris dans ce saint
livre en qui je devais croire, et malgré ma
faiblesse et mon indignité, je suis
sûr qu'il ne me laissera pas, qu'il ne
m'abandonnera pas. Quand je ne puis louer Dieu
à haute voix, il me rend capable de
chanter ses louanges dans mon
coeur. »
» J'entendis ces paroles et beaucoup
d'autres semblables dans ma première visite.
Depuis, je le trouvai ordinairement avec sa Bible
sur ses genoux, toujours humble et
résigné, toujours calme et,
serein ; car le Seigneur répandait sa
bénédiction sur la lecture constante
qu'il faisait de sa sainte Parole.
» Il mourut réjoui par
l'espérance de l'immortalité, et
maintenant il est entré dans son repos. Je
consentirais volontiers à demeurer dans
cette pauvre et obscure chaumière, et
à souffrir sur la même chaise les
mêmes douleurs, pourvu que je pusse jouir de
la même, communion avec Dieu, être
rempli des mêmes consolations, et contempler
toujours comme lui, avec un sentiment
également vif, la même couronne
immortelle. »
RICHARD
CECIL
(1810).
femme d'une piété réelle,
était d'une famille attachée aux
principes non conformistes, famille qui, depuis
plusieurs générations, avait eu dans
son sein des membres pleins de piété.
Elle s'efforça d'inspirer à son fils
des sentiments religieux, et elle eut la joie de le
voir occupé à la recherche du salut.
Mais, plus tard, il secoua l'influence de cette
pieuse éducation et devint presque
incrédule. Pourtant, les paroles de sa
mère, qu'il affectait de mépriser, ne
furent pas perdues ; elles restèrent
fixées dans son coeur, au point de lui
arracher quelquefois des larmes, même au
milieu de la rue (1).
Un soir, ne pouvant
s'endormir, il se mit à
penser à sa mère Je remarque en elle,
se disait-il, deux faits
incontestables :
premièrement, elle souffre des maux dans son
corps et des afflictions dans son âme, et je
vois qu'elle supporte tout cela
avec le courage qu'elle puise dans la prière
et dans la lecture de la Bible. Secondement, elle
doit avoir une source secrète de consolation
que je ne connais pas ; tandis que moi, je ne
puis parvenir au bonheur, en me livrant sans
retenue à mes passions, et en cherchant des
jouissances par toutes sortes de moyens. S'il y a
dans la religion un secret si précieux,
pourquoi n'en profiterais-je pas aussi bien que ma
mère ? Je veux le chercher sans retard
auprès de Dieu. » Il se leva et se
mit à prier ; mais il fut bientôt
effrayé en pensant combien il avait
tourné le Sauveur en ridicule. Il
persévéra néanmoins à
chercher le chemin de la vie, et il finit par le
trouver.
Nous avons lieu de croire que
l'éducation pieuse, dont M. Cecil
décrit si bien les effets, fut le principal
instrument dont Dieu se servit pour produire un
changement aussi important dans son coeur et
dans sa vie. La semence
sembla
quelque temps perdue ; mais elle finit par
germer et par produire des fruits avec abondance.
Son père, le voyant se tourner vers la
piété, le menaça de le rejeter
s'il se joignait aux dissidents ; mais il lui
offrit de fournir à ses besoins, s'il
voulait devenir ministre de l'église
anglicane. Après quelque réflexions,
Richard y consentit.
À vingt-huit ans, il devint ministre
de l'Évangile. Il travailla dans plusieurs
lieux, mais surtout à Londres, où il
prêcha pendant plusieurs années la
Parole de vie : « La foi, disait-il,
est le principal mobile d'un ministre. L'enfer est
devant lui, et des milliers d'âmes y
souffrent des tourments sans fin.
Jésus-Christ est là pour
empêcher les hommes de se précipiter
dans cet abîme. Il m'envoie proclamer sa
puissance et son amour. Qu'ai-je besoin d'une autre
idée ? Elle serait tout-à-fait
hors de saison. »
À la fin de l'année 1798, il
fut attaqué d'une cruelle maladie. Pendant
ce temps, il ne trouvait de consolation qu'en
Jésus-Christ. Il disait - « Si
Dieu me rend la santé, je suis
décidé à ne plus
étudier que la Bible ; c'est là
que se trouve toute vérité
importante, et je sens que sur un lit de maladie la
consolation ne peut venir que de là. Je
me suis trop occupé
à me préparer à vivre, et j'ai
trop peu pensé à vivre
réellement. J'ai trop lu par
curiosité et pour les jouissances de
l'esprit ; mon activité était
littéraire au lieu d'être
chrétienne ; nous nous occupons trop de
choses frivoles, faisons quelque chose pour Dieu.
Le serviteur de Dieu doit être à la
fois un homme d'activité et de
sentiment ; j'ai la conviction intime, et je
voudrais l'inspirer aux autres, que
Jésus-Christ est pour nous tout en
tous. »
Une fois il disait à un ami -
« Cette nuit a été
très-pénible pour moi ;
cependant elle m'était dispensée par
le Seigneur, et certainement tout ce qu'il me donne
est pour mon bien ; si j'avais exposé
ma vie pour vous, je m'intéresserais sans
aucun doute au repos de vos nuits. »
Une autre fois il disait - « Je
jouis d'une grande paix : je n'éprouve
aucune agitation dans mon âme ni le jour ni
la nuit, et tout cela est fondé sur
l'Évangile de Christ. Sans cet
Évangile il n'y aurait aucun repos pour
moi ; car sans lui tout est
profondément obscur comme la doctrine d'un
socinien ou d'un moraliste : il n'y a de
lumière qu'en
Jésus-Christ. »
« Ne semble-t-il pas
étonnant, disait-il un jour à sa
femme, que Dieu qui m'aime beaucoup plus
que tu ne peux m'aimer, ne
me
soulage pas cependant ? Mais comme membre de
Christ, il faut que je participe à ses
souffrances. Il a plu à Dieu de le
navrer pour le bien de l'homme, et il
afflige l'homme pour son propre bien. Maintenant,
je suis souvent reconnaissant pour un repos de cinq
minutes, et je suis étonné de ce que
je ne l'étais pas beaucoup plus pour un
repos de cinquante années. »
Quelqu'un le questionnant sur son
état, il lui répondit :
« Tout cela vient de Christ ;
je ne perds pas la mort de vue. S'il ne plaît
pas au Seigneur que je me relève d'ici, il
me préparé assurément quelque
chose de meilleur. Je sais en qui j'ai cru ;
tout me parait vanité, excepté la
religion. Je suis disposé à
prêcher de ce lit aux prédicateurs
eux-mêmes. Je me demande quel est mon appui.
Que me restera-t-il, quand tous les biens
terrestres m'auront été
enlevés ? Les promesses de la Bible,
voilà la vérité. Rien ne peut
remplacer la Bible. »
Prévoyant les épreuves qui
l'attendaient, ce fidèle chrétien
écrivait à l'un de ses amis quelques
réflexions sur les voies de Dieu. Il
ajoutait : « Que peut-il
m'ôter qu'il ne puisse me rendre ?
Souffrances, privations, solitude,
qu'êtes-vous ? Vous êtes le
sentier qui conduit à la céleste
patrie ; ce sentier, le
Seigneur le connaît, il a promis d'y
être avec moi : n'est-ce pas plus que
suffisant. Il peut faire de ce chemin de douleurs
et de mort, un chemin de vie, de consolations et de
joies ? Il l'a déjà fait mille
fois ; ne l'ai-je pas éprouve
moi-même ? Quel est l'enfant que son
père ne châtie
pas ? »
Quand il fut plus près de la mort, il
ne parlait que de Jésus. Ses vues sur
l'oeuvre et la gloire de Christ, sur l'importance
inexprimable d'une union spirituelle avec lui,
devinrent encore plus distinctes. Il parlait de son
Sauveur avec le sentiment et le sérieux d'un
chrétien mourant.
Il répéta plusieurs fois ces
paroles du martyr Lambert : Rien que
Christ, rien que Christ ! et
très-peu de temps avant sa mort, il pria une
personne de sa famille d'écrire pour lui
dans un livre les paroles suivantes -
« Lambert mourant sur un échafaud
a dit : Rien que Christ ! rien que
Christ ! Richard Cecil, près de
mourir, dit la même chose de tout son
coeur. » Il ajouta son nom à cette
déclaration, en l'écrivant d'une
manière presque illisible à cause de
sa faiblesse.
Son affection pour sa famille et son
espérance d'un bonheur à venir sont
bien exprimées dans les ligues suivantes
qu'il écrivit dans un livre de
remarques :
« Dieu tout bon ! combien
l'âme s'attache à la famille que tu
lui as donnée ! Je laisse ces chers
objets de mon affection dans la faiblesse, dans le
péché, et dans le monde ; mais
que ton nom soit béni ! Tu as
ôté à la mort son aiguillon, tu
as ouvert le ciel à tous les croyants. C'est
là que je trouverai bientôt tout ce
que désire mon âme. Ma femme, si elle
t'appartient, sera unie à toi ainsi que moi
par un amour inséparable ; mes enfants,
s'ils t'appartiennent, je les retrouverai sans
avoir a éprouver pour eux des
mécomptes et des chagrins. Nos vues, nos
joies, nos louanges, nos occupations seront les
mêmes pendant toute
l'éternité ; le
pêché, la douleur, les plaintes seront
à toujours bannis du lieu que nous
habiterons »
Dans ses derniers moments, il dicta une
lettre pour son fils qui se trouvait alors dans les
Indes orientales. En voici quelques lignes :
« Tout ce que je puis faire maintenant
que je suis près de la mort, c'est de vous
envoyer ma bénédiction et de prier
Dieu pour vous. Je désire que Christ soit
votre tout pour le temps et pour
l'éternité. Une attaque de paralysie
m'a réduit à un triste
état ; mais Christ peut nous suffire
à vous et a moi, à présent
comme toujours. Un volume entier ne pourrait
exprimer davantage ni même autant que ces
paroles. Oh ! priez
nuit et
jour, afin d'avoir part à son alliance de
grâce ; c'est tout ce que je puis
dire ; cette part est plus à
désirer que la possession des
Indes. »
C'est ainsi que, les yeux fixés sur
le Seigneur Jésus-Christ, il vécut et
il mourut.
Madame Cecil faisait remarquer après
sa mort qu'on pouvait dire de lui, ce qu'il
écrivait à un ami, après le
service funèbre d'une personne pieuse de sa
congrégation « Lorsqu'elle eut
été placée dans son tombeau
ceux qui l'avaient accompagnée se
retirèrent. Je restai seul les yeux
fixés sur ce monument. Les autres avaient
dit : « Que cela est
triste ! » mais moi, qui verse
encore des larmes en vous écrivant, je
m'écriai : « Que cela est
bien ! »
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