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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



VOIR JÉSUS


LES QUATRE ÉVANGILES
Sermon prêché à l'Oratoire du Louvre,
le 2 Mai 1937,
par le pasteur WILFRED MONOD.


À Jérusalem, des Grecs abordèrent Philippe lors de la fête, et lui dirent : Nous voudrions bien voir Jésus ! Jean 12/20, 21.

Lire : Proverbes IV et VIII, 1 à 13, 30 à 36. Marc 1/14 à 45.

MES FRÈRES,

Ce chétif incident, vieux de deux mille années, resté inaperçu des pèlerins qui remplissaient le temple de Jérusalem et ses vastes dépendances, revêt un aspect tout moderne. Voir, encore voir, toujours voir, se ruer sur les journaux illustrés, étouffer devant l'écran du cinématographe, ou bien s'écraser mutuellement au long d'un trottoir durant d'interminables heures dans l'attente fiévreuse d'un cortège, voilà quelques traits de l'humanité présente ; on pourrait lui appliquer la remarque ironique de l'Ecclésiaste : « L'oeil ne se rassasie point de voir. »

Les religions spiritualisées condamnent cet insatiable appétit de la vue ; elles abandonnent aux sorciers préhistoriques, penchés sur de palpitantes victimes, la sauvage passion de scruter du regard des entrailles. Les pionniers de la piété « pure et sans tache », et du culte « en esprit et en vérité », se dressèrent ici-bas en audacieux champions du monde moral et de l'univers impondérable. Saint Paul s'écrie : « Les choses visibles sont passagères, les invisibles sont éternelles. » On lit dans l'épître aux Hébreux : « La foi est une certitude absolue des choses qu'on ne voit point. » Le Christ lui-même déclare dans le quatrième Évangile : « Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru ! »

Ces affirmations convergentes et décisives devraient, semble-t-il, empêcher les chrétiens d'accepter l'idéal formulé dans notre texte : « Voir Jésus. » Et pourtant, l'un des auteurs du Nouveau Testament écrivait aux membres de l'Eglise primitive : « Ne quittons point Jésus des yeux ! » (Hébreux XII : 2).

Il n'y a là nulle contradiction. Nous savons tous par expérience que la contemplation du Sauveur, loin de nous détourner des réalités invisibles, célestes, spirituelles, nous introduit dans l'ineffable communion d'un Dieu qui est Esprit. Mais ce Dieu, précisément - (et voilà le paradoxe inouï, le paradoxe libérateur, de la révélation chrétienne) - ce Dieu Esprit est le Dieu de l'Incarnation, manifesté dans la Parole faite chair : Jésus homme centralisait comme un miroir des rayons diffus, telle une lentille convergente qui recueille dans l'espace des énergies inaperçues et allume une soudaine flamme.

On m'objectera : « Ne jouez pas sur les mots !
Impossible de voir Jésus ici-bas, d'une manière concrète, au sens où les prosélytes grecs le souhaitaient ; voeu que partageait le percepteur qui grimpa dans un arbre pour apercevoir le Messie ; désir aussi, ou plutôt fantaisie, du triste sire, le roi Hérode, pendant la matinée du premier Vendredi saint. »

Voilà une remarque pleine de bon sens ; elle n'avait pas échappé à l'apôtre Pierre quand il écrivait : « Jésus ? Vous croyez en lui sans le voir. » Les visions mêmes du Seigneur glorifié, octroyées à saint Paul, n'intéressaient pas le nerf optique : « Étais-je dans mon corps, se demande l'apôtre, ou hors de mon enveloppe corporelle ? » Question qu'il aurait formulée aussi à propos de l'éblouissement sur le chemin de Damas : « N'ai-je pas vu Jésus, notre Seigneur ? », écrit-il. Certes. Mais une telle vision se distinguait de la simple vue.

Aujourd'hui, la forme de Jésus ne s'inscrit plus matériellement sur aucune rétine ; elle n'est perceptible que sur le plan spirituel. Les chrétiens, par exemple, prennent an sérieux la parole du Fils de l'homme : « Ce que vous avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. » Dans ce sens-là, vous pourriez tout à l'heure visiter le Christ à l'hôpital ou dans une prison. Vous l'avez sans doute rencontré aussi dans une réunion de prière, on dans le culte public : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là. » Bien plus, vous avez le droit et le devoir de saluer sa présence dans tout disciple sincère, humble et transfiguré, qui ose répéter : « Ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi. » Dans l'épître aux Hébreux, il est même affirmé que l'esprit d'un Christ universel, éternel, animait déjà Moïse quand il accepta la souffrance pour défendre un peuple opprimé.

Je m'incline donc devant ces réalités transcendantes ; si l'on ne peut plus, de nos jours, apercevoir Jésus dans le domaine matériel, on peut le contempler spirituellement. Nous sommes là devant un mystère ineffable, que l'Eglise reflète en partie.

Mais prenons garde ! Attention à l'illuminisme, aux fantaisies de l'imagination, au vertige mystique. Si la chrétienté en était réduite, pour voir le Christ, à se regarder elle-même, quelle désillusion affreuse ou quel délire d'orgueil ! L'Eglise ? oui, mais contrôlée sans cesse par l'Évangile. La vie chrétienne ? oui, mais vérifiée rigoureusement par l'Évangile. « Pierre et Paul » dans la paroisse, ou même saint Pierre et saint Paul dans l'histoire, ou encore Luther et Calvin au catéchisme ? Oui, mais sous l'expertise, et sous l'exploration suprême de l'Évangile, qui apprécie en dernier ressort, et juge souverainement. À nous d'essayer, d'expérimenter, de tenter l'épreuve décisive, en recourant toujours et partout au creuset divin de l'Évangile.

Et ici, usons de précision. J'entends par « Évangile » un message, assurément ; toutefois cet Évangile est contenu dans quatre « évangiles », dont le texte demeure intangible ; et ces récits historiques ne sont eux-mêmes que les cadres d'un tableau, ou plutôt d'un portrait, celui de Jésus le Christ. Là, et seulement là, celui-ci restera proposé, d'âge en âge, non seulement à l'adoration de l'Eglise, mais à la vénération du genre humain ; je dirai, d'une manière plus simple, qu'il s'agit pour chacun de nous, pratiquement, de le contempler lui, ici-bas.

Ainsi le christianisme appartient, sur notre planète, non à la fiction mais à l'histoire ; il ne relève même pas de la littérature, puisque les auteurs sacrés nous ont rapporté la Passion de leur Maître, sans une épithète, sans un point d'exclamation. Ils essayent de ne point s'interposer entre le modèle et l'image ; celle-ci est pour ainsi dire stylisée, spiritualisée, burinée en ses contours les plus nets ; le noir et le blanc suffisent pour que le dessin de la narration défie les siècles des siècles.

Cela posé, je voudrais maintenant concentrer votre attention sur les besoins moraux, ou les circonstances religieuses, auxquelles correspondent, tour à tour, dans notre piété quotidienne, les différents aspects des quatre Évangiles.

Voici, d'abord, une remarque d'ordre général. Dans le domaine des choses de l'âme, la poussière de l'accoutumance est particulièrement nocive ; car les rouages de la vie intérieure, très délicats, sont vite obstrués ; de plus, les nuances de la piété vraie sont d'une telle finesse, qu'il faut les protéger contre l'averse de cendre grise, impalpable et obstinée, qui semble tomber sur notre coeur du haut de quelque invisible volcan. Banales conséquences du phénomène de l'habitude. Oh ! combien cette poudre morne et morte envahit notre conscience ! Oh ! combien l'on soupire après le souffle de l'Esprit saint, capable de dissiper ce nuage pulvérulent !

Mes frères, dans ces heures de sécheresse et de langueur, recourez à l'évangile de Marc, le plus bref, le plus rapproché des événements, le plus pittoresque. L'auteur ne prend pas le temps de rien raconter sur la naissance ou la jeunesse de son héros ; il bondit vers le but, il s'écrie : « Commencement de l'Évangile de Jésus-Christ. » Nous voilà déjà en plein tourbillon de l'activité du Sauveur ; celui-ci nous est dépeint sous les traits d'un travailleur puissant, d'un animateur que rien n'arrête ou ne ralentit, et qui ne trouve pas le loisir de manger. Et quels détails inopinés ! « Jésus dormait à l'arrière de la barque, la tête sur un coussin... Il fit asseoir la foule sur l'herbe verte... Levant les yeux au ciel, il poussa un soupir ... Il promena son regard à la ronde, avec indignation ... Jésus marchait devant les disciples, et ils le suivaient, tout effrayés... Jésus ayant regardé le jeune homme, l'aima. » Et les mots en araméen, extraordinaires, conservés tout vibrants dans cet évangile primesautier comme dans un disque phonographique : Talitha koumi ! (5 ; 41), Ephphata ! (7 : 34), Abba ! (14 : 36).

Je vous en supplie, résistez à la torpeur de l'ennui, à l'insidieuse léthargie spirituelle, à l'engourdissement par le froid des vieilles traditions figées ! Ne murmurez jamais, sur un ton dégoûté : « La religion le culte, la prière, c'est du déjà vu, du déjà connu ; cela sent le fossile. »

Non, non, alerte ! Ouvrez l'évangile de Marc. Il ne faut pas longtemps pour lire d'un trait cette brochure ; les événements s'y pressent dans un va et vient de navette rapide ; à peine Jésus a-t-il prononcé quelques paroles significatives, qu'on perçoit déjà l'homicide rumeur des menaces qui le survolent... Quel zèle du Messie ! Quel élan ! Quel branle-bas ! On est saisi soi-même, entraîné. On est envahi par l'impression merveilleuse qu'il s'est passé quelque chose de définitif, de surnaturel, en Galilée, sous le règne de Tibère César ; et l'on croit naïvement, joyeusement, que « c'est arrivé ! » Alors on s'enrôle ; on met l'épaule à la roue, on offre subitement ses propres services dans l'Eglise, on devient un volontaire du Royaume de Dieu.

Maintenant, écoutez la suite. Une fois lancés dans l'activité pratique, même utile, aimante et belle, nous découvrons avec mélancolie qu'elle ne suffit pas à entretenir la vie de notre âme ; nos réserves spirituelles s'épuisent, quand nous n'essayons plus de penser notre foi. Le surmenage ne nous fatigue pas seulement, il nous vide. On remarque parfois dans nos paroisses des hommes dévoués, des femmes zélées, qui ne déplient aucun journal religieux, qui ne consultent jamais un livre élémentaire de théologie, qui affament leur intelligence. Grave péril pour la Vie spirituelle profonde.

Voici le remède : lire l'évangile de saint Matthieu. Il est dominé, non plus seulement par le souci de raconter, mais par la préoccupation d'enseigner. L'auteur se propose peut-être moins d'inspirer que de démontrer ; il veut fonder la foi au Christ, en prouvant que celui-ci était préfiguré dans l'Ancien Testament, comme le papillon dans la chrysalide. « La formule : afin que fût accompli, est comme un refrain, répété à chaque page du livre. »

Lisez le premier évangile en notant les cinq chaînes de discours qui en forment l'armature ; si l'on pouvait représenter cet écrit-là en relief, comme une carte géologique, on y compterait au moins cinq massifs parallèles : le sermon sur la montagne, une instruction sur l'apostolat, une série de paraboles consacrées au royaume des cieux, des règles sur la discipline morale à exercer entre chrétiens, enfin le groupe de discours liés par l'idée d'un jugement final que Jésus exercera en vertu de sa dignité royale.

Quelle excitation à l'étude, et en tous les cas au recueillement ! Quel appel à la pensée, et en tous les cas à la méditation ! Certes le devoir, dans l'Eglise, est de travailler : les plus humbles activités sont voulues d'En-haut, sont bénies, mais le labeur pratique, à la longue, séparé de l'idée qui l'éclaire et du savoir qui le féconde, s'enlise ou s'endurcit dans une monotonie désolante ; alors c'est le mécanisme stérile, l'entêtement de l'ignorance, ou le fanatisme sectaire.

Et pourtant la pensée, à son tour, demeure insuffisante pour balancer les divers éléments du caractère chrétien et en assurer l'harmonie. Il exista une époque où l'Eglise chrétienne donna une place exagérée, démesurée, à l'intelligence, à la raison, pour interpréter l'Évangile ; on versa la religion dans un moule philosophique, emprunté à l'antiquité, et il en sortit la théologie. Ce produit, assez inattendu, offrait des signes de fragilité.

Alors le clergé, inquiet, soucieux de protéger contre la critique et le doute l'orthodoxie officielle, finit hélas ! par aboutir aux anathèmes, aux persécutions ; des fleuves de sang rejoignirent des fleuves d'encre.

Pour échapper à la pente fatale de l'intellectualisme, riche en aberrations et en crimes, il faut méditer l'évangile de Luc. Ici les paroles manquent pour formuler l'impression exquise d'apaisement qui nous envahit ; celle que nous éprouvons en hiver, lorsqu'un pan de mur, ou un bouquet d'arbres, nous abritent soudain contre la morsure d'une bise glaciale.

Dans la dure civilisation romaine, celle des esclaves crucifiés et des combats de gladiateurs, quel suave climat, quelles fleurs de tendresse, quels parfums du coeur ! jamais le genre humain n'avait respiré dans un tel printemps de l'âme. Repassez les récits ou les détails particuliers au troisième évangile. Les méprisés, les spoliés, les parias, l'étranger et l'hérétique, - et la femme (séculaire et muette sacrifiée) - et les disqualifiés, ceux qui ont manqué leur vie, les gaspilleurs d'occasions perdues, et les infirmes, et les pécheurs, tous les voilà debout ; sans bruit, ils avancent dans la direction du grand Miséricordieux, comme les hôtes silencieux des forêts, à l'aube, se dirigent vers une source cachée. Une pitié intense et sainte désaltère la soif des âmes. « Mon fils, tes péchés sont pardonnés ! Ma fille, ta foi t'a sauvée ! » Et c'est le paralytique, déposé devant le Messie comme un paquet de souffrance, et Zachée dans le sycomore, - c'est la malheureuse qui effleure le bord de son manteau, - et la méprisée qui baigne de ses larmes les pieds qu'on devait clouer au pilori, - et ce sont les paraboles du bon Samaritain, de la brebis au désert, du fils prodigue, du péager repentant, - et c'est le larron transfiguré sur la croix.

Devant un pareil tableau, des larmes de gratitude et d'admiration mouillent nos paupières ; car il ne s'agit pas seulement d'une mièvre sentimentalité, mais d'une compassion virile, inséparable d'une capacité magnifique d'indignation. Luc, par exemple, ne nous transmet point la parole : « Heureux les pauvres en esprit ! » Voici la formule qu'il place hardiment sur les livres du Messie : « Heureux, vous, les pauvres ! Malheur à vous, riches ! car vous avez votre consolation. »

Vous apercevez à quel point les traits caractéristiques du troisième évangile, joints à ceux qui forment l'originalité respective des récits de Marc et de Matthieu, érigent devant nous la figure d'un personnage extraordinaire, et qui dépasse vraiment de la tête l'ensemble de l'humanité. Assurément, le Messie ne prétend pas rayonner sur le terrain de la science ou de la philosophie, de l'art ou de la littérature ; mais, dans le domaine qui est le sien, celui de la conduite et de la sainteté, il règne. Il s'impose tour à tour, nous venons de le constater, soit à la volonté avec l'évangéliste Marc, soit à la pensée avec l'évangéliste Matthieu, soit au coeur avec l'évangéliste Luc, - prouvant de la sorte qu'il s'adresse non seulement à tout homme, ici-bas, mais à tout l'homme, c'est-à-dire à l'être humain dans sa riche complexité, dans son mystère insondable.

On ne peut nier que notre race dévoyée, mise en face de lui, a frémi d'un étrange pressentiment ; elle devine une harmonie préétablie entre sa propre destinée, prolongée au-delà du tombeau, et ce prince du monde moral qui nous fait signe. Jésus lui-même avait prévu, prophétisé ce phénomène ineffable : « Quand j'aurai été élevé, par mon supplice, entre ciel et terre, j'attirerai tous les hommes à moi. » Attraction irrésistible ; comme le métal magnétisé soulève la limaille de fer, le bois de la Croix amène à soi les âmes. Par Jésus-Christ, en Jésus-Christ, et sans savoir comment, elles se découvrent elles-mêmes ; unifiées intérieurement, elles échappent à la dissolution intime ; elles trouvent une raison de vivre et un moyen de survivre ; bref, elles acclament un Sauveur. Pourquoi ? Parce qu'elles savourent avec stupeur, avec délices, dans toutes les fibres de leur substance et dans les retraites ultimes de leur être, le goût miraculeux de la guérison, de l'affranchissement, de la réhabilitation, du salut.

Et voilà ce que nous garantit avec splendeur le quatrième évangile, celui que symbolisent, à la fois, la colombe et l'aigle, terrestre colombe et aigle céleste. Autour de quel visage tournent ces ailes étendues ? Bien-aimés frères, ne vous posez point de questions subtiles et abstruses au sujet du dogme traditionnel de la Trinité, selon Athanase ; contentez-vous des vastes affirmations du Nouveau Testament sur le Père, manifesté dans le Fils, et révélé par l'Esprit. Bornez-vous à ouvrir l'Évangile selon saint Jean ; lisez-le, relisez-le ; emportez ces quelques feuillets dans vos allées et venues ; scrutez-les à genoux dans la solitude. Peu à peu, votre coeur se réchauffera, votre âme s'illuminera, et aucune puissance au monde ne vous arrachera plus la certitude indéracinable que vous possédez un Sauveur, le Sauveur. Les orthodoxes chérissent avec raison le quatrième évangile, parce qu'ils y adorent le « Fils de Dieu ». Les libres croyants chérissent de même ces pages, où ils acclament le « Fils de l'homme ». Plongez éperdument dans ce gouffre de lumière !

Pour conclure, entendez ces paroles sans analogue, si calmes et si puissantes qu'elles dominent le tonnerre des bombardements aériens sur notre frontière, écoutez dans tout votre être le retentissement (prolongé sans fin, à la vie et à la mort), de ces paroles glorieuses, qui resplendissent dans l'évangile selon saint Jean comme le soleil de minuit au-dessus de la banquise : « Celui qui me voit, voit Celui qui m'a envoyé... Celui qui m'a vu, a vu le Père... La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle. »
Ainsi soit-il. Amen.


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