Il est
écrit: TA PAROLE EST LA VERITE (Jean 17.17) Cela me suffit... |
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écrit: TA PAROLE EST LA VERITE (Jean 17.17) Cela me suffit... |
ou les voies de Dieu envers Georges Müller CHAPITRE III Exaucements remarquables à la prière Le premier gain de l'artiste 20 avril 1859. - « Reçu la lettre suivante, venant d'une ville éloignée : « Mon cher frère en Christ. Par ce courrier, je vous envoie 52 francs. Comment pourrions-nous mieux, ma femme et moi, vous exprimer ce que nous ressentons pour vous, si ce n'est en déposant cette somme dans la banque de Christ, qui paie toujours le plus haut intérêt et qui ne fait jamais faillite. Mon meilleur conseiller spirituel, comment vous dire toute la joie que j'éprouve en vous relatant ce qui suit : - Je suis un artiste, un artiste pauvre (peintre en paysages). IL y a à peu près trois semaines, j'envoyai un tableau à l'exposition de Bristol. Je venais de finir un de vos livres. Ma prière fut alors que si mon tableau de Bristol était vendu, je réclamais le privilège de vous envoyer la moitié du produit. Le prix du tableau est de 500 francs. Dieu dans sa grâce m'envoie un acquéreur. J'ai exposé auparavant à Bristol, mais n'ai jamais fait de vente. Oh ! mon cher ami, mon coeur est plein de joie ! Je n'ai jamais senti aussi bien la présence de Dieu. Par votre moyen, j'ai été rendu capable de me rapprocher de Lui, avec plus de foi, d'ardeur et dans de saintes aspirations. C'est le premier gain que Dieu veut bien m'accorder dans toute l'année dernière. Avec quelle joie je lis votre livre ; le tableau dont je vous parle est exposé à l'Académie des arts à Clifton, numéroté dans le catalogue. Comme je ne serai payé qu'à la fin de l'Exposition, je ne pourrai vous envoyer mon offrande qu'alors, etc. » - J'ai reçu des milliers de lettres semblables durant les 40 dernières années. « C'était à la fin de
novembre 1857. - Je fus informé, à
mon grand étonnement, qu'il y avait dans la
chaudière de notre appareil de chauffage au
n° 1, une fuite assez considérable, en
sorte qu'il nous aurait été
impossible de passer l'hiver dans un tel
état de choses. Notre appareil de chauffage
consiste, en une très grande
chaudière cylindrique qui contient le feu,
et avec laquelle communiquent les tuyaux remplis
d'eau, répandant ainsi la chaleur dans les
chambres. L'air chaud est aussi en rapport avec
cette chaudière. On avait constaté
que tout était en règle de ce
côté là pour l'hiver et
cependant nous étions maintenant dans une
grande difficulté. Comment la
résoudre ? Je craignais fort que
pendant les réparations qui
s'annonçaient comme devant prendre un temps
assez long, les enfants, surtout les plus jeunes,
n'eussent à souffrir du froid. Mais alors
comment chauffer les appartements ? Comment
arriver à donner de la chaleur
dans des chambres pouvant
contenir 300 enfants ? Nous crûmes
devoir examiner comme moyen de chauffage :
d'abord le gaz, puis les fourneaux Arnolt, etc.,
mais nous arrivâmes à la conclusion
qu'il nous fallait abandonner tous ces divers
plans. Quoi faire alors ? J'aurais volontiers
donné plus de 2,500 francs pour
résoudre cette difficulté et afin que
les enfants n'aient pas à souffrir du froid.
Enfin, je pris la détermination de me
remettre entièrement dans les mains de Dieu
qui est miséricordieux et
compatissant. 1er janvier 1869. - Reçu d'Écosse
1,250 francs pour les missions, 625 francs pour la
diffusion des Saintes-Écritures, et 625
francs pour la distribution des traités,
ensuite 250 francs pour le même but et 250
francs pour les orphelins. Je ferai quelques
remarques au sujet de ce dernier don. Dans les
premiers mois de l'année 1868, un
commerçant chrétien m'écrivait
pour me demander un conseil, étant alors
dans des difficultés spéciales. Par
ses lignes, on pouvait découvrir un homme
ayant le désir de servir le Seigneur, en
toutes choses. Il se trouvait toutefois dans de
pénibles circonstances. Je lui
répondis, en l'invitant à venir me
voir à Bristol, ajoutant qu'il me serait
plus facile de lui donner un conseil. Il entreprit
ainsi un assez long voyage et nous eûmes une
entrevue. Je pus me rendre un compte exact de sa
position difficile.
-Le lecteur sera intéressé d'apprendre que de temps à autre Dieu fit prospérer ce frère chrétien, en sorte que ses rentrées, du 1er mars 1868 au 1er mars 1869, avaient augmenté de plus de 73,000 francs. Quand il m'envoya son offrande, mise à part pour l'oeuvre de Dieu et les pauvres, elle se montait en tout à plus de 3,000 francs. - J'ai rappelé ce fait, en vue des chrétiens dans le commerce. Ces détails peuvent leur être en bénédictions « Dans mon rapport de 1871 à 1872, j'ai déjà parlé de la grande bénédiction qu'il plut au Seigneur de nous donner à la fin de l'année et au commencement de celle-ci. Comme c'est un sujet tellement important, j'en parlerai un peu plus en détails. La situation spirituelle de nos orphelins, en général nous donnait des préoccupations sérieuses, parce qu'il y en avait peu, relativement, parmi eux, qui pouvaient se reposer sur la mort du Seigneur Jésus pour le salut de leurs âmes et d'autres n'avaient pas le désir de rechercher Dieu. Nous fûmes donc conduits, tous ensemble, collaborateurs, instituteurs, etc., à demander un réveil parmi les enfants. En particulier, je le crois, chacun de nous priait dans ce but. Dans le cours de l'année 1872, nous eûmes, en réponse à nos prières, plus de conversions que nous n'en avions jamais eu parmi nos orphelins. Le 8 janvier 1872, le Saint-Esprit commença à travailler, et l'oeuvre se continua ensuite plus ou moins. L'orphelinat n° 3 semblait plus réfractaire, jusqu'au jour où Dieu étendit lourdement sa main sur cette maison. La petite vérole se déclara. À partir de ce moment-là, l'oeuvre du Saint-Esprit se manifesta, en particulier dans une aile de la maison. À la fin de juillet 1872, les aides s'étaient rendu compte par des conversations et par une soigneuse observation que 729 orphelins ou orphelines, confiés à leurs soins, étaient des croyants au Seigneur Jésus. C'est le plus grand nombre que nous ayons jamais eu dans nos orphelinats. Au Seigneur soit la louange et la gloire ! Il a transformé l'épreuve occasionnée par la petite vérole, en une grande bénédiction. Considérez aussi comment nous avons été poussés à prier, alors que l'état spirituel était si bas, et comment aussi Dieu a répondu par une grande manifestation de son Esprit. » « La joie que l'on éprouve lorsque Dieu répond à nos prières ne peut pas se décrire ! Et quel élan dans la vie spirituelle ! Je souhaite cette expérience à tous nos lecteurs chrétiens. Si vous croyez réellement en Jésus pour le salut de votre âme ; si vous marchez dans l'intégrité du coeur devant Dieu et que vous persévériez à prier en vous attendant à Lui seul, la réponse arrivera sûrement. Vous ne serez peut-être jamais appelés à servir le Seigneur dans la voie où Il a conduit celui qui vous écrit et, par conséquent, vous n'aurez pas à attendre des exaucements semblables à ceux qui ont été ci-devant énumérés, mais, dans vos circonstances diverses, votre famille, votre travail, votre position dans l'Eglise, vos travaux pour le Seigneur, etc., vous pouvez attendre de Dieu toute réponse à vos prières. » « Si ces lignes, toutefois, venaient à tomber sous les yeux de quelqu'un qui marche dans l'insouciance quant à son salut, je voudrais le supplier, d'abord, d'être réconcilié avec Dieu par la foi en Jésus, le Sauveur. Vous êtes pécheurs, vous méritez la condamnation. Si vous ne croyez pas cela, demandez à Dieu de vous le révéler. Demandez-Lui de vous montrer ce que vous êtes par nature et de révéler ensuite à votre coeur le Seigneur Jésus. Dieu l'a envoyé pour porter votre culpabilité, votre péché. Il l'a expié, et, maintenant, Dieu ayant accepté l'obéissance et les souffrances du Sauveur des pécheurs, Il peut vous recevoir, vous, à cause de Lui, et par Lui. À l'instant même où vous croyez du coeur au Seigneur Jésus, vous obtenez le pardon de tous vos péchés. Étant réconciliés avec Dieu, et ayant obtenu la rémission de ses péchés, le pécheur sauvé a la liberté d'entrer en présence de Dieu pour lui présenter ses requêtes. Plus il réalise que tout est réglé pour lui auprès de Dieu, pour l'amour de Christ, et plus celui qui croit en Lui sera heureux de venir auprès de Lui pour lui parler de tous ses besoins spirituels et temporels. Son Père céleste peut et veut lui aider dans tout ce qui le concerne. Mais quand il y a du péché sur la conscience, que la culpabilité demeure, il est inutile de penser à un exaucement des prières. C'est pourquoi, si vous êtes encore un pécheur non pardonné, que votre prière soit que Dieu veuille bien révéler à votre coeur le Seigneur Jésus, son Fils bien-aimé. » « En novembre 1856, un jeune
Irlandais, M. James Mac Quilkin, fut amené
à la connaissance du Seigneur.
Bientôt, après sa conversion, il fit
la lecture de mes livres : « Les
dispensations de Dieu ». Il fut
grandement béni dans son âme,
spécialement en ce qui concerne l'exaucement
à la prière. Il se dit alors en
lui-même : « Voilà ce
que M. Muller obtient par la prière !
Ne pourrais-je pas avoir une
bénédiction par ce moyen, moi
aussi ? » Il se mit donc à
prier pour que Dieu lui accordât un
compagnon, un jeune homme qui connût le
Seigneur. Sa prière fut exaucée. Les
deux jeunes gens commencèrent une
réunion de prières. Ensuite, M. J.
Mac Q. demanda au Seigneur de le conduire à
faire la connaissance de quelques autres enfants de
Dieu.
« Au mois de juillet 1853, il plut au
Seigneur d'éprouver ma foi d'une
manière toute nouvelle. Ma fille
bien-aimée, mon unique enfant, convertie
au Seigneur depuis le
commencement de l'année 1846, fut
très malade, à partir du 20
juin. |
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