Réponses à la
Prière
ou les voies de
Dieu
envers
Georges Müller
CHAPITRE IV
Encore des épreuves de foi et de
patience
L'oeuvre ayant pris de l'extension, il fallait
pourvoir aux besoins de 330 personnes, et
l'épreuve de la foi continuant M. Muller
écrit :
« Si nous n'avons
jamais
eu de revenu assuré, à l'heure
actuelle, nous en avons encore moins. Il nous faut
tout attendre du Seigneur, et quelquefois les
nécessités pécuniaires sont
parmi les moindres choses, mais nous regardons vers
Lui, c'est pourquoi, nous ne sommes pas
désappointés. »
7 octobre 1852.
-
« Il n'y avait que 200 francs ce matin
pour les dépenses courantes des orphelins.
Jusqu'ici nous avions été dans
l'abondance ; mais les dons qui étaient
rentrés étant presque tous pour le
fonds de construction, nous nous sommes
trouvés dans la disette relativement aux
autres dépenses. Ainsi, balance en main le
26 mai 1852, malgré tout ce qui était
rentré depuis lors il ne nous restait que
200 francs. Je me suis donc de nouveau
adonné à la prière afin de
demander au Seigneur qu'Il voulût bien
augmenter cette somme. »
9 octobre. -
« Au
cours de ma lecture ce matin,
avant déjeuner, mes yeux
se sont arrêtés sur Luc VII. En
parcourant le récit du centenier et de la
résurrection du fils de la veuve de
Naïn, j'ai élevé mon âme
vers le Seigneur Jésus, lui disant :
« Seigneur Jésus, Tu as la
même puissance aujourd'hui, Tu peux pourvoir
à tous les besoins de l'oeuvre
confiée à mes mains. S'il te
plaît, fais-le ! » Une
demi-heure s'était à peine
écoulée que je recevais 5,768 fr.
75 »
« Comment décrire
ma joie, en face de cette délivrance ?
J'étais décidé à
m'attendre à Dieu seul, au lieu de chercher
une délivrance anti-scripturaire. J'ai des
centaines de mille francs pour le fonds de
construction, mais je ne voudrais pas y toucher,
parce que cette somme a été
donnée pour cet objet. Il y a aussi un legs
de 2,500 francs, pour les orphelins, dû
déjà depuis deux mois. En perspective
de ce paiement, le coeur, naturellement, aurait pu
être enclin à employer une certaine
somme du fonds de construction puis la rendre
lorsque l'argent du legs arriverait ; mais je
ne voulais pas sortir du chemin où Dieu
m'avait placé pour chercher du secours
ailleurs. Au jour même où je
reçus le legs, j'avais déjà
mis sous enveloppe 2,500 francs qui
m'étaient parvenus pour la construction,
afin de les porter à la banque, car
j'étais bien déterminé
à ne pas en faire usage. Je voulais
m'attendre à Dieu seul. Mon âme
magnifie le Seigneur pour toutes ses
bontés. »
13 juin 1853.
-
« Nous sommes encore dans une grande
pauvreté. Non pas que nous soyons dans les
dettes, ni même que nous soyons sans le sou,
puisque nous avons en main 300 francs ; mais
il nous faut de la farine, 10 sacs à la
fois, une bonne quantité de farine d'avoine,
du savon, et aussi quelques petites
réparations à faire dans la
maison ; enfin il y a un
certain nombre d'ouvriers à rétribuer
à part les dépenses courantes de la
semaine, qui s'élèvent à
environ 1,750 francs. De plus, je me suis
aperçu, samedi, avant-hier, que l'appareil
de chauffage avait aussi besoin d'être
réparé, ce qui coûtera
probablement 600 fr. Humainement parlant, il nous
faudrait 2,500 fr. pour ces dépenses extra,
sans parler des autres dépenses
courantes. »
« Mais je n'avais
aucune
perspective d'avoir seulement un franc et encore
moins 2,500 fr. Puis c'était lundi,
où généralement il y a peu. En
me rendant ce matin à l'Orphelinat et en
priant le long de la route, je disais au Seigneur
que, quoique ce fût lundi, Il pouvait
m'envoyer beaucoup. Il en fut ainsi. Ce matin
même, il y avait 7,525 fr. à mon
adresse pour l'oeuvre du Seigneur, à
employer comme je le jugerais bon ! Oh !
la joie qui inonda mon coeur ! J'arpentais ma
chambre de long en large, des larmes de joie et de
gratitude coulaient abondamment le long de mes
joues ; je louais, je magnifiais le Seigneur,
du fond de mon âme. Je m'abandonnais tout de
nouveau à Lui pour le servir. Je n'avais
peut-être jamais senti autant la bonté
du Seigneur, que dans cette
délivrance. »
9 novembre. -
« Nous sommes encore dans
l'épreuve. Dieu exerce notre foi et notre
patience. Cet après-midi, un frère et
une soeur du Gloucestershire sont venus me rendre
une visite au nouvel Orphelinat, avant de visiter
l'Établissement. Peu de minutes
après, cette soeur me remet 26 fr. qui lui
avaient été donnés pour les
constructions ; elle me remet pour mes
dépenses personnelles 25 fr., et la
même somme pour le fonds de construction. Son
mari fait don de 125 fr. pour les Orphelins et 125
fr. pour les Missions étrangères.
Ainsi le Seigneur m'a
encouragé, mais j'attends
davantage. »
Êtes-vous
préparés pour
l'éternité ?
« En repassant mon livre de comptes,
je rencontre ici et là les noms de plusieurs
amis qui ont terminé leur course ici-bas.
Bientôt, cher Lecteur, votre tour viendra.
Êtes-vous prêt pour
l'Éternité ? Je presse cette
question sur votre conscience, et je vous prie,
avec affection, de ne pas la renvoyer. Rien ne
dépasse, en importance, ce sujet capital.
Vous demandez - comment puis-je me préparer
pour l'Éternité, comment être
sauvé, comment obtenir le pardon de mes
péchés ? La réponse
est : Croyez au Seigneur Jésus,
confiez-vous en Lui seul pour le salut de votre
âme. Il a porté, à notre place,
la malédiction de Dieu sur le
péché, afin que nous, coupables
pécheurs, si nous croyons en Lui, nous ne
venions jamais en jugement. Il a accompli la loi de
Dieu, Il a été obéissant
jusqu'à la mort, afin que nous,
pécheurs désobéissants,
coupables, si nous nous reposons sur Lui, nous
soyons reconnus justes à cause de Lui et par
Lui.
Examinez ces choses, cher
Lecteur,
si vous ne l'avez déjà fait. Par la
foi au Seigneur Jésus seul, nous obtenons le
pardon de nos péchés, la paix avec
Dieu ; nous devenons enfants de Dieu ;
nous avons Dieu pour Père et nous pouvons
venir à Lui, en toute assurance, pour lui
confier tous nos besoins spirituels et temporels.
Ainsi, chacun de mes Lecteurs, peut obtenir des
réponses à ses prières, non
seulement autant que nous, mais même en plus
grande abondance. »
« Il se peut qu'un
très petit nombre d'enfants de
Dieu soit appelé à
servir le Seigneur dans l'Établissement
d'Orphelinats, etc., mais tous sont appelés
à se confier en Dieu, à se reposer
sur Lui, dans leurs diverses circonstances,
à exercer leur foi, à s'adonner
à la prière pour leurs occupations
terrestres, leurs afflictions et tous leurs
besoins. Éprouvez en cela le Dieu vivant, et
vous verrez quelle vie heureuse vous
aurez... »
« En vérité,
je préfère cette vie
d'épreuves presque continuelles, si
seulement je suis rendu capable de déposer
tous mes soucis aux pieds de mon Père
céleste, et ainsi entrer toujours plus en
communion avec Lui, à une vie de paix et de
tranquillité extérieures, sans les
preuves constantes de sa fidélité, de
sa sagesse, de sa puissance et de sa
miséricordieuse providence à mon
égard. »
En 1859, M. Muller
écrit : « Tous les mercredis
soir, nous nous rencontrons, mes aides et moi pour
la prière en commun. Chaque jour
également, je mets à part des moments
spéciaux pour apporter au Seigneur tous les
besoins spirituels et temporels de l'oeuvre. J'ai
50 sujets de prière, et même plus,
à déposer devant Lui, chaque jour, et
par là, je suis grandement béni. Je
ne fais savoir à aucun être humain ce
qui nous est nécessaire dans l'oeuvre. Que
dis-je ! Si même, je pouvais, à
chaque demande, obtenir 250,000 fr. par la
grâce de Dieu, je ne le ferais pas. Et
pourquoi ? Parce que j'ai offert, joyeusement,
ma vie tout entière à ce
précieux service, qui est de donner au monde
et à l'Eglise une démonstration
indéniable que c'est une chose bénie
que de se confier en Dieu ; qu'Il est
maintenant, qu'Il a été toujours le
Dieu vivant, le même, qui nous a
été révélé dans
les Saintes-Écritures. Si nous le
connaissons, si nous sommes
réconciliés avec
Lui par la foi en Jésus et si nous lui
demandons, en son nom, de nous accorder ce qui est
selon sa volonté, Il nous le donnera
sûrement, en son temps, pourvu que nous
croyions qu'Il le fera...
Dieu n'a jamais failli à mon
égard, depuis quarante ans que j'ai mis
à l'épreuve sa
fidélité, dans l'oeuvre qu'Il m'a
donnée à faire. »
En l'Éternel se trouve la
force éternelle
« À la date du 9 novembre 1861,
M. Muller écrit : 9 novembre, samedi
soir. Au commencement de cette semaine, j'ai
seulement reçu la somme de 98 fr. 75 par la
première distribution. Bientôt
après, en faisant la lecture de la Parole,
j'ai été spécialement
attiré vers le passage
d'Esaïe XXVI, 4 ;
« Confiez-vous en l'Éternel
à perpétuité, car
l'Éternel est le rocher des
siècles. » - Ayant
déposé ma Bible à mes
côtés, je me suis jeté à
genoux et j'ai prié ainsi : Je crois
qu'il y a en Jéhova, l'Éternel, la
force éternelle, car Il est le rocher des
siècles, et je me confie en Lui : O
Seigneur, aide-moi à me confier en Toi,
toujours. Qu'il te plaise de m'envoyer aujourd'hui
tous les fonds nécessaires, et même je
t'en demande beaucoup pour cette semaine, quoiqu'il
en soit rentré si peu jusqu'à
maintenant. - Aujourd'hui même, 3 novembre,
j'ai reçu 250 francs de Surbiton, 125 francs
de Clifton, 50 francs de Bristol, et dans le
courant de la semaine le total a été
de 11,425 fr. Une fois de plus, le Seigneur,
l'Éternel s'est montré digne de ma
confiance et Il s'est révélé
également comme le rocher des
siècles.
Cher lecteur croyant, si vous
n'avez
pas l'habitude de parler au Seigneur de tous les
détails de votre vie, commencez à
vous confier en Lui de cette
manière et vous verrez quelles grandes
bénédictions vous en
retirerez. »
Jésus-Christ est le
même, hier, aujourd'hui et
éternellement
26 mai 1861. - À la fin de cette
présente période je trouve que le
total des dépenses diverses est de 617,520
fr. 40 ou de 1,690 fr. 60 par jour. Je suppose que
les dépenses de l'année prochaine
seront encore plus élevées. Mais le
même Dieu qui m'a aidé dans le
passé, m'aidera encore à
l'avenir. »
« Vous voyez bien, cher
Lecteur, comment le Seigneur dans sa
fidélité est venu à mon
secours, année après année.
Avec l'agrandissement successif de nos
établissements, il est évident que
les dépenses augmentaient toujours en
proportions, mais le Seigneur n'a jamais failli
à ses promesses, et nous avons
été secourus. Vous pourriez
peut-être me poser la question
suivante : Que feriez-vous s'Il venait
à vous faire défaut ? Ma
réponse est celle-ci : Cela ne se peut
pas, aussi longtemps que nous nous confions en Lui,
et que nous ne vivons pas dans le
péché. Mais si nous venions à
le laisser de côté, Lui, la fontaine
des eaux-vives, pour nous creuser des citernes
crevassées qui ne contiennent pas d'eau, en
nous confiant au bras de la chair ; ou si nous
allions vivre dans le péché d'une
manière ou d'une autre, alors nous crierions
à Lui en vain. Au Psaume LXVI, 18, il y a
cette parole solennelle : « Si
j'avais conçu de l'iniquité dans mon
coeur, le Seigneur ne m'aurait point
exaucé. »
« Jusqu'ici, par la
grâce de Dieu, quoique dans la faiblesse, et
faillible en bien des manières, j'ai
pu me confier en Lui seul,
et
marcher dans l'intégrité,
haïssant le péché, aimant la
sainteté et recherchant toujours plus
à ressembler au Seigneur
Jésus. »
21 octobre 1868.
-
« A mesure que les jours
s'écoulent, nous faisons connaître nos
requêtes à notre Dieu, car depuis
plusieurs années nos sorties se sont
élevées à plus de 2,500 francs
par jour. Toutefois, quoique nos dépenses
aient été si grandes, le Seigneur n'a
jamais manqué de nous venir en aide. Nous
avons été, vraiment, d'après
les apparences extérieures, comme le
« Buisson ardent au
désert », et cependant, nous
n'avons pas été consumés. De
plus, nous sommes remplis de courage et de
confiance dans le Seigneur, quoique nous ayons
devant nous la perspective de plus grandes charges.
Oh ! si tous les ouvriers du Seigneur
connaissaient par expérience toutes les
bénédictions qui découlent
d'une vie de dépendance, de confiance en
Dieu seul ! En Lui, on ne connaît pas le
désappointement. Les amis terrestres peuvent
changer de manière de voir, en ce qui
concerne notre oeuvre ; perdre la
capacité de nous venir en aide, même
en le désirant beaucoup, mais Lui, Il reste,
à perpétuité, le Dieu riche.
Les amis terrestres peuvent, à un certain
moment, transférer leurs dons à
d'autres oeuvres ; et, comme ils se
trouveraient surchargés, ils se voient
obligés de nous abandonner ; mais Lui,
Il peut pourvoir à tous nos besoins et
à tous ceux de millions d'autres qui
travaillent dans son champ et qui se confient en
Lui. Son bonheur est de donner. Les amis terrestres
peuvent nous être enlevés par la mort,
et nous perdons ainsi leurs secours, mais Lui, Il
vit aux siècles des siècles ; Il
ne peut mourir. Pendant les quarante
dernières années,
j'ai surtout expérimenté ce dernier
point de vue en ce qui concerne cette Institution.
Non seulement un, ni deux, ni même cinq ou
dix amis, mais un grand nombre, qui m'aidaient
autrefois de leurs offrandes, sont partis de ce
monde. Et notre oeuvre s'est-elle
arrêtée à cause de cela ?
Non, certes. Et pourquoi ? Parce que je me
suis confié en Dieu et en Lui
seul. »
28 juillet 1881. -
« Nous avons eu ces derniers temps juste
pour payer le tiers de nos dépenses. En
conséquence, tout ce que nous avons
actuellement pour les orphelins se réduit
à presque rien. Si on regardait seulement
aux apparences, on pourrait se dire : Comment
continuer cette oeuvre ? Mais je crois que le
Seigneur nous viendra en aide, soit pour les
orphelins, soit pour les divers besoins de
l'Institution. Je dis ceci également pour
les chers enfants de Dieu, afin qu'ils soient
fortifiés dans la foi et que Dieu soit
glorifié. »
Cette confiance permanente dans
le
Dieu vivant a été vraiment
récompensée à la vue de tous.
Il a tellement secouru et protégé
cette oeuvre que M. Wright pouvait écrire en
mai 1902 qu'il avait en main une balance de
quelques milliers de Livres sterling, et depuis le
28 juillet 1881, M. Wright constate dans son
journal qu'il est rentré et qu'il s'est
dépensé plus de 12,500,000
francs.
Pendant ces vingt années, Sa
foi et Sa patience ont été,
grandement mises à l'épreuve, car au
15 août 1881, il écrit de
nouveau.
« Nous sommes
maintenant
réduits à la somme de 7,315 fr. 70.
Depuis 25 ans, nos fonds n'ont pas
été aussi bas, et nous avons chaque
jour à pourvoir aux besoins de 2,100
personnes. Nous n'avons donc une réserve que
pour quatre jours et demi, mais nos
yeux sont sur le Seigneur.
Il est
mon céleste pourvoyeur. Reçu
aujourd'hui environ 700
francs. »
22 août. -
« Une partie d'un legs a
été payée (legs qui nous avait
été donné, il y a bien des
années) et nous avons reçu vingt-cinq
mille francs. »
26 février 1882.
-
« Il y a eu aujourd'hui pour les
orphelins la somme de 2,438 fr. 25, à peu
près 600 fr. de plus qu'il ne nous faut pour
les dépenses d'un
jour. »
2 mars. -
« Notre
situation actuelle vis-à-vis des orphelins
se traduit par cette prière :
Donne-nous chaque jour notre pain quotidien.
Jusqu'ici, Dieu est venu à notre
aide. »
20 avril 1882.
-
« Au milieu de la disette, nous avons
reçu d'Edimbourg 2,500 francs avec cette
clause : « Cette somme devait vous
être remise comme legs, mais je vous l'envoie
maintenant. »
3 juin. -
« De W...
12,500 francs. Quelle merveilleuse
délivrance pour nous que ce don, et quelle
preuve de ce que Dieu fera encore pour
nous ! »
21 octobre. -
« De
W... 25,000 francs. En réponse à nos
prières, Dieu a parlé à son
cher enfant et il a incliné son coeur
à nous envoyer une seconde offrande, plus
élevée que toutes les autres. Nous
avons donc une nouvelle preuve que notre Dieu
faisait seulement passer notre foi dans le creuset
pendant l'année écoulée, et
non pas qu'Il nous châtiait, en jugement.
J'ai attendu, je me suis confié en Lui, et
je n'ai pas été
confus. »
« Dieu se plaît,
dans ses relations avec nous, à varier sa
manière d'agir, afin que nous ne soyons pas
tentés de nous confier dans les dons et dans
les circonstances, mais en Lui seul. Par sa
grâce, nous sommes rendus capables de
regarder vers Lui seul et nos coeurs sont
gardés en paix. »
Appendice
Cinq conditions pour la prière
efficace
1° Une confiance pleine
et entière dans les mérites et dans
la médiation du Seigneur
Jésus-Christ, comme seul terrain sur lequel
nous nous puissions réclamer quelque
bénédiction. (Voyez
Jean XIV, 13 ;
XV, 16, etc.)
2° Délaisser tout
péché connu ; si nous conservons
quelque iniquité dans notre coeur, le
Seigneur ne nous écoutera pas, car alors ce
serait sanctionner le péché.
(Ps. LXVI, 18.)
3° Une foi implicite en la parole
de
Dieu, parole de la promesse que Dieu a
confirmée avec serment. Or, ne pas croire ce
qu'Il dit, c'est le faire menteur et parjure
(Hébreux XI, 6 ;
VI, 13-20.)
4° Ne Lui demander que ce qui est
selon sa volonté. Nos motifs doivent
être purs ; nous ne devons rechercher
aucun don de Dieu pour satisfaire nos convoitises
(I
Jean V, 14 ;
Jacques IV, 3.)
5° Qu'il y ait de
l'importunité dans la supplication. Il faut
savoir s'attendre à Dieu, et savoir
L'attendre patiemment. Tel le laboureur qui attend
avec patience le précieux fruit de la terre
(Jacques
V, 7 ;
Luc XVIII, 1-8.)
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