Quel cas doit-on
faire
de l'homme ?
CHAPITRE 3
Contraste entre Christ et
l’homme.
Ne soyons pas étonné des
difficultés à entrer dans le sujet de
l’incarnation de Dieu, "Dieu a
été manifesté en chair"
(1
Timothée 3.16) Elles sont
liées au fait que notre vieille nature ne
peut ni ne veut le concevoir, car "la
pensée de la chair … ne le peut
pas"
(Romains
8.7).
Pour cela, il faut le secours de l’Esprit de
Dieu car
"personne ne connaît le Fils, si ce n'est
le Père’"
(Matthieu
11.27).
Christ, a été "en toutes choses
comme nous à part le péché",
révèle l’Épître
aux Hébreux.
Cette expression "comme nous " produit un
mélange d’incompréhension et
d’émerveillement ! Mais
n’omettons jamais ce que la Parole ajoute "
à part le péché".
La condition d’homme, Christ l’a prise
volontairement, "en entrant dans le monde",
pour nous secourir et nous sauver. Pour cela il a
été tel que nous sommes physiquement
avec les besoins liés au corps que nous
connaissons, la faim, la soif, la douleur. Pour
devenir homme, afin qu’un homme parfait soit
introduit dans les sanctuaires célestes,
avec à sa suite tous ceux qui ont la vie
divine, il fallait que semblablement à nous
il connaisse en pratique l’humanité
afin de participer au sang et à la chair
(Hébreux
2.14).
Dans les Écritures, l’Ancien Testament
suggère bien des types de Christ. Ils sont
très utiles pour nous faire saisir certaines
des multiples facettes de sa gloire. Ces types sont
présentés avec des caractères
divers afin d’illustrer des côtés
différents que nous sommes incapables
d’embrasser dans leur ensemble.
Un des plus profond, est celui que nous
présente la scène de Morija avec
Isaac, type de Christ, devant être offert en
sacrifice pour le péché,
l’Agneau offert en holocauste. La vie de
Joseph représente une suite remarquable
d’exemples moraux et de dévouement pour
Dieu. Plus loin David évoque le type du Roi
choisi par Dieu, comme Salomon incarne le Roi de
gloire. Mais tous ces personnages, choisis ainsi
par Dieu comme type de Celui qui devait venir, ne
sont que des hommes. Ils ont tous faillis,
quelques-uns uns de manière tragique,
manifestant leur propension à pécher.
Jésus est, et restera le seul homme
n’ayant qu’une nature, la nature
divine.
- Nos mobiles - Ceux de
Jésus :
Nous sommes installés sur la terre pour y
vivre et c’est bien légitime, puisque
la volonté de Dieu est que nous menions
"une vie paisible, tranquille en toute
honnêteté et piété"
(1
Timothée 2.2).
En cela nous marquons déjà une
énorme différence avec Jésus
qui n’avait pas un lieu pour reposer sa
tête
(Luc
9.58) ; Mais là
où la différence devient gigantesque
c’est lorsque nous analysons un instant nos
mobiles, c’est à dire ce qui nous fait
agir. Sur la durée d’une
journée, en ce qui concerne choix,
décisions et activités. Combien de
fois n’ai-je pas été
trouvé manquant dans ce que la Parole
enjoint :
"Faites tout pour la gloire de Dieu’"
(1 Corinthiens 10.31). Et dans les
journées qui ont suivi ai-je mieux
fait ? Recherchons dans les Évangiles,
les faits et gestes du Seigneur. Nous n’en
trouverons aucun qui n’ait été
accompli pour Dieu dans une parfaite
consécration.
Sur les sentiers de cette terre,
Sa joie était de le servir.
Et de la crèche au mont Calvaire,
En lui Il trouva son plaisir
- Lutte contre Satan et le mal.
Pour ce qui concerne nos luttes contre
l’ennemi de nos âmes, nous devrions
passer ce paragraphe sous silence, si Jésus
lui-même n’avait réglé
à tout jamais la question, en remportant
à la croix une victoire absolue. Par ce
fait, maintenant, le croyant est
délivré de la puissance mortelle de
Satan. Mais même si Satan est vaincu, il
continue ses attaques de déstabilisation
contre ceux qui portent le nom de Christ. De quelle
manière lui résistons-nous ?
Christ est un modèle pour chacun. Redisons
le, durant son jeûne au désert, il est
présenté dans la condition la plus
indigente qui soit : un désert
austère, pas de compagnie, ni eau, ni pain.
Un gouffre de différence avec la condition
originelle d’Adam !
Pour les hommes, pécheurs de naissance, la
tentation vient du dedans : "Chacun est
tenté, étant attiré et
amorcé par sa propre convoitise". De la
convoitise procède le péché et
Satan a dès le début trouvé
cette faille chez l’homme. Il a agi sur Eve
par la convoitise, puis s’est servi des choses
extérieures pour l’attirer.
L’imagination des pensées de notre
coeur naturel se complaît ainsi dans les
vanités et les passions coupables, et notre
orgueil cherche à être satisfait.
Pour Jésus, Être saint dès sa
naissance, rien de semblable. Il n’y avait en
Lui aucune convoitise. Ce qui n’enlève
en rien la réalité des tentations
qu’Il a dû endurer, mais pour Lui, la
tentation venait exclusivement de dehors. Il
n’a jamais
été attiré et
amorcé par sa propre convoitise. Satan
s’est approché de Lui, pour essayer de
faire entrer en Lui une pensée de doute, de
volonté propre ou d’orgueil, chose
absolument introuvable en Jésus. En cela
Christ a remporté une première
victoire sur l’ennemi. Son coeur était
armé contre toute attaque de Satan. Cette
arme, La Parole de Dieu était aussi sa
nourriture. Sa
détermination "était de faire
la volonté du Père "
(Jean
4.34). On peut remarquer, plus
particulièrement dans l’Évangile
de Luc, que le Seigneur s’est nommé et
présenté très souvent avec le
titre de :
"Fils de l’homme" ;
Or il semble que c’est ce titre même qui
ait le plus contré Satan. Les faits le
démontrent lorsque, à plusieurs
reprises, les démons – qui
connaissaient Christ
(Marc
1.34) - le
révèlent publiquement comme
" Fils de Dieu",
mais jamais comme
"Fils de l’homme".
Nous pouvons en comprendre une des raisons.
C’est en tant que "Fils de l’homme" que,
refaisant l’histoire de l’homme, Christ
pouvait vaincre à tout jamais la puissance
du diable.
- Le moi
Toutes les fois où le Seigneur
utilise ce pronom personnel, c’est pour
diriger les âmes vers sa Personne, ou pour
répondre à des questions
précises, mais jamais pour afficher une
volonté propre. Regardons quel cas il fait
de lui-même, de sa volonté
d’homme parfait à
Gethsémané, quand, surmontant sa
terrible angoisse, il s’écrie :
" non pas ce que je veux moi, mais ce que
tu veux toi "
(Marc
14.36). C’est sans doute
l’expression d’obéissance parfaite
la plus forte de l’Écriture au moment
le plus solennel de la vie de Christ.
Obéissance de Christ déterminé
à accomplir l’oeuvre de la
rédemption, sans laquelle nous
n’aurions jamais connu la vie.
Quant à nous-mêmes, "moi", ce
n’est certainement pas le mot que nous
employons le moins ! Quelle entrave plus
dérangeante pour le croyant que ce petit
mot. Nous le prononçons tous des millions de
fois depuis la petite enfance jusqu’à
la mort ! Ce "moi" avec lequel je suis si
souvent en osmose n’est pas autre chose que le
vieil homme dissimulé derrière toutes
mes pensées inconvenantes,
égoïstes, malsaines. Son seul but est
de me contraindre à me replier sur
moi-même.
Plusieurs objections peuvent se faire
entendre : " vous devez vivre, et ne pas
vous contraindre en vous tourmentant
constamment ! " ;" comment
savez-vous si vous êtes occupé de ce
qui est de l’Esprit ou de la chair, puisque
celle-ci est tellement trompeuse ? "
À ces remarques mon âme
répond : " mon coeur ne sera
jamais autant rempli de paix et de bonheur que
s’il reste dans la proximité de
Christ ". Une bonne conscience, basée
sur la Parole, avec la paix du coeur est un gage
d’une marche au côté du
Seigneur.
La marche du croyant fidèle pour Christ,
d’un coeur pur et d’une bonne conscience
(1
Timothée 1.5),
pourrait-elle être présenter
ambiguïté quant aux actions et aux
mobiles ? Les oeuvres de la chair
énumérées dans
l’épître aux Galates, à
qui profitent-elles, à Christ ou
moi ?
Ont-elles des points communs avec le fruit de
l’Esprit ? Personne ne peut s’y
tromper. Ces deux produits bien
séparés l’un de l’autre,
ont des origines tellement différentes, avec
les résultats divergents. Consultons la
récapitulation dans le chapitre 5 de
l’épître aux Galates.
"Les oeuvres de la chair sont …
Mais le fruit de l’Esprit est… "
(v19, 22).
Les oeuvres de la chair servent le "moi" qui
n’a de cesse de les utiliser.
Le fruit de l’Esprit est tout pour servir
Dieu, et pour me rendre heureux en Lui.
Par son rôle, chargé de
préparer le chemin du Sauveur, Jean Baptiste
avait côtoyé la personne de Christ,
son coeur en avait été
profondément impressionné. De cette
contemplation, résultait l’adoration
liée à une profonde humilité.
Ses paroles en témoignent :
"Il faut que Lui croisse et que moi je
diminue "
(Jean
3.30).
Les premiers chrétiens vivaient dans ce
contexte, Christ était tout pour leur coeur,
il n’y avait que peu de place pour leur
personne. Mais le monde n’est jamais en aide
au chrétien. Au fil des
générations nous avons un peu
oublié tout cela dans la pratique. Non dans
la connaissance, car nous sommes souvent des
théoriciens, or ce qui est important,
c’est de laisser Dieu produire en nous "le
vouloir et le faire"
(Philippiens 2.13). Le monde, la
société nous ont un peu contraints
à nous considérer comme des gens
importants, tout cela nous pousse ainsi à
être imbus de nous-mêmes et suffisants.
Dans le milieu du travail, nous entendons
même dire depuis quelques années,
qu’il faut " se vendre", c’est à
dire se mettre en valeur !
Dans le domaine de ce que nous avons à
accomplir pour le travail de Dieu, que le Seigneur
nous accorde la grâce, lorsque nous avons
achevé un service, d’oublier le bien
qu’on a fait. On ne se nourrit pas de
soi-même, alors oublions-nous ! On ne se
nourrit pas de ce qu’on a fait, alors oublions
le aussi ! Le serviteur fidèle se cache
derrière son Maître. Le service
accompli, il s’efface et disparaît.
Le récit du livre de Actes concernant
l’activité de Philippe auprès de
l’Éthiopien est une illustration
parfaite de l’ouvrier fidèle.
Invitons de bonne heure nos enfants à se
méfier du "moi", surtout si ce sont des
jeunes engagés à servir le Seigneur.
Paul évoque, dans sa première lettre
à Timothée, la forte
potentialité du péché
d’orgueil chez les jeunes convertis.
- Les conséquences de notre
nature.
Nous revenons souvent et facilement
à l’état qui a conduit nos
premiers parents à l’écueil.
Leur attention a été
détournée à cause de la
convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie,
parce qu’ils n’ont pas pris Dieu au mot.
Ils ont écouté le menteur. Depuis
l’homme s’est installé un univers
qui n’est pas dans le vrai, "sous un abri de
mensonge"
(Esaïe 28.15). C’est un
monde fabriqué par ses désirs, ses
envies, ses ambitions, un monde illusoire.
C’est un lieu au sol maudit, une terre de
souffrance, de maladie, d’angoisse, de
violence. De violence, certes encore contenue par
la Grâce de Dieu pour ne pas sombrer dans un
désastre qui est programmé pour la
fin de l’exercice de la patience divine.
Si Christ a revêtu la nature humaine, en
venant ici bas, sur cette terre de
péché, les conséquences de sa
venue ont une importance infinie. Dieu est
glorifié, par l’Homme parfait alors que
la créature avait bafoué les droits
de son créateur. Le dessein de Dieu, que
nous ne sommes pas en mesure de percevoir tant il
dépasse la pensée humaine, est
accompli. Ce propos de Dieu comprenait la victoire
sur la mort : Christ a vaincu la mort. La
pensée de Dieu était d’avoir des
adorateurs qui l’adorent en Esprit et en
vérité : Christ a
rassemblé tous les enfants de Dieu en UN,
constituant des myriades d’adorateurs du vrai
Dieu.
Le contraste saisissant entre la nature humaine que
Christ a prise et la nôtre est dans le fait
qu’Il a dû naître pour mourir.
Nous, nous devons mourir dans notre vieille nature
- laisser notre vieil homme crucifié
(Romains
6, 6) - pour connaître
une nouvelle naissance.
La venue de Jésus a eu l’ineffable
conséquence de réjouir le coeur de
Dieu, alors qu’il avait été
affligé après la
désobéissance de l’homme
(Genèse
6). Si du
côté de l’homme nous ne trouvons
que peine, tristesse, larmes tout ce qui aboutit
à la mort et dont l’origine est dans
nos coeurs, la venue de Christ laisse
apparaître un nouvel horizon, celui de la
paix de la joie du bonheur éternel.
Dés l’annonce de sa naissance il est
question de ravissement, d’allégresse,
tel un antidote contre tout ce que l’homme
avait apporté jusque là. Mais les
ténèbres du monde ne peuvent, ni ne
veulent laisser cette lumière franchir le
seuil des pénates des ouvriers
d’iniquité. Christ luira seul laissant
derrière Lui un faisceau lumineux, à
l’abri duquel se réfugieront tous ceux
qui sont ses rachetés. Pour eux Il sera
l’Astre lumineux, l’Étoile
brillante du matin luisant dans leur coeur, en
attendant que le plein jour soit établi
(Proverbes 4.18).
Les paroles de Jésus ont été
des paroles de grâce
"Ils s’étonnaient des paroles de
grâce qui sortaient de sa bouche"
(Luc 4.22)
La Parole prophétique du Cantique des
Cantiques indiquait déjà :
"Ses lèvres sont des lys, distillant une
myrrhe limpide".
Telle une révélation d’amour de
la part de Dieu à tous ceux qui le
recevraient le Sauveur. Au moment de son passage
terrestre, Jésus s’adressa à
tous les hommes, sans exception, puisque Dieu a
tant aimé le monde…
"Il a passé de lieu en lieu, faisant du
bien, et guérissant tous ceux que le diable
avait asservis… "
(Actes
10 ; 38)
Le Seigneur était parfait, et tout ce qui
sortait de sa bouche reflétait en pleine
cohérence ce qui était dans son
coeur. Le
Psaume 17 le traduit remarquablement
bien :
"Ma pensée ne va pas au delà de ma
parole ". Quel homme pourrait dire que ses
paroles sont en pure conformité avec sa
pensée ? Christ était vu tel
qu’Il était et tel que ce que sa bouche
annonçait. Ainsi à la question qui
lui fut adressée : " Qui
es-tu ? " Il
répondit" Absolument ce que je vous
dis "
(Jean 8.25).
Nous pouvons comprendre facilement
l’expression stupéfaite des huissiers
accusateurs :
" Jamais homme ne parla comme cet
homme "
(Jean
7.46). De Lui seul il est dit
"qu’il n’y avait pas de fraude dans sa
bouche".
(1 Pierre 2.22).
Il est très difficile de réaliser les
perfections d’un tel modèle, pour nous
qui sommes si prompts à défendre nos
intérêts propres, nos
légitimités et nos droits, lorsque si
souvent nous parlons pour ne rien dire, ou pire
pour nous justifier, ou pis encore pour critiquer,
condamner, juger. Pourtant nos paroles devraient
être, à l’instar de celles du
Seigneur, des paroles de grâce
assaisonnées de sel
(Colossiens
4.6). La Parole nous
enseigne à faire toutes choses en parole ou
en oeuvre au nom du Seigneur
(Colossiens
3.17).
Connaissant donc nos coeurs, la faiblesse de la
chair, la promptitude de notre esprit,
désirons l’état de coeur du
psalmiste lors de sa prière :
" Mets, ô Éternel ! Une
garde à ma bouche, veille sur
l'entrée de mes lèvres "
(Psaume. 141. 3).
La lecture de l’Évangile de Luc
décrit Christ, homme parfait,
abaissé, obéissant, dans une marche
absolument à la mesure de son coeur rempli
d’amour pour Dieu et pour l’homme. Sa vie
était la manifestation permanente de
l’Homme - Dieu, Lumière-Amour.
Toute sa Personne était mue par la puissance
de l’Esprit habitant en Lui en permanence.
Un tableau comparatif entre L’Homme
parfait et l’homme charnel ne peut contenir de
thème concernant les péchés
quels qu’ils soient ( impureté,
impudicité, idolâtrie,
inimitiés, querelles, jalousies,
colères, envies divisions, sectes).
L’Homme Jésus n’avait pas de
défauts, et ces tares humaines ne se
rapportent qu’à la nature de
l’homme pécheur, la nôtre.
Jésus était ici bas le seul Homme
Juste, Saint, Parfait. Puisqu’il a
été manifesté pour ôter
nos péchés, il n’y avait pas de
péché en Lui
(1
Jean 3.5).
À ce sujet, prenons garde ! Dans les
temps fâcheux auxquels nous sommes parvenus,
il y a une très forte montée du mal
blasphématoire. Le monde, qui ne
reconnaît en Jésus qu’un homme
comme les autres, voudrait considérer ou
étudier sa vie dans cet esprit. Or
l’esprit du monde est dirigé par Satan
qui est le menteur depuis le commencement. Nous
comprenons alors facilement quel est le but
poursuivi : jeter du déshonneur sur la
Personne de Christ. Le comble est rapidement
atteint lorsqu’on ose imputer au Seigneur des
péchés et une vie équivalente
à la nôtre, faibles mortels.
Actuellement des ouvrages, des films,
débitent des blasphèmes innommables
sur la vie de Christ. Il est très probable
que cette tendance s’accentue, le monde a
rejeté Christ, il est de plus en plus sous
la poussée de Satan qui sait qu’il a
peu de temps. N’approchons rien de tout cela,
détournant nos regards de toute
curiosité, n’essayons même pas de
savoir ce que Satan, le menteur, veut dire sur la
personne de Jésus, par
l’intermédiaire de journaux, films ou
même documentaires.
Christ est saint :
- II n’a pas commis de péché
(1 Pierre 2.22) ;
- Il n’a pas connu le
péché
(2 Corinthiens 5.21) ;
- Il n’y a point de péché en
Lui
(1 Jean 3.5) ;
Ces trois affirmations bibliques suffisent à
établir toute certitude sur l’homme
Christ Jésus. Pourtant comme Sainte Victime,
Il a porté le péché de ceux
qui le reçoivent comme Sauveur. Il a
été traité comme le
péché même, lorsque sur la
croix, durant les heures de ténèbres,
Il confessait nos fautes et nos iniquités
comme étant les siennes, "Ce qu’Il
n’avait pas ravi, Il l’a alors rendu"
(Psaume 69.4). Ce que nous devions
à Dieu, une dette d’offense à sa
sainteté, a été
acquittée par Christ.
À nombreuses reprises Paul s’adresse
dans ses épîtres ‘aux
saints’ dans le Christ Jésus. Si par
grâce nous pouvons être dès
maintenant appelés ainsi, "saints"
c’est bien parce que le Saint nous a
associés à lui-même.
Le faîte du contraste entre l’Homme
Parfait et l’homme de la terre, hors des
dimensions humaines, nous est fourni par
l’appréciation de Dieu.
Pour l’homme Dieu a
déclaré :
" L’imagination des pensées de
son coeur n’est que méchanceté
en tout temps".
Pour Christ :
" En lui j’ai trouvé mon
plaisir ".
En tant qu’enfants de Dieu pensons souvent
à cet immense contraste.
L’homme en Adam a subi l’influence du
diable. Celui-ci après avoir inoculé
le péché à l’homme, a
conçu en lui un vecteur du mal, de la
méchanceté et de la mort. Il fallait
que Christ soit manifesté pour
détruire les oeuvres du diable.
(1
Jean 3.8).
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