Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Dispensant correctement
la

Parole de la Vérité



3. LES DEUX AVÈNEMENTS.

 Texte-clé : « ... qui attestait d'avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies. » (1 Pierre 1 : 11.)

Quiconque étudie avec soin les prophéties de l'Ancien Testament ne manque pas d'être frappé par l'existence de deux « lignes » de prédiction, en apparence contradictoires, concernant le Messie qui va venir. L'une de ces lignes de prédiction le montre venant dans la faiblesse et l'humiliation, homme de douleur habitué à la souffrance, comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée, n'ayant ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards et d'un aspect n'ayant rien pour nous plaire. Il devait être un sujet de moquerie, ses pieds et ses mains devaient être percés, Il devait être rejeté par Dieu et les hommes et avoir son tombeau avec les méchants. Voir,

Esaïe 53 (tout le chapitre)Dan. 9 : 26
Esaïe 7 : 14Zac. 13 : 6, 7
Psaume 22 : 2-19Marc 14 : 27


L'autre ligne de prophéties nous présente un Souverain magnifique, auquel nul ne pourra résister, qui purifiera la terre par des jugements terribles, qui rassemblera Israël dispersé, qui restaurera le trône de David et lui donnera une splendeur plus grande que celle de Salomon, et qui introduira, enfin, un règne de paix profonde et de justice parfaite. Voir,

Dan. 7 : 13, 14
Deut. 30 : 1-7Mic. 5 : 1
Esaïe 9 : 5.Matt. 1 : 1
» 24 : 21-23» 2:2
«  40: 9-11Luc 1 : 31, 33

L'accomplissement des prophéties messianiques commença, au temps marqué, par la naissance du Fils de la Vierge, suivant Esaïe, à Bethléhem, selon Michée, et se poursuivit, littéralement, jusqu'au parfait accomplissement de chaque prédiction concernant l'humiliation du Messie. Mais les Juifs ne voulurent pas recevoir leur Roi, « plein de douceur, et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d'une ânesse » ; et ils le crucifièrent :

Zach. 9 : 9Matt, 21:1-5 etc.Jean 19 : 15, 16
Mais nous ne devons pas en conclure que la méchanceté des hommes a déjoué les plans de Dieu, car ces plans comprennent un second avènement de Son Fils, lorsque les prédictions qui se rapportent à la gloire terrestre du Messie s'accompliront de la même manière, précise et littérale, que celles concernant Ses souffrances terrestres.
Osée 3 : 4, 5Actes 1 : 6, 7
Luc 1 : 31-33 (le verset 31 est déjà accompli)» 15 : 14-17
Matt. 24 : 27-30

Les Juifs avaient le coeur lent à croire tout ce que les prophètes avaient dit concernant les SOUFFRANCES de leur Messie ; mais nous avons, nous, le coeur lent à croire tout ce qu'ils ont dit concernant Sa GLOIRE. C'est certainement à nous que peut s'adresser le plus grand reproche, car il semble être plus facile de croire que le Fils de Dieu viendra « sur les nuées du ciel avec sa puissance et une grande gloire » que de croire qu'il viendrait comme l'humble enfant de Bethléhem et le charpentier de Nazareth. Naturellement, nous croyons ce dernier point, parce qu'il a eu son accomplissement, mais non point parce que les prophètes l'ont prédit, et il est temps que nous cessions de reprocher aux Juifs leur incrédulité. Si l'on se demande comment il était possible qu'ils fussent aveuglés quant à la signification évidente de tant de prédictions, sans équivoque possible, nous répondrons qu'ils étaient aveuglés exactement de la même manière que beaucoup de chrétiens le sont quant à la signification évidente de prédictions beaucoup plus nombreuses concernant Sa gloire terrestre, et ceci en « spiritualisant » l'Écriture. En d'autres termes, les anciens scribes enseignaient au peuple que les prophéties concernant les souffrances du Messie ne devaient pas être interprétées littéralement, exactement de même que des scribes modernes enseignent au peuple que les prophéties, concernant la gloire, terrestre, du Messie, ne doivent pas non plus être interprétées littéralement.

Mais, le deuxième avènement de Christ est une promesse faite aussi bien à l'Église qu'aux Juifs. Parmi les dernières paroles d'encouragement et d'exhortation, qu'avant d'accomplir le sacrifice de la croix, notre Seigneur adresse à ses disciples, perplexes et affligés, se trouvaient celles-ci :

« Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit, Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi, » (Jean 14 : 1-3.)
Le Seigneur parle ici de Son retour précisément dans les mêmes termes que de son départ. Celui-ci, nous le savons, fut personnel et corporel. On ne peut avoir le droit de dire que Son retour est impersonnel et « spirituel », que si l'on est contraint à une telle interprétation forcée d'un simple langage par d'autres passages très catégoriques des Écritures. Mais dé tels passages n'existent pas.
D'ailleurs, nous n'avons pas été abandonnés au doute sur ce point vital, ni aux conclusions que notre raison pourrait formuler.

Au moment même où notre Seigneur disparaissait à la vue de Ses disciples, « deux hommes vêtus de blanc leur apparurent et dirent : Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel : CE JÉSUS, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra DE LA MÊME MANIÈRE que vous l'avez vu allant au ciel. (Actes 1 : 10, 11.)
1 Thess. 4 : 16, 17 a le même sens :

« Car LE SEIGNEUR LUI-MÊME, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du SEIGNEUR dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

« Attendant la bienheureuse espérance et l'APPARITION de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ. » (Tite 2 : 13 — Version Darby. )

« Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où NOUS ATTENDONS AUSSI comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de Sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses. » (Phil. 3 : 20, 21.)

« Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; mais nous savons que LORSQUE CELA SERA MANIFESTÉ, nous serons semblables à Lui, parce que nous Le verrons tel qu'il est. » (1 Jean 3:2.)

« Voici, JE VIENS bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son oeuvre, » (Apoc. 22: 12.)

Pour cette « bienheureuse espérance » nous sommes exhortés à « veiller » (Marc 13 : 33, 35, 37 ; Matt. 24 : 42 ; 25 : 13) ; « attendre » (1 Thess. 1 : 10) et à nous « tenir prêts » (Matt. 24 : 44). La dernière prière dans la Bible demande le prompt retour de Christ. (Apoc. 22 : 20).

Par ces nombreux textes nous voyons que le deuxième avènement sera personnel et corporel ; il ne signifie donc pas la mort du croyant, ni la destruction de Jérusalem, ni la descente du Saint-Esprit le jour de Pentecôte, ni la propagation graduelle du Christianisme, mais la « bienheureuse espérance » de l'Église, l'époque, à laquelle les saints qui dorment ressusciteront et où, ensemble avec les saints vivants qui seront « changés » (1 Cor. 15 : 51, 52), ils iront à la rencontre du Seigneur dans les airs ; l'époque à laquelle nous, qui sommes maintenant enfants de Dieu, serons semblables à Lui et lorsque les saints trouvés fidèles seront récompensés pour leurs oeuvres de foi, faites à cause de Son nom, après avoir été sauvés.

Les textes suivants nous montrent d'une façon encore plus étendue le contraste entre les deux avènements de notre Seigneur. Comparez :

Premier avènement.

Elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie. (Luc 2:7.)
Deuxième avènement.

Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. (Matt. 24: 30.)
Tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice. (Héb. 9:26.)
Car le Fils de l'Homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. (Luc 19 : 10.)
Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. (Jean 3 : 17.)
De même Christ, qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l'attendent pour leur salut. (Héb. 9: 28.)
Et de vous donner, à vous qui êtes affligés, du repos avec nous, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, au milieu d'une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de notre Seigneur Jésus. (2 Thess. 1 : 7, 8.)
Si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde point, ce n'est pas moi qui le juge ; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. (Jean 12:47.)Parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts... (Actes 17: 31.)

On pourrait multiplier ces contrastes presque à l'infini. Cependant, nous avons donné suffisamment de preuves pour montrer que les promesses faites à Israël et à l'Église exigent impérativement un retour de notre Seigneur sur la terre.
(Note. - Il peut être utile, à ceux qui commencent à étudier la Bible, de considérer brièvement les nombreuses théories que Ton avance çà et là en opposition à la doctrine scripturaire du retour personnel et corporel, ou second avènement, de Christ.)

Il est bien entendu que les pas âges des Écritures parlant de son apparition visible et corporelle, à la fin de cette dispensation, doivent être distingués de ceux qui ont trait à ses attributs divins d'omniscience et d'omniprésence, en vertu desquels II sait toutes choses et est toujours présent partout, et dont des passages tels que Matt. 18 : 20 et Matt 28 : 20 sont des exemples.

C'est une bienheureuse vérité que, dans ce sens, Il est toujours avec nous, jusqu'à la fin du monde.
Mais L'HOMME CHRIST JÉSUS est maintenant personnellement et corporellement à la droite de Dieu, comme Actes 1 : 9-11 le déclare clairement : « Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu'ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu'il s'en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, et dirent : Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder, au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel. »

« Mais Étienne, rempli du Saint-Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu, ET JÉSUS DEBOUT A LA DROITE DE DIEU. Et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu. » (Actes 7 : 55, 56.)

« Le Fils... a fait la purification des péchés et s'est assis A LA DROITE DE LA MAJESTÉ DIVINE. » (Héb. 1:3.)

« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, ou CHRIST EST ASSIS À LA DROITE DE DIEU. » (Col. 3:1.)

Illustration : Pendant la guerre mondiale, le généralissime des armées alliées, par son génie et son habileté, et au moyen d'un réseau de fils télégraphiques était en réalité présent sur chaque champ de bataille, quoique visiblement et personnellement présent à son grand quartier général. Ainsi, notre Seigneur, en vertu de ses attributs divins est réellement avec Son Église maintenant, mais II sera visiblement et personnellement sur la terre lors de son deuxième avènement.

1. Les prophéties concernant le retour du Seigneur ne furent pas accomplies par la descente du Saint-Esprit le jour de Pentecôte, ni par sa manifestation en réveils puissants et en réunions de prières bénies, parce que :

1°) Cette interprétation annule pratiquement la doctrine de la Trinité — faisant du Saint-Esprit seulement une manifestation de Christ.

2°) Dans la promesse de Christ d'envoyer le Saint-Esprit, Il parle distinctement de Lui comme étant « UN AUTRE Consolateur ». (Jean 14 : 16) et dans Jean 16 : 7 Christ dit : « Si je ne m'en vais pas, le Consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. »

3°) Les auteurs des Actes, des Épîtres et de l'Apocalypse font mention du retour du Seigneur plus de cent cinquante fois après Pentecôte et toujours comme étant à venir. \

4°) Aucun des événements prédits devant accompagner le second avènement de Christ ne se sont produits à Pentecôte. Ceux-ci sont : la résurrection des saints endormis (1 Cor. 15 : 22, 23 ; 1 Thess. 4 : 13-16) ; le « changement » des croyants vivants en ce moment-là, par lequel ils « revêtiront, l'incorruptibilité » — leur « corps corruptible » étant « rendu semblable au corps de sa gloire » et allant à la rencontre du Seigneur dans les airs. (1 Cor. 15: 51-53 ; 1 Thess. 4 : 17 ; Phil. 3 : 20, 21) ; et les lamentations de toutes les tribus de la terre lorsqu'elles verront le Fils de l'homme venant avec puissance et une grande gloire. (Matt. 24 : 29, 30 ; Apoc. 1: 7.)
Ce sont là les phénomènes associés à l'événement du retour de notre Seigneur. Lorsqu'il viendra, ces phénomènes auront lieu. Aucun de ces événements n'est arrivé à Pentecôte ni lors d'une autre manifestation du Saint-Esprit.

2. La conversion d'un pécheur n'est pas la venue du Seigneur.

Il semble par trop puéril d'avancer une telle théorie comme une explication suffisante de prophéties si nombreuses et circonstanciées. Nous dirons simplement que :

1°) Suivant l'Écriture, c'est exactement le contraire. La conversion est la venue d'un pécheur à Christ et non pas la venue de Christ pour un pécheur. (Matt. 11 : 28 ; Jean 5 : 40 ; Jean 7 : 37 ; Jean 6 : 37.)

2°) Aucun des événements mentionnés ci-dessus, et devant se produire lors du retour du Seigneur, n'accompagne la conversion d'un pécheur.

3. La mort d'un chrétien n'est pas la venue de Christ ; car :

1°) Lorsque les disciples crurent comprendre que le Seigneur disait que l'un d'entre eux demeurerait jusqu'à ce qu'il vienne, le bruit courut parmi les frères « que ce disciple ne mourrait point ». (Jean 21 : 22-24.)

2°) Les écrivains sacrés parlent toujours de la mort du croyant comme étant son départ. En aucune circonstance, le retour du Seigneur n'est en rapport avec la mort d'un chrétien. (Voir Phil. 1 : 23 ; 2 Tim. 4 : 6 ; 2 Cor. 5:8.) Étienne mourant vit le ciel ouvert et le Fils de l'homme — non pas venant, mais « DEBOUT à la droite de Dieu ». (Act. 7 : 55, 56.)

3°) Aucun des événements prédits comme devant arriver lors du retour du Seigneur n'accompagne la mort d'un chrétien.

4. La destruction de Jérusalem, par les Romains n'était pas la seconde venue de Christ ; car :

1°) Dans Matt. 24 et Luc 21 : 20-24 trois événements sont prédits : la destruction du temple, la venue du Seigneur, et la fin du présent siècle, ou âge. V. Matt. 24 : 13. C'est la confusion inutile de ces événements, parfaitement distincts, qui a donné naissance à cette notion que l'accomplissement de l'un était l'accomplissement du tout.

2°) L'Apôtre Jean écrivit l'Apocalypse après la destruction de Jérusalem, mais il parle toujours de la venue du Seigneur comme étant un événement à venir. (Apoc. 1 : 4, 7 ; 2 : 25 ; 3 : 11 ; 22 : 7, 12, 20.) La dernière promesse de la Bible est : « Oui, je viens bientôt » ; la dernière prière, « Viens, Seigneur Jésus ».

3°) Aucun des événements prédits comme devant arriver lors du retour du Seigneur n'eut lieu lors de la destruction de Jérusalem. V. 1 Thess. 4 : 14-17 ; Matt. 24 : 29-31 ; Mat. 25 : 31, 32, etc.

5. La diffusion du Christianisme n'est pas la seconde venue de Christ ; car :

1°) La diffusion du Christianisme est graduelle, tandis que les Écritures nous disent que le retour du Seigneur sera soudain et inattendu. (Matt. 24 : 27, 36-42, 44, 50 ; 2 Pierre 3 : 10 ; Apoc. 3 : 3). 

2°) La diffusion du Christianisme est une suite de faits ou une progression. L'Écriture parle invariablement du retour du Seigneur comme étant un événement.

3°) La diffusion du Christianisme apporte le salut aux méchants, tandis qu'il est dit que la venue de Christ leur apportera, non pas le salut, mais une « ruine soudaine ».
(1 Thess. 5 : 2, 3 ; 2 Thess. 1 : 7-10 ; Matt. 25 : 31-46).

6. Ces explications et théories, quoique très répandues, ne figurent pas dans les livres des théologiens réputés, ni dans ceux d'aucune école ou dénomination ; elles ne sont pas non plus soutenues par un seul exégète dont l'autorité soit universellement reconnue. Tous ceux-ci maintiennent la deuxième venue de Christ corporellement et visiblement.
On dit cependant quelquefois que cette venue ne peut pas avoir lieu avant que le monde ait été converti par la prédication de l'Évangile et se soit soumis au règne spirituel de Christ pour mille ans. Ce point de vue est tout-à-fait erroné, parce que :

1°) L'Écriture décrit clairement la condition de la terre, lors du deuxième avènement de Christ — non pas comme jouissant des bénédictions millénaires, — mais comme étant dans une grande perversité. (Luc 17 : 26-32 avec Gen. 6 : 5-7 ; et Gen. 13 : 13 ; Luc 18 : 8 ; Luc 21 : 25-27.)

2°) L'Écriture décrit tout le cours de cette dispensation, du commencement à la fin, dans des termes tels qu'ils excluent toute éventualité d'un monde converti. (Matt. 13 : 36-43, 47-50 ; Matt. 25 : 1-10 ; 1 Tim. 4 : 1 ; 2 Tim. 3 : 1-9 ; 4 : 3, 4 ; 2 Pierre 3 : 3, 4 ; Jude : 17-19.)

3°) Le plan de Dieu dans cette dispensation se trouve présenté comme étant, non pas la conversion du monde, mais comme étant de « choisir du milieu des nations un peuple qui porte son nom ». — Après cela Il « reviendra », et c'est alors seulement, et pas avant, que le monde sera converti. V. Actes 15 : 14-17 ; Matt. 24 : 14 (« pour servir de témoignage ») ; Rom. 1 : 5-6 (« parmi », et non pas « de toutes les nations ») ; Rom. 11 : 14 (« quelques-uns », non pas « tous ») ; 1 Cor. 9 : 22 ; Apoc. 5 : 9 (« de toutes tribus », pas « toutes les tribus »).

4°) Il serait impossible de « veiller » et « d'attendre » en vue d'un événement que nous savons ne pouvoir arriver avant un millier d'années.


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