Il est
écrit: TA PAROLE EST LA VERITE (Jean 17.17) Cela me suffit... |
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Il est
écrit: TA PAROLE EST LA VERITE (Jean 17.17) Cela me suffit... |
Dispensant correctement
|
Esaïe 53 (tout le chapitre) | Dan. 9 : 26 |
Esaïe 7 : 14 | Zac. 13 : 6, 7 |
Psaume 22 : 2-19 | Marc 14 : 27 |
L'autre ligne de prophéties nous
présente un Souverain magnifique, auquel nul
ne pourra résister, qui purifiera la terre
par des jugements terribles, qui rassemblera
Israël dispersé, qui restaurera le
trône de David et lui donnera une splendeur
plus grande que celle de Salomon, et qui
introduira, enfin, un règne de paix profonde
et de justice parfaite. Voir,
Dan. 7 : 13, 14 | |
Deut. 30 : 1-7 | Mic. 5 : 1 |
Esaïe 9 : 5. | Matt. 1 : 1 |
» 24 : 21-23 | » 2:2 |
« 40: 9-11 | Luc 1 : 31, 33 |
L'accomplissement des prophéties messianiques commença, au temps marqué, par la naissance du Fils de la Vierge, suivant Esaïe, à Bethléhem, selon Michée, et se poursuivit, littéralement, jusqu'au parfait accomplissement de chaque prédiction concernant l'humiliation du Messie. Mais les Juifs ne voulurent pas recevoir leur Roi, « plein de douceur, et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d'une ânesse » ; et ils le crucifièrent :
Zach. 9 : 9 | Matt, 21:1-5 etc. | Jean 19 : 15, 16 |
Mais nous ne devons pas en conclure que la méchanceté des hommes a déjoué les plans de Dieu, car ces plans comprennent un second avènement de Son Fils, lorsque les prédictions qui se rapportent à la gloire terrestre du Messie s'accompliront de la même manière, précise et littérale, que celles concernant Ses souffrances terrestres.
Osée 3 : 4, 5 | Actes 1 : 6, 7 |
Luc 1 : 31-33 (le verset 31 est déjà accompli) | » 15 : 14-17 |
Matt. 24 : 27-30 |
Les Juifs avaient le coeur lent à croire
tout ce que les prophètes avaient dit
concernant les SOUFFRANCES de leur Messie ;
mais nous avons, nous, le coeur lent à
croire tout ce qu'ils ont dit concernant Sa
GLOIRE. C'est certainement à nous que peut
s'adresser le plus grand reproche, car il semble
être plus facile de croire que le Fils de
Dieu viendra « sur les nuées du
ciel avec sa puissance et une grande
gloire » que de croire qu'il viendrait
comme l'humble enfant de Bethléhem et le
charpentier de Nazareth. Naturellement, nous
croyons ce dernier point, parce qu'il a eu son
accomplissement, mais non point parce que les
prophètes l'ont prédit, et il est
temps que nous cessions de reprocher aux Juifs leur
incrédulité. Si l'on se demande
comment il était possible qu'ils fussent
aveuglés quant à la signification
évidente de tant de prédictions, sans
équivoque possible, nous répondrons
qu'ils étaient aveuglés exactement de
la même manière que beaucoup de
chrétiens le sont quant à la
signification évidente de prédictions
beaucoup plus nombreuses concernant Sa gloire
terrestre, et ceci en
« spiritualisant »
l'Écriture. En d'autres termes, les anciens
scribes enseignaient au peuple que les
prophéties concernant les souffrances
du Messie ne devaient pas être
interprétées littéralement,
exactement de même que des scribes modernes
enseignent au peuple que les prophéties,
concernant la gloire, terrestre, du Messie,
ne doivent pas non plus être
interprétées
littéralement.
Mais, le deuxième avènement de Christ
est une promesse faite aussi bien à
l'Église qu'aux Juifs. Parmi les
dernières paroles d'encouragement et
d'exhortation, qu'avant d'accomplir le sacrifice de
la croix, notre Seigneur adresse à ses
disciples, perplexes et affligés, se
trouvaient celles-ci :
« Que votre coeur ne se trouble point.
Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs
demeures dans la maison de mon Père. Si cela
n'était pas, je vous l'aurais dit, Je vais
vous préparer une place. Et, lorsque je m'en
serai allé, et que je vous aurai
préparé une place, je reviendrai, et
je vous prendrai avec moi, afin que là
où je suis vous y soyez aussi, »
(Jean
14 : 1-3.)
Le Seigneur parle ici de Son retour
précisément dans les mêmes
termes que de son départ. Celui-ci, nous le
savons, fut personnel et corporel. On ne peut avoir
le droit de dire que Son retour est impersonnel et
« spirituel », que si l'on est
contraint à une telle interprétation
forcée d'un simple langage par d'autres
passages très catégoriques des
Écritures. Mais dé tels passages
n'existent pas.
D'ailleurs, nous n'avons pas été
abandonnés au doute sur ce point vital, ni
aux conclusions que notre raison pourrait
formuler.
Au moment même où notre Seigneur
disparaissait à la vue de Ses disciples,
« deux hommes vêtus de blanc leur
apparurent et dirent : Hommes
Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous
à regarder au ciel : CE JÉSUS,
qui a été enlevé au ciel du
milieu de vous, viendra DE LA MÊME
MANIÈRE que vous l'avez vu allant au ciel.
(Actes
1 : 10, 11.)
1 Thess. 4 : 16, 17 a le
même sens :
« Car LE SEIGNEUR LUI-MÊME,
à un signal donné, à la voix
d'un archange, et au son de la trompette de Dieu,
descendra du ciel, et les morts en Christ
ressusciteront premièrement. Ensuite, nous
les vivants, qui serons restés, nous serons
tous ensemble enlevés avec eux sur des
nuées, à la rencontre du SEIGNEUR
dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec
le Seigneur. »
« Attendant la bienheureuse
espérance et l'APPARITION de la gloire de
notre grand Dieu et Sauveur
Jésus-Christ. »
(Tite
2 : 13 — Version
Darby. )
« Mais notre cité à nous
est dans les cieux, d'où NOUS ATTENDONS
AUSSI comme Sauveur le Seigneur
Jésus-Christ, qui transformera le corps de
notre humiliation, en le rendant semblable au corps
de Sa gloire, par le pouvoir qu'il a de
s'assujettir toutes choses. »
(Phil. 3 : 20, 21.)
« Bien-aimés, nous sommes
maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons
n'a pas encore été
manifesté ; mais nous savons que
LORSQUE CELA SERA MANIFESTÉ, nous serons
semblables à Lui, parce que nous Le verrons
tel qu'il est. »
(1
Jean 3:2.)
« Voici, JE VIENS bientôt, et ma
rétribution est avec moi, pour rendre
à chacun selon ce qu'est son oeuvre, »
(Apoc. 22: 12.)
Pour cette « bienheureuse
espérance » nous sommes
exhortés à
« veiller »
(Marc 13 : 33, 35, 37 ;
Matt. 24 : 42 ;
25 : 13) ;
« attendre »
(1 Thess. 1 : 10) et à
nous « tenir prêts »
(Matt. 24 : 44). La
dernière prière dans la Bible demande
le prompt retour de Christ.
(Apoc. 22 : 20).
Par ces nombreux textes nous voyons que le
deuxième avènement sera personnel et
corporel ; il ne signifie donc pas la mort du
croyant, ni la destruction de Jérusalem, ni
la descente du Saint-Esprit le jour de
Pentecôte, ni la propagation graduelle du
Christianisme, mais la « bienheureuse
espérance » de l'Église,
l'époque, à laquelle les saints qui
dorment ressusciteront et où, ensemble avec
les saints vivants qui seront
« changés »
(1 Cor. 15 : 51, 52), ils iront
à la rencontre du Seigneur dans les
airs ; l'époque à laquelle nous,
qui sommes maintenant enfants de Dieu, serons
semblables à Lui et lorsque les saints
trouvés fidèles seront
récompensés pour leurs oeuvres de
foi, faites à cause de Son nom, après
avoir été sauvés.
Les textes suivants nous montrent d'une
façon encore plus étendue le
contraste entre les deux avènements de notre
Seigneur. Comparez :
Premier
avènement. Elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie. (Luc 2:7.) | Deuxième
avènement. Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. (Matt. 24: 30.) | |
Tandis que maintenant, à la fin
des siècles, il a paru une seule
fois pour abolir le péché
par son sacrifice.
(Héb. 9:26.) Car le Fils de l'Homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. (Luc 19 : 10.) Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. (Jean 3 : 17.) | De même Christ, qui s'est offert
une seule fois pour porter les
péchés de plusieurs,
apparaîtra sans péché
une seconde fois à ceux qui
l'attendent pour leur salut.
(Héb. 9: 28.) Et de vous donner, à vous qui êtes affligés, du repos avec nous, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, au milieu d'une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de notre Seigneur Jésus. (2 Thess. 1 : 7, 8.) | |
Si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde point, ce n'est pas moi qui le juge ; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. (Jean 12:47.) | Parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts... (Actes 17: 31.) |
On pourrait multiplier ces contrastes presque
à l'infini. Cependant, nous avons
donné suffisamment de preuves pour montrer
que les promesses faites à Israël et
à l'Église exigent
impérativement un retour de notre
Seigneur sur la terre.
(Note. - Il peut être utile, à ceux
qui commencent à étudier la Bible, de
considérer brièvement les nombreuses
théories que Ton avance çà et
là en opposition à la doctrine
scripturaire du retour personnel et corporel, ou
second avènement, de Christ.)
Il est bien entendu que les pas âges des
Écritures parlant de son apparition visible
et corporelle, à la fin de cette
dispensation, doivent être distingués
de ceux qui ont trait à ses attributs divins
d'omniscience et d'omniprésence, en vertu
desquels II sait toutes choses et est toujours
présent partout, et dont des passages tels
que
Matt. 18 : 20 et
Matt 28 : 20 sont des
exemples.
C'est une bienheureuse vérité que,
dans ce sens, Il est toujours avec nous,
jusqu'à la fin du monde.
Mais L'HOMME CHRIST JÉSUS est maintenant
personnellement et corporellement à la
droite de Dieu, comme
Actes 1 : 9-11 le
déclare clairement :
« Après avoir dit cela, il fut
élevé pendant qu'ils le regardaient,
et une nuée le déroba à leurs
yeux. Et comme ils avaient les regards fixés
vers le ciel pendant qu'il s'en allait, voici, deux
hommes vêtus de blanc leur apparurent, et
dirent : Hommes Galiléens, pourquoi
vous arrêtez-vous à regarder, au
ciel ? Ce Jésus, qui a
été enlevé au ciel du milieu
de vous, viendra de la même manière
que vous l'avez vu allant au ciel. »
« Mais Étienne, rempli du
Saint-Esprit, et fixant les regards vers le ciel,
vit la gloire de Dieu, ET JÉSUS DEBOUT A LA
DROITE DE DIEU. Et il dit : Voici, je vois les
cieux ouverts, et le Fils de l'homme debout
à la droite de Dieu. »
(Actes
7 : 55, 56.)
« Le Fils... a fait la purification des
péchés et s'est assis A LA DROITE DE
LA MAJESTÉ DIVINE. »
(Héb.
1:3.)
« Si donc vous êtes
ressuscités avec Christ, cherchez les choses
d'en haut, ou CHRIST EST ASSIS À LA DROITE
DE DIEU. »
(Col.
3:1.)
Illustration : Pendant la guerre mondiale, le
généralissime des armées
alliées, par son génie et son
habileté, et au moyen d'un réseau de
fils télégraphiques était en
réalité présent sur chaque
champ de bataille, quoique visiblement et
personnellement présent à son grand
quartier général. Ainsi, notre
Seigneur, en vertu de ses attributs divins est
réellement avec Son Église
maintenant, mais II sera visiblement et
personnellement sur la terre lors de son
deuxième avènement.
1. Les prophéties concernant le retour du Seigneur ne furent pas accomplies par la descente du Saint-Esprit le jour de Pentecôte, ni par sa manifestation en réveils puissants et en réunions de prières bénies, parce que :
1°) Cette interprétation annule pratiquement la doctrine de la Trinité — faisant du Saint-Esprit seulement une manifestation de Christ.
2°) Dans la promesse de Christ d'envoyer le Saint-Esprit, Il parle distinctement de Lui comme étant « UN AUTRE Consolateur ». (Jean 14 : 16) et dans Jean 16 : 7 Christ dit : « Si je ne m'en vais pas, le Consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. »
3°) Les auteurs des Actes, des Épîtres et de l'Apocalypse font mention du retour du Seigneur plus de cent cinquante fois après Pentecôte et toujours comme étant à venir. \
4°) Aucun des événements prédits devant accompagner le second avènement de Christ ne se sont produits à Pentecôte. Ceux-ci sont : la résurrection des saints endormis (1 Cor. 15 : 22, 23 ; 1 Thess. 4 : 13-16) ; le « changement » des croyants vivants en ce moment-là, par lequel ils « revêtiront, l'incorruptibilité » — leur « corps corruptible » étant « rendu semblable au corps de sa gloire » et allant à la rencontre du Seigneur dans les airs. (1 Cor. 15: 51-53 ; 1 Thess. 4 : 17 ; Phil. 3 : 20, 21) ; et les lamentations de toutes les tribus de la terre lorsqu'elles verront le Fils de l'homme venant avec puissance et une grande gloire. (Matt. 24 : 29, 30 ; Apoc. 1: 7.)
Ce sont là les phénomènes associés à l'événement du retour de notre Seigneur. Lorsqu'il viendra, ces phénomènes auront lieu. Aucun de ces événements n'est arrivé à Pentecôte ni lors d'une autre manifestation du Saint-Esprit.
2. La conversion d'un pécheur n'est pas la venue du Seigneur.
Il semble par trop puéril d'avancer une telle théorie comme une explication suffisante de prophéties si nombreuses et circonstanciées. Nous dirons simplement que :
1°) Suivant l'Écriture, c'est exactement le contraire. La conversion est la venue d'un pécheur à Christ et non pas la venue de Christ pour un pécheur. (Matt. 11 : 28 ; Jean 5 : 40 ; Jean 7 : 37 ; Jean 6 : 37.)
2°) Aucun des événements mentionnés ci-dessus, et devant se produire lors du retour du Seigneur, n'accompagne la conversion d'un pécheur.
3. La mort d'un chrétien n'est pas la venue de Christ ; car :
1°) Lorsque les disciples crurent comprendre que le Seigneur disait que l'un d'entre eux demeurerait jusqu'à ce qu'il vienne, le bruit courut parmi les frères « que ce disciple ne mourrait point ». (Jean 21 : 22-24.)
2°) Les écrivains sacrés parlent toujours de la mort du croyant comme étant son départ. En aucune circonstance, le retour du Seigneur n'est en rapport avec la mort d'un chrétien. (Voir Phil. 1 : 23 ; 2 Tim. 4 : 6 ; 2 Cor. 5:8.) Étienne mourant vit le ciel ouvert et le Fils de l'homme — non pas venant, mais « DEBOUT à la droite de Dieu ». (Act. 7 : 55, 56.)
3°) Aucun des événements prédits comme devant arriver lors du retour du Seigneur n'accompagne la mort d'un chrétien.
4. La destruction de Jérusalem, par les Romains n'était pas la seconde venue de Christ ; car :
1°) Dans Matt. 24 et Luc 21 : 20-24 trois événements sont prédits : la destruction du temple, la venue du Seigneur, et la fin du présent siècle, ou âge. V. Matt. 24 : 13. C'est la confusion inutile de ces événements, parfaitement distincts, qui a donné naissance à cette notion que l'accomplissement de l'un était l'accomplissement du tout.
2°) L'Apôtre Jean écrivit l'Apocalypse après la destruction de Jérusalem, mais il parle toujours de la venue du Seigneur comme étant un événement à venir. (Apoc. 1 : 4, 7 ; 2 : 25 ; 3 : 11 ; 22 : 7, 12, 20.) La dernière promesse de la Bible est : « Oui, je viens bientôt » ; la dernière prière, « Viens, Seigneur Jésus ».
3°) Aucun des événements prédits comme devant arriver lors du retour du Seigneur n'eut lieu lors de la destruction de Jérusalem. V. 1 Thess. 4 : 14-17 ; Matt. 24 : 29-31 ; Mat. 25 : 31, 32, etc.
5. La diffusion du Christianisme n'est pas la seconde venue de Christ ; car :
- 1°) La diffusion du Christianisme est graduelle, tandis que les Écritures nous disent que le retour du Seigneur sera soudain et inattendu. (Matt. 24 : 27, 36-42, 44, 50 ; 2 Pierre 3 : 10 ; Apoc. 3 : 3).
2°) La diffusion du Christianisme est une suite de faits ou une progression. L'Écriture parle invariablement du retour du Seigneur comme étant un événement.
3°) La diffusion du Christianisme apporte le salut aux méchants, tandis qu'il est dit que la venue de Christ leur apportera, non pas le salut, mais une « ruine soudaine ».
(1 Thess. 5 : 2, 3 ; 2 Thess. 1 : 7-10 ; Matt. 25 : 31-46).
6. Ces explications et théories, quoique
très répandues, ne figurent pas dans
les livres des théologiens
réputés, ni dans ceux d'aucune
école ou dénomination ; elles ne
sont pas non plus soutenues par un seul
exégète dont l'autorité soit
universellement reconnue. Tous ceux-ci maintiennent
la deuxième venue de Christ corporellement
et visiblement.
On dit cependant quelquefois que cette venue ne
peut pas avoir lieu avant que le monde ait
été converti par la
prédication de l'Évangile et se soit
soumis au règne spirituel de Christ pour
mille ans. Ce point de vue est
tout-à-fait erroné, parce que :
1°) L'Écriture décrit clairement la condition de la terre, lors du deuxième avènement de Christ — non pas comme jouissant des bénédictions millénaires, — mais comme étant dans une grande perversité. (Luc 17 : 26-32 avec Gen. 6 : 5-7 ; et Gen. 13 : 13 ; Luc 18 : 8 ; Luc 21 : 25-27.)
2°) L'Écriture décrit tout le cours de cette dispensation, du commencement à la fin, dans des termes tels qu'ils excluent toute éventualité d'un monde converti. (Matt. 13 : 36-43, 47-50 ; Matt. 25 : 1-10 ; 1 Tim. 4 : 1 ; 2 Tim. 3 : 1-9 ; 4 : 3, 4 ; 2 Pierre 3 : 3, 4 ; Jude : 17-19.)
3°) Le plan de Dieu dans cette dispensation se trouve présenté comme étant, non pas la conversion du monde, mais comme étant de « choisir du milieu des nations un peuple qui porte son nom ». — Après cela Il « reviendra », et c'est alors seulement, et pas avant, que le monde sera converti. V. Actes 15 : 14-17 ; Matt. 24 : 14 (« pour servir de témoignage ») ; Rom. 1 : 5-6 (« parmi », et non pas « de toutes les nations ») ; Rom. 11 : 14 (« quelques-uns », non pas « tous ») ; 1 Cor. 9 : 22 ; Apoc. 5 : 9 (« de toutes tribus », pas « toutes les tribus »).
4°) Il serait impossible de « veiller » et « d'attendre » en vue d'un événement que nous savons ne pouvoir arriver avant un millier d'années.
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