Dispensant correctement
la
Parole
de
la Vérité
4. LES DEUX RÉSURRECTIONS.
La Parole de Vérité nous
enseigne de la façon la plus claire et la
plus positive que tous les morts ressusciteront.
Aucune doctrine de la foi ne repose sur une
autorité des Écritures plus
littérale et plus absolue que celle-ci.
Aucune n'est plus vitale pour la
chrétienté.
« S'il n'y a point de résurrection
des morts, Christ non plus n'est pas
ressuscité. Et si Christ n'est pas
ressuscité, notre prédication est
donc vaine, et votre foi aussi est
vaine. »
(1 Cor. 15: 13, 14.)
Mais il est important de remarquer que les
Écritures ne nous enseignent pas que tous
les morts ressuscitent en une seule fois. Une
résurrection partielle des saints a,
du reste, déjà eu lieu :
« Les sépulcres s'ouvrirent, et
plusieurs corps des saints qui étaient morts
ressuscitèrent. Étant sortis des
sépulcres, après la
résurrection de Jésus, ils
entrèrent dans la ville sainte, et
apparurent à un grand nombre de
personnes. »
(Matt. 27 : 52, 53.)
Deux résurrections, différant quant
à l'époque et aux personnes faisant
l'objet de cette résurrection, sont encore
à venir. Elles sont
généralement appelées
« la résurrection pour la
vie », « la résurrection
pour le jugement » ou encore
« la résurrection du juste et de
l'injuste, » etc. Les textes ayant
rapport à cet important sujet sont les
suivants :
« Ne vous étonnez pas de
cela ; car l'heure vient où tous ceux
qui sont dans les sépulcres entendront sa
voix et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien
ressusciteront pour la vie, mais ceux qui
auront fait le mal ressusciteront pour le
jugement. »
(Jean
5 : 28, 29.)
Si l'on objecte que le mot
« heure » indique une
résurrection simultanée de ces
deux classes, on répondra que
« l'heure » du verset
25 dure déjà depuis
mille neuf cents ans. (V. aussi
« jour » dans
2 Pierre 3 : 8 ;
2 Cor. 6 : 2 ;
Jean 8 : 56.)
« Mais, lorsque tu donnes un festin,
invite des pauvres, des estropiés, des
boiteux, des aveugles. Et tu seras heureux de ce
qu'ils ne peuvent pas te rendre la pareille ;
car elle te sera rendue à la
résurrection des justes. »
(Luc
14: 13, 14.)
Dans ce passage, notre Seigneur parle de la
première résurrection seulement. Dans
le 15 ème chapitre de la 1 ère
épître aux Corinthiens, la distinction
est encore plus claire :
« Et comme tous meurent en Adam, de
même aussi tous revivront en Christ, mais
chacun en son rang, Christ nomme
prémices, puis ceux qui appartiennent
à Christ, lors de son
avènement. »
(1 Cor. 15 : 22, 23.)
« Nous ne voulons pas, frères, que vous
soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui
dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme
les autres qui n'ont point d'espérance. Car,
si nous croyons que Jésus est mort et qu'il
est ressuscité, croyons aussi que Dieu
ramènera par Jésus et avec lui
ceux qui sont morts. Voici, en effet, ce que
nous vous déclarons d'après la parole
du Seigneur : nous les vivants, restés
pour l'avènement du Seigneur, nous ne
devancerons pas ceux qui sont morts. Car le
Seigneur Lui-même, à un signal
donné, à la voix d'un archange, et au
son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et
les morts en Christ ressusciteront
premièrement. »
(1 Thess. 4 : 13-16.)
Cette « résurrection de
vie », « du juste »,
de celui qui est « mort en
Christ » est celle dont Paul parle dans
Phil. 3 : 11 :
« pour parvenir, si je puis, à la
résurrection d'entre les morts ».
Il n'est pas dit « des morts ».
La résurrection des morts signifie une
résurrection simultanée de tous les
morts ; « d'entre les
morts » implique nécessairement
une sélection — c'est-à-dire
qu'une partie « des morts »
demeurent. Littéralement, ce serait
« la résurrection de ceux qui sont
morts ».
Si l'Apôtre avait pensé à une
résurrection de tous les morts, comment
aurait-il pu parler d'y parvenir « si
possible » puisqu'il lui était
impossible d'y échapper ?
Dans
l'Apocalypse 20 : 4-6, les deux
résurrections sont de nouveau
mentionnées ensemble, mais avec cette
importante adjonction du temps qui
s'écoulera entre la résurrection de
ceux qui sont sauvés et de ceux qui ne le
sont pas.
« Et je vis des trônes ; et
à ceux qui s'y assirent fut donné le
pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux
qui avaient été
décapités à cause du
témoignage de Jésus et à cause
de la parole de Dieu, et de ceux qui n'avaient pas
adoré la bête ni son image et qui
n'avaient pas reçu la marque sur leur front,
et sur leur main. ILS REVINRENT À LA VIE, et
ils régnèrent avec Christ pendant
mille ans. Les autres morts ne revinrent
point à la vie jusqu'à ce que les
mille ans fussent accomplis. C'est LA
PREMIÈRE RÉSURRECTION. Heureux et
saints ceux qui ont part à la
première résurrection ! La
seconde mort n'a point de pouvoir sur eux ;
mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de
Christ, et ils régneront avec Lui pendant
mille ans. »
Les versets
12 et 13 décrivent la seconde
résurrection — celle « du
jugement ».
Le témoignage des Écritures
établit donc clairement que les corps des
croyants sont ressuscités d'entre les corps
des incrédules, et qu'ils iront à la
rencontre du Seigneur dans les airs, mille ans
avant la résurrection de ces derniers.
Il est bien entendu que la doctrine de la
résurrection ne concerne que les corps
de ceux qui sont morts. Leurs esprits,
libérés du corps, passent
instantanément dans une
félicité ou un tourment conscient.
(Phil. 1 : 23 ;
2 Cor. 5 : 8 ;
Luc. 16 : 22, 23.)
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