PROMENADES À TRAVERS LE
PARIS DES MARTYRS
1523 -
1559
CHAPITRE VI
La Place de Grève
(Suite 2)
Notre ami Du Mont, (13)
écrivait-il le 1er juillet
1529, à un jeune flamand compatriote et ami
de Berquin, Charles Utenhove, notre ami Du Mont,
dont tu connais la véracité
scrupuleuse, n'a rien voulu écrire d'autre
sur ce sujet que ce qu'il a vu lui-même et de
tout près. Il était donc
présent et très voisin d'un endroit
par où la charrette le menait au supplice.
Ni par son visage, ni par aucun geste de son corps,
il ne donnait le moindre signe d'un esprit
troublé. On eût dit qu'il était
dans son cabinet, songeant à ses
études, ou à l'église, pensant
aux choses célestes. Même, pendant
que, le bourreau proclamait d'une
voix farouche le crime et le châtiment on ne
vit rien changer dans la fermeté de son
visage. Sur l'ordre de descendre du char, il
descendit sans hésiter, lestement. Il n'y
avait non plus en lui rien qui ressemblât
soit à de l'audace, soit à de la
dureté qu'une grandeur malsaine produit
parfois chez les méchants. C'était la
tranquillité d'une âme se rendant bon
témoignage à elle-même qui
reluisait en lui. »
« Aille qui voudra harceler ces
Phormions
(14) »
s'écriait Érasme en terminant le
récit d'une mort si injuste. Enfin, faisant
allusion au bruit qui avait couru d'une
prétendue rétractation de Berquin, il
disait : « Pour moi, je n'ai pas la
moindre confiance dans les paroles du
franciscain ; car c'est la coutume de ses
pareils, après la mort d'un
supplicié, de faire, courir le bruit qu'au
milieu des flammes, il a chanté la
palinodie, afin de recueillir l'honneur de la
religion vengée en même temps qu'ils
évitent la haine de la multitude et le
soupçon d'imposture. »
La mort de Berquin fit une impression
énorme. Elle terrorisa les timides. Elle
exaspéra contre l'Eglise persécutrice
les coeurs plus hardis, elle augmenta, le nombre
des ennemis secrets d'une institution qui tentait
de se sauver par de pareils moyens. Plus que
jamais, les luthériens »
pullulèrent dans Paris.
Clément Marot,
« luthérien »
lui-même, et que le retour de François
1er, en 1526, avait tiré de prison,
célébra la mort de
son ami dans des vers où il rendait hommage
à la piété et à la foi
du martyr. La pièce est habile.
Clément prend ses précautions, il ne
veut pas que son chant, funèbre le
mène lui-même en place, de
Grève. Berquin est mort : « Plein
toutefois de la foi catholique ».
Comme les premiers réformateurs,
le poète réclame pour les partisans
des idées nouvelles le titre de vrai
chrétien et de vrai catholique. Mais le
lecteur ne se laissera pas tromper par quelques
vers qui font surtout office de paratonnerre. Au
fond, c'est un luthérien bien teinté
qui déplore la mort d'un frère
condamné à mourir
D'infâne, dur et publique
trépas.
On aimera retrouver ici cet hommage du
poète au martyr : (15)
- Puys tellement
ton cas on démena,
- Que ton appel
à la mort te mena ;
- Et quand tu
suz, tu fléchiz les genoulx,
- Disant ainsi :
« Jhesus, sauveur de nous,
- Tu as pour moy
souffert la mort très dure,
- C'est bien
raison que pour toy je l'endure » -
- Et
là-dessus prononças maint beau
traiet
- Consolatif, de
l'Evangille extraict,
- Qui tant de foy
et d'espoir lors te livre
- Que, allant
mourir, tu semblois aller vivre. -
- Lors le
bourreau, la main sur toy boutée,
- A de ton col la
chesne d'or ostée,
- Et, en son
lieu, subit, sa propre main
- Mit le cordeau
cruel et inhumain,
- Non pas cruel,
mais plutost gracieulx,
- Car, par luy es
hors du val soucieulx
- De ce vil
monde. Adonc en te desplace
- De la prison,
et t'en vas en la place
- Où ce
dur peuple on voit souvent courir,
- Pour voir son
frère estrangler et mourir.
- Et en est aise
et si ne sçut pourquoy ;
- Et se on
actaint quelqu'un qui ayt de quoy,
- Tous font tel
chère à sa mort qui
approche,
- Comme allans
veoir un jeu de la bazoche.
- Dames y vont,
hommes chambres leur louent,
- Et là
Dieu sait les beaulx jeulx qui s'y jouent
- Le temp,s
pendant que confesser on faict
- Le pauvre corps
que on va rendre deffaict.
- Croy, cher amy,
qu'on ne fit pas telle feste
- Quand tu
nasquis que quand ta mort fut preste.
- Las ! tu
mourras (16) comme
hérèse en publique,
- Plain
toutesfoys de la foy catholicque,
- Sans soustenir
contre la loy de Dieu
- Ung seul
propos. Qu'ainsi soit, sur le lieu,
- Après ta
mort, Merlin, ton confesseur,
- Crya tout
hault : « Peuple, je te fays
seur
- Que, cent ans
a, ainsi je le maintien,
- Il ne mourut
homme meilleur chestien ».
- Et, sans cella,
mon frère en Jhesu-Crist,
- N'eusse voulu
t'envoier cest escript.
- Car il
n'affiert chestienne poesye
- Louer aucun qui
meurt en hérésie.
- Si rendz
à Dieu louanges immortelles
- De ta grand
mort. On blasme les mortz telles,
- Mais je supply
ceulx de ton parentaige
- Ne le voulloir
prendre au désavantaige
- De leur
honneur, et penser en eulx mesmes
- Que ceulx qui
ont éternelz dyadesmes
- Lassus au ciel,
ont bien passé le pas
- D'infâme,
dur et publicque trespas
- Infâme,
dis-je, quant au monde esgaré,
- Auquel tel
homme en son lict bien paré
- Pourra mourir
et avoir couverture
- En terre
saincte et riche sépulture,
- En grand
danger, peult estre, de descendre
- Plus bas que
(ceulx) par bourreaulx mys en cendre.
Quant à Marguerite de Valois,
après la mort de Berquin, elle composa le
cantique des martyrs
- Réveille-toi, Seigneur Dieu,
- Fais ton
effort,
- Et viens venger
en tout lieu
- Des tiens la
mort.
- Tu veux que ton
Evangile
- Soit
preschée par les tiens
- En chasteau,
bourgade et ville,
- Sans que l'on
en cele rien.
-
- Donne à
tes servans,
- Coeur ferme et
fort
- Et que d'amour
tous fervens
- Ayment la
mort...
La cour de François 1er ne fut pas seule
à regretter Louis de Berquin. Le peuple
n'était pas tout entier perdu de
superstition et de bigotisme. L'attitude du martyr
avait frappé plus d'un coeur et, à
Amiens, où il était fort connu, il y
avait beaucoup de gens pour dire que Berquin
était mort pour la foi, en martyr comme
St-Laurent (17).
Quelques mois après le supplice
de Berquin, le Parlement poursuivant ses
sévérités sous
l'autorité du pape, faisait brûler sur
la même place de Grève un nommé
Milles Regnault, dit Milliaut pour « ses
exécrables et détestables
blasphèmes contre l'honneur de Dieu et de la
glorieuse Vierge Marie (18).
Le 19 mars 1534, c'était
encore au même endroit le tour d'un
hérétique anonyme qui, d'après
Pierre Driart, « mourut
obstiné » sans avoir voulu ni se
confesser, ni se convertir. On lui avait
préalablement coupé la langue
à cause des « gros
blasphèmes » qu'il disait. Nous
savons ce qu'étaient ces gros
blasphèmes. C'était tout simplement
l'exposé de la foi
évangélique.
La place de Grève avait vu, en
1530, une exécution plus juste, celle d'un
prêtre meurtrier, Pierre du Ponat, vicaire de
Méru, qui de passage à Paris avec son
curé, l'avait égorgé la nuit,
ainsi que son valet, dans une chambre du
collège d'Autun devant St-André des
Ares. Le meurtre est du 29 avril 1530,
l'exécution fut faite cinq jours
après. On était expéditif
alors ! Le 4 mai, le prêtre fut
mené, devant le parvis de Notre-Dame.
Là il fut dégradé,
dépouillé de ses habits,
habillé en habits de
« fol ». On le conduisit sur un
tombereau devant la porte du collège
d'Autun. Là, sa main criminelle fut
coupée, le malheureux, ramené en
Grève, y fut brûlé.
« Ce qui ne cesse de nous étonner,
conclut Fournier, c'est l'étrange disparate
des choses, qui, tour à tour, avaient cette
place de Grève pour théâtre, et
les mêmes gens pour spectateurs ; c'est
le contraste inouï d'un bûcher
d'hérésie avec le feu de joie de la
St-Jean qu'il y remplace. »
(19)
Mais le supplice qui eut le plus grand
retentissement et qui eut pour la France d'alors
les plus graves conséquences, fut celui
d'Anne Dubourg.
Né à Riom en 1520, Anne Du
Bourg, neveu d'un chancelier de France,
était conseiller au parlement de Paris
depuis 1557. C'était un homme paisible,
savant, pieux, d'une vie exemplaire. Il appartenait
à ce groupe de conseillers qui
commençaient à trouver excessives et
scandaleuses les mesures draconiennes prises contre
ceux qui ne commettaient d'autre crime que de
vouloir réformer une église qui en
avait grand besoin. Ces conseillers
tolérants formaient la majorité
à la Chambre dite de la Tournelle. Au
contraire ceux de la Grand'Chambre étaient
en majorité d'énergiques
brûleurs. Les uns renvoyaient les
« luthériens » en les
condamnant à une amende, les autres les
envoyaient au bûcher. Pour faire cesser cette
situation anormale, on résolut de convoquer
une mercuriale pour le dernier mercredi d'avril
1559.
La discussion parut d'abord se
dérouler librement. Le président du
Ferrier demanda la convocation d'un concile pour
réformer l'église, le conseiller Le
Goïeu opina qu'il fallait laisser un
délai de six mois aux Luthériens pour
se dédire. Si après ce temps, ils
s'obstinaient, il fallait les bannir du royaume en
leur laissant leurs biens. Le
conseiller Fumée signala les abus existants
que seul un Concile pourrait extirper. Les plus
doctes et les mieux famés des conseillers
partageaient ces opinions. Mais le président
le Maistre, médiocre et astucieux et le
président Minard, intrigant et voluptueux,
pour faire leur cour au roi, lui signalèrent
le dangereux état d'esprit de leurs
collègues. Ils les dénoncèrent
comme étant en majorité
luthériens et désireux d'attenter
à la puissance royale. Il fallait
arrêter cette mercuriale ou bien c'en serait
fait de l'Eglise.
Henri II, borné d'esprit et
dirigé par le cardinal de Lorraine et la
duchesse de Valentinois, accepta ces suggestions.
Pour intimider les conseillers
récalcitrants, il décida de tenir un
lit de justice. Mais il se heurta - chose nouvelle
à des hommes courageux qui osèrent
opiner devant lui avec une noble liberté.
Claude Viole, Du Faur, osèrent
parler des abus ecclésiastiques et
dénoncer ceux qui vraiment troublaient
l'église. Du Bourg invité à
opiner à son tour, fit observer et cela,
frappe en effet aujourd'hui l'historien, que les
vices et adultères restaient impunis, tandis
qu'on inventait tous les jours de nouveaux
supplices pour des gens qu'on n'avait encore pu
convaincre d'aucun crime. Il montra que l'on ne
pouvait accuser les luthériens de
lèse-majesté, puisqu'ils ne parlaient
du roi que pour prier pour lui ; il dit enfin
que leur vrai crime consistait en ce qu'ils
découvraient les crimes énormes et
honteux de la puissance romaine qui roulait dans la
décadence et demandaient la
réformation. Il conclut en disant :
« Ce n'est pas chose de petite importance
que de condamner à mort des gens qui
invoquent au milieu des flammes le nom de
Jésus-Christ. »
Le roi n'était pas habitué
à un pareil langage. Le mot de du Bourg sur
les adultères l'avait piqué au vif.
Il entra dans une violente colère, il fit
arrêter sur l'heure le conseiller
courageux ; et il s'oublia au point de jurer
qu'il le verrait brûler de ses yeux.
Le procès de Du Bourg
commença. Il dura de longs mois, mais la
victime était réservée
d'avance au bourreau. À Paris, bon nombre de
citoyens en suivirent les péripéties
avec un intérêt passionné. La
reine-mère reçut des menaces, on
chercha à enlever Du Bourg, à
retarder sa mort, rien n'y fit ; le courageux
défenseur des droits de la conscience fut
condamné à être
brûlé. Du moins, son séjour en
prison lui permit-il de rédiger une belle
confession de foi que Read a donné
entière dans la France Protestante et
très probablement aussi une Oraison
funèbre (20)
qui faisait entendre au Parlement
et au roi des avertissements que ceux-ci eurent
grand tort de ne pas écouter. Le cardinal de
Lorraine, ce « rouge
Phalaris », y était traité
comme il le méritait. C'est une chose grave
pour des rois que de mériter l'apostrophe du
martyr : « Vous roys de maintenant,
pensez-vous échapper à la fureur de
Dieu, ne portant non plus de
révérence à sa
parole ?.... Regardez, je vous prie, regardez
avec vous, combien de feux vous avez allumés
pour penser anéantir cette
vérité, consumant tant de corps aux
entrailles desquels était si bien
engravé la connaissance
d'icelle... » C'était le 21
décembre 1559, le jour
où il comparut devant ses juges, que Du
Bourg avait prononcé ces paroles.
Tourné vers ses anciens collègues, Du
Bourg, continuant sa harangue, leur avait dit avec
une âpre éloquence :
« Je vois pleurer quelques-uns d'entre
vous. Pourquoi pleurez-vous.. Nos consciences sont
poursuivies du jugement de Dieu et les
condamnés se réjouissent du feu. Les
rigueurs ne les épouvantent pas, les injures
ne les affaiblissent pas... Quoi qu'il en soit, je
suis chrétien, un chrétien mourant
pour la gloire de mon Seigneur. Et puisqu'il en est
ainsi, que tardé-je ?
« Happe-moi, bourreau, mène-moi au
gibet. »
LA MERCURIALE
TENUE AUX AUGUSTINS LE 10 JUIN 1559.
G - Anne Du Bourg
opinant en présence du roi Henri Il.
K - Anne Du Bourg
conduit à la Bastille. (en haut à droite)
Du Bourg cessa un moment de parler. Mais
bientôt reprenant la parole, il dit à
ses juges avec un accent qui les émut
jusqu'aux larmes, qu'ils l'envoyaient au supplice
pour n'avoir voulu placer qu'en
Jésus-Christ, la justice, la grâce, la
pacification, le mérite, l'intercession, la
satisfaction et le salut et qu'il mourait pour la
doctrine de l'Évangile. Enfin, il termina
son discours par ces mots :
« Cessez, cessez vos
bruslemens et retournez au Seigneur en amendement
de vie, afin que vos péchés soient
effacez ; que le méchant
délaisse sa voye et ses pensées
perverses et qu'il se retourne au Seigneur, et il
aura pitié de lui. Vivez donc et
méditez en icelui ô sénateurs
et moy je m'en vay à la mort. »
(21)
Des ordres furent aussitôt donnés,
dit la Chronique de Crottet, pour rassembler
deux cents cavaliers et quatre cents hommes de
pied, afin d'accompagner le
condamné au supplice. Afin
de mieux déjouer encore les entreprises que
ses amis pourraient tenter pour sa
délivrance, on eut soin d'élever un
bûcher et une potence sur toutes les places
destinées aux exécutions.
Deux jours après,
c'était le jour de Noël, on fit monter
Du Bourg sur la fatale charrette, on lui lia les
mains selon l'usage, puis on le conduisit sur la
place de Saint-Jean-en-Grève où
devait se terminer sa vie. Arrivé au lieu du
supplice, il conserva toute son assurance et se
dépouilla lui-même de ses
vêtements. Alors seulement, quoiqu'il eut
promis de s'abstenir de haranguer les assistants,
il ne put s'empêcher de s'écrier en
poussant de profonds soupirs : 0 Dieu !
mes amis, je ne suis point ici comme un larron ou
un meurtrier : mais c'est pour
l'Évangile. Mon Dieu, dit-il encore au
moment où on l'élevait au-dessus du
bûcher pour le pendre, ne m'abandonne point,
afin que je ne t'abandonne. Il ne resta
bientôt de ce généreux martyr
qu'un cadavre, qui devint à son tour la
proie des flammes. Les autres conseillers
échappèrent à la mort, par le
moyen d'amis ou de rétractations.
Le supplice de cet homme, victime de
sa fidélité à
l'Évangile, produisit une grande sensation
à Paris et dans le reste de la France, et un
écrivain contemporain, témoin
oculaire de la fin courageuse de Du Bourg, nous
rapporte que cette mort fut loin de nuire à
la Réforme. « Il me souvient,
dit-il, que quand Anne du Bourg, conseiller au
Parlement de Paris, fut bruslé, tout Paris
s'estonna de la constance de cet homme. Nous
fondions en larmes dans nos collèges, au
retour de ce supplice et
plaidions sa cause après
son décèz, maudissant ses juges
injustes qui l'avaient injustement condamné.
Son presche à la potence et sur le
bûcher, fit plus de mal que cent ministres
n'eussent sceu faire »
(22).
En effet, les persécutions
dirigées depuis près de quarante ans,
avec une fureur toujours croissante, contre ceux
qui abandonnaient l'Eglise romaine pour s'attacher
aux doctrines de l'Évangile n'avaient pas
arrêté les triomphes de la
Réforme. La fin glorieuse de tant de
confesseurs de Jésus-Christ ne fit
qu'affermir et consolider le grand oeuvre entrepris
par Lefèvre d'Etaples, Farel et Calvin. On
peut considérer avec raison, l'année
1559 et le commencement de 1560 comme
l'époque où la réformation
pacifique atteignit son apogée en France et
dans le Béarn, car elle comptait
déjà près de deux millions de
sectateurs (23),
nombre considérable, si on
le compare au chiffre total des Français
d'alors.
« Il n'y avait, dit
Mézeray (24)
ni ville, ni province, ni
profession où les nouvelles doctrines
n'eussent pris pied : les gens de robe, les
gens de lettres et les ecclésiastiques
mêmes, contre leur propre
intérêt, s'en laissaient charmer. Les
supplices ne faisaient que les répandre
davantage. »
« Il est certain, dit
ailleurs le même auteur,
(25) que sans
eux (le Duc de Guise et le cardinal de Lorraine) la
religion ancienne eût fait place aux
nouvelles sectes.
LE CONSEILLER
ANNE DU BOURG EST BRÛLÉ EN PLACE DE
GRÈVE, LE 21 DÉCEMBRE
1559.
L'EGLISE
SAINTE-CATHERINE
ET LE
PRIEURÉ SAINTE-CATHERINE DU VAL DES
ÉCOLIERS
AU XVIIE
SIÈCLE.
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