Il est
écrit: TA PAROLE EST LA VERITE (Jean 17.17) Cela me suffit... |
REGARD
Bibliothèque chrétienne online EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON - 1Thess. 5: 21 - (Notre confession de foi: ici) |
Il est
écrit: TA PAROLE EST LA VERITE (Jean 17.17) Cela me suffit... |
LE GLAIVE
sous LA CROIX
|
Et le roi leur répondra : En vérité, je vous le dis, en tant que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères vous me l'avez fait à moi-même. |
C'est Jésus qui parle ici. Il
connaissait les hommes et savait les
apprécier selon leurs mérites. Il
détestait les phrases et les paroles
creuses. Nous aurons, un jour, à rendre
compte devant le Tribunal suprême de chaque
mot inutile. « Ce ne sont point ceux qui
me disent : « Seigneur,
Seigneur », qui entreront dans le Royaume
des Cieux, mais celui-là seul qui fait la
volonté de mon Père qui est dans les
cieux. »
Aucune vie humaine n'est sans tache. Mais celui
qui s'efforce de faire sincèrement de son
mieux, est beaucoup plus près du ciel que
celui qui recherche son seul profit personnel.
Cependant, à la face de Dieu, nous sommes
tous des êtres imparfaits. Et quand nous
avons fait tout notre possible, nous ne pouvons que
dire : « Nous n'avons
été que des serviteurs inutiles, nous
n'avons fait que ce que nous devions
faire. »
Voici un homme qui, je le crois, aurait fait
siennes ces paroles. Il n'a rien accompli de
particulier. C'est un humble serviteur, qui s'est
efforcé de bien faire son devoir. Il s'est
fraternellement porté à l'aide d'un
des plus petits des nôtres, lorsque ce
frère fut attaqué. Il ne vit dans ce
geste que son simple devoir. Et, ainsi, il servit
celui qui a dit : « Ce que vous avez
fait au plus petit de vos frères, vous me
l'avez fait à
moi-même ».
Nous remercions et louons Dieu, de ce qu'Il
nous envoie encore de tels
hommes, des hommes qui savent nous montrer le
chemin et réveiller nos consciences. C'est
une bénédiction particulière
de Dieu, qu'un tel homme ait accepté le plus
grand sacrifice dont un être est capable. Il
lui a été permis de donner sa vie
pour la cause à laquelle il croyait. Bien
plus que les mots, le sang versé d'un
sacrifice authentique témoigne d'un amour
puissant. Déjà dans les temps
passés, nous avons vu que la mort d'un
être humain peut prendre une importance pour
le moins aussi grande que sa vie. C'est pourquoi
nous Te remercions, Seigneur, de ce que Tu nous as
donné en Magnus Dyrssen. Et nous Te
demandons d'accorder Ta force et Tes consolations
à sa mère, ainsi qu'à nous
tous, qui l'avons perdu. Donne-nous de continuer,
pleins de reconnaissance et de confiance, à
suivre le chemin du devoir sur lequel il a
marché. Que Ton nom soit sanctifié.
Amen.

Le jour suivant, le dimanche 10 mars 1940, l'aumônier protestant prononçait la suivante prédication en l'église des Saintes Hedwige et Éléonore, à Stockholm.
LA VOIX DE LA JUSTICE
Jésus dit aux Juifs :
Qui de vous me convaincra de
péché ?... Si je dis la
vérité, pourquoi ne me
croyez-vous pas ? Celui qui est de
Dieu, écoute les paroles de
Dieu ; c'est pourquoi vous
n'écoutez pas, parce que vous
n'êtes pas de Dieu. |
C'est Jésus qui parle dans ce texte.
Ses compatriotes firent bientôt taire Sa voix
humaine. Mais on ne peut jamais étouffer la
voix de la justice. L'esprit de Jésus vit et
agit. Chaque jour, Il élit de nouveaux
instruments, de nouveaux messagers. Nous autres
Suédois, nous entendons aujourd'hui la voix
de la justice nous parvenir de l'est, de la
Finlande. Il a plu à notre Seigneur
Jésus de se manifester dans la lutte de la
Finlande. Nous avions cru que d'une guerre il ne
pouvait venir que du mal. La lutte en Finlande a
ouvert nos yeux et ceux du monde : le mal est
démasqué - et le bien prouve sa
force. Jésus a pris la Finlande à son
service.
Voici ce que nous dit la Finlande, la justice de la
Finlande par les paroles mêmes de
Jésus :
« - Quel est celui d'entre vous qui me
convaincra de péché ? Et si je
dis la vérité, pourquoi ne me
croyez-vous pas ? Quiconque est de Dieu,
écoute les paroles de Dieu. Vous, vous
n'écoutez pas, parce que vous n'êtes
pas de Dieu. »
D'aucuns penseront :
- Non, cette interprétation fait violence au
texte.
Les paroles que Jésus prononce sur
lui-même ne peuvent être
appliquées à la Finlande.
Chers amis, pardonnez-moi si je blesse quelqu'un
d'entre vous, mais c'est bien ainsi que, cette
nuit, j'ai entendu la voix de la justice. Qui donc
peut prouver à la Finlande qu'elle ne se bat
pas pour une cause juste ?
Si donc la Finlande dit la vérité,
pourquoi n'en croyez-vous rien,
Suédois ? N'entendez-vous pas la voix
du Seigneur à travers celle de la Finlande.
« Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous
en aller ? »
(Jean 6: 67)
La voix de la justice
répète :
- « Celui qui est de Dieu, écoute
les paroles de Dieu ; vous n'écoutez
pas, parce que vous n'êtes pas de
Dieu ». (Jean 8: 47)
Nous répondons à cette
voix :
- « N'avons-nous pas raison de dire que
tu es un Samaritain et que tu as un
démon ? »
(Jean 8:48)
Et la justice de se défendre :
- « Je n'ai point de démon, mais
j'honore mon Père, et vous m'outragez. Je ne
cherche pas ma gloire, il en est un qui la cherche
et qui juge ».
(Jean 8 :50)
Suédois ! Tout cela ne vaut-il pas pour
nous, mot pour mot, dans la situation
actuelle ?
Cela ne concerne toutefois pas le gouvernement,
cela ne concerne pas telle famille avare à
laquelle tu songes maintenant, cela ne concerne pas
cette mère qui ne veut pas laisser partir
son fils... C'est moi que la voix
de la justice frappe toujours en premier lieu. N'en
est-il pas de même quand la justice vient
à toi avec ses exigences ? Ne lui
échappes-tu pas ?
- « Vous n'écoutez pas parce que
vous n'êtes pas de
Dieu ! »
Tout de suite tu es prêt à la
contredire ; tu appelles la justice un esprit
sournois et méchant.
Tu la repousses loin de toi et tu dis :
- « N'ai-je pas tout fait, n'ai-je pas
travaillé et consenti des sacrifices pour
une cause juste ? Laisse-moi donc en paix. Tu
viens toujours m'accuser comme un
démon : tu cherches ta propre
gloire. »
Mais toujours la justice répond :
- « Je respecte mon
Père ».
(Jean 8 : 49-50)
La vérité ne se trouvera-t-elle pas
dans ces paroles :
- « Mais vous n'écoutez pas parce
que vous n'êtes pas de
Dieu ! »
Si, c'est bien là la
vérité ! La voix de la justice
vaut si peu pour nous parce que nous ne sommes pas
des enfants de Dieu. Le peuple suédois n'est
pas un peuple de Dieu. Ce qui détermine nos
coeurs n'est pas la volonté de Dieu, mais
bien la nôtre. Le principal pour nous n'est
pas la justice, mais le bon sens. Et parce que
celui-ci est le principal pour nous, nous perdons
« la paix de Dieu, qui surpasse toute
intelligence ».
(Philippiens 4 : 7)
Nous avons l'habitude de respecter celui qui agit
d'après sa raison. Pourtant, la raison est
une bien mauvaise boussole pour les hommes, comme
pour les peuples. La raison dit :
- « Tu ne dois pas mettre ta vie en jeu.
Laisse-ça à
d'autres ! »
La raison dit encore :
- « Pense tout d'abord à tes
propres intérêts, à tes
intérêts vitaux. »
À ceci la justice a sa réponse
prête
- « Car mes pensées ne sont pas
vos pensées, et vos voies ne sont pas mes
voies. Mais autant le ciel est élevé
au-dessus de la terre, autant mes voies sont
au-dessus de vos voies et mes pensées
au-dessus de vos pensées. »
La raison est myope. Elle promet davantage qu'elle
ne peut tenir. La justice est clairvoyante et ne
promet jamais plus qu'elle ne tiendra. Et c'est
bien la justice qui nous dit par la bouche de
Jésus :
« Celui qui garde Ma parole ne verra
jamais la mort »
(Jean 8 : 51).
Le chemin de la raison n'apporte jamais la
délivrance. Mais la justice délivre.
La raison a peur de la mort. Mais le juste sacrifie
joyeusement sa vie. Quiconque prend le chemin de la
raison, devient agité, nerveux. Quiconque
écoute la voix de la justice, est tranquille
et reconnaissant. Qui suit la raison ne voit que la
méchanceté et les bévues des
hommes. Le juste, lui, considère ses propres
fautes et l'infinie miséricorde de Dieu. La
raison est lâche, la justice hardie. Ne pense
pas trop petitement de la justice divine !
Confie-toi avec audace et confiance en Dieu. J'ai
vu, de près, combien la justice a
donné à la vie humaine de sens et de
fermeté. Il y a une mort pire que la mort
charnelle. Il y a une joie plus grande que la joie
humaine. Suis la voie de la justice et tu verras la
magnificence de Dieu. Amen.
On fait en ce moment une collecte pour l'achat
d'avions de chasse. Je ne puis négliger ici
d'envoyer à cette occasion un cordial et
fraternel salut à la Finlande. Ce salut
s'adresse aussi tout particulièrement
à ceux qui ont le privilège et la
joie d'avoir là-bas un fils ou un mari,
à toutes les heureuses familles dont le
père ou le fils a entendu la voix de la
justice et se déclare
prêt maintenant à partir
« au nom de Dieu, notre
Seigneur ». Car quel appel peut
être plus glorieux que celui de participer
à la lutte au service de la justice !
Que ce soit à la vie ou à la mort,
peu importe, pourvu que nous marchions en
avant !
La plupart d'entre nous ont reçu de Dieu le
mot d'ordre de rester sur place. Mais, vous qui
restez, vous pouvez prier pour nous qui partons et
nous soutenir par vos prières.
Et vous soutiendrez aussi la cause pour laquelle
nous luttons en participant à la collecte
organisée afin d'acheter des avions de
chasse.
PUISSANCE DE L'ÉTAT ET PUISSANCE DIVINE (2)
Chantées par des voix fortes et dures, les dernières strophes de l'hymne :
- Tu as porté notre péché,
- Et détruit la puissance de la mort.
Viens, Seigneur Jésus, et donne-nous Ta
paix, achèvent de résonner sous les
voûtes. En me levant dans la chaire et en
contemplant ma paroisse, il me semble parfois que
l'église est remplie d'anges. Ils sont
là, assis, côte à côte,
tous uniformément vêtus de blanc,
« en un si grand nombre que personne ne
pouvait les compter »
(Apocalypse 7: 9) et c'est ici, le 12
mars 1940, une foule venue de toutes les classes et
de toutes les provinces.
Impérieuse, la question s'impose à
mon esprit :
- « Ce sont ceux qui sont venus de la
grande tribulation ».
(Apocalypse 7: 14)
Ils ont fait le pas décisif et d'ici peu,
plusieurs d'entre eux « laveront leurs
vêtements dans le sang « de
l'Agneau ».
(Apocalypse 7: 14) Ils connaissent
leur mission et se tiennent prêts à
tout sacrifier pour le devoir et pour la foi. Et,
de nouveau, j'entends une voix qui prononce les
paroles de l'Écriture :
- « Ne disiez-vous pas : Il n'y a
plus que quatre mois d'ici à la
moisson ? Voyez, je vous le dis : Levez
vos yeux et vous verrez les
champs blanchir, car déjà ils sont
mûrs pour la moisson ».
(Jean 4 : 35)
Levez les yeux et vous verrez le champ
déjà mûr pour la moisson. Ce
champ mûr c'est notre temps. Aussi notre
peuple commence-t-il à prendre conscience de
la tâche qui l'attend. N'est-ce pas un
développement remarquable ?
Auparavant nous disions toujours : Nous
exigeons.
Tout récemment encore on disait La
gravité des temps exige.
Et maintenant le nombre augmente chaque jour de
ceux qui, à leur grand étonnement,
entendent dire : Dieu exige.
Notre peuple commence à sentir de nouveau
que ce n'est pas l'homme qui a le droit d'exiger,
pas plus que l'esprit du temps. Dieu intervient
à nouveau. Dieu prononce à nouveau
ses exigences.
L'initiative a été retirée aux
sages. La propagande des hommes s'est
suicidée par ses mensonges. Par contre le
monde entier a pu voir un petit peuple mettre sa
cause juste entre les mains du Père. Il n'a
rien demandé à Dieu, mais a
simplement dit :
- « Si Dieu veut que nous gagnions, nous
gagnerons ; s'il veut que nous perdions, c'est
qu'Il aura ses raisons pour cela. »
La force intérieure du peuple finlandais ne
consiste pas à exiger quelque chose de Dieu,
mais à se soumettre aux exigences divines.
Qui ne veut rien prescrire à Dieu, mais sait
écouter les ordres divins dans l'humble
obéissance, celui-là gagne en force
intérieure. Il en est des peuples comme des
individus. Le volontaire, qui place sa vie et sa
mort entre les mains de Dieu s'apparente
spirituellement au peuple finlandais. Les deux se
sont rangés sous une volonté
supérieure à la leur. Ils ont reconnu
la loi du devoir et ils pressentent
là-derrière, un ordre de Dieu.
Dans ses exigences, Dieu va plus loin que nous le
pensons. Le jeune homme riche de l'Évangile
aurait dû vendre tous ses biens. La Finlande,
elle, fut placée devant un ennemi infiniment
supérieur. Aussi le Volontaire doit-il
être prêt à se sacrifier pour
une cause qui, de toute évidence, est sans
espoir.
Mais les exigences de Dieu sont aussi plus
incompréhensibles que nous ne le pensons.
Abraham reçut l'ordre de sacrifier son
propre fils. Des soldats finlandais sont mis dans
la nécessité de faucher à la
mitrailleuse des hordes égarées. Un
Volontaire, qui est prêt à sacrifier
sa vie pour la vérité et pour le
droit, peut être tué par une balle
perdue. Enfin les exigences de Dieu sont absolues,
au delà de tout ce que nous imaginons.
- « Et quand je donnerais tout mon avoir
aux pauvres, et donnerais mon corps à
brûler et que je n'aie pas l'amour, je ne
serais rien ».
(1 Corinthiens 13 : 3)
Lorsque le peuple suédois envoie ses
gantelets et ses épées en Finlande,
mais qu'il le fait sans amour, tout cela ne sert de
rien. Et quand le Volontaire tombe pour la
liberté du Nord, mais qu'il se dévoue
sans amour, sa mort est vaine.
« Qui donc peut être
sauvé ? »
Jésus regarda vers eux et leur
dit :
- « Aux hommes, cela est impossible, mais
tout est possible à Dieu. »
La force intérieure d'un peuple repose sur
les hommes chez qui Dieu a fait l'impossible. Le
réveil en Finlande est issu des convertis.
Ce ne sont pas les académiciens, ce ne sont
pas les milieux instruits qui ont forgé
l'avenir du pays. Non, c'est le menu peuple, le
peuple croyant, les
« réveillés ».
Ils furent le sel, la force salutaire de la
Finlande.
Et de nouveau la parole s'est avérée
juste :
« Dieu a choisi les choses folles du
monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi
les choses faibles du monde pour
confondre les fortes ; Dieu a choisi les
choses viles du monde et les plus
méprisées, celles qui ne sont point,
pour réduire à néant celles
qui sont, afin que personne ne se glorifie devant
Dieu. »
(1 Cor. 1 : 27-29)
Toutefois, la force intérieure d'un peuple
dépend aussi en une large mesure de sa force
extérieure. Car l'extérieur et
l'intérieur vont de pair comme le corps et
l'âme. Nous savons que « l'homme ne
vit pas de pain seulement », mais nous
savons aussi que l'homme ne peut vivre sans pain.
Manger du pain n'est pas un péché.
C'est pourquoi on ne peut conserver à un
peuple sa force intérieure, sans garantir
également sa force extérieure. Si la
Finlande n'avait point cette dernière, elle
en aurait manqué intérieurement
aujourd'hui. Lorsqu'un peuple perd les raisons de
son existence, il perd aussi sa puissance
intérieure. Ce n'est donc point un
péché que de penser à sa force
extérieure.
Jésus dit, il est vrai :
- « Mon royaume n'est pas de ce
monde. »
Mais la Suède et la Finlande sont de ce
monde.
Jésus a dit de même :
- « Si mon royaume était de ce
monde, mes serviteurs auraient combattu pour
moi... »
On ne se bat pas pour le Royaume de Dieu les armes
à la main, pas plus qu'on ne nourrit son
âme avec du pain. Mais les serviteurs du
Christ se battent pour un royaume de ce monde,
aussi bien qu'on donne au corps sa nourriture. Dieu
exige de nous que nous soignions notre corps, comme
notre âme, aussi bien pour l'État
suédois que pour le Royaume de Dieu. Le
chrétien doit savoir accepter les exigences
de Dieu avec la plus grande simplicité et
sans arrière-pensée, même
lorsqu'il s'agit de son corps et de son pauvre
pays. On ne peut séparer l'intérieur
de l'extérieur.
Le principal sera toujours
l'intérieur ; les moyens
extérieurs ne viennent qu'en second lieu.
Amour ou haine, voilà le contraste
décisif.
Ce n'est pas seulement les armes à la main
que l'on tue son frère. On le tue aussi
quand on l'appelle « racca »,
« fou ». « Un
meurtrier n'a pas la vie éternelle en
lui-même », mais d'après la
parole de l'Écriture, celui qui hait est un
meurtrier. Donc, partir en guerre par amour n'est
point un péché. Au contraire, l'amour
se révèle en s'engageant à
fond pour le bien. « À ceci nous
avons reconnu l'amour, c'est qu'Il a donné
Sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner
notre vie pour nos frères. »
Nous ne pouvons échapper à l'appel
que le dernier livre de la Bible adresse à
chacun en particulier et à tous les
peuples :
Écris aussi à l'ange de
l'Eglise de Laodicée : |
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