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écrit: TA PAROLE EST LA VERITE (Jean 17.17) Cela me suffit... |
REGARD
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Il est
écrit: TA PAROLE EST LA VERITE (Jean 17.17) Cela me suffit... |
LE GLAIVE
sous LA CROIX
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C'est une vérité bien connue que
l'homme n'apprécie ce qu'il possède
qu'au moment où il court le risque de le
perdre. On ne reconnaît le bienfait de la
santé que lorsque l'on est malade. On ne
comprend ce que représentent pour nous nos
proches que lorsque l'on est obligé de se
séparer d'eux. Et l'on n'estime guère
sa vie, aussi longtemps que l'on ne s'est pas
trouvé en danger de mort.
Il est donc utile, pour nous tous, de nous rappeler
que nous sommes mortels. On ne peut établir
la valeur de sa vie, si l'on exclut du bilan la
mort. Nous autres Suédois, nous avons eu, en
général, une vie bien tranquille.
Nous n'avons jamais eu à compter avec la
mort imminente. C'est probablement pour cela que
nous sommes devenus si amoureux de nos aises. Les
Finlandais, eux, ont vécu plus près
du danger. C'est pourquoi ils n'ont jamais pu
s'abandonner au repos, mais ils se virent
forcés de regarder en face Celui qui est le
Seigneur de la vie et de la mort.
Quiconque s'est trouvé en danger de mort et
a été sauvé, éprouve le
besoin de donner expression à sa
reconnaissance. Dire merci à quelqu'un
devient un besoin. On tient à remercier sa
bonne étoile, ou bien la
Destinée.
Pourquoi donc ne pas dire ouvertement : On
veut remercier Dieu. Car
« Dieu » est le nom de la
Puissance qui dispose de toute vie. Dieu ! Qui
est au-dessus de nous tous, et dirige nos
voies !
La vie est une chose précieuse. C'est
pourquoi nous remercions Dieu, et Le louons, quand
Il nous sauve de la mort. Mais, pour celui qui a
appris à connaître Dieu, la mort perd
de plus en plus son effroi.
Nous commençons à comprendre que Dieu
règne aussi sur ce qui vient après la
mort, de telle sorte que rien ne peut nous
séparer de son amour.
C'est pourquoi nous remettons tout entre Ses mains
et disons :
« Seigneur, sois près de moi dans
la vie et dans la mort, et que Ta volonté
soit faite ! Amen ».

Par une température qui descendit à plus de vingt degrés en dessous de zéro (- 20°) le jour, et à plus de quarante (-40°) la nuit, nos unités se portèrent en première ligne, à l'Est de Märkäjärvi. Toutes les habitations avaient été incendiées et détruites par les Russes. Les mouvements devaient avoir lieu de nuit, vu la menace des avions. Le Groupe I, qui avait reçu une plus longue préparation militaire, se montra résistant, alors que, dans le Groupe II, environ quatre-vingts hommes durent être évacués ensuite de blessures provoquées par le froid. Faible était, sur ce front boréal, la vivacité du feu. Le 1er mars, l'aumônier célèbre un service divin en campagne. Il s'adresse à des soldats qui, souffrant du terrible hiver lapon, se demandent pourquoi Dieu leur impose cette épreuve.
DE L'ÉPREUVE
Prions au nom du Christ, Notre
Seigneur :
« Seigneur, Nous Te remercions de nous
permettre de nous réunir en Ton Nom. Nous Te
demandons de nous faire sentir Ta Présence.
Parle à chacun de nous, afin que nous
sachions que c'est Toi qui nous parles. Fais-nous
éprouver Ta force. » Amen.
Il y a, dans la vie de chacun de nous, certaines
époques où Dieu nous visite. La
plupart, s'ils veulent bien faire un retour en
arrière, se souviendront d'un moment
semblable dans leur vie. On peut rester longtemps
froid et indifférent, puis, tout d'un coup,
il se passe quelque chose qui réchauffe le
coeur et l'on sent que des puissances salutaires
sont à l'oeuvre. On sent la Présence
de Dieu. Ou bien encore, on vit tranquille et
indifférent, tablant sur ses propres
facultés, jusqu'à ce que, tout
à coup, il se passe quelque chose qui nous
montre combien nous sommes insignifiants et combien
nous avons besoin de l'aide et de la protection
d'une Puissance supérieure. C'est alors que
Dieu visite l'âme.
Pour les uns, c'est la période du
catéchuménat ; pour d'autres,
c'est la mort d'une mère, ou encore une
maladie, ou le fait d'échapper
miraculeusement à un grand danger. Dieu a
plusieurs moyens d'ouvrir les portes de notre
âme. Pour chacun de nous, Il emploie Sa
méthode particulière. Inlassablement,
Il nous appelle et nous soumet à des
épreuves qui nous mûrissent et
nous conduisent à mieux
obéir à Sa Parole et à Sa
Volonté.
Pendant de longues années, l'appel de Dieu
coule sur nous sans plus laisser de traces que
l'eau n'en laisse sur le plumage d'un cygne. Nous
L'entendons bien... mais Ses paroles, Ses appels ne
font aucune impression sur nous. Il en est ainsi
dans les périodes mortes de notre vie. Puis,
soudain, Dieu nous visite. Sa Parole trouve un
écho dans nos coeurs. Les vieux versets de
la Bible, les hymnes que nous avons entendus si
souvent, reprennent vie et substance. Ils ont une
âme. Nous remarquons alors que notre
âme a faim et soif. Et nous comprenons la
portée de la vieille Parole selon laquelle
l' « homme ne vivra pas de pain
seulement, mais de toute parole qui sort de la
bouche de Dieu. »
Mais il se peut aussi, et cela arrive souvent, que
juste au moment où nous serions ainsi
prêts à écouter la Parole et la
Voix de Dieu, nous constatons - à notre
grand dépit, et peut-être même,
à notre désespoir - que quelque chose
nous sépare de Dieu. Nous voudrions croire
en Lui, mais Il nous paraît irréel et
bien éloigné de nous. Nous voudrions
L'invoquer, mais nous ne le pouvons pas. Nous
voudrions bénéficier de Son aide et
de Sa force, mais nous n'arrivons pas à
l'atteindre. Et nous nous plaignons que Dieu se
cache, ou qu'Il ne s'occupe pas de nous ! Nous
voyons bien qu'Il s'occupe d'autres gens, mais il
nous semble que, tout compte fait, il se
désintéresse de nous.
Le prophète Esaïe doit avoir
éprouvé cela. Et il a reçu une
réponse à sa question :
Qu'est-ce qui sépare donc Dieu des
hommes ? Voici la réponse. Nous la
trouvons dans le
Livre d'Esaïe, au chapitre
59.
« ... Ce qui nous sépare de Dieu,
c'est notre péché et nos
méfaits. »
Ce n'est certes pas la faute de Dieu, quand Il
semble être loin de nous et
paraît ne pas nous entendre. La faute est en
nous-mêmes. Nos péchés nous ont
rendus aveugles, à tel point que nous ne Le
voyons plus. Nos méfaits
s'élèvent, tel un mur, entre Lui et
nous, et nous incitent à croire qu'Il est
trop éloigné pour nous entendre.
- « Nos péchés »,
demande quelqu'un, « qu'est-ce
donc ? Je ne me rends pas compte d'avoir
commis un péché
particulièrement grand. »
Si l'on jette un regard en arrière sur sa
vie, on s'aperçoit bien vite que ceci ou
cela n'était pas bon, et que d'autres choses
encore sont même fort laides. Et nous avons,
en tout cas, commis un grand
péché : Nous nous sommes
passés de Dieu. Nous ne Lui avons pas permis
d'être pour nous un Père auquel devait
aller tout notre amour, auquel nous devions
obéir spontanément et joyeusement. Sa
Volonté n'était pas le nerf principal
de notre vie. Voilà le
péché !
Nous nous sommes tenus si loin de Lui, que nous en
voici devenus aveugles, de même que certains
animaux perdent leurs facultés visuelles
parce qu'ils vivent perpétuellement dans
l'obscurité. Nous ne nous sommes pas
placés dans la lumière de Sa face,
mais au contraire, dans l'ombre. C'est pourquoi
nous avons perdu la faculté de Le voir.
Chers camarades Le moment est venu pour plusieurs
d'entre nous Dieu nous visite. Il a quelque chose
à nous dire. Ne voulons-nous pas, en ce
moment même, apprendre à le mieux
connaître ? Le premier pas à
faire est d'éloigner ce qui nous cache Sa
lumière : le péché.
On fait ce pas en demandant sincèrement la
rémission de ses péchés, du
plus profond de son coeur. Faisons-le sans
délai et toutes choses seront claires devant
nous. Amen.
QUE VA-T-IL SE PASSER ? (1)
Et reprenant la parole, je dis à l'ange qui parlait avec moi : Que signifient ces choses, mon seigneur ? L'ange qui parlait avec moi me répondit : Ne sais-tu pas ce que signifient ces choses ? Je dis Non, mon seigneur. Alors il reprit et me dit C'est ici la parole que l'Éternel adresse à Zorobabel Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par mon esprit, dit l'Éternel des armées. |
Combien nous serions heureux d'avoir un ange
à qui parler et qui nous donnerait des
éclaircissements sur tout ce qui se passe.
Mais nous ne sommes, tous ensemble, que de
très petits prophètes et il est bien
rare que nous ayons contact avec les anges.
Cependant il y eut vraiment des prophètes,
des grands et des petits. C'étaient des
hommes saisis par Dieu. Il les avait comme
ployés à son service.
Le berger Amos ne dit-il pas : « Le
Seigneur M'A pris derrière mon troupeau et
il m'a dit : Va et prophétise à
mon peuple Israël. »
Et Jérémie se lamente :
« Seigneur, Tu m'as vaincu et je me suis
laissé vaincre, Tu étais plus fort
que moi et Tu as
gagné ! »
Ce n'était pas une petite affaire que
d'être prophète. Dieu confiait, des
tâches difficiles à ses serviteurs.
Souvent ils recevaient la mission de
prophétiser, c'est-à-dire d'annoncer
les malheurs et les sanctions qu'appelaient les
péchés du peuple. Mais ils
bénéficiaient d'un grand avantage sur
les autres mortels : ils avaient connaissance
des hauts décrets de Dieu.
Alors que d'autres demeuraient dans l'incertitude,
ils pouvaient parler. Là où d'autres
demeuraient perplexes, eux connaissaient une issue.
Lorsque d'autres désespéraient, eux
répandaient des consolations. Ils
étaient plus près de Dieu que
d'autres - et c'est pourquoi ils voyaient une
raison, un sens à tout.
Ne nous imaginons pas cependant que Dieu
dévoile ses projets à n'importe qui.
Mais, plus un être humain se rapproche de
Dieu, plus Dieu l'instruit, et mieux il devient
à son tour un conseiller pour autrui.
Si tu cherches à comprendre la raison de ce
qui se passe en Finlande et en Suède, n'en
demande pas l'explication aux journaux ou aux
discussions plus ou moins pénétrantes
de tes camarades - mais interroge ta Bible, ou
encore, relis les strophes de ton recueil de
chants. Ici te parlent des hommes qui ont
été près de Dieu. Et si tu
n'as pas de Bible, n'aie de repos que tu n'en
possèdes une. S'il le faut, écris au
« Bibliothécaire du
Corps ». Cette adresse suffit.
Sans doute, les paroles du prophète Zacharie
ont-elles aussi un sens dans notre situation. Sans
doute, le but des événements actuels
est-il de démontrer la force du
Saint-Esprit. Évidemment, ce sont des hommes
qui sont à l'oeuvre - nous le savons
maintenant mieux que quiconque - mais le miracle
qui doit venir, et qui viendra, n'est pas d'origine
humaine. Toutefois, il sera accompli par des hommes
qui sont pénétrés de
l'irrésistible Esprit de Dieu.
Seigneur ! Conduis-nous par ton miracle qu'est
la lutte de la Finlande, à la victoire,
à Ta victoire. Et, Seigneur, accomplis
encore un miracle : Réveille à
la vie notre peuple de Suède, afin qu'il
entende Ta voix et suive Tes commandements.
Amen.
LE CHEMIN (2)
Et Jésus dit :
Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment en saurions-nous le chemin Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie personne ne vient au Père que par moi. |
Jésus, Il le dit lui-même, n'est
pas seulement le but, Il est aussi le chemin. Nous
y songeons trop rarement.
Le fait que Jésus est le Chemin, le seul
chemin qui mène à Dieu, veut dire que
tous les efforts pour parvenir à Dieu sans
Lui sont condamnés à
l'insuccès. Qui veut connaître Dieu,
doit d'abord apprendre à connaître
Jésus. Car nous ne saurions pas qui est
Dieu, ni comment Il est, si nous n'avions pas
Jésus. Toutes les images de Dieu, telles que
de tous les temps les peuples s'en sont faites,
sont obscures et floues, à côté
de l'image de Dieu que nous trouvons en
Jésus. Jésus est le seul qui ait,
dans ce monde, parfaitement
révélé ce qu'est Dieu. Nous ne
pouvons reconnaître le témoignage de
l'amour paternel de Dieu que dans la vie et la mort
de Jésus. Et c'est bien pour cela que
personne ne parvient au Père, sans passer
par Jésus. Il est le seul chemin.
Mais c'est encore dans un autre sens que
Jésus est le chemin. Si nous regardons
à nous-mêmes, nous en restons
écrasés. Le chemin qui est devant
nous est bien long. Et plus attentivement nous
considérons notre vie. plus nous en sommes
oppressés. Nous n'avons parcouru
qu'un tout petit bout du chemin
qui doit nous conduire au but. Il est bon dans de
tels instants, de savoir que Jésus n'est pas
seulement le but, mais aussi le chemin qui
mène au but. Donc, dès que nous
marchons dans la bonne direction, nous sommes en
présence immédiate de Jésus.
Il n'importe pas à un chrétien
d'être arrivé. Jamais, ici-bas, nous
ne le serons. Il importe seulement d'être sur
le bon chemin, celui qui conduit au but. C'est sur
ce chemin qu'il faut avancer. Il n'est pas certain
que nous constations le progrès
nous-mêmes, mais quiconque s'efforce
sincèrement d'avancer, quiconque prie et
fait de son mieux, est sur le bon chemin. Et
Jésus est le chemin. Jésus n'est pas
venu pour sauver les justes, mais bien les
pécheurs. Jésus ne peut aider
à celui qui croit être arrivé.
Mais quiconque sait que la plus grande partie du
trajet est à faire, reconnaîtra que
Jésus est le chemin. Voilà le miracle
de la vie chrétienne !
On est toujours en route et notre bien
suprême est encore devant nous. Un
chrétien ne doit pas craindre d'avoir ses
meilleurs jours derrière lui. Il sait que le
trajet qui lui reste à faire est plus beau
que celui qu'il a parcouru, car il se rapproche
toujours davantage de Dieu. Et la présence
de Dieu est le but auquel nous aspirons, dans le
tréfonds de notre âme.
Sur ce chemin, nous apprenons à
connaître la Vérité.
Jésus est le seul qui puisse répondre
à la question : « Qu'est-ce
donc que la vérité ? »
Et seul celui qui marche avec
sincérité sur le chemin de
Jésus, verra la clarté se
répandre en lui-même.
Aussi longtemps qu'on se borne à admirer
passivement, aucune réponse n'est
donnée. Mais lorsqu'on s'efforce d'avancer
avec clairvoyance, alors la vérité
devient de plus en plus limpide. On se rend compte
qu'on est soi-même un pécheur, qui
doit être arraché à son
égoïsme et à sa mesquinerie. On
se rend compte que nul autre que
Lui, Jésus, notre Rédempteur, n'est
capable de le faire, parce qu'il nous aime plus que
quiconque et l'on commence à se rendre
compte que le vrai sens de la vie, c'est de pouvoir
être un de Ses plus humbles serviteurs.
C'est ainsi que Jésus devient La Vie. Nous
voulons mettre, nous mettons toute notre vie
terrestre à Son service, car cette vie n'est
pas digne d'être vécue sans Lui. Et
nous sentons que la mort ne saurait interrompre
cette connaissance avec Jésus. La mort n'est
que la porte qui conduit à la vie
réelle. C'est au delà de cette porte
seulement que nous pourrons remercier Jésus
et Lui rendre témoignage de ce qu'Il a
été pour nous le Chemin, la
Vérité et la Vie.
Maintenant, le Seigneur veut venir à nous
dans cette Sainte-Cène pour nous donner le
viatique. Préparons-nous donc, suivant notre
antique coutume, à cette rencontre, en
confessant d'abord nos péchés.
Seigneur, nous Te prions et Te confessons...
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