Il est
écrit: TA PAROLE EST LA VERITE (Jean 17.17) Cela me suffit... |
REGARD
Bibliothèque chrétienne online EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON - 1Thess. 5: 21 - (Notre confession de foi: ici) |
Il est
écrit: TA PAROLE EST LA VERITE (Jean 17.17) Cela me suffit... |
LE GLAIVE
sous LA CROIX
|
Comme Jésus entrait
à Capernaüm, un centenier vint
à lui, le priant et disant :
Seigneur, mon serviteur est au lit dans ma
maison, atteint de paralysie et
cruellement tourmenté. Jésus
lui dit : J'irai et je le
guérirai. le centenier
répondit : Seigneur, je ne
suis pas digne que tu entres sous mon
toit ; mais dis seulement une parole,
et mon serviteur sera guéri. Car
moi, qui suis sous la puissance d'autrui,
j'ai sous moi des soldats, et je dis
à l'un : Va, et il va et
à l'autre : Viens, et il
vient ; et à mon
serviteur : Fais cela, et il le
fait. |
Voilà bien un texte pour
nous !
Ne s'agit-il pas de la rencontre du Christ avec
un soldat, un centurion (aujourd'hui, nous dirions
un capitaine) ?
On prétend souvent que la vie militaire
est abrutissante. Nombreux sont les Suédois
ne pouvant concevoir qu'on puisse être
à la fois soldat et chrétien. Un
soldat ne peut être chrétien et s'il
est chrétien, il n'est pas soldat. Qu'un
pasteur puisse être, par exemple, officier de
réserve, cela paraît à
plusieurs une impossibilité !
L'Évangile nous parle d'un centurion
romain qui vint demander aide à
Jésus. Et voyez, celui-ci n'a pas un mot de
blâme pour son métier de soldat. Sans
doute pensait-il que, dans ce monde imparfait, il
faut des hommes prêts à maintenir
l'ordre les armes à la main.
Non seulement Jésus ne lui adresse aucun
reproche - mais, au contraire, Il l'écoute
et dit à ses disciples :
« En vérité, je vous le
dis : Je n'ai pas trouvé, même
« en Israël, une si grande
foi. »
Assurément le métier de la guerre
est brutal.
Nous n'avons qu'à nous souvenir du ton
des conversations, le soir, au quartier, ou de la
cruauté et de la haine que la lutte
déchaîne sur le front. Cependant, la
vie militaire porte aussi d'autres fruits. Parmi
les meilleurs il y a la discipline. La discipline
est l'alpha et l'oméga du soldat, comme elle
est l'alpha et l'oméga du chrétien.
C'est pourquoi, plus qu'on ne se l'imagine, il est
facile au soldat d'être
chrétien.
La vraie discipline se reconnaît à
deux choses : à la foi et à
l'obéissance.
Une troupe qui n'a pas confiance,
c'est-à-dire qui n'a pas foi en son chef,
ignore la discipline. Une troupe qui n'obéit
pas à son chef, est un troupeau sans
discipline.
Toutes deux, la foi et l'obéissance,
sont parentes. Quand on a foi en son chef, on lui
obéit aveuglément. Mais si l'on n'a
pas foi en lui, on ne peut lui obéir
pleinement.
La foi a ses racines dans la confiance. Nous
savons tous, de notre propre expérience, que
lorsque le chef partage nos souffrances et nos
peines, lorsqu'il est habile et avisé, nous
lui faisons confiance entière,
jusqu'à la mort.
Au-dessus de tous les chefs militaires, il y a
Jésus. Non seulement il partagea les
souffrances de tous les hommes, mais Il les subit
à leur place. C'est pourquoi il n'est pas
seulement un chef, mais le Sauveur. Des milliers,
des millions de soldats en ont fait
l'expérience.
Jeudi dernier, en compagnie de quelques
camarades, je rendais visite à la
mère d'un des lieutenants finlandais que
nous avons enterrés ici, cette semaine. Son
fils, me disait-elle, lui avait écrit qu'au
front il avait retrouvé la
foi. C'est là qu'il avait rencontré
le Chef suprême, qui décide de la vie
et de la mort.
La magnifique résistance des Finlandais
a sa source dans leur foi. Souvenez-vous de l'appel
d'un de leurs évêques, à
l'ouverture des hostilités :
« Rien n'empêche le Seigneur de
vaincre avec peu « d'hommes, aussi bien
qu'avec beaucoup. »
Et nous avions cru, à ce moment, que
leur foi était exagérée !
Nous savons maintenant qu'on ne peut jamais avoir
assez confiance en Dieu.
Chers amis ! C'est de Dieu que nous avons
reçu l'ordre de venir ici. Nous ne pouvions
faire autrement qu'obéir. Plaçons
donc avec entière confiance notre avenir
dans les mains du Seigneur. Nous croyons fermement
qu'Il continuera d'assumer le commandement
suprême et nous Lui obéirons avec
joie. Amen.
LE CHRIST, NOTRE CAMARADE (2)
Car Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais un esprit de force, d'amour et de prudence. |
Le christianisme n'est pas un article
d'exposition. Nous sommes tous d'accord
là-dessus. Il ne s'agit pas de se faire
meilleur que l'on n'est. Mais il ne faut pas non
plus se faire plus mauvais que l'on n'est.
Pourtant, c'est justement ce que beaucoup croient
devoir faire dans notre Corps. On tombe ainsi d'un
extrême dans l'autre. De peur de
paraître plus chrétien qu'on ne l'est
en réalité, on se renferme en
soi-même, et l'on manque de courage
dès qu'il est question de religion. On jure
comme les autres et l'on cache soigneusement,
devant ses camarades, tout sentiment
élevé.
Ce n'est point ainsi que l'on déploie
son drapeau. Un homme doit savoir proclamer ses
convictions. Il doit avoir le courage de se montrer
tel qu'il est. Il doit avoir le courage, dans le
cercle de ses camarades, de couper court à
un entretien. qu'il désapprouve. Il doit
avoir le courage de stigmatiser une façon
d'agir indigne d'un chrétien. Il doit
manifester au bon moment ce qui le pousse à
croire.
Personne, parmi nous, n'est un chrétien
accompli. Nul ne le sera jamais sur cette terre.
Mais la plupart s'efforcent de devenir meilleurs.
Nous avons nos idéals, pour lesquels nous
voulons combattre, nous croyons à
la vérité et au
droit, - nous avons en Dieu une foi plus, ou moins
profonde.
Quand nous manifestons cette foi, que ce soit
sans hésitation ! Elle doit
croître toujours davantage et trouver son
expression dans nos actes, dans notre amour du
prochain et dans notre discipline.
Dans nos actes. - On doit voir qu'un
chrétien est chrétien. Notre Seigneur
Jésus manifestait sa puissance par des
actes. Il voulait qu'on reconnût ses
disciples à la puissance de leurs actes et
non pas à celle de leurs seules paroles. Il
est inadmissible qu'un homme, se disant
chrétien, soit en même temps faible et
indécis. Un chrétien est une force
vivante.
Dans l'amour du prochain. - Un chrétien
doit être le meilleur camarade qui se puisse
être, prêt à aider et à
se sacrifier. Il doit être le meilleur
soldat, prêt à donner sa vie pour
d'autres, volontairement et joyeusement. Sa force
ne réside pas dans la haine des Russes, mais
dans son amour pour le pays nordique et sa terre
natale.
Dans la discipline. - Son attitude doit
être irréprochable. Un chrétien
n'a pas le droit de pécher, sous
prétexte que ses péchés lui
seront immédiatement pardonnés. Il
doit, au contraire, éviter le
péché sous toutes les formes.
Ne sois donc pas un indécis, cher
frère en Christ, et n'aie pas honte de ce
qu'il y a de meilleur en toi ! Demande
à Dieu que cette foi croisse en toi toujours
davantage et qu'Il te donne la force de
témoigner par tes actes, par ton amour du
prochain et par ta discipline, que tu es un
chrétien !
DIEU, NOTRE GUIDE (3)
Il est écrit, dans l'épître aux Hébreux, au sujet de Moïse :
Car il tint ferme, comme voyant celui qui est invisible. |
La plupart d'entre nous se souviennent
certainement des traits principaux de la vie de
Moïse, tels que l'histoire sainte les fait
connaître. Nous savons que ce chef
d'Israël est né en Égypte et
reçut là-bas l'appel à se
rendre dans un autre pays. Il devint ainsi le guide
de son peuple, avec lequel, à travers mille
aventures, il gagna la Terre promise. Les malheurs
et les déceptions ne lui furent pas
épargnés. Tantôt les
armées ennemies semblaient vouloir
détruire toutes ses chances de
succès, tantôt son propre peuple le
décourageait par ses murmures. Mais, parce
qu'il « tint ferme, comme voyant Celui
qui est invisible », il triompha de tous
ces obstacles.
Plus de trois mille ans se sont
écoulés depuis que les enfants
d'Israël quittèrent l'Égypte.
Et, dès lors, beaucoup de choses se sont
passées. Des empires immenses sont
nés, ont fleuri, puis ont disparu. La guerre
et la paix se sont succédé en une
chaîne ininterrompue.
Générations sur
générations sont nées, ont
lutté, ont souffert, connu la joie, et puis
sont mortes.
Et voici que vient notre tour. Nous aimons
à nous croire une
génération particulièrement
remarquable. Pourtant notre
génération est semblable à
toutes les autres. Nous ne sommes, nous aussi,
qu'un anneau dans la longue chaîne des
générations. Et ce n'est point
à nous de décider si ce chaînon
- le nôtre - est plus important que les
autres. C'est au Maître du Monde d'en juger.
Notre tâche, à nous, est la même
que celle de toutes les
générations : administrer de
notre mieux l'héritage reçu et le
transmettre aux générations
suivantes.
Si nous nous efforçons d'exécuter
cette tâche de notre mieux, et si nous
prenons au sérieux notre devoir, nous
pourrons, nous aussi, comme jadis Moïse,
constater que cette tâche exige des efforts
surhumains. Les difficultés, les
déceptions, les tentations et le malheur
s'abattront sur nous aussi certainement que nous
enregistrerons des progrès, des victoires et
de joyeuses surprises.
Plus vite on se rend compte de l'importance de
la tâche, plus clairement l'on comprend que
nous avons besoin, pour l'exécuter,
d'être dirigés par le Maître de
la Vie et de l'Histoire. Pour nous aussi, il sera
difficile de « tenir ferme ».
II faut souhaiter que, lorsque viendront les heures
difficiles, Dieu nous donne la force et le
privilège de « voir Celui qui est
Invisible ! »
Quand nous jetons un regard en arrière,
nous nous souvenons certainement de moments
où nous eûmes le privilège de
« voir Celui qui est
Invisible ! »
Nous devons nous réconforter les uns les
autres en rappelant ces heures-là.
N'est-il pas vrai que nous avons aussi senti la
présence de cet
« Invisible » dans notre propre
vie ? Nous avons entendu Sa voix et nous avons
vu Sa trace. Pour beaucoup d'entre nous, l'appel
qui nous a conduits ici a été
l'expérience qui leur a fait voir
« Celui qui est
invisible ! » Ce n'est pas seulement
dans notre petite vie personnelle que nous L'avons
vu. Nous Le voyons maintenant dans cette lutte que
mène la Finlande.
Au milieu de la haine, de la guerre et de leur
absurdité, nous sentons la présence
d'une Puissance bienfaisante et souveraine, qui
prête aux hommes des forces
extraordinaires.
Nous voyons « Celui qui est
Invisible », derrière le courage
et le calme des Finlandais.
Nous l'avons également vu dans un autre
domaine :
L'amour que nous témoignent nos
bien-aimés. Nous bénéficions
de l'incomparable faveur de rencontrer des
êtres pleins de bonté, dont la seule
existence nous a prouvé que l'amour est la
force suprême. C'était peut-être
une mère, une épouse, un petit
enfant, une grand'mère, ou encore un ami,
ou, pourquoi pas, un pasteur !
Dans ces rencontres, n'avons-nous pas
été en présence de
« Celui qui est
Invisible » ?
Nous allons maintenant, comme le fit
Moïse, à la rencontre d'un sort
nouveau, d'une vie nouvelle, dans un pays nouveau.
Attachons-nous à ce que nous avons vu dans
nos meilleures heures. Dieu permette que nous
soyons tous conduits à Celui dans lequel
nous voyons si clairement l'Invisible :
Jésus-Christ !
« En Lui habite corporellement la
plénitude de la
Divinité ».
Il est près de nous en tout temps. Nous
n'avons qu'à Lui ouvrir nos coeurs. Alors,
un jour, on pourra dire de chacun de
nous :
« Car il tint ferme, comme voyant
Celui qui est Invisible. » Amen.

Le mois de janvier avait passé dans
des préparatifs de toutes sortes. Le
recrutement marchait plus lentement que
prévu. Une grande partie des Volontaires
n'avaient pas une préparation militaire, ni
une habileté suffisante dans la pratique du
ski, qualité indispensable pour la guerre en
Laponie. Il fallut donc faire
précéder d'une véritable
préparation militaire l'entrée en
ligne du Corps des Volontaires.
Enfin, le Groupe I put monter en ligne.
On lui confia la tâche de renforcer les
troupes qui, sous les ordres du
major-général Vallénius,
luttaient dans le nord de la Finlande contre des
troupes russes bien supérieures en nombre.
De Kemi, on fit marcher le Groupe I dans la
direction de Rovaniemi, marche entrecoupée
d'exercices de combat. Puis, de Rovaniemi, il fut
transporté par chemin de fer à
Kemijärvi.
Le départ eut lieu le dimanche 3
février. Plus de quarante hommes furent
victimes d'accidents et de blessures dues au froid
excessif.
Le Groupe II, sous les ordres du
lieutenant-colonel Tamm, ne pouvait pas encore
être appelé à l'action, son
recrutement étant demeuré
insuffisant.
C'est pourquoi, le 4 février,
soit le dimanche avant le Carême (Esto mihi)
l'aumônier parla en deux endroits
différents, tout d'abord en l'église
de Tornea, et ensuite sur un aérodrome
« quelque part en
Finlande ».
À la gravité de la lutte
qui, dès maintenant, commençait,
s'ajoutait l'austérité du temps de
Carême.
LA SOUFFRANCE APPROCHE (4)
Ensuite Jésus prit à part les Douze et leur dit : Voici, nous montons à Jérusalem, et toutes les choses qui ont été écrites par les prophètes au sujet du Fils de l'Homme, s'accompliront. Car il sera livré aux Gentils, en se moquera de lui, on l'outragera, on crachera sur lui, et, après l'avoir battu de verges, on le fera mourir ; et le troisième jour il ressuscitera. Mais ils ne comprirent rien à cela ; le sens de ces paroles leur était caché, et ils ne saisissaient point ce que Jésus leur disait. |
C'est aujourd'hui que commence la Passion, ou ce
que l'on appelle le Carême. Depuis les
origines, les chrétiens ont toujours
célébré avec respect et
ferveur le souvenir de la mort du Sauveur et des
semaines qui la précédèrent.
Ils se rendaient compte que jamais la grandeur du
Christ ne s'était aussi clairement
manifestée que pendant la période de
ses souffrances et de sa mort.
Il est possible que, dans l'histoire du
christianisme, on ait parfois trop insisté
sur l'aspect de ces douleurs. Il y eut des temps
où l'on se complaisait à
évoquer la flagellation, la couronne
d'épines et les clous de la croix, et
où, avec une exubérance toute
méridionale, on ajoutait encore des
descriptions de membres rompus et de sang qui
ruisselle.
Un tel langage nous heurte, nous autres,
habitants du Nord, au tempérament plus
réservé. Cette hantise sentimentale
des souffrances du Christ nous a toujours
rebutés. Nous comprenons mieux notre
Maître lorsqu'Il s'adresse à nous dans
le Sermon sur la Montagne, ou
lorsqu'Il chasse les vendeurs du
Temple, ou encore lorsqu'Il répond aux
propos des pharisiens hypocrites. Nous avons ainsi
pressenti sa grandeur, mais nous n'avons jamais
bien su comprendre le douloureux récit de la
crucifixion.
Reconnaissons toutefois que nous ne nous sommes
jamais beaucoup appliqués à le
comprendre. Ces termes insolites, cette
façon de s'exprimer, si différente de
la nôtre, nous répugnaient. Et nous
avons, tout simplement, laissé la chose de
côté.
Bon nombre d'entre nous étaient
infiniment mieux renseignés sur les
mystères d'un moteur que sur le
Mystère de Jésus-Christ. Le moteur
nous intéressait, alors que nous ne portions
aucun intérêt au Rédempteur du
Monde.
Nous vivions superficiellement. Vivant en paix
nous avons eu une vie heureuse. Nous lisions bien,
parfois, dans des romans-détectives par
exemple, des histoires qui parlaient de sang et de
mort. Ou encore, nous allions voir cela au
cinéma. Mais, pour nous, ce n'était
pas réel.
Cependant, pour les chrétiens des temps
passés, la mort et les souffrances
étaient une réalité sanglante.
Ils ne se bornaient pas à lire des histoires
leur parlant de persécutions, de tortures ou
de martyre. Non, ils vivaient au milieu des
persécutions, au milieu des tortures et en
plein martyre.
C'est pourquoi ils comprenaient mieux les
luttes, les souffrances et la mort du Christ. Rien
de plus naturel, pour eux, que de chanter l'Agneau
immolé et le sang qui coulait de la
croix.
Les souffrances de Jésus les aidaient
à supporter leurs propres souffrances. Sa
mort et sa résurrection leur donnaient
courage et espoir. Et, parce que Jésus les
avait précédés dans les
souffrances et dans la mort, ils trouvaient la
force de chanter des hymnes, tandis que leurs corps
se consumaient sur des bûchers.
Aujourd'hui, nous sommes plus près de
tout cela, car nous pouvons dire à notre
tour :
« Voyez, nous montons à
Jérusalem ! »
Le corps des Volontaires suédois
connaîtra les angoisses, la souffrance, la
mort et le sang versé. Nous ne pouvons plus
vivre superficiellement : que nous le voulions
ou non, nous sommes précipités dans
le mystère de la souffrance. Et voilà
qu'à notre tour nous faisons la belle, la
magnifique découverte - que les vrais
chrétiens de tous temps eurent le
privilège de faire avant nous -, à
savoir que le Christ est avec nous dans la
souffrance ! Plus encore, Il nous y a
précédés. Il nous montre le
chemin qui passe au travers de la douleur et de la
mort.
Nous apprenons ainsi à comprendre un
nouvel aspect de Jésus : il n'est pas
seulement notre Maître, qui nous enseigne ce
qui est bon. Il est aussi le Sauveur, notre
Sauveur, qui nous arrache à notre
misère et nous conduit, par la souffrance,
à la gloire. La croix, que nous ne
comprenions pas jusqu'ici, devient enfin pour nous
l'emblème, le symbole de la miraculeuse
puissance de Dieu.
Seul Celui-ci peut transformer ce qui
paraissait sans espoir en un sujet de joie. La
croix - un gibet - devient le signe de la
victoire.
Es-tu donc encore assis au bord du chemin,
comme le mendiant aveugle dont il est question dans
le texte sacré ? Alors hâte-toi
et te lève, car en ce moment, Jésus
passe.
Il monte à Jérusalem, donner Sa
vie pour la vérité et la justice.
Crie :
« Jésus, Fils de David, aie
pitié de moi ! »
Et tu L'entendras te
répondre :
« Recouvre la vue, ta foi t'a
sauvé ! »
Et tu Le suivras, où il Lui plaira de te
conduire, afin de louer Dieu. Amen.
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