Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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SERMONS PAR ÉDOUARD ROBERT-TISSOT


IX

La reconstruction du temple. (1)

 

AGGÉE 1. (texte)


On nous a beaucoup parlé de révision ces temps-ci dans les journaux politiques et dans mainte assemblée populaire, et aujourd'hui même les citoyens suisses sont appelés à se prononcer sur cette question : Voulez-vous, oui ou non, réviser la constitution fédérale ? Mais ce ne sont pas seulement les constitutions politiques qui ont besoin d'être révisées, ce sont aussi les constitutions de l'ordre religieux et spirituel, par où j'entends la manière dont nous comprenons nos rapports avec Dieu, dont nous comprenons son oeuvre pour nous et nos devoirs envers lui, et c'est à ce travail de révision que je désire vous inviter aujourd'hui.

Il y a, me semble-t-il, un rapport singulièrement remarquable entre l'état d'Israël après le retour de la captivité et le nôtre. Comme lui, nous avons négligé de relever le temple de l'Éternel. De cette négligence découle pour nous l'absence d'une bénédiction aussi riche et aussi abondante que nous la désirons et que nous pourrions l'obtenir. Enfin, la volonté de Dieu pour nous comme pour Israël est que nous nous mettions à l'oeuvre pour relever sa maison. Ce sont là les points que je voudrais successivement examiner en ce moment, et sur lesquels il me paraît nécessaire de faire porter notre révision. Dieu veuille que ce travail soit à sa gloire et contribue à notre avancement dans la vie chrétienne.

Il y a, disons-nous, un rapport singulièrement remarquable entre l'état d'Israël après le retour de la captivité et le nôtre. Voici en quoi il consiste.

Après le retour de la captivité, les enfants d'Israël se sont empressés de se bâtir des maisons lambrissées, bien solides, bien closes, où ils étaient à l'abri des intempéries de l'air et des attaques des voleurs, mais ils ont laissé la maison de l'Éternel, le temple, en ruines. C'est là ce que l'Éternel leur reproche par la bouche du prophète Aggée. Comme les enfants d'Israël, une fois que nous avons été rendus à la liberté que nous avons mis le pied sur le sol de l'indépendance de l'Église de tout pouvoir humain, nous nous sommes occupés de relever notre maison, notre Église que la tempête avait renversée; nous avons dû la faire plus petite que l'ancienne, mais plus solide, mieux fermée, lambrissée, pour être à l'abri des coups de main, des coups de vent et des coups de majorité ; nous nous sommes plu à la décorer ; nous avons écrit sur sa façade une confession de foi évangélique ; nous avons fait flotter sur son faîte le drapeau de Jésus-Christ; nous l'avons aimée et nous l'aimons ; nous ne la croyons pas parfaite, il arrive que parfois des pierres s'en détachent ; mais telle qu'elle est, elle nous plaît, elle est à nous, nous nous y sentons chez nous et nous désirons la laisser à nos enfants, agrandie, s'il plaît à Dieu, et embellie, mais toujours la même, avec l'espoir qu'ils y trouveront les mêmes bénédictions que nous-mêmes. Voilà ce que nous avons fait; comme Israël, nous avons relevé notre maison.

Mais comme Israël aussi, nous avons négligé je le dis avec une profonde conviction, de relever le temple de l'Éternel ; comme le temple de Jérusalem dominait les maisons des habitants de la ville, la maison de Dieu, l'Église de Dieu doit exercer sur nos vies sa domination spirituelle. Il fallait la relever parmi nous, il fallait travailler à former cette royale sacrificature, cette nation sainte, ce peuple des rachetés de l'Éternel, cette Épouse de Christ, ce corps de Christ sur la terre, cette Église glorieuse n'ayant ni taches, ni rides, ni rien de semblable, sainte et irrépréhensible, lumière du monde, témoignage sur la terre de la puissance du Seigneur.

Nous avons travaillé à augmenter le nombre des membres de notre Église, à lui assurer une position ici-bas, à revendiquer les droits qu'elle pouvait avoir, à démontrer qu'elle comprend une notable partie de la population ; nous avons dépensé dans ce but plus de temps, d'activité et d'argent, que pour amener des âmes à Christ, et les mettre en possession du salut, et nous nous sommes réjouis de ces succès plus encore que de ceux dont les anges se réjouissent. Si quelques-uns n'ont pas fait cela, beaucoup l'ont fait, et je suis du nombre.

Est-ce à dire que je veuille prêcher le scepticisme ecclésiastique et soutenir que l'Église invisible méritant seule le titre de temple de Dieu, il importe peu que les Églises particulières soient organisées plus ou moins fidèlement? Non certes, car c'est là une erreur dangereuse, funeste, fatale, un des principaux obstacles à l'évangélisation du monde et au recrutement de l'Église des premiers-nés. Mais c'est une erreur aussi de ne pas comprendre que les Églises particulières ne sont pas un but, mais un moyen, et qu'elles n'existent, et ne doivent s'efforcer d'être fidèles que pour agir avec plus de puissance sur le monde, présenter aux âmes le Sauveur avec plus de force et travailler à augmenter sans cesse le nombre de ceux qui saluent en Jésus avec adoration leur Seigneur et leur Dieu. je dis donc que nous, Église indépendante de Neuchâtel, nous avons comme Israël, au retour de la captivité, rebâti notre maison et négligé de relever le temple de l'Éternel.

Voyons maintenant quelles ont été les conséquences de cette négligence. Qu'est-il arrivé à Israël ? « Vous semez beaucoup, mais vous recueillez peu ; vous mangez, mais vous n'êtes point rassasiés ; vous buvez, mais vous n'êtes pas désaltérés ; vous êtes vêtus, mais vous n'avez pas chaud ; le salaire de celui qui est à gages tombe dans un sac percé. C'est à cause de cela que les cieux se sont fermés sur vous pour ne point donner la rosée, et que la terre a retenu son rapport, et que j'ai appelé la sécheresse sur la terre, et sur les montagnes, et sur le froment, et sur le moût, et sur l'huile, et sur tout ce que la terre produit, sur les hommes, sur les bêtes et sur tout le travail des mains. » Et pourquoi ? « A cause de ma maison qui est détruite, tandis que vous vous empressez chacun pour sa maison. » La terre n'a pas produit tout ce qu'elle pouvait produire, tout ce que le travail d'Israël aurait pu lui faire produire si la bénédiction de Dieu avait reposé sur ce travail, et cette bénédiction lui a fait défaut « à cause de ma maison qui est détruite, dit l'Éternel. »

Et qu'est-il résulté pour nous, mes frères, du fait que nous avons relevé notre propre maison et négligé le temple de l'Éternel, du fait que nous n'avons pas recherché la gloire de Dieu seul, que si nous l'avons recherchée aussi en relevant notre Église, nous ne l'avons pas recherchée uniquement ? Il en est résulté, en vertu de cette loi absolument juste qui ne permet pas qu'une bénédiction sans réserve soit accordée à celui qui ne recherche pas la gloire de Dieu seul, il en est résulté que nous avons beaucoup semé et peu recueilli. On sème abondamment dans notre Église ; il est peu d'Églises où se fassent d'aussi nombreuses semailles ; il en est peu où la Parole de Dieu soit aussi abondamment et largement répandue.... et nous avons peu recueilli. Où sont les fruits, les âmes converties, sauvées, vivant de la vie de Christ, sanctifiées, fidèles images du Sauveur des hommes ? Vous mangez, vous buvez, êtes-vous rassasiés et désaltérés ? Vous vous êtes enveloppés des enseignements de l'Écriture, avez-vous chaud ? Votre âme se sent-elle à l'aise ? Vous travaillez, recevez-vous le salaire de votre travail ? Vous espériez beaucoup, vous avez peu obtenu. La rosée a manqué, la pluie a manqué, la sécheresse s'est étendue sur tout le pays et sur tout le travail de nos mains.

A l'appui de ces assertions, je citerai un seul fait. Chaque année et deux fois par an, nous avons la joie de voir un bon nombre de jeunes gens et de jeunes filles suivre l'instruction des catéchumènes dans notre Église; je ne demanderai pas combien de ces catéchumènes se sont rattachés à notre Église, mais combien sont entrés dans le temple de Dieu ? Combien se sont donnés sans réserve, se sont mis entièrement au service de Dieu ? Combien sont résolument sortis des voies du péché ? Combien ont sérieusement renoncé à allier Dieu et le monde ? On sème beaucoup, on recueille peu, et j'y vois la conséquence de ce fait que nous nous sommes empressés pour notre propre maison et avons laissé en ruines le temple de l'Éternel.

Que reste-t-il donc à faire ? Ainsi parle l'Éternel des armées - « Considérez attentivement vos voies ! Montez sur la montagne, apportez du bois et bâtissez la maison ; j'en aurai de la joie et je serai glorifié, dit l'Éternel. » Il s'agit de relever la maison de l'Éternel, l'Église des premiers-nés, de former le peuple de Dieu, de réunir les rois et les sacrificateurs de l'Éternel, de préparer l'Épouse de Christ pour la venue de son Époux. Mais, dira-t-on, n'est-ce pas ce que l'on a toujours fait, n'est-ce pas le but de toutes les prédications ? Oui, sans doute, nous le faisons, mais mollement, lentement; il s'agit de le faire fermement, vivement, vigoureusement, et que la reconstruction du temple de l'Éternel soit le but, non pas vague et indécis, mais précis de l'activité des chrétiens, pasteurs et laïques. Mais, dira-t-on encore, n'y a-t-il donc pas parmi nous déjà un temple de Dieu, des âmes élues, des rachetés de Jésus-Christ ? Certes, il y en a, mais il n'y en a pas assez ; un trop grand nombre des membres de l'Église visible n'appartiennent pas encore à Jésus-Christ, ne s'inquiètent pas de ne pas lui appartenir et ne s'appliquent pas à vivre pour lui. C'est pourquoi, sans méconnaître en aucune façon la valeur de ce qui se fait et le prix de ce qui existe, je crois que, pour un grand nombre, le devoir est de relever le temple de l'Éternel.

Voilà le devoir pour nous, comme pour Israël. Comment l'accomplir ? Le temple de l'Éternel, dont celui de Jérusalem était le symbole, se bâtit non avec du bois et de la pierre, mais, vous le savez, avec des pierres vivantes: « Comme des pierres vivantes, dit saint Pierre, vous êtes édifiés pour être une maison spirituelle; » ce sont ces pierres vivantes qui forment l'édifice qui s'élève pour être un temple saint au Seigneur; c'est à ces pierres vivantes que saint Paul écrit : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu? »

Mais qu'est-ce que ces pierres vivantes ? Ce sont, vous le savez encore, les âmes qui ont cru, les âmes rachetées, sauvées, sanctifiées, qui vivent de la vie nouvelle.

Mais comment une âme, pierre morte aussi longtemps qu'elle n'a pas la vie nouvelle, devient-elle une pierre vivante?

Ici encore, vous n'ignorez pas la réponse; toutefois, je vous rappellerai celle que nous trouvons dans saint Pierre : « Approchez-vous de Jésus, pierre vivante... dit-il, et vous-mêmes, devenus pierres vivantes, vous deviendrez une maison spirituelle. » Ce qu'il faut faire, pour devenir une pierre vivante et pour faire partie de cet édifice qui se soutient par la force de la vie, et non, comme les maisons de bois et de pierre, par l'inertie de la matière morte, ce qu'il faut faire, c'est de s'approcher de Jésus, la pierre vivante qui donne la vie à ceux qui sont édifiés sur lui. Ce n'est pas nouveau, direz-vous, non sans doute, mais ce qui sera nouveau, ce sera de le faire sérieusement.

Il faut s'approcher de lui. Plusieurs de nous se tiennent loin de lui, le regardent de loin, ne le connaissent que de vue., pourrait-on dire, ou de réputation, pour avoir entendu parler de lui; approchez-vous de lui par la foi, parlez-lui, écoutez-le; nous avons la liberté de nous approcher avec confiance, approchons-nous avec un coeur droit, avec une pleine certitude de foi. Il faut qu'il y ait contact entre le Sauveur et le pécheur, contact par la foi, pour que sa vie puisse se communiquer. Vous le savez bien, faites-le donc; ne vous tenez plus à distance, approchez-vous. Pierre le suivit de loin, jusque dans la cour du souverain sacrificateur, et le renia; il ne faut pas le suivre de loin, il faut s'approcher, il faut vous approcher de lui maintenant ; plusieurs ne l'ont pas encore fait, il faut le faire à présent.

Il faut s'approcher de lui; remarquez encore, mes frères, que l'on ne s'approche de quelqu'un qu'en s'éloignant de quelque chose ; pour vous approcher de votre ami qui passait dans la rue, vous avez dû quitter le lieu où vous étiez, la société dans laquelle vous vous trouviez. De même on ne s'approche de Jésus qu'en s'éloignant de quelqu'un ou de quelque chose, qu'en quittant quelqu'un ou quelque chose. Et de quoi s'éloigne-t-on, quand on veut s'approcher de Jésus ? On s'éloigne de soi-même, de sa propre pensée, de sa propre justice, de la conviction qu'on peut quelque chose sans lui et que l'on est quelque chose sans lui ; puisqu'il est le Sauveur, on ne peut s'approcher de lui qu'en se reconnaissant pauvre, misérable, aveugle et nu, qu'en renonçant à soi-même dans toute l'étendue de ce mot. On s'éloigne aussi de tout ce qui est mal, péché; puisqu'il est lumière et sainteté, nous ne pouvons nous approcher de lui qu'en nous éloignant des ténèbres et du péché. Nous ne nous approchons de lui qu'en nous éloignant de tout ce qui séduit et remplit notre coeur, amour du monde, amour de l'argent, amour du plaisir, amour de la gloire; puisqu'il veut être aimé par dessus tout, nous ne pouvons nous approcher de lui qu'en nous éloignant de tout ce qui ne lui laisse en nous qu'une place petite et secondaire.

C'est là pourquoi beaucoup d'entre nous ne s'approchent pas de lui. Ah ! si l'on pouvait aller à Jésus avec son amour de soi-même et du monde, ses penchants mauvais, ses pensées coupables, ses habitudes frivoles, mondaines, vicieuses peut-être, tout le monde irait à lui ; mais comme c'est impossible, on ne s'approche pas de lui. On peut être membre de l'Église indépendante et garder, hélas! son orgueil, sa susceptibilité, son mauvais coeur, et son mauvais caractère, et ses mauvaises habitudes, et tout son bagage de péché ; et voilà pourquoi elle compte ici plusieurs centaines de membres. Mais on ne peut être une pierre vivante du temple de Dieu qu'en renonçant à ces choses, qu'en s'en éloignant, qu'en rompant avec elles, et voilà pourquoi les registres de l'Église des premiers-nés ne sont pas, en ce qui nous concerne, la copie exacte et fidèle de nos registres ecclésiastiques. Or, il faut que vous deveniez des pierres vivantes de ce temple de l'Éternel ; il faut donc que vous vous approchiez de Jésus, et, pour cela, que vous vous sépariez du monde et de vous-mêmes ; il faut le faire aujourd'hui, maintenant.

Il faut s'approcher de lui, pierre vivante, pour devenir des pierres vivantes et demeurer avec lui. Il ne s'agit pas de lui faire de rapides visites de politesse, mais de rester près de lui, de demeurer avec lui, pour que sa vie se répande constamment en nous et que dans cette communion avec lui, nous apprenions à connaître toujours plus complètement les trésors que nous avons en lui. Et puisque c'est entre autres par la prière et par l'étude de la Parole de Dieu que notre communion avec lui se continue et s'affermit, et que nous apprenons à connaître ses trésors, ne négligeons pas, et ne méprisons pas ces moyens de grâce; ne faisons pas comme ces soldats qui trouvant sur un trottoir de Paris un paquet enveloppé d'un journal, le poussent du pied, se le rejettent en riant, le mettent par plaisanterie dans la musette de l'un deux, sans se douter qu'il y a là une fortune, des titres pour 650,000 francs. Les titres de notre fortune, de notre héritage, sont dans l'Écriture ; ne donnons pas des coups de pied à notre Bible.

Et afin de demeurer dans la communion de Celui dont nous devons nous approcher pour devenir des pierres vivantes du temple de l'Éternel, souvenez-vous de ne pas abandonner nos saintes assemblées comme quelques-uns ont coutume de le faire, par où j'entends non seulement nos cultes du dimanche, mais aussi nos réunions de la semaine; venons-y pour nous exhorter les uns les autres et pour prier les uns pour les autres. On dit que nos réunions, celles du mercredi et du samedi, ne sont pas intéressantes; d'abord je dénie à beaucoup le droit de dire si elles sont intéressantes ou non, puisqu'ils n'y viennent pas; puis je dirai : rendez-les intéressantes en y prenant part. Posez des questions ! il en est de très importantes, par exemple: dans quelle mesure la vie chrétienne et le bal, la vie chrétienne et le théâtre sont-ils compatibles ? Quelle influence exerce sur la vie chrétienne la lecture des romans, même religieux ? L'étude de ces questions et de tant d'autres donnerait de l'intérêt à nos réunions. Enfin je dirai à ceux qui ne les trouvent pas intéressantes que c'est, je le crains, parce qu'il leur manque tout simplement l'intérêt pour les choses de Dieu. Ah! si l'on venait vous annoncer que vos plus ardents désirs sont réalisés, que vous avez obtenu la place que vous désirez, la position que vous recherchez, la fortune que vous ambitionnez, quand même on le ferait en bégayant et en violant les lois de la grammaire, l'intérêt que vous porteriez à un tel sujet vous ferait passer par dessus toutes les imperfections et les misères du messager.

On dit aussi que le temps manque pour s'occuper des choses de Dieu ! Le temps manque pour s'occuper de ce qu'il y a de plus essentiel, de plus grand, de plus beau, de seul nécessaire, de seul éternel ! Et l'on a le temps de s'occuper d'une multitude de choses, importantes peut-être, nécessaires mêmes, mais qui ne sont pas la seule chose nécessaire. Faites donc pour les choses de Dieu ce que vous ferez quand vous serez malades. Que feriez-vous si vous étiez malades ? vous prendriez le temps de l'être. Prenez le temps de vous approcher de lui et de vous occuper de ce qu'il est, et de ce qu'il fait et de ce qu'il veut faire pour vous.

Nous approcher de Christ, pierre vivante, afin de devenir nous-mêmes des pierres vivantes du temple de l'Éternel qu'il s'agit d'élever parmi nous, voilà notre tâche, mes frères. Mettons-nous à l'oeuvre; que tout notre effort soit de demeurer en Jésus! Que tout notre effort soit d'amener des âmes à Jésus, et le temple de l'Éternel s'élèvera, et ses bénédictions descendront sur nous : nous sèmerons et nous recueillerons, et le nom de l'Éternel sera glorifié, et son coeur sera dans la joie et les âmes seront sauvées !

1880.


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(1) Il nous a paru utile de reproduire ce sermon, malgré certaines ressemblances avec celui qui précède. M. Robert aimait à reprendre les mêmes sujets et parfois les mêmes textes. Cet exemple montrera qu'il n'en arrivait pas moins à varier sa prédication.

 

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