Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
REGARD
Bibliothèque chrétienne online
EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON
- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Opinions ou convictions ? 

I - LA FOI


CHAPITRE V

LE MOTIF DE LA FOI

 

 

Le motif qui nous fait admettre une chose comme vraie, peut être triple

A. Ou bien la chose est évidente : tout le monde reconnaît par exemple que « la partie est plus petite que le tout. »

B. Ou bien la chose peut être vérifiée par l'expérience ou démontrée par le raisonnement tel est le cas de toutes les lois physiques et des théorèmes de géométrie.

C. Enfin, nous pouvons connaître une chose par le témoignage d'autrui.

Il serait tout à fait ridicule et déraisonnable de n'admettre comme vrai que ce qui est évident et ce qui peut être constaté expérimentalement ou logiquement démontré. S'il en était ainsi, il faudrait supprimer l'histoire : car comment établir l'existence de César, de Jeanne d'Arc, de Napoléon, etc... par d'autres preuves que le témoignage ?

Sans la foi, la vie humaine s'arrêterait, car la foi s'exerce dans un domaine immense, puisque chacun croit infiniment plus de choses qu'il n'en voit ou qu'il n'en a scientifiquement vérifiées.

Le motif de la foi, ce n'est ni l'évidence, ni la vérification possible des vérités qui nous sont enseignées, c'est le témoignage qui repose sur l'autorité de Dieu.

Tout acte de foi peut donc se formuler ainsi

« Je crois parce que Dieu l'a révélé et que Dieu est la vérité souveraine, incapable de se tromper et de nous tromper. » L'acte de foi suppose par conséquent comme établi le fait même de la Révélation. Il est évident qu'on ne peut croire une personne que si on est certain auparavant que cette personne a parlé.

La raison de la foi repose donc sur la confiance en Dieu qui a parlé et sur la véracité de Son témoignage. Ce témoignage a été confirmé visiblement par la venue de Jésus Christ sur la terre, né en Palestine sous le règne de l'empereur romain Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, et Hérode tétrarque de la Galilée (Luc 3 : 1.)

Dieu n'a pas voulu rester le «Dieu inconnu »auquel les Grecs avaient élevé un autel (Actes 17 : 23), ni le Dieu qui se cache (Ésaïe 45 : 15) et que servaient les Israélites. Pour les uns et les autres, Il voulut devenir un Dieu proche et connu. Après s'être révélé aux pères par les prophètes, Il nous parla dans le Fils ou « en Fils » (Hébreux 1 : 2.) Quittant la gloire et la lumière inaccessible, Il habita au milieu des hommes dans un corps de chair semblable aux nôtres, mais sans péché (Romains 8 : 3 ; Hébreux 4 : 15.) Jésus Christ, le Verbe divin, la Parole incarnée (Jean), l'Image du Dieu invisible (Colossiens 1 : 15), le resplendissement de Sa gloire, l'empreinte de Sa substance (Hébreux 1 : 3), vint au milieu des hommes leur dévoiler la gloire du Dieu incorruptible (I Timothée 1 : 17). Oui, la gloire de Dieu : justice, sainteté, puissance, lumière, vérité, amour et grâce, ce merveilleux ensemble des perfections divines fut manifesté en Jésus Christ, qui marcha et parla sur la terre. Aussi, quiconque contemple encore aujourd'hui Jésus dans les évangiles, se trouve infailliblement devant cette alternative : se décider pour ou contre Lui. On ne peut avoir une attitude neutre devant Jésus Christ, car Il n'est pas seulement un grand personnage historique, mais la Révélation de Dieu en chair, le Verbe par qui ont été créées et par qui subsistent toutes choses (Colossiens 1 : 16-17) ; le Saint et le juste renié et mis à mort par la main d'hommes iniques, lequel Dieu a ressuscité d'entre les morts, l'établissant juge des vivants et des morts (Actes 10 : 42.) Tous les prophètes et les apôtres lui rendent témoignage que, par Son nom, quiconque croit en Lui reçoit la rémission des péchés, et que de tout ce dont les hommes n'ont pu être justifiés par la Loi de Moïse, quiconque croit est justifié par Lui (Actes 10 : 43.)

Le départ de Jésus Christ de la scène de ce monde n'est pas une disparition, mais une courte absence aux yeux de Celui pour qui un jour est comme mille ans et mille ans comme un jour (II Pierre 3 : 8.) Sa résurrection n'est pas une légende inventée par de grossiers imposteurs. Elle est une certitude établie sur plusieurs preuves assurées (Actes 1 : 3 ; I Corinthiens 15 : 4), et attestée par de nombreux témoins plus dignes ou aussi dignes de foi qu'Hérodote, Josèphe ou Michelet, les grands historiens qui nous documentent sur l'histoire antique, l'histoire juive, et l'histoire de France.

Après avoir trouvé le tombeau vide, des yeux de chair semblables aux nôtres ont contemplé en Christ ressuscité les marques des clous du Crucifié. Le doigt de Thomas s'est posé dans les stigmates que les clous de la Croix ont laissés dans les mains du Christ ressuscité. Une main humaine a pénétré dans le côté percé par la lance romaine sur le mont Golgotha (Jean 20 : 24-29.) Puis, après avoir été vu et entendu par Ses disciples durant quarante jours (Actes 1 : 3), leur ayant fait la promesse qu'Il reviendrait, Il fut élevé dans le ciel, d'où Il était venu, et s'assit à la droite de Dieu (Actes 1: 9 ; Hébreux 10 : 12 ; Philippiens 2 : 9-11.)

Selon le témoignage des apôtres, Jésus Christ mort pour nos fautes au Calvaire, ressuscité pour notre justification (Romains 4 : 25), est donc actuellement vivant dans le ciel, comme Il est présent sur la terre par Son Esprit dans le coeur de tous ceux qui croient. Du mont des Oliviers, les apôtres purent suivre du regard l'ascension de leur Maître bien-aimé, qu'une nuée reçut et emporta de devant leurs yeux (Actes 1 : 9.) Étienne, Paul et Jean ont vu le ciel ouvert et y ont contemplé et entendu des choses ineffables que l'homme ne peut dépeindre et ne saurait exprimer. Dès lors, ils furent les témoins vivants et bouillants de leur Maître, invisible aux yeux du monde, mais présent dans leur coeur par le St Esprit. Ils savaient où était leur Seigneur. Le St Esprit descendu sur eux le jour de la Pentecôte avait été l'accomplissent de la promesse de Jésus : «Il vous est avantageux que Moi je m'en aille ; car si je ne m'en vais, le Consolateur né viendra pas à vous ; mais si je m'en vais, je vous l'enverrai... Quand celui-là, l'Esprit de vérité sera venu, il vous conduira dans toute la vérité » (Jean 16 : 7-13.) Ils connaissaient aussi l'activité de leur Seigneur dans la gloire. Il leur préparait des places dans les demeures de la Maison du Père (Jean 14 : 2) à eux et à tous ceux qui croiraient en Lui par leur témoignage. Ils le savaient occupé à intercéder pour eux auprès du Père comme un fidèle Souverain Sacrificateur pouvant sympathiser à leurs infirmités, ayant été tenté en toutes choses comme eux à part le péché (Hébreux 4 : 15.) Ils avaient l'assurance qu'Il était auprès de Dieu leur Avocat divin, le garant de leur salut acquis au prix de Sa vie, la propitiation pour leurs péchés et non seulement pour les leurs, mais aussi pour le monde entier (I Jean 2, 1-2.) Ils le savaient prêt à revenir les chercher (I Corinthiens 15, 51-53 ; I Thessaloniciens 4 : 13-18), puis à établir Son règne à l'heure dont le Père a seul connaissance (Matthieu 24 : 36.) Ignorant donc le jour et l'heure du retour de leur Maître, ils vivaient constamment dans cette attente, veillant sans cesse sur leurs pensées, leurs paroles, leur conduite, afin d'être trouvés dignes de Lui à Sa venue (I Thessaloniciens 5 : 23.)

Témoins des choses qu'ils avaient vues et entendues, la plupart des apôtres moururent martyrs pour le témoignage de Jésus et pour la Parole de Dieu. Pourtant, leur voix ne s'est pas tue. Quoique morts, ils parlent encore. Ils parlent par leurs écrits divinement inspirés, et avec la même ardeur qu'autrefois, ils vous conjurent, chers lecteurs, si vous ne l'avez pas encore fait jusqu'ici, de recevoir leur témoignage en acceptant Christ comme votre Sauveur personnel. Le monde et les hommes sont sans excuse. Jésus Christ, le Fils éternel de Dieu, crucifié en faiblesse, ressuscité en puissance et accordant le pardon des péchés et la vie éternelle à quiconque croit (Jean 3 : 16) est le suprême motif de croire. Jésus  dit : « Moi je suis venu dans le monde, la lumière, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Et si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde pas, moi, je ne le juge pas ; car je ne suis pas venu afin de juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles, a son juge ; la parole que j'ai dite, celle-là le jugera au dernier jour. Car moi, je n'ai pas parlé de moi-même ; mais le Père qui m'a envoyé, lui-même m'a commandé ce que je devais dire, et comment j'avais à parler ; et je sais que Son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que moi je dis, je les dis comme le Père m'a dit » (Jean 12 : 46-50.)

« Si je n'étais pas venu et que je ne leur eusse pas parlé, ils n'auraient pas eu de péché ; mais maintenant ils n'ont pas de prétexte pour leur péché » (Jean 15 : 22.)


.

CHAPITRE VI

D'OÙ VIENT LA FOI ET COMMENT L'OBTENIR

 

La foi, fruit de la grâce divine, est l'oeuvre du St Esprit en nous.

Le St Esprit, glorieusement libre, peut opérer en l'homme de façons très diverses. Il n'est jamais soumis à des règles établies à l'avance. Il peut saisir brusquement un individu jusqu'alors opposé à Dieu et le convaincre, comme Il peut aussi opérer d'une façon progressive en soumettant son intelligence et sa volonté à Son action bénie.

Le motif de la foi étant l'autorité du témoignage divin, il faut donc pour croire, écouter, connaître ce témoignage, s'assurer si Dieu a parlé. Ceci se fait par la lecture de la Bible et par l'étude des motifs qui nous déterminent à croire à l'existence de la Révélation. Ainsi, approchons-nous de la Parole, et suivant le conseil de Jésus, « sondons les Écritures » (Jean 5 : 39.) En elles nous découvrirons de puissants motifs de croire. Devant le contenu de la Bible, considérant sa formation, son existence et sa préservation au travers des âges, ses effets dans le monde et dans le coeur des hommes, des convictions nous seront données. Seulement souvenons-nous, en la lisant, que la Bible est un livre pour les petits enfants et pour les grands savants, mais qu'elle reste fermée à ceux qui se croient sages et qui font de l'intelligence une fin et non un moyen. Quand l'esprit aura acquis l'assurance que Dieu a parlé dans ce Livre, un grand pas sera fait en direction de la foi, le motif de croire devenant l'autorité du Dieu qui ne peut mentir.

Cependant pour que l'esprit s'incline quand nous aurons acquis la certitude de la Révélation, l'acte de foi par lequel nous adhérons du coeur à l'objet de la foi exige le concours de la volonté pour deux raisons.

1. L'homme peut résister à la grâce qui le sollicite. «Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie », disait Jésus à ceux qui l'écoutaient (Jean 5 : 40.)

2. Parce que les motifs de croire, quoique suffisants à engendrer la certitude, peuvent laisser subsister le doute dans une âme mal disposée. Pour que l'esprit s'incline, il faut vouloir et aimer la vérité, quelles que soient les ombres qui l'enveloppent encore, ou quelque opposition qu'il y ait entre ce qu'elle prescrit et les inclinations de notre coeur. Ainsi, comme l'a dit saint Augustin : « l'homme ne peut croire sans le vouloir ».

Laissées à elles-mêmes, l'intelligence et la volonté humaines ne sauraient parvenir à la foi. L'opération de la grâce est nécessaire pour trois raisons

I. Pour illuminer et diriger notre esprit, afin qu'elle écarte les erreurs et les préjugés qui pourraient l'empêcher de reconnaître le fait de la Révélation et de recevoir dans le coeur les vérités qu'elle contient, et qui, loin d'être évidentes, dépassent notre intelligence ;

2. pour purifier et fortifier la volonté. Il faut que la grâce incline le coeur à accepter des vérités qui répugnent à ses passions. L'acte de foi, en effet, n'est pas seulement théorique, c'est-à-dire une adhésion intellectuelle aux vérités du christianisme. La vérité comporte non seulement une doctrine, mais une vie qui doit se manifester d'une façon pratique dans notre existence de tous les jours ;

3. parce que la foi nous transporte sur le terrain surnaturel et que seule la grâce peut établir un pont sur cet abîme qui sépare les choses visibles des invisibles.

De ce qui précède, et selon l'enseignement. des Écritures, il résulte donc que la foi est

A. Un don de Dieu, qui devient chez celui qui le reçoit « le moyen de salut », le lien qui unit son coeur à Dieu, source unique de toute grâce (Éphésiens 2 : 8.) De même que tous les autres dons de Dieu, celui-ci est gratuit et à la disposition de quiconque. Il n'y a point d'acception de personne devant Dieu. Il vous est offert aujourd'hui, cher lecteur.

B. La Parole de Dieu est l'instrument que Dieu choisit et qu'Il emploie pour nous communiquer la foi (Romains 10 : 17 ; Actes 4 : 4.) Ceci est vrai de la foi qui sauve. C'est en écoutant la Parole du Seigneur prêchée par Paul et Silas que le geôlier de Philippe fut amené à la foi et fut baptisé (Actes 16 : 32-33.) C'est également le cas pour la foi du croyant qui obtient l'exaucement de sa prière. La prière puissante est celle qui s'appuie sur les promesses de Dieu, mais pour cela il faut les connaître. Aussi, lisons la Bible et nourrissons nos âmes de la Parole du Dieu qui ne peut mentir. C'est vrai aussi pour la foi sous tous ses aspects. La foi vient de la Parole de Dieu et grandit au moyen de cette nourriture. Si nous désirons que d'autres arrivent à la foi, ou croissent en elle, donnons-leur la Parole de Dieu, et exhortons-les à la lire chaque jour.

C. La foi est l'oeuvre du Saint Esprit (Jean 16 : 8-11) qui rend la parole vivante et la fait pénétrer dans le coeur.

La lecture de la Bible nous faisant découvrir la sainteté, la justice et l'amour de Dieu, et par contraste notre souillure, notre péché, la malice de notre coeur, nous sommes mis en demeure de reconnaître notre état et de rompre, par une vraie repentance, avec notre passé. La vraie foi implique la confession et l'abandon du péché. Elle est inséparable d'une réelle repentance (Actes 2 : 38 ; 3 : 19), dont l'élément principal est un changement qui nous amène à Christ. Cette conversion, qui conduit à la nouvelle naissance, est l'oeuvre du St Esprit.

Le St Esprit sollicite tous les hommes. Depuis qu'Il est sur la terre « Il convainc le monde de péché, de justice et de jugement (Jean 16 : 8.) Si l'homme résiste à cette conviction, faisant taire la voix de sa conscience, il reste alors dans son état de péché et n'a plus qu'à attendre l'exécution du jugement de Dieu. Jésus dit même « qu'il est déjà jugé » (Jean 3 : 18.) Si par contre il ouvre son coeur à l'oeuvre du Saint Esprit et confesse sa misère, l'Esprit Saint le mène plus loin. L'arrachant à lui-même, à son péché, Il le conduit à la croix du Calvaire et lui présente Christ, le Sauveur parfait qui a porté tous ses péchés.

Si nous voulons recevoir la foi, ne résistons pas à la conviction de péché que veut créer en nous le St Esprit par la Parole de Dieu. Pour entrer dans le Royaume de Dieu, deux conditions sont requises : «repentez-vous », condition négative, qui met l'homme dans la poussière, et « croyez à l'Évangile », condition positive, qui place l'homme régénéré dans le ciel même où Christ est assis (Marc 1 : 15 ; Éphésiens 2 : 6.)

D. Jésus est le Chef et le Consommateur de la foi (Hébreux 12 : 2.) Pour être conduit dans le sentier de la foi, il nous faut suivre Jésus. Il est le Guide de notre foi. Dans Sa marche ici-bas, Il nous a tracé et ouvert le chemin. Maintenant, Il nous y attire et nous aide à le suivre. Jésus dans Sa vie terrestre a rendu la foi parfaite. Il a montré aux hommes ce que peut la foi, ce qu'elle est, ce qu'elle vaut, et comment elle met Dieu au-dessus de tout. Il veut rendre aussi la foi parfaite en nous, lorsqu'Il devient lui-même l'Objet de notre foi et qu'Il peut alors transformer à Son image ceux qui le contemplent. Il fait de la foi en Lui le secret d'une vie paisible, sainte et triomphante. Cette vie n'est sainte qu'en rapport avec Christ. Les progrès dans la foi n'améliorent pas ma nature, qui reste mauvaise. La foi grandit en moi, quand elle détourne mes regards de moi-même et les fixe sur Christ. Je n'ai et n'aurai jamais en moi-même ni sagesse, ni justice, ni sainteté, mais ma foi en Christ m'impute la sagesse, la justice, la sainteté et la rédemption divines (I Corinthiens 1 : 30.)

Si nous désirons posséder la foi, demandons à Dieu dans la prière, par laquelle nous confessons notre impuissance et notre dépendance, qu'Il nous ouvre les yeux. Alors nous connaîtrons que la foi n'est pas autre chose qu'un grand Oui dit à Dieu, une parole qui est là près de nous, dans notre bouche et dans notre coeur (Romains 10 : 6-10.)

Si nous voulons que notre foi s'affirme, comptons sur les promesses de Dieu. C'est parce qu'il ne forma point de doute sur la promesse de Dieu qu'Abraham fut fortifié dans la foi, pouvant donner gloire à Dieu (Romains 4 : 20.) Pour que notre foi ne vacille pas, détournons nos yeux du monde et des circonstances et fixons-les sur Jésus (Matthieu 14 : 29-31.)

Si nous désirons amener une âme à la foi, mettons-la en présence des promesses divines et retenons son attention sur elles.

Un grand obstacle à la foi vient de ce qu'on recherche la gloire des hommes, au lieu de rechercher uniquement celle qui vient de Dieu (Jean 5 : 44.) La foi ne pourra jamais prospérer dans une atmosphère d'égoïsme, de recherche de soi-même et d'orgueil.

«Combien sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles. Mais tous n'ont pas obéi à l'évangile ; car Ésaïe dit : « Seigneur, qui est-ce qui a cru à ce qu'il a entendu de nous ? » Ainsi la foi, est de ce que l'on entend, et ce qu'on entend par la Parole de Dieu » (Romains 10 : 15-17.)


Table des matières

Page précédente:
CHAPITRE III - LA NATURE DE LA FOI
Page suivante:
 

- haut de page -