Nouvelles d'Israël

07 et 08 / 1993
Wim Malgo

 

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Jésus dans les cinq sacrifices de l'Ancien Testament (1ère partie)

L'holocauste est l'expression de l'amour total et volontaire pour Dieu; l'offrande de gâteau typifie une vie sanctifiée pour Lui. Le sacrifice de prospérité (le sacrifice d'actions de grâces) est considéré comme le symbole de la rencontre. Le sacrifice pour le péché parle naturellement du péché et il y a enfin le sacrifice de culpabilité pour les péchés. Tous ces sacrifices ont ceci en commun: ils montrent de merveilleuse façon Jésus dans les cinq sacrifices de l'Ancien Testament

L'holocauste

«L'Eternel appela Moïse; de la tente d'assignation, il lui parla et dit: Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur: Lorsque quelqu'un d'entre vous fera une offrande à l'Eternel, il offrira du bétail, du gros ou du menu bétail. Si son offrande est un holocauste de gros bétail, il offrira un mâle sans défaut; il l'offrira à l'entrée de la tente d'assignation, devant l'Eternel, pour obtenir sa faveur» (Lévitique 1, 1-3).

«Tu ne désires ni sacrifice ni offrande, tu m'as ouvert les oreilles; tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire» (Psaume 40, 7).

Le mot «sacrifice» désigne, dans son sens le plus profond, un don que l'on apporte à Dieu par amour pour Lui. L'holocauste était une offrande volontaire; il est, en effet, écrit:

«Si son offrande est un holocauste ... » (Lév. 1, 3); (dans la version allemande: «S'il veut apporter un holocauste ... »). Le Seigneur ne veut rien de nous sous la contrainte. Il désire que nous Lui apportions notre offrande de plein gré.

L'offrande de gâteau

Comment le processus de la mort à soi-même se déroule-t-il?

Le sacrifice d'actions de grâces

Les sacrifices pour le péché et le délit

© Nouvelles d'Israël


Appel de Minuit

Avril 1998

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«Jésus de Nazareth, roi des Juifs!»

Telle était l'accusation figurant sur l'écriteau qu'on avait cloué au-dessus de la tête de Jésus-Christ crucifié. A ce propos, Ludwig Schneider, de Jérusalem, écrit:

Le texte sur la croix était écrit en hébreu, en grec et en latin, pour que tout le monde le comprenne.

Les Juifs de l'époque se disaient:

«Le grec ne nous intéresse pas!».

Et le latin n'était que pour les Romains, pour la dixième légion qui occupait Jérusalem. Les Juifs, eux, ne lisaient que le texte hébreu:

Jeschua Hanozri Wumelech Hajehudim. Jeschua Hanozri = Jésus le Nazaréen, Wumelech = et roi, Hajehudim = des Juifs. A l'époque - tout comme de nos jours - les scribes prenaient toujours l'initiale de chaque mot pour en former une autre phrase.

C'était du reste une des grandes difficultés des travaux de traduction bibliques. Les Juifs voyaient donc tout à coup apparaître sur la croix les initiales des mots Jeschua Hanozri Wumelech Hajehudim. Ils ne voyaient pas les caractères

I.N.R.I., que Rosegger interprète comme «ln Nirwana Ruh lch» se repose dans le nirvana), mais les initiales hébraïques de l'ineffable nom de Dieu. Ce très saint nom, que les Juifs ne pouvaient prendre sur les lèvres et qu'ils remplaçaient par «Haschem» ou par «Adonaï», figurait en effet sur la croix de honte: J H W H.


Appel de Minuit

01 / 1999
Texte intégral

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Jésus est-il aussi allé en Inde et au Tibet?

Question:

Depuis bien des années, je lis vos journaux, que je trouve riches en informations. Que de fausses nouvelles sont répandues actuellement par la presse! Que pensez-vous de l'affirmation selon laquelle Jésus est allé également au Tibet et en Inde? On prétend avoir trouvé Sa tombe au Cachemire. Et est-il vrai qu'à Golgotha, Il n'ait pas été attaché sur une croix, mais sur un poteau?

Réponse:

Jésus-Christ, le Fils du Dieu vivant, est un homme qui appartient à l'Histoire. Contrairement à toutes les autres personnalités qui ont passé sur cette terre, bien des choses qui Le concernaient ont été annoncées dans l'Ancien Testament: Son origine et Sa naissance, Sa personne et Son oeuvre, Sa mort, Sa résurrection et Son ascension, ainsi que Sa deuxième venue à la fin des jours. Le Nouveau Testament nous relate comment toutes ces prophéties se sont accomplies. Ni l'Ancien ni le Nouveau Testament ne font la moindre mention d'un voyage de Jésus en Inde ou au Tibet. Qu'Il soit allé là-bas et y soit mort, la chose est absolument inconcevable sur base des récits de Sa vie et de Sa mort faits par les Evangiles. Ne vous laissez pas désarçonner par tous ces communiqués relatifs au tombeau de Jésus; mais bien plutôt, réjouissez-vous de ce que nous rapportent les Saintes Ecritures, à savoir qu'en ce temps-là, de nombreux témoins ont déclaré que Jésus-Christ est mort à Jérusalem et qu'Il y est ressuscité!

On ne saurait assez insister: ou nous croyons ce que l'Ecriture déclare, ou nous préférons faire confiance à ce que des individus racontent pour se donner de l'importance et séduire des gens crédules. Le but de telles histoires est le même que lors de la séduction au paradis: remettre en question la Parole de Dieu!

Venons-en à votre seconde on: I!Etude biblique d'Elberfeld déclare au sujet du mot «croix» que le terme grec dans le texte original signifie «être debout, mettre debout» et de continuer:

Elle (la croix) désigne un poteau d'exécution, l'instrument sur lequel s'effectuait la condamnation suprême dans l'Antiquité, la mise à mort la plus terrible et la plus douloureuse. Un citoyen romain ne pouvait être crucifié. C'est sous Constantin le Grand (324337 avant Jésus-Christ) que ce genre d'exécution fut supprimé par égard pour le christianisme. La croix était à la fois un moyen d'exécution, un pilori et un instrument de torture. Dans la langue grecque biblique, elle n'apparaît que dans le NT et signifie: croix romaine se composant d'un poteau de bois droit et vertical, planté dans le sol, et d'une poutre horizontale; le condamné devait la porter lui-même jusqu'au lieu de l'exécution, du moins s'il en était capable. A l'endroit du supplice, ses mains et ses bras étaient cloués ou liés à la poutre de traverse, qui était alors hissée sur le poteau vertical; ensuite, les pieds du condamné étaient cloués (ou attachés) sur un morceau de bois fixé sur ce poteau; un autre bloc de bois s'y trouvait également pour que l'homme puisse se mettre dans une position plus ou moins assise quand les forces viendraient à lui manquer. C'est sur un tel instrument de torture que le Seigneur Jésus mourut (Matth. 27, 40.42; Marc 15, 30.32; Jean 19, 19.25.31; Col. 2, 14) ...


Le Berger d'Israël

No 472
Frédéric Baudin

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JESUS EST-IL LE MESSIE ?

Alors tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, ils auront de l'allégresse à toujours, et tu les protégeras psaume 5 :12

S'il existe ailleurs que dans notre imagination, Dieu, nous dit-on, est le même pour tous les êtres humains qui l'ont identifié sous différents noms, selon les époques ou les lieux. Cette pensée, très généreuse, est aujourd'hui clamée et véhiculée inlassablement dans nos journaux, ou nos livres (même scolaires !), à la télévision, dans nos édifices religieux; et l'on applique, avec une facilité déconcertante, la loi scientifique de la relativité aux domaines religieux et moral: tout est relatif, bien sûr. Mais est-ce pour autant réaliste, voire - osons le mot ! - rationnel? Car il faut bien reconnaître que ce Dieu aux multiples visages perd de sa crédulité dès lors qu'il se contredit... Qu'on en juge seulement par cette question qui divise les trois grandes religions monothéistes : Jésus est-il le Fils de Dieu, le Messie, ou non ? Il semblerait incroyable que Dieu puisse dire l'une et l'autre choses : un Dieu qui souffrirait d'une telle relativité serait bien vite relégué aux oubliettes célestes ! Et tant de dieux équivoques seraient-ils aptes à rassembler tous les hommes ?

Un Seul Dieu

Une Seule Loi

Un seul mal

Un seul remède

Un seul Messie

Une seule justice

Un seul avenir

© Berger d'Israël


Appel de Minuit

10 ET 11 / 1999

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Jésus était-il le Christ ?

La question de savoir pourquoi il ne croit pas que Jésus était le Messie, le Juif moyen répondra vraisemblablement: «Parce qu'Il n'a pas apporté la paix.» Considérée superficiellement, la logique d'un tel point de vue semble irréfutable. Les prophètes hébreux avaient promis que le Messie établirait sur la terre entière un règne de paix parfaite et durable. Et Jésus ne l'a pas fait. La cause est donc entendue. Tournons-nous, par exemple, vers cette prophétie d'Esaïe, si souvent citée par les chrétiens: «Donner à l'empire de l'accroissement et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l'affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours: Voilà ce que fera le zèle de l'Eternel des armées» (Esaïe 9, 6).

Dieu avait promis à David par la bouche du prophète Nathan: « .. j'élèverai ta postérité après toi... Ta maison et ton règne seront pour toujours assurés .. » (2 Sam. 7, 12.16). Et Michée de témoigner: «L'Eternel régnera sur eux, à la montagne de Sion, dès lors et pour toujours» (Michée 4, 7). L'ange Gabriel confirma à la vierge Marie toutes ces prophéties: (Il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin» (Luc 1, 33). Voici, pour suivre, quelques autres exemples de ce que, d'une seule voix, les prophètes ont proclamé concernant le royaume du Messie:

«Le loup et l'agneau paîtront ensemble, le lion, comme le boeuf, mangera de la paille ... Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte, dit l'Eternel» (Es. 65, 25).

«Réjouissez-vous avec Jérusalem ... Car ainsi parle l'Eternel: Voici, je dirigerai vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent débordé» (Es. 66, 10.12).


Appel de Minuit

10 / 1999

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Une question «charnelle» ( Jésus était végétarien...)

Des végétariens américains font de la publicité en se servant du nom de Jésus

Selon l'organisation «People for the Ethical Treatment of Animals», Jésus était végétarien; très logiquement, cette association américaine fait de la publicité en collant son portrait sur des affiches géantes pour inciter les gens à renoncer à la consommation de viandes. Que Jésus n'ait pas rejeté le poisson comme nourriture, cela nous est prouvé par la multiplication des pains pour les cinq mille au bord du lac de Génézareth.

(NZZ 2.6.1999)

Il est effarant de voir tout ce pour quoi le saint nom de Jésus est retenu. Même s'il est largement méprisé, on l'utilise avec abus quand il s'agit de gagner des adeptes pour sa propre cause. Jésus est le Fils de Dieu, le Sauveur et Rédempteur, le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois. Quiconque invoque Son nom est sauvé, et quiconque prie en Son nom est exaucé. En Son nom, nous voulons aller prêcher l'Evangile; mais en aucune manière, nous ne voulons faire usage de ce nom, qui apporte le salut, à des fins publicitaires.

La question de savoir si Jésus était végétarien est en soi insignifiante. Mais puisque nous y sommes confrontés, nous voulons voir ce que nous en dit la Bible.


Ichthus

1985-5 (No 132)
Henri BLOCHER

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DU CHRIST ANABAPTISTE AU JESUS POLITIQUE

La pensée mennonite a le vent en poupe. Absente durant des siècles du débat des théologiens - sinon, méconnue, à titre d'épouvantail, demi-présente - elle attire aujourd'hui l'attention, s'exprime dans des travaux de poids, et bénéficie d'un climat favorable_ La publication récente de la Christologie anabaptiste de Neal Blough, 1* pourvue d'une préface extrêmement sympathique du professeur Marc Lienhard, et de la traduction, Jésus et le politique, de l'ouvrage assez retentissant de John H. Yoder, 2* illustre le phénomène. C'est même plus qu'une illustration : un événement, qui réclame un commentaire.

Les deux auteurs, tous deux américains, sont personnellement proches l'un de L'autre. Tous deux ont contracté avec la France un lien privilégié : le second, qui s'est l'aîné, par son mariage ; le premier nommé, par le ministère qu'il y exerce. Mais les deux livres différents beaucoup par le sujet, le genre académique, le style de l'argumentation, l'écriture, les enjeux, les débats qui sont ouverts. C'est pourquoi nous ne pouvons pas aller plus loin dans l'association des deux ouvrages. Il convient de les examiner chacun pour lui-même, et plus longuement celui de J. H. Yoder, à cause des questions soulevées.

« Christologie anabaptiste »

« Jésus et le politique »

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