Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



La sainteté convient à TA maison
Sans la sanctification... personne ne verra le Seigneur
6)
À la rencontre de M. et Mme "Philadelphe". (e)

Message de la semaine passée: 5) À la rencontre de M. et Mme "Philadelphe". (d)

Avant de nous diriger vers l'Église de Smyrne afin d'y relever ce que le Seigneur y a trouvé de bon, nous reviendrons sur un des bons comportements qui a été mis en évidence dans l'Église d'Éphèse. "... tu as souffert à cause de mon nom, et ... tu ne t'es point lassé" (Apocalypse 2: 3).
Un exemple souligné par le Fils de Dieu afin que les croyants de tous les siècles, dont le nôtre, ne mettent pas en oubli que la souffrance, à cause du nom de Jésus-Christ, est profitable à l'enfant de Dieu.

L'apôtre Pierre l'avait déjà relevé au travers de différentes instructions données à l'Église de Jésus-Christ :

Et c'est à cela que vous avez été appelés (à souffrir), parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces... 1 Pierre 2. 20-21 (v. L. S)

Si la souffrance est l'ennemie de notre nature charnelle, elle devient l'amie de notre âme lorsqu'elle est consécutive à notre engagement à suivre Jésus-Christ.
Elle l'est, pour autant qu'elle soit acceptée comme étant une des actions permises par notre Père céleste pour éprouver notre foi.
Jamais celui qui nous a sauvés ne nous fera souffrir par plaisir ! Son but est toujours, qu'au travers de n'importe quelle circonstance, nous soyons amenés à placer notre espérance en lui et non dans les hommes.

C'est par beaucoup de tribulations (beaucoup d'afflictions) qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. Actes 14: 22 (v. L. S)

La souffrance est loin d'être un chemin facile ! Pourtant, elle fait partie du chemin !
Elle est indissociable de la marche du chrétien fidèle.
Elle en fait partie, parce que l'ennemi de nos âmes ne restera pas les bras croisés en regardant les hommes passer du royaume des ténèbres au Royaume de la lumière ! Son but est de nous reconquérir !

Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. 2 Timothée 3: 12 (v. L. S)

La souffrance est un chemin que le Seigneur Jésus a pris lui-même en nous laissant un exemple : "Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces..."
N'a-t-il pas souffert pour nous à cause de nos péchés ?
N'a-t-il pas subi, non seulement, la mort, mais en plus la séparation d'avec son Père pour que, nous, nous ne connaissions JAMAIS cette séparation ?

Précisons bien que la souffrance, faisant suite à notre engagement dans le chemin étroit, n'a rien à voir avec la souffrance intérieure que nous subissons si nous résistons à l'Esprit de Dieu lorsqu'il nous invite à aller dans une direction.
Cette souffrance-là n'est pas consécutive à notre foi, mais elle est causée par notre lenteur à obéir et elle ne sert à rien pour la gloire de Dieu.

Souffrir pour Christ, c'est toujours souffrir dans l'obéissance !
C'est toujours souffrir à cause du prince des ténèbres qui emploie tout ce qu'il a à disposition pour nous faire abandonner la course !
Mais, attention ! La souffrance est loin d'être suffisante pour nous rendre agréables aux yeux du Seigneur, preuve en est : l'Église d'Éphèse !

Tu as souffert à cause de mon nom, et ... tu ne t'es point lassé, mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour. Apocalypse 2: 3-4 (v. L. S)

Cette mise en avant de la souffrance d'une Église qui a perdu son premier amour, nous montre bien que la souffrance, à cause du nom de Jésus, n'a pas été vécue comme elle aurait dû l'être.
Sa souffrance réelle - puisque le Seigneur en parle - semble avoir contribué à un comportement rétrograde qui l'a freinée dans ses activités à la Gloire de Dieu : "Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières oeuvres ; sinon..." (Apocalypse 2: 5)

Ce relâchement ne se trouve pas dans l'Église de Smyrne, une Église où la souffrance est spécialement mise en avant par le Seigneur des seigneurs.

Je connais ta tribulation et ta pauvreté... Apocalypse 2: 9 (v. L. S)
Je connais tes oeuvres,
ton affliction et ta pauvreté... (v. D. M)

(Tribulation = affliction, tourment, détresse, souffrance, persécution, calamité)

Sans doute est-il facile d'apporter un jugement sur les chrétiens du temps passé dont la vie est relatée dans les Écritures !
Loin de les juger pour les condamner, nos réflexions doivent plutôt nous conduire à nous examiner.

Comment est-ce que j'aborde les mêmes difficultés ?
Quel est mon comportement dans l'épreuve, dans la persécution, dans la souffrance ?
Le Seigneur Jésus, lorsqu'il fait le bilan de ma vie, peut-il me voir comme il a vu les enfants de l'Église de Smyrne et de Philadelphie ; ces croyants auxquels AUCUN REPROCHE ne leur a été fait ?

Il est probable qu'il y ait parmi nous bien plus de réponses négatives que positives !
C'est sans doute pour cette raison que nous sommes invités à méditer ce livre de l'Apocalypse afin que nous retenions autant ce qui attend les rebelles, les désobéissants, que les bénédictions promises à ceux qui se plieraient à la volonté de Dieu.
Bénédictions promises au début et à la fin de ce livre ! Bénédictions promises déjà rien qu'en s'adonnant à sa lecture !

Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites ! Car le temps est proche. Apocalypse 1: 3 (v. L. S)

Voici, je
(Jésus) viens bientôt. - Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! Apocalypse 22. 7 (v. L. S)

Ne passons donc pas à côté des enseignements de ce livre si nous voulons être HEUREUX. Sachons retenir et mettre en pratique tout ce qui est bon pour notre âme et rejeter tout ce qu'il nous demande de rejeter.
Nous serons inexcusables si nous ne prenons pas en considération les sérieux avertissements du Seigneur glorifié de "celui qui était mort et qui est revenu à la vie" selon l'expression qu'il emploie pour se présenter à l'Église de Smyrne (Apocalypse 2. 8).

Nous pourrions considérer cette Église comme une soeur jumelle de Philadelphie en raison du fait que ni l'une ni l'autre n'avaient rien qui puisse plaire au monde ou plaire aux chrétiens mal affermis dans la foi...
... Cette Église de Smyrne possédait une particularité qui fut mise en évidence par le Seigneur afin que nous comprenions que notre environnement, quel qu'il soit, ne devrait pas influencer notre amour et notre engagement pour le Fils de Dieu.

Ces frères et soeurs dans la foi étaient placés dans un milieu où des religieux prétendaient servir le Dieu vivant alors qu'ils étaient, aux yeux du Juge suprême, une congrégation qui, loin de former une assemblée pour la gloire de Dieu, fut définie comme "une synagogue de Satan" (Apocalypse 2: 9) !

Nous pouvons comprendre qu'avec un tel environnement ceux et celles qui voulaient vivre la véritable foi n'allaient pas manquer de subir les assauts de l'ennemi ! Le Seigneur parle de calomnies, c'est-à-dire d'accusations mensongères destinées à nuire à ceux contre qui elles sont lancées.

La calomnie est un instrument de destruction que certains genres de "croyants" utilisent contre ceux et celles qui appartiennent à la véritable Église de Jésus-Christ, celle qui sera enlevée le jour de son retour. Si des "croyants" peuvent agir ainsi, à plus forte raison le monde païen ne se gênera-t-il pas pour leur donner la main d'association !

La calomnie est un instrument de destruction tout comme la médisance dont nous parlions la semaine passée. La seule différence entre les deux, c'est que la médisance raconte des faits véridiques ! Pour le reste, le but à atteindre reste identique ! Alors... : Attention à ce qui sort de notre bouche ! (de la mienne aussi !)

Celui qui veille sur sa bouche garde son âme ; Celui qui ouvre de grandes lèvres court à sa perte. Proverbes 13. 3 (v. L. S)

Pour revenir à l'Église de Smyrne, nous voyons qu'il ne leur est pas promis de délivrance.
Au contraire, ils doivent s'attendre à être de plus en plus persécutés :

Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés..." Apocalypse 2: 10 (v. L. S)

Par contre, pour l'Église de Philadelphie, le Seigneur, parlant aussi de ceux de la "synagogue de Satan", prend un autre langage :

Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t'ai aimé" Apocalypse 3: 9 (v. L. S)

Pourquoi une telle différence entre ces deux assemblées ?
C'est que Smyrne doit apprendre à persévérer. Sa foi a encore besoin d'être éprouvée : "afin que vous soyez éprouvés" (2.10).
La couronne de Vie sera la récompense de leur fidélité, une couronne qui ne leur sera donnée que s'ils sont fidèles jusqu'à la mort : "Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie"(2: 10).
Cette exhortation me fait penser à celle adressée au jeune Timothée par l'apôtre Paul (1 Timothée 6: 12) :

Combats le bon combat de la foi !

Qui sait si nous ne ressemblons pas aux frères et soeurs de l'Église de Smyrne dans le sens où nous devons encore être encouragés à tenir fermes dans le combat, dans la souffrance ?
N'avons-nous pas parfois échoué dans l'épreuve de notre foi ?
Une raison majeure qui fait que nous devons de nouveau être confrontés à différentes épreuves, différentes souffrances, jusqu'au moment où nous ressemblerons à M. et Mme Philadelphe qui ont persévéré..., persévéré... ! Persévéré à tel point que quelques-uns des ennemis de l'Évangile - quelques-uns de la synagogue de Satan - viendront s'incliner devant eux.

Le Seigneur les obligera à reconnaître que les croyants de Philadelphie ont été aimés de Lui quoique les apparences trompeuses laissaient à penser qu'ils avaient été abandonnés de Dieu !
Malgré les adversaires, malgré les persécutions, malgré les "croyants" de la synagogue de Satan, malgré leur faible puissance, ils sont restés fidèles à la Vérité et ont continué à marcher de progrès en progrès.
Suivons aussi leur exemple et restons attachés au Seigneur sans perdre de vue que la souffrance ne doit pas nous faire abandonner nos premières oeuvres ! "Souviens-toi donc d'où tu es tombé (Église d'Éphèse), repens-toi, et pratique tes premières oeuvres ; sinon..." (Apocalypse 2: 5)
Revoyons encore une fois ce que le Seigneur Jésus disait dans la lettre qui était adressée à l'Église de Philadelphie :

Tu as peu de puissance..., tu as gardé ma parole..., tu n'as pas renié mon nom..., tu as gardé la parole de la persévérance en moi... RETIENS (néanmoins) CE QUE TU AS afin que personne ne prenne ta couronne. Apocalypse 3: 8-11 (v. L. S)

Remarquons que la couronne leur est accordée et qu'ils ne doivent pas se relâcher afin que personne ne la leur prenne !
Là encore une pensée de l'apôtre Paul me vient à l'esprit :

J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi.
Désormais
la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là... 2 Timothée 4: 7 (v. L. S)

Un petit récapitulatif s'impose :

Smyrne doit subir les assauts de ceux de la synagogue de Satan pour que leur foi soit éprouvée. Satan fait tout ce qu'il peut pour anéantir le témoignage de ces chrétiens.

Philadelphie va voir une partie de ceux de cette synagogue, reconnaître que cette Église et ceux qui la composent ont été aimés de Dieu en raison de leur fidélité et de leur persévérance. Satan ne peut pas aller plus loin dans ses entreprises contre eux comme il n'a pas pu aller plus loin que ce que Dieu lui avait permis lorsqu'il voulut démontrer que Job était fidèle par intérêt.

Smyrne
est encouragée à être fidèle jusqu'à la mort afin de recevoir la couronne de Vie !

Philadelphie est invitée à être vigilante afin que personne ne prenne la couronne qui leur a été donnée. Il n'y a pas de couronne sans victoire pour ce qui concerne le Royaume de Dieu ! "... tu as gardé la parole de la persévérance en moi" (3. 10).

L'une et l'autre, quoique n'ayant reçu aucun reproche de la part de celui qui est appelé à juger les vivants et les morts, doivent impérativement continuer à marcher en vainqueur ! L'une pour obtenir la couronne de Vie (Smyrne), l'autre (Philadelphie) pour ne pas se la faire voler !

Intéressant de relever que la couronne donnée par le Seigneur ne sera pas reprise par lui ! Mais intéressant aussi de remarquer que quelqu'un dans l'ombre cherche à s'emparer de cette couronne ! "Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne" (3: 11).

Si nous ressemblons à M. et Mme Philadelphe, si le Seigneur Jésus n'a aucun reproche à nous faire, il n'en demeure pas moins que nous devons rester vigilants jusqu'au bout : "À CELUI QUI VAINCRA..."
Comme quoi, durant tout notre parcours terrestre, nous avons la responsabilité de protéger ce que le Seigneur nous a donné ou de tout faire pour obtenir que les promesses de Dieu s'accomplissent dans notre vie.

M. et Mme Philadelphe avaient marché en vainqueur !
L'Église de Smyrne, encouragée par le Fils de Dieu, doit poursuivre sa marche en dépit du ciel qui semble s'assombrir de plus en plus.
Comme celle de Philadelphie, elle doit maintenant faire ses preuves en restant fidèle malgré la persécution, malgré la souffrance présente et à venir.

Rappelons-nous : "C'est par beaucoup de tribulations (beaucoup d'afflictions) qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu" (Actes 14: 22).

Souffre avec moi (Paul), comme un bon soldat de Jésus-Christ. Il n'est pas de soldat qui s'embarrasse des affaires de la vie, s'il veut plaire à celui qui l'a enrôlé 2 Timothée 2: 3-4

À l'heure présente nous envions peut-être M. et Mme Philadelphe.
Au lieu de les envier, pensons qu'ils ont eu le même parcours que ceux qui les ont précédés et que s'ils ont reçu la couronne, c'est parce qu'ils ont été fidèles dans leur amour envers le Seigneur, c'est parce qu'ils n'ont pas failli à leur engagement et qu'ils ont marché continuellement dans l'obéissance.

Cela ne veut pas dire qu'ils n'ont pas trébuché, mais, par la grâce de Dieu, ils se sont toujours relevés et ont repris leur marche dans la BONNE DIRECTION :

... sept fois le juste tombe, et il se relève... Proverbes 24. 16 (v. L. S)

L'Éternel affermit les pas de l'homme, Et il prend plaisir à sa voie ;
S'il tombe, il n'est pas terrassé, Car l'Éternel lui prend la main. Psaume 37: 23-24 (v. L. S)

Relevons encore que l'Église de Smyrne, loin de recevoir des reproches, est félicitée pour avoir en sa possession une richesse bien différente de celle de l'Église de Laodicée :

Je (Jésus glorifié) connais ta tribulation et ta pauvreté (Église de Smyrne) - bien que tu sois riche - ... (2: 9)

... tu dis : Je suis riche (Église de Laodicée)... tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu (
3:17)

Pour Smyrne : pauvreté visible aux yeux des hommes, mais richesse aux yeux de Dieu. Quelle richesse pouvait-elle donc avoir ? La richesse des pauvres, la richesse de ceux et celles qui s'attendent à Dieu pour être secourus dans leurs besoins !

Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment ? Jacques 2. 5 (v. L. S)

Pour Laodicée : Richesse et abondance qui crèvent les yeux, mais qui aveuglent ceux qui les possèdent au point de croire qu'ils n'ont besoin de rien, pas même de Dieu puisque Jésus se tient à la porte et qu'il frappe pour entrer !

Souffrance et pauvreté ! Deux compagnons de misère qui marchent main dans la main !
Deux compagnons de misère aux yeux du monde qui va à la perdition, mais deux compagnons qui contribuent à mettre notre espérance dans le Dieu des miséricordes si nous sommes toujours en route vers la cité céleste.

La souffrance...
"Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage...", description du Fils de Dieu dépeinte par Esaïe sous l'inspiration du Saint-Esprit (Esaïe 53: 3).
Description qui pourrait être celle de ceux qui marchent sous le joug de Christ ! Relisons le texte biblique qui vient d'être cité et regardons s'il peut coller un tant soit peu à notre vie : "Méprisé et abandonné des hommes..."

La pauvreté...
"Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s'est fait pauvre, de riche qu'il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis" (2 Corinthiens 8: 9).
Il n'y a pas besoin de longues explications pour comprendre que le Fils de Dieu s'est réellement fait pauvre lorsqu'il a quitté la gloire du Ciel pour venir comme un homme au milieu des hommes. Comme homme il n'avait même pas un endroit qui lui appartienne où il puisse reposer sa tête (Matthieu 8: 20).

Dès lors nous pouvons comprendre pourquoi le Seigneur Jésus glorifié ne fait pas de reproche à l'Église de Smyrne tout comme il n'en a pas fait à celle de Philadelphie, car l'une comme l'autre lui ressemblait.
Philadelphie n'avait que peu de puissance, et le Fils de Dieu, quant à lui, n'avait que la puissance de son Père pour accomplir les miracles que la Parole de Dieu nous révèle ! Rien d'autre, en tant que "Fils de l'homme", rien, alors qu'il fut l'auteur de toute la création : "C'est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses" (Romains 11: 36).

Avant de terminer, il faut encore parler de la perte de liberté qu'allaient subir quelques-uns de ceux de l'Église de Smyrne. La prison les attendait : "Le diable jettera quelques-uns de vous en prison" (2: 10) - quelques-uns, pas tous !

Ainsi, pour le moment et par la grâce de Dieu, nous sommes privilégiés par rapport aux croyants de certains pays où le fait de se déclarer ouvertement chrétien, conduit à la privation de liberté, voir à la torture, quand ce n'est pas la mort !

Ne poussons pas un soupir de soulagement, car il se pourrait bien que le Seigneur nous demande d'abandonner volontairement certaines de nos libertés, certains de nos plaisirs terrestres pour le grand bien de nos âmes.

Dernièrement nous avions une discussion à ce sujet dans notre cellule, une discussion durant laquelle il apparut que nous ne sommes pas forcément prêts pour le Royaume de Dieu. Non pas que nous soyons des pécheurs invétérés, non loin de là, mais que nous sommes encore attachés à des plaisirs que nous ne sommes pas toujours disposés à abandonner.

Point n'est question de mettre les gens sous des lois, de jouer au "gourou", SEUL le Saint-Esprit est habilité à montrer, à chacun en particulier, ce qu'il doit abandonner pour mieux servir le Seigneur.

Toutefois, il n'est pas interdit d'échanger nos points de vue, cela nous permet de voir si nous avons pleinement la liberté de suivre le Seigneur à n'importe quel prix, tout en sachant que ce qui est demandé à l'un ne le sera pas forcément à l'autre.

Dieu nous accorde la grâce de jouir de beaucoup de temps de libre, de beaucoup de liberté.
Que cette liberté ne nous rende pas esclaves au point de manquer les rendez-vous avec le corps de Christ, de manquer le "grand rendez-vous" au jour de l'enlèvement. N'oublions pas ce qui a été dit aux Galates :

Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair... (selon ce qui fait plaisir à la chair) Galates 5: 13 (v. L. S)

La tempérance dans tous les domaines, exceptés celui de la prière et de l'étude de la Parole de Dieu, devrait être notre ligne de conduite.... MA ligne de conduite !

Il est vrai que le monde a tellement usé de son influence, qu'il nous est parfois bien difficile de trouver la véritable frontière entre ce qui est permis et ce qui ne l'est pas, ce qui est utile et ce qui ne l'est pas ou ce qui ne l'est plus.

Si déjà nous comprenions qu'un adulte dans la foi ne peut plus se comporter comme celui qui vient de s'engager avec Christ, certainement nous serions moins regardant à laisser de côté ce que d'autres peuvent encore garder à cause de leur âge spirituel ou de leur croissance qui ne se serait pas faite correctement.
À quoi peuvent bien servir nos années de conversion si nous nous comportons comme autrefois, si elles ne nous ont pas amenés à la réflexion afin de mieux comprendre la volonté de Dieu pour notre vie ?

Juste une petite parenthèse pour étayer notre réflexion :
Alors que les vacances d'été approchent et que les plages et les piscines vont faire le plein, nous nous interrogions - dans notre cellule du vendredi - de savoir quelle conduite il conviendrait d'avoir au milieu de ce monde de vacanciers au bord de l'eau dont les tenues vestimentaires n'ont plus rien à voir avec la façon de se vêtir dont parlent les Saintes Écritures.

Sans mettre qui que ce soit sous des lois, nous nous posions simplement la question de savoir comment le Seigneur Jésus, les apôtres, Marie, la mère de Jésus et les femmes qui les accompagnaient seraient vêtus pour aller à la rencontre des rachetés sur les plages dont nous venons de parler.

... Fermons vite la parenthèse et enfermons-nous dans notre chambre pour prier afin de connaître la volonté de Dieu pour ce qui nous concerne PERSONNELLEMENT.

Si la perte de certaines libertés est difficile à vivre dans ces temps de la fin, qu'en serait-il si nous nous retrouvions en prison, loin de notre famille, de nos frères et soeurs dans la foi, livrés à la haine de l'adversaire ?
Comment le supporterions-nous si nous fronçons déjà les sourcils lorsque le temps consacré aux cultes, aux réunions de prières ou aux études bibliques dépassent le temps habituel et qu'ils mordent sur nos périodes de loisirs ?

Ne craignons pas de perdre certaines libertés qui nous rendent esclaves si le Seigneur nous demande de les déposer sur son autel. Elles auront autant de valeur à ses yeux que si nous étions privés de la vraie liberté d'aller et venir à cause du témoignage chrétien.
Tout est une question d'amour et d'obéissance, pas de légalisme !

Puis il (Jésus) dit à tous : Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive.
Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera.
Luc 9: 23-24 (v. L. S)

...
quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. Luc 14: 27 (v. L. S)

Ce dernier verset peut nous servir de conclusion tout en l'associant à une autre parole du Seigneur Jésus que nous avons l'habitude d'entendre depuis plusieurs semaines (lettres aux Églises de l'Apocalypse):

" CELUI QUI VAINCRA... JE DONNERAI..., JE FERAI DE LUI... HÉRITERA..., etc...

À celui qui vaincra... différentes promesses sont faites pour les vainqueurs. Sommes-nous des vainqueurs? Est-ce que nous avons un comportement de vainqueurs face au péché, face à la désobéissance, à la paresse spirituelle ?

***

Je cours dans la voie de tes commandements, Car tu élargis mon coeur. Psaume 119: 32 (v. L. S)

Je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.
Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus. Philippiens 3: 14-15 (v. L. S)


À suivre : 7) À la rencontre de M. et Mme "Philadelphe". (f)

J-M Ravé 30 mai 2009 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse


 

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