Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



La sainteté convient à TA maison
Sans la sanctification... personne ne verra le Seigneur
7)
À la rencontre de M. et Mme "Philadelphe". (f)



De la synagogue de Satan au trône de Satan

Message de la semaine passée: 6) À la rencontre de M. et Mme "Philadelphe". (e)

J'estime (Paul) que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Romains 8: 18 (v. L. S)

Car tout bien compté, j'estime que les souffrances du temps présent ne sont point comparables à la gloire à venir qui doit être révélée en nous. (v. D. M)

Ces textes nous rappellent que la souffrance, à cause du nom de Jésus-Christ, est peu de choses par rapport à ce que Dieu réserve à ceux et celles qui auront été fidèles dans leur marche.

"Tout bien compté..." nous dit la version David Martin, c'est-à-dire, après estimation, après évaluation de tout ce que l'on peut endurer, supporter pour l'amour de celui qui nous a préparé une place dans SON royaume...

... après avoir "TOUT BIEN COMPTÉ", je dois conclure que ce qui m'est réservé dans le Ciel a une telle valeur en pensant à "l'amour de Christ qui surpasse toute connaissance" (Éphésiens 3: 19), que mon temps de souffrance et d'épreuves devrait être considéré comme une goutte d'eau par rapport à l'océan de bonheur éternel qui m'attend si je marche dans la sanctification :

... nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire. 2 Corinthiens 4: 17 (v. L. S)

L'apôtre Paul parlant d'un homme qui avait été "enlevé dans le Paradis" (2 Corinthiens 12: 3-4), met en évidence que ce qui se passe "là-haut" dépasse tout ce qui est inimaginable à tel point qu'il n'est pas possible de le traduire dans notre langage actuel : "... il entendit des paroles ineffables qu'il n'est pas permis à un homme d'exprimer" (2 Corinthiens 12: 4).

... tout bien compté, j'estime que les souffrances du temps présent ne sont point comparables à la gloire à venir...

Ai-je vraiment bien compté, bien soupesé tout ce qui me fait "souffrir" pour Christ, persécutions, incompréhensions, épreuves diverses ? Ai-je aussi pensé à ce "poids éternel de gloire" qui m'attend si je tiens ferme, si je reste un vainqueur en me pliant à la volonté du Seigneur?

L'Église de Smyrne où nous nous étions arrêté la semaine passée, était une Église habituée à la souffrance, appelée à souffrir pour la cause de Christ afin que sa foi soit éprouvée, testée (Apocalypse 2: 10).
Je dois..., tu dois..., il doit..., NOUS DEVONS TOUS être testés afin que la valeur de notre foi soit évaluée et affinée si besoin est. Qui n'aurait pas besoin de grandir dans la foi, dans la confiance en Dieu ?

Cette Église n'avait reçu aucun reproche du Seigneur tandis que celle d'Éphèse, tout aussi ferme dans la souffrance, s'était vue admonestée, réprimandée par le Seigneur parce qu'elle avait abandonné son premier amour.

Cette comparaison nous oblige à retenir que la souffrance ne doit pas nous empêcher de servir Dieu.
Elle ne doit pas être une excuse pour nous relâcher dans notre fidélité à accomplir les mêmes oeuvres que celles que nous pratiquons dans les périodes où il nous donne du repos ; les oeuvres qu'il a préparées d'avance pour que nous entrions dans son travail !

Voici donc deux Églises où il est question de la souffrance, la troisième n'échappera pas non plus à la tribulation !
Comme ses soeurs, l'Église de Pergame sera mise à l'épreuve. Et quelle épreuve ! Un serviteur du Seigneur sera mis à mort : "Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous..." (Apocalypse 2: 13).
Le point positif à retenir de cette Église qui correspond avec la conduite de notre couple - M. et Mme Philadelphe, de l'Église de Philadelphie, est le suivant :

Tu retiens mon nom, et tu n'as pas renié ma foi... Apocalypse 2: 13 (v. L. S)

Pour Philadelphie, il avait été dit : "tu as gardé ma parole, tu n'as pas renié mon nom" (3. 8)

Qu'en est-il pour nous ?
Qu'en est-il de la foi que j'avais placée en Jésus-Christ ?
Qu'en est-il de mon attachement à la Parole de Dieu, attachement qui devrait me conduire à marcher toujours dans l'obéissance ? 
Suis-je bien conscient que toute désobéissance est un pas qui me mène vers le reniement puisque je m'oppose à la volonté de Dieu, puisque je "renie" une partie de SA parole, une partie de SES commandements ?

Le Fils de Dieu, alors qu'il se trouve dans la gloire, a trouvé bon de révéler à l'apôtre Jean, la particularité de chacune des Églises qui composerait la chrétienté jusqu'au jour où il viendrait chercher ceux qui auront été fidèles.
Il a voulu que nous prenions connaissance des "erreurs" de celles qui avaient péché, tout comme il a voulu en relever tous les points positifs.

Points positifs qui, ne l'oublions pas, sont consécutifs à des vies qui, un jour, se sont engagées à suivre Jésus dans le chemin étroit.
Mais points positifs qui n'amoindrissent pas la culpabilité de ceux qui n'ont pas veillé attentivement sur leur conduite et qui ont péché !

- Repens-toi, et pratique tes premières oeuvres... (2: 5)
- Repens-toi donc ; sinon... (2: 16)
- Je lui ai donné du temps, afin qu'elle se repentît ... (2: 21)
- Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi. (3: 3)
- Aie donc du zèle, et repens-toi. (3: 19)

À plusieurs reprises, nous voyons que le Seigneur Jésus parle de repentance.
Il en parle à des croyants comme il en parle aux inconvertis.
Il en parle à tous - SANS EXCEPTION - parce que sans repentance le péché n'est pas effacé ! S'il n'est pas effacé... chacun peut comprendre la suite, et la comprendre d'autant plus facilement s'il se souvient que, pour chacune des Églises, il a été dit : CELUI QUI VAINCRA ...

À CELUI QUI VAINCRA... ! Pas aux autres ! Pas à toi, pas à moi, pas à nous si nous n'avons pas gravé dans notre coeur la pensée qu'avait Marie Durant dans sa prison (la tour de Constance) : "RÉSISTER !"

À CELUI QUI VAINCRA... !
Si tous avaient part à ce qui est promis sans qu'il soit question de marcher en vainqueur, la Parole de Dieu ne comporterait pas ce sérieux avertissement : "À CELUI QUI VAINCRA... ! "Or la Parole de Dieu, déjà dans l'Ancien Testament, mettait en garde ceux qui rétrogradaient :

Lorsque je dis au juste qu'il vivra, s'il se confie dans sa justice et commet l'iniquité, toute sa justice sera oubliée... Ézéchiel 33: 13 (v. L. S)

Par la grâce de Dieu, l'inverse n'est pas à négliger puisque nous en avons été bénéficiaires au travers de l'oeuvre de Jésus-Christ, nous qui étions pécheurs et qui sommes passés des ténèbres à la Lumière :

... Tous les péchés qu'il a commis seront oubliés ; s'il pratique la droiture et la justice, il vivra. Ézéchiel 33: 16 (v. L. S)

"Tu retiens mon nom, et tu n'as pas renié ma foi..." Avait-il été dit à l'Église de Pergame ; la mort d'un serviteur de Dieu, "témoin fidèle", selon l'expression même de celui qui aujourd'hui est assis à la droite du Père, cette mort violente ne dégageait pas cette Église de continuer à marcher dans la fidélité, sans oublier de veiller à ce qu'il y ait de l'ordre au milieu d'elle.

"Je sais où tu demeures" (2:13), dira le Fils de Dieu !
Jésus est parfaitement conscient de l'environnement dans lequel nous vivons, néanmoins, à ses yeux, il n'y a aucun environnement qui puisse nous empêcher de rester fidèle à notre engagement et de rester le témoin que nous devons être. N'a-t-il pas promis d'être avec nous jusqu'à la fin du monde ? (Matthieu 28: 20)

"Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan". Peut-il y avoir un endroit sur terre qui soit pire que celui-ci ?
Nous pouvons avoir pour ennemis les gens de notre maison (Matthieu 10: 36), cela ne devient pas une excuse pour réduire notre engagement dans la foi : "Tu retiens mon nom, et tu n'as pas renié ma foi" (Apocalypse 2. 13) !
C'est-à-dire que cette Église n'a pas changé de conduite ! Elle est restée fidèle à ses engagements, et cela, en dépit de la mise à mort d'un serviteur de Dieu !

Nos "légères afflictions", selon l'expression de Paul dans sa lettre adressée aux Corinthiens (2 Corinthiens 4: 17)... Légères afflictions si l'on pense que ni notre liberté, ni notre vie n'ont été mises en cause jusqu'à présent !
Hélas ! Ces "légères afflictions" occasionnent parfois des mécontentements qui conduisent certains de leurs auteurs à maugréer contre Dieu. Tout cela, parce que l'adversaire de nos âmes s'est employé à les déstabiliser pour qu'ils perdent leur assurance !

"Pardonne-moi Seigneur, pour toutes les fois où j'ai manifesté mon mécontentement quand tu permettais l'épreuve au lieu de réclamer ton secours pour réussir le test de la foi. Pardonne-moi et aide-moi, par la suite, à marcher en vainqueur jusqu'à la fin de mes jours ou jusqu'à ton retour !"

À Pergame, en tout cas, l'épreuve de la mort d'un serviteur de Dieu, n'a pas amoindri leur zèle pour servir le Seigneur.

Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n'as pas renié ma foi, même aux jours d'Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure. Apocalypse 2: 13 (v. L. S)

Alors que je réfléchissais au contenu de cette lettre adressée à l'Église de Pergame, je priais le Seigneur parce qu'il me semblait qu'il n'y avait pas grand-chose à dire à leur sujet en dehors de ce point positif qui vient d'être relevé.

C'est alors que mes pensées s'arrêtèrent particulièrement sur "le trône de Satan" et que je fus conduit à revoir le contenu des lettres adressées aux autres Églises, la précédente (Smyrne) parlant d'une "synagogue de Satan " et non d'un trône !
Pouvait-il y avoir une situation encore pire ?
Assurément, le Seigneur avait quelque chose à m'apprendre - à nous apprendre.

Regardons ensemble les points qui m'ont frappé au cours de ma relecture, et ensuite cherchons à en tirer de bonnes conclusions pour notre vie.

Éphèse : Tu hais les oeuvres des Nicolaïtes, oeuvres que je (Jésus) hais aussi. (2.6)

Smyrne : Je connais ta tribulation... (et) ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan. (2. 9)

Pergame : Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan ... tu as des gens attachés... à la doctrine des Nicolaïtes (contrairement à l'Église d'Éphèse. (2: 13)
Thyatire : A vous, à tous les autres... qui n'ont pas connu les profondeurs de Satan... (2: 24)

Sardes : ... tu passes pour être vivant, et tu es mort. (3:1)

Laodicée : Voici, je (Jésus) me tiens à la porte, et je frappe (pour entrer). (3:20)

De fil en aiguille, nous constatons qu'au fur et à mesure que le temps passe, l'adversaire de nos âmes travaille à combattre les Églises qui nous sont présentées. Avec le temps, il gagne du terrain, non seulement il affermit sa place dans le monde, mais tente de s'infiltrer dans l'Église et il finit par y réussir.

Dans l'ordre chronologique, nous relevons qu'au temps de l'Église d'Éphèse, il y avait, en dehors d'elle, des personnes qui pratiquaient des oeuvres que Jésus haïssait. Ces oeuvres étaient aussi haïes des Éphésiens !
La présence de ces Nicolaïtes dont il est question n'affecta pas l'Église qui se gardait bien d'avoir des relations avec ce groupuscule qui, soit dit en passant, ne faisait rien contre l'Église d'Éphèse. Ils ne les persécutaient pas (encore), ils étaient seulement présents et rien de plus.

En passant à Smyrne, Église fidèle malgré la souffrance, nous constatons qu'une synagogue de Satan s'était implantée et qu'elle manifestait ouvertement son antipathie contre les véritables enfants de Dieu.
Ainsi une "ambassade" de Satan était officiellement née. Du petit groupe de Nicolaïtes, le prince des ténèbres était passé à l'édification d'une "ambassade" représentant son royaume.
Ambassade au pouvoir limité, mais dont les moyens lui permettaient de mettre officiellement des chrétiens en prison.

De Smyrne à Pergame cette "ambassade" est devenue le trône de Satan :

Je sais où tu demeures (Église de Pergame), je sais que là est le trône de Satan. Apocalypse 2: 13 (v. L. S)

De la synagogue de Satan ou de son "ambassade", au trône de Satan, il va de soi que le pouvoir malfaisant du diable ne pouvait que suivre le développement de sa maison !
Les persécutions deviennent LÉGALEMENT plus violentes au point que, la prison ne suffisant plus pour détourner les croyants de la foi, le meurtre devient alors une arme que le prince des ténèbres ne manquera pas d'utiliser comme il l'a toujours fait :

Il (le diable) a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Jean 8: 44 (v. L. S)

Le travail du prince des ténèbres a pris plus d'ampleur et les croyants subissent des persécutions plus violentes : nous sommes passés de la prison au meurtre !
Situation dramatique, mais dont la finalité est de se retrouver auprès du Seigneur pour ceux qui acceptaient de perdre leur vie pour Christ !
Inadmissible pour le prince des ténèbres ! Aussi lui fallait-il chercher autre chose pour détourner les croyants de Dieu afin qu'ils ne marchent plus en vainqueurs, qu'ils ne meurent plus en vainqueurs !

C'est ainsi que l'Église de Pergame fut en plus parasitée par l'esprit antichrist. Elle était en danger de sombrer si elle ne contrôlait pas ce qui se passait au milieu d'elle !

... j'ai (Jésus) quelque chose contre toi... tu as des gens attachés... à la doctrine des Nicolaïtes. (2: 15 - v. L. S)

"Tu as des gens" ! Le Seigneur Jésus dénonce un groupe de personnes au sein de cette Église de Pergame qui pratique les oeuvres de Nicolaïtes, oeuvres que haïssait l'Église d'Éphèse et qu'il haïssait lui-même !
Un manque de vigilance a donc permis cette intrusion.
Était-ce des gens du dehors qui s'étaient infiltrés dans l'Église ? Étaient-ce des croyants qui s'étaient laissés séduire ?
Il importe peu de le savoir, car la situation était suffisamment grave pour que les véritables croyants soient exhortés à mettre de l'ordre au milieu d'eux.
S'ils ne le faisaient pas..., ce serait le Seigneur lui-même qui combattrait les "intrus" avec l'épée de sa bouche (2: 16). N'oublions pas qu'il s'était présenté comme : "Celui qui a l'épée aiguë, à deux tranchants" (2. 12).

Nous savons que ce laisser-aller ira en s'amplifiant au fil du temps et ouvrira la porte au mal qui va déferler dans l'Église suivante, celle de Thyatire. Là, une "Jézabel" enseignera les serviteurs de Dieu à "connaître les profondeurs de Satan" (2: 24).

En passant tout de suite à l'Église suivante, celle de Sardes, nous trouvons une Église morte !
Morte à cause des enseignements reçus ! Morte parce qu'elle n'a pas marché à contre-courant : "Tu passes pour être vivant, et tu es mort" (3: 1).
C'est une Église, ne l'oublions pas ! Une Église composée de croyants qui se sont laissés séduire et qui en sont morts spirituellement parce qu'ils ne sont plus sensibles à l'Esprit de Dieu, et que SA Parole ne les touche plus.

Puis, en poursuivant notre route, en sautant par dessus l'Église de Philadelphie, celle qui fut fidèle dans TOUT ce que le Seigneur demandait, nous arrivons à Laodicée.
Là, l'Église morte est toujours restée officiellement une Église ! Une Église dite "chrétienne", mais une Église où Christ est à la porte !
Une Église dite "Chrétienne, où Jésus n'a pas le droit d'entrer quoique l'on parle de lui, que l'on chante des cantiques !
IL EST À LA PORTE et il frappe, il frappe, il frappe !
Quelqu'un lui ouvrira-t-il son coeur ?
Quelqu'un réalisera-t-il que l'on ne peut pas se considérer comme chrétien si Christ n'habite pas dans un coeur, si Christ ne peut pas dicter SA loi ?

En voyant cette dégringolade, cette décadence progressive conduire à l'impensable - Jésus en dehors de son Église - nous ne pouvons qu'aspirer de tout notre coeur, à ressembler à M. et Mme Philadelphe, ce couple qui, ayant su garder SON PREMIER AMOUR, a pu conduire sa vie à la gloire de Dieu.
Il a su sonder les Écritures afin de discipliner sa vie.
Il a compris que la désobéissance à la Parole de Dieu ne menait qu'au chaos et à perdre la véritable foi, cette foi qui permet de triompher du monde et de tout ce que Satan propose au travers de lui !
Propositions pas toujours malsaines, il est vrai, mais qui le deviennent dès l'instant où elles font perdre la place que le Seigneur doit avoir dans la vie de celui qu'il a racheté et qu'il voudrait conduire au bon port !

Tout m'est permis, mais tout n'est pas utile ; tout m'est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit. 1 Corinthiens 6. 12 (v. L. S)

Tout est permis, mais tout n'est pas utile ; tout est permis, mais
tout n'édifie pas. 1 Corinthiens 10: 23 (v. L. S)

Ai-je gardé mon premier amour ?
Est-ce que je garde les commandements de Dieu, la seule façon de prouver mon amour à son égard ?

La réponse ne vient pas de notre bouche, elle est donnée par notre zèle, par notre comportement, par la façon dont nous servons le Seigneur, aussi bien dans le privé, que dans l'Église ou hors de l'Église !

L'amour de Dieu consiste à garder ses commandements (et à les mettre en pratique - Jacques 1: 22). Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi. 1 Jean 5: 3-4 (v. L. S)

Alors que nous sommes à la fin des temps, que le retour du Seigneur Jésus est imminent, c'est le moment de réfléchir à ce qui vient d'être dit.
Refaisons le parcours de ces Églises en le comparant avec celui de notre vie, regardons honnêtement où nous en sommes !

Ressemblons-nous à ceux de l'Église d'Éphèse qui détestaient ce que le Seigneur haïssait, qui souffraient à cause de son Nom, mais qui, hélas, avaient perdu leur zèle pour le Seigneur, leur premier amour ?

Souvenons-nous de l'époque où nous étions tout feu tout flamme pour le Seigneur, ce temps où les choses du monde avaient perdu de leur intérêt.
Qu'en est-il aujourd'hui ?
Nos "Nicolaïtes" mondains de l'époque, ce que nous avions abandonné pour Christ, où sont-ils ?
Ne sont-ce pas eux qui nous freineraient dans notre sanctification en nous détournant - de temps à autre - du chemin étroit ?
N'ont-ils pas réussi, plus d'une fois, à nous détourner de l'essentiel en préférant les joies du monde à la communion fraternelle, à la lecture de la Parole de Dieu, à la prière ?

Ce laisser-aller, ce manque de vigilance (éventuel) n'a-t-il pas permis que nous acceptions, au milieu de nous ou dans notre entourage, des "gens" qui professent autre chose que la pure et saine doctrine que nous offre l'Écriture comme cela s'est passé à Pergame ?

Sommes-nous devenus si peu regardants que nous sommes prêts à accepter n'importe quel Évangile du moment qu'il y ait des miracles et des prodiges ?
Sommes-nous prêts à accepter n'importe quel serviteur qui peut "prêcher" n'importe quoi sans que cela ne nous dérange comme cela se passait à Thyatire ?

Quant à la suite, pour ce qui concerne Sardes et Laodicée, ce n'est pas la peine de se demander si nous leur ressemblons, car, si c'était le cas, nous répondrions à côté de la vérité comme ils l'ont fait eux-mêmes !
Pour que jamais le Seigneur ne vienne nous dire : "Tu passes pour..., tu dis que..., mais, en vérité c'est le contraire : tu es mort, pauvre, aveugle et nu”...
... pour qu'il n'en soit jamais ainsi sachons être attentifs lorsque le Saint-Esprit nous met en garde, lorsqu'il nous interpelle, et... acceptons qu'il utilise nos frères et soeurs dans la foi pour nous reprendre quand ils nous montrent, par les Écritures, que nous sommes en danger.

Le premier amour !
Nous pourrions presque dire qu'il n'y a que cela de vrai !
C'est en tout cas ce que le Seigneur Jésus demande : Que nous le gardions ou que nous le retrouvions!
En effet, c'est le maintien et l'entretien de ce premier amour qui nous permettront d'échapper à tous les pièges que l'adversaire de nos âmes ne manquera pas de mettre sur notre route pour nous faire trébucher.

C'est ce premier amour qui nous portera à être toujours plus près de celui qui nous a tant aimés !
C'est ce premier amour qui nous poussera à marcher dans l'obéissance !
Ce premier amour entretenu qui nous évitera de tourner les yeux vers un amour de pacotille, vers une amourette qui nous détournerait, peut-être à jamais, du chemin étroit dans lequel nous nous étions engagés !

À CELUI QUI VAINCRA... ! pas à celui qui a été vaincu... !

l'Esprit et l'épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement. Apocalypse 22. 17 (v. L. S)

Ai-je encore faim et soif de la Parole de Dieu ?
Il le faudrait, car elle est un stimulant pour ma foi, "elle est une lumière sur mon sentier" (Psaume 119: 105).

Ai-je bien faim et soif de la Parole de Dieu ?
Lorsque j'ai soif, lorsque mon corps demande à boire, je ne reste pas sans rien faire, je bouge, je me déplace, j'agis ou je demande à boire.

Si j'ai faim et soif de Dieu, c'est aussi à moi de réagir, à moi de bouger, à moi de le prouver :

Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi (Jésus), et qu'il boive. Jean 7: 37 (v. L. S)

O Dieu ! tu es mon Dieu, je te cherche ; Mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, Dans une terre aride, desséchée, sans eau.
Psaume 63. 1 (v. L. S)

J'ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées... Jérémie 15: 16 (v. L. S)

***

On croit avoir trouvé une route plus courte et plus facile pour parvenir aux connaissances divines, et le loisir de ceux qui n'ont que peu de temps à donner à la lecture, est employé à parcourir les écrits d'hommes sujets à l'erreur, dans lesquels il n'y a de bon que ce qui est tiré de la parole de Dieu...

... Les écritures seules, sans aucun autre secours, « sont capables de rendre les hommes sages à salut, par la foi en Jésus-Christ. » Elles doivent donc être le but principal des études de tous les Chrétiens et c'est, en résultat, dans ces écritures et non pas dans les systèmes et les confessions de foi que les hommes ont composés, que la véritable doctrine doit être apprise... (Robert Haldane - Commentaire sur l'Épître aux Romains - 1819)

Le zèle de ta maison me dévore....
Psaume 69: 9.

***

À suivre : 8) À la rencontre de M. et Mme "Philadelphe". (g)

J-M Ravé 6 juin 2009 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse


 

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