>

Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
REGARD
Bibliothèque chrétienne online
EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON
- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Passons vers l'autre bord


18 - Paresseux, nonchalants, négligents... une brochette pour l'enfer?
 

Message précédent: 17 - Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes moeurs. 2 e partie : Une simple histoire de langue !

"Il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire." Luc 16: 26 (v. L. S)

Cette parole prononcée par Abraham à l'attention du mauvais riche, dépeint une situation que personne ne peut changer.
En quelque sorte, les dés sont jetés et le résultat est sans appel :
D'un côté, les perdus qui souffrent les tourments de l'enfer, de l'autre, Lazare représentant les rachetés qui ont été trouvés fidèles en dépit de toutes les infortunes, les injustices qu'ils auraient pu subir durant leur parcours terrestre.

Il y a un abîme entre les deux.
Un abîme infranchissable ! Aucun pont ne peut être jeté d'un bord à l'autre pour que ceux qui se repentiraient de leur vie passée - alors qu'ils sont dans le lieu de tourments - puissent changer d'endroit ou que ceux qui sont émus de compassion aillent vers eux leur apporter la moindre goutte d'eau afin de les soulager !

Les dés sont jetés ! Et, comme le temps n'a plus cours, c'est bien pour toujours qu'il en sera ainsi !
Point de temps pour un soi-disant Purgatoire où l'on pourrait endurer une peine plus ou moins longue et ensuite aller rejoindre les bénis de l'Éternel !
Il n'y a plus de temps mesurable ! Il n'y a plus que l'éternité ! Une éternité une et indivisible durant laquelle "il n'y aura plus de nuit" (Apocalypse 22. 5) ni de jour pour fractionner le temps.
Il n'y aura plus de temps pour que la repentance porte du fruit à salut ! C'est AUJOURD'HUI le jour du salut pour les vivants et aujourd'hui seulement puisque demain n'appartient à personne (2 Corinthiens 6: 2) !

Ce qui m'a frappé dans ce texte de l'Évangile de Luc, c'est qu'Abraham ne s'adresse pas uniquement au mauvais riche, mais aussi à ceux qui l'ont précédé avant lui : "Il y a entre nous et vous un grand abîme", un grand abîme infranchissable !
Des méchants l'ont précédé et d'autres le suivront pour n'avoir point prêté attention à la voix de Dieu lorsqu'il les invitait à se repentir de leurs péchés et à s'engager dans le chemin resserré qui conduit jusque dans la vie éternelle (Matthieu 7: 14).

Cet abîme, nous le comprenons bien, sépare deux mondes, deux catégories de personnes :
1) Celles qui ne se sont pas souciées de la grâce et du salut que Dieu leur proposait.
2) Celles qui, au contraire, auront choisi de suivre Jésus en l'acceptant comme le Seigneur et le Sauveur de leur vie. Ces derniers l'auront prouvé, non par leurs paroles, mais en se conformant à SA Parole, en la mettant en pratique.
Question : Que fais-tu..., que faisons-nous de la Parole de Dieu ?

Cet abîme infranchissable entre le bien et le mal, entre les ténèbres et la lumière, n'est infranchissable que dans l'éternité !

Alors que nous sommes encore sur la Terre, à tout moment il nous est possible de changer de bord.
À tout moment nous pouvons changer de camp ! Le pécheur peut se repentir tandis que celui qui s'est repenti autrefois peut retourner à son ancienne vie.

Pour que nous ne nous retrouvions pas fortuitement dans le chemin qui conduit à la mort, c'est-à-dire séparés éternellement d'avec Dieu, le Seigneur nous a laissé SA Parole afin qu'elle éclaire notre chemin. Ainsi, avec elle, nous pourrons toujours vérifier si nous allons dans la bonne direction (Psaume 119: 105).
Autre question : Calquons-nous notre vie sur cette Parole ?

Depuis plusieurs semaines nous nous promenons dans le livre des Proverbes qui est un excellent guide pour nous conduire à bon port. Au travers de nos méditations, nous sommes obligés d'admettre que deux chemins sont constamment mis en parallèle.

Puisqu'il n'y a que deux façons de conduire notre vie, NOUS SOMMES DONC ENTIÈREMENT RESPONSABLES de la façon dont nous l'aurons conduite, car c'est délibérément que nous choisirons d'entrer dans un chemin plutôt que dans l'autre.

Vois (dit l'Éternel), je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. Deutéronome 30: 15 (v. L. S)

Ce texte de l'ancien Testament a gardé toute sa valeur pour notre temps. Nous devons reconnaître que le même choix est toujours devant nous.
En conséquence, le même conseil, que celui donné au peuple d'Israël, reste d'actualité pour notre siècle :

J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction.
Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l'Éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t'attacher à lui... Deutéronome 30: 19-20 (v. L. S)

Le péché n'est pas une bagatelle, il a conduit un homme à la mort ! Et à la mort de la croix (Philippiens 2: 8) ! Jésus a abandonné, pour un temps, son égalité d'avec Dieu (Philippiens 2: 6) afin de s'offrir comme rançon - en portant NOS péchés - pour sauver de l'enfer ceux qui croiraient en lui et qui marcheraient à sa suite (Matthieu 20: 28).

Combien doit être grande ma gratitude pour cette oeuvre merveilleuse accomplie en ma faveur !
Combien doit être grande ma vigilance afin de ne pas perdre le bénéfice de ce salut immérité !
Combien je dois être reconnaissant d'avoir à ma disposition la Parole de Dieu écrite pour prendre connaissance de la façon dont je dois marcher pour rester dans la bonne direction ! "TA parole est une lampe à mes pieds..., TA parole est la vérité" (Psaume 119: 105 ; Jean 17: 17).

Cette excursion, que nous avons commencée dans le livre des Proverbes, va donc nous permettre de poursuivre notre éducation et de réfléchir sur la différence qu'il y a entre les deux chemins qui sont régulièrement placés sous nos yeux.
N'oublions pas que tous ces préceptes restent en plein accord avec les enseignements du Seigneur Jésus. Comment pourrait-il en être autrement puisqu'il est lui-même la Parole de Dieu, mais la Parole de Dieu faite chair selon l'expression de l'apôtre Jean (Jean 1: 14) ?

La semaine passée nous avons vu que la langue calomnieuse ou médisante, la langue qui jette la honte (l'opprobre) sur son prochain, la langue qui le flétrit, le déshonore...

... nous avons vu que le possesseur de cette langue-là ne saurait se retrouver sur la montagne sainte de l'Éternel
(Psaume 15).

Alors que j'avais sur le coeur d'aborder le sujet de la paresse de la nonchalance et de la négligence qui, ensemble ou séparément pourrait bien servir à "alimenter" le lieu de tourments où se retrouve le mauvais riche, je me suis senti conduit à ajouter un paragraphe concernant la langue.

En effet, sans être médisants, calomniateurs ou rapporteurs, notre langue pourrait être un instrument de mort - "La mort et la vie sont au pouvoir de la langue" (Proverbes 18: 21) - un instrument de mort chaque fois qu'elle lance des traits enflammés à l'égard de son prochain.

Afin de ne juger personne, je regarderai simplement à cette époque où ma sanctification n'en était qu'à ses balbutiements. Peut-être vous reconnaîtrez-vous pour avoir agi de la même façon, peut-être vous sentirez-vous interpellés parce qu'il reste encore un petit quelque chose de cette vieille nature qui décocherait encore des flèches empoisonnées ?

Combien de paroles, dans des moments de "frictions", n'ont-elles pas été dites dans le but de faire du mal à celui qui les recevait ?
On appelle cela "lancer des fions" des "vannes", des "piques !

En réalité, ce sont des remarques désagréables destinées à blesser VOLONTAIREMENT celui ou celle qui nous a "offensés" en lui envoyant, à la figure, des vérités qui, si elles ne sont pas toujours bonnes à dire, occultent certainement l'amour, l'amitié ou la fraternité.

"L'amour ne fait point de mal au prochain" (Romains 13: 10), mais "lancer des fions" des "vannes", des "piques, OUI, ça lui fait du mal !
N'est-ce pas pour cette raison que nous le faisions autrefois et que... maintenant... nous ne le faisons presque plus... ou plus du tout ?

La charité (l'amour) est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n'est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal... 1 Corinthiens 13. 4 (v. L. S)

Sans aller jusqu'à ressembler aux méchants décrits dans le Psaume 64, ces méchants qui...

... aiguisent leur langue comme un glaive, qui lancent comme des traits leurs paroles amères... (Psaume 64: 3-4)

... sans aller jusque là, je dois reconnaître que plusieurs de mes paroles ont parfois été difficiles à digérer et qu'elles ont plus contribué à mettre de l'huile sur le feu qu'à mettre un baume pour apaiser un coeur irrité.
Fort heureusement, par la grâce de Dieu, le sang de Jésus nous purifie de tout péché et si nous avouons nos fautes et les abandonnons, nous obtenons miséricorde (1 Jean 1: 7 ; Proverbes 28: 13). C'est ce que l'on peut déjà appeler "marcher de progrès en progrès" (1 Thessaloniciens 4: 1) .

Si nos paroles ont pu être comme des flèches, notre langue, même tenue en bride, n'a pas empêché que certaines onomatopées sortent de notre bouche. Que certains soupirs, certains petits sifflements, certaines mimiques, certains regards, ont exprimé, avec la même... méchanceté, les paroles blessantes que nous n'osions pas prononcer.

Et, pour certains..., que dire de leur silence, de leur manière de faire la tête durant des heures, des jours, des semaines, voire des années ! Tout cela, parce qu'ils n'ont plus que du mépris pour la personne qui les a vexés à un moment ou un autre !

" La mort et la vie sont au pouvoir de la langue" (Proverbes 18: 21), mais, que l'on parle ou que l'on se taise, nous pouvons avoir des comportements qui feront que nous serons au service de l'une ou de l'autre - de la mort ou de la vie - selon notre maîtrise ou notre manque de maîtrise !

Nos bonnes intentions ne sont pas suffisantes pour qu'un abîme infranchissable sépare ces deux mondes. Seule notre consécration permettra que nous restions sous le joug de Christ, sous sa discipline, le seul endroit où nous serons assurés de travailler pour la VIE et non pour la mort !
Une douce discipline pour ceux et celles qui ne regimbent point contre la Parole de Dieu et qui sont zélés pour les bonnes oeuvres (Tite 2: 14). Zélés afin de servir le Seigneur de leur vie dans les oeuvres que Dieu a préparées d'avance pour qu'ils les accomplissent (Éphésiens 2: 10).

Quoiqu'il y ait encore beaucoup à dire sur la langue et les mouvements d'humeur qui la poussent à se manifester, il est temps, maintenant, de nous intéresser à notre service pour le Maître, car :

L'oisiveté et la paresse sont un terrain tout préparé
pour que la langue indisciplinée s'en donne à coeur joie
.

 "La paresse est la mère de tous les vices" dit un dicton populaire !
L'apôtre Paul nous parle d'une catégorie de personnes qui, étant oisives, vont de maison en maison ; il ajoute que ces personnes-là sont causeuses et intrigantes, disant ce qu'il ne faut pas dire (1 Timothée 5: 13).

Cette attitude n'est pas l'apanage de certaines femmes dont il a voulu dépeindre le portrait.
Retenons plutôt que c'est l'oisiveté qui contribue pour beaucoup à ce que l'on devienne des personnes "causeuses" parlant de choses qu'il ne faut pas dire.
Cette oisiveté est souvent conséquente à la paresse ! Une paresse qui pourrait concerner les enfants de Dieu s'ils ne veulent pas prêter attention à certaines recommandations.

.... faites TOUS vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science,
à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité.
Car
si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, ELLES NE VOUS LAISSERONT POINT OISIFS NI STÉRILES pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. 2 Pierre 1: 5-8 (v. L. S)

"Le précieux trésor d'un homme, c'est l'activité"(Proverbes 12. 27) ! Le travail, pas les loisirs !
Il est intéressant de noter que, dans une des versions de la Bible, la version David Martin, Pharaon ne reproche pas aux Israélites d'êtres des paresseux, mais d'être des "gens de loisir".

... vous leur imposerez la quantité des briques qu'ils faisaient auparavant, sans en rien diminuer ; car ils sont gens de loisir, et c'est pour cela qu'ils crient, en disant : allons, [et] sacrifions à notre Dieu. Exode 5: 8 (v. D. M)

Si nos autres versions françaises parlent de "paresseux", nous ne pouvons pas ignorer le sens qu'a donné D. Martin à ce verset.
Nous le pouvons d'autant moins dans cette époque où le monde cherche à gagner toujours plus d'argent en travaillant le moins possible pour s'offrir une montagne de loisirs.

Un paresseux n'a rien contre les loisirs, c'est contre le travail qu'il est fâché !
Le paresseux a une aversion, une répugnance pour le travail ; il a un penchant naturel, une disposition particulière pour ne rien faire !

Le livre des Proverbes ne mâche pas ses mots à l'égard de ce genre de personne, et s'il le fait, c'est pour nous mettre en garde afin que nous ne suivions pas ce chemin.

Le paresseux veut être servi et non servir :
Le paresseux ne rôtit pas son gibier. (12: 27)

Le paresseux se fatigue à rêver :
L'âme du paresseux a des désirs qu'il ne peut satisfaire. (13. 4)
Les désirs du paresseux le tuent, parce que ses mains refusent de travailler. (21: 25)

Le paresseux n'aime pas sortir de son lit, toutes les excuses sont bonnes pour lui :
Paresseux, jusqu'à quand seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu... ? (6: 9)
À cause du froid, le paresseux ne laboure pas... (20: 4)
Le paresseux dit : Il y a un lion dehors... (22: 13)
La porte tourne sur ses gonds, Et le paresseux sur son lit. (26: 14)

Le paresseux a peu d'appétit, car il n'a pas besoin d'énergie pour s'adonner à la paresse :
Le paresseux plonge sa main dans le plat, Et il ne la ramène pas à sa bouche. (19: 24)
Le paresseux plonge sa main dans le plat, Et il trouve pénible de la ramener à sa bouche. (26: 15)

Le paresseux n'est pas digne de confiance :
Ce que le vinaigre est aux dents et la fumée aux yeux, Tel est le paresseux pour celui qui l'envoie. (10: 26)

Jamais je n'aurais osé faire une telle description du paresseux, j'aurais eu trop peur de le froisser, mais cette description vient de DIEU, pas d'un homme !
C'est Dieu qui fait le constat, c'est lui qui sonde les coeurs et qui connaît les motivations de chacun.
Attention... Dieu n'a pas créé le paresseux ! S'il a créé l'homme, il n'a pas mis en lui la paresse !

La paresse met en évidence une dangereuse faiblesse de caractère. Le paresseux n'ayant pas la volonté de faire un effort pour sortir de sa situation, il reste une proie facile pour l'adversaire de nos âmes.

Un proverbe mondain dit que : "la semaine du travailleur a sept jours et que celle du paresseux a sept demains" !
En effet, pourquoi ferait-il aujourd'hui ce qu'il peut remettre à demain sachant que, le temps passant, il y aura bien quelqu'un qui se chargera de faire, à sa place, le travail qu'il aurait dû faire ou de rendre le service "fatiguant" qu'on lui demandait !

Sans doute ne sommes-nous pas paresseux à ce point, c'est à espérer !
À espérer, parce que les paresseux, si l'on en croit le Seigneur Jésus, sont appelés à être "jetés dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents" (Matthieu 25: 30).

Surtout ne confondons pas la fatigue avec la paresse ! Ni la paresse avec la nonchalance et la négligence ! Un paresseux est TOUJOURS paresseux ! Quoiqu'on lui demande, il présente toujours un mauvais visage en raison de son caractère ombrageux. Un mauvais caractère qui se manifeste même lorsqu'on le décharge du travail ou du service qu'on lui avait demandé !

C'est au travers de la parabole des talents que le Seigneur Jésus va nous montrer les conséquences de la paresse. Une parabole dont il se sert pour faire une comparaison avec ce que sera le Royaume de Dieu, tout comme il l'avait déjà fait en utilisant la parabole des dix vierges.

Par des images simples, à la portée de chacun, il veut attirer notre attention et nous mettre en garde afin que personne ne soit surpris le jour où il faudra rendre des comptes.
Prêter ou ne pas prêter attention à ce qu'il dit, n'influencera pas son jugement, mais marquera la différence entre ceux qui auront aimé sa Parole et ceux qui l'auront négligée, ceux qui en auront tenu compte et ceux qui n'auront pas voulu la prendre au sérieux !

Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges...
Il en sera (aussi) comme d'un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. Matthieu 25: 1-31 (v. L. S)

Je laisse à chacun le soin de relire chez lui cette parabole bien connue des talents.
Puisque nous sommes en route vers l'autre bord et que nous sommes concernés par le Royaume de Dieu, nous devons absolument retenir quelque chose du message que le Fils de Dieu a voulu nous laisser concernant le paresseux.

Nous ne pouvons pas faire autrement que de constater que cet homme n'a rien entrepris pour faire fructifier le bien de ce Maître qui fut absent durant une longue période. (25: 19).

Qu'a donc fait ce serviteur paresseux durant tout ce temps ?
Était-il le paresseux qui se tournait et se retournait sur son lit ? J'en doute ! Car on ne peut pas rester couché toute son existence, il faut quand même un minimum d'occupations !

Si le travail ne faisait pas partie de ses occupations quotidiennes, il n'est pas interdit de penser qu'il passait son temps dans les loisirs, dans les jeux, les amusements de toutes sortes, dans des futilités qui ne lui permettait même pas de mériter le gîte et le couvert de son Maître. (Aimant le plaisir plus que Dieu..., plus que son Maître ! - Lire 2 Timothée 3: 1-9)

Nourrit et logé, ce méchant serviteur vivait donc au crochet de son Maître, sans rien lui donner en échange !

Sans doute ses qualifications n'étaient-elles pas très grandes si l'on regarde ce que le Maître lui avait confié, cependant elles étaient suffisantes pour le laisser sans excuse.
S'il avait fait le minimum, il n'aurait pas reçu de reproches, le Maître aurait été satisfait de ce que son serviteur ait pris à coeur de faire prospérer ce qui lui avait été confié !

... il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j'aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt....
... le serviteur inutile,
jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents Matthieu 25: 27 -30 (v. L. S)

En conclusion, souvenons-nous que nous aussi nous aurons des comptes à rendre.
Dieu nous a donné la vie. Qu'avons-nous fait de cette vie pour glorifier son Nom ?
Avons-nous travaillé pour Lui ?
Travaillons-nous pour son Royaume ou gaspillons-nous le temps qu'il nous donne, celui qui nous reste ? "La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers !" (Matthieu 9: 37)

Si quelqu'un a travaillé pour nous amener à la connaissance du salut, nous avons la responsabilité de travailler afin de rendre la pareille à quelqu'un. C'est le minimum que nous pouvons faire !

Plus notre amour pour le Seigneur sera grand, plus nous aurons à coeur d'être des ouvriers avec Dieu (1 Corinthiens 3: 9) !

Plus notre amour pour le Seigneur sera grand, plus nous désirerons être des témoins et moins nous nous contenterons du minimum !

Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. Romains 12: 11 (v. L. S)

***

Celui qui se relâche dans son travail est frère de celui qui détruit.

Proverbes 18: 9 (v. L. S)

 Sans doute ne sommes-nous pas paresseux, c'est à espérer ! Cependant, afin que nous ne tombions pas dans cette ornière, la semaine prochaine, nous aborderons les domaines de la nonchalance et de la négligence qui pourraient bien nous amener à devenir paresseux si nous ne sommes pas vigilants.

À suivre: 19 - De la nonchalance à la négligence..., de la négligence à la paresse: Dangereuses glissades qui peuvent aboutir à ...?

J-M Ravé 30 janvier 2010 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

c060210

 


 

- haut de page -