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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Passons vers l'autre bord


19 - De la nonchalance à la négligence..., de la négligence à la paresse:
Dangereuses glissades qui peuvent aboutir à ...?

 

Message précédent: 18 - Paresseux, nonchalants, négligents... une brochette pour l'enfer?

C'est en reprenant le dernier verset qui a été cité dimanche dernier que nous poursuivons notre réflexion sur le livre des Proverbes. Un livre, qui, au travers de ses conseils, de ses exhortations, nous donne des règles de conduite indispensables pour notre marche chrétienne.

Rappelons-nous que nous sommes en route vers l'autre bord, vers l'éternité !
Nous sommes "étrangers et voyageurs sur la terre" (1 Pierre 2: 11). Qu'on le veuille ou non, nous ne sommes que de passage !

C'est durant cette marche que nous engageons notre éternité.
Là-bas nous récolterons le fruit de notre foi, le fruit de notre travail pour le Seigneur. À nous donc de nous conduire d'une manière qui lui soit agréable tout en étant vigilants. Évitons délibérément tout ce qui pourrait arrêter notre pèlerinage, tout ce qui pourrait entraver notre marche ou tout ce qui pourrait nous écarter du chemin étroit.

Sans doute l'avez-vous remarqué, le texte d'aujourd'hui, n'est pas fait pour tout le monde !
Il s'adresse à des travailleurs, des serviteurs et des servantes du Seigneur qui sont à l'oeuvre puisqu'ils sont avertis de ne pas se relâcher dans leur travail.

Cet avertissement ne concerne donc pas ceux et celles qui sont aussi dans la maison du maître et qui se laissent aller à la paresse, tel l'homme de la parabole des talents (Matthieu 25: 14 et suivants).

Ces paresseux, s'ils ont encore un peu de jugeote, devraient profiter de leur temps d'inaction pour réfléchir à cette parole tirée des saintes Écritures, cette parole sortie de la bouche de Dieu.
En effet, si ceux qui se relâchent dans leur engagement sont mis au même niveau que ceux qui détruisent, il est évident que ceux qui se livrent à la paresse ne pourront certainement pas être mieux considérés !

Qu'adviendra-t-il de ceux qui détruisent ?
Ceux qui détruisent portent un nom qui correspond à leur activité : Ce sont des destructeurs ! Pas des constructeurs !
Leur "travail" consiste à dévaster, démolir ce qui a été construit ou ce qui est existant. Les destructeurs de la nature sont compris dans le lot tout comme les mauvais bergers !

... le temps est venu de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre. Apocalypse 11: 18 (v. L. S)

Malheur aux pasteurs qui détruisent et dispersent Le troupeau de mon pâturage ! dit l'Éternel. Jérémie 23: 1 (v. L. S)

Celui qui détruit est donc appelé à être détruit ! Dès lors il va de soi que nous ne désirons pas être "frère" ou "soeur" de ceux qui se comportent ainsi. Pour ne pas faire partie de cette "famille", ne nous relâchons pas !

Quant au paresseux..., s'il semble ne rien détruire de ce qui appartient à autrui, il n'en demeure pas moins qu'il devient l'artisan de sa propre destruction.
Ne portant aucun fruit, la menace d'être coupé plane sur lui comme elle planait sur le figuier de la parabole qui occupait inutilement le sol (Luc 13: 6-9).
En lisant cette parabole, nous voyons qu'un temps de grâce lui est encore accordé. Un temps de grâce durant lequel tout est entrepris pour qu'il se "réveille". On est au petit soin pour lui !
Mais c'est aussi un temps de grâce assorti d'une condamnation à ne pas ignorer : "Peut-être à l'avenir donnera-t-il du fruit ; sinon, tu le couperas" (Luc 13: 9)

Le Seigneur Jésus s'attend donc à ce que ses serviteurs et ses servantes aient à coeur de faire prospérer ce qui leur a été confié. En aucun cas il ne veut voir ceux qu'il a sauvés, ruiner leur vie par l'inactivité, par la paresse, dont on dit qu'elle est "la mère de tous les vices" !

Lorsque qu'il n'y a plus de zèle pour servir le maître, on se met involontairement à la disposition de l'ennemi de nos âmes qui saura profiter de l'occasion pour entretenir notre laisser-aller. C'est ainsi que le relâchement, dans la vie chrétienne, loin de nous donner le goût des choses de Dieu, va contribuer à rendre insipide la Parole de Dieu qui n'aura plus le même attrait qu'autrefois.

À part quelques exceptions, il est à craindre que les paresseux, ayant quelques affinités avec celui de la parabole des talents, ne changent jamais de conduite.
Étant imbus d'eux-mêmes, ne désirant pas suivre les conseils d'autrui, ils s'enliseront davantage dans la paresse et se retrouveront, comme le Seigneur Jésus l'explique : "jetés dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents" (Matthieu 25: 30).

Le paresseux se croit plus sage que sept hommes qui répondent avec bon sens. Proverbes 26: 16 (v. L. S)

 Le paresseux se targue
(se flatte, se vante) de plus de sagesse que sept conseillers avisés (v. Sefarim, Bible du Rabbinat français)

Ainsi, c'est presque perdre son temps que de vouloir raisonner un paresseux qui présentera toujours une excuse pour justifier sa conduite, la maintenir, voire la renforcer en en faisant encore moins qu'auparavant dans le but d'exaspérer son entourage !
Signe caractéristique que la mort est en train d'accomplir doucement, mais certainement son oeuvre dans la vie de ce paresseux.

Agissant comme un insensé, quoiqu'il se vante d'avoir une meilleure raison que ceux qui comprennent les Écritures, le paresseux ne saurait prendre en considération les conseils de ceux et celles qui s'activent dans le champ du maître.

Les insensés méprisent la sagesse et l'instruction (comme le paresseux). Proverbes 1: 7 (v. L. S)

L'insensé dédaigne l'instruction... (comme le paresseux) Proverbes 15: 5 (v. L. S)

S'il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre, il n'en demeure pas moins que c'est quand même le Seigneur qui aura le dernier mot !
Qu'il le veuille ou non, le paresseux devra s'exécuter et rendre des comptes lorsque le temps sera venu de faire le bilan de son existence.

Souvenons-nous des lettres de l'Apocalypse ! Lettres adressées à toutes les Églises et à tous ceux qui en font partie : "A CELUI QUI VAINCRA..."
Le paresseux, quoi qu'il en pense, est loin d'avoir une mentalité de vainqueur ! Loin d'avoir une position de vainqueur ! "La porte tourne sur ses gonds, Et le paresseux sur son lit" (Proverbes 26: 14).

En attendant ce jour, nous pouvons croire au miracle. Nous pouvons prier pour que les morts spirituels ressuscitent et que nous-mêmes nous soyons gardés de la paresse.
Pensons bien que la paresse spirituelle agit comme sa consoeur (la paresse physique), elle fait en sorte que celui qui en est la victime, présente une foule d'arguments pour défendre son point de vue tout en refusant de prendre en considération l'avis d'autrui, même lorsque cet avis vient de la Parole de Dieu.

Si aujourd'hui nous ne nous considérons pas comme des paresseux, faisons tout notre possible pour nous exhorter les uns les autres afin que personne d'entre nous se laisse glisser vers la paresse. Veillons les uns sur les autres afin de nous tenir en éveil pour ne pas manquer ce grand rendez-vous que tout enfant de Dieu attend, le retour de Jésus-Christ !

Le texte d'aujourd'hui nous parle de relâchement ! "Celui qui se relâche dans son travail est frère de celui qui détruit."
Cette affirmation biblique devrait nous mettre la puce à l'oreille et nous amener à regarder s'il n'y a pas un peu de laisser-aller dans notre vie, si nous n'avons pas pris des habitudes qui pourraient nous mener vers cet engourdissement quasi mortel.

Un peu de sommeil, un peu d'assoupissement, Un peu croiser les mains pour dormir !... Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur... Proverbes 24: 33-34 (v. L. S)

(Nous pouvons fort bien adapter ce verset à la vie spirituelle qui, elle aussi, à cause de l'assoupissement, du relâchement, pourrait dépeindre l'état de celui ou celle qui arrivera les mains et le coeur vides devant le Juge suprême !)

Si aujourd'hui nous ne nous considérons pas comme des paresseux, reconnaissons qu'à certains moments nous avons vécu des périodes où il n'y avait plus le même engouement pour le Seigneur qu'auparavant ! Des moments où le zèle pour le Seigneur a perdu de son intensité ! Des moments où il a été inexistant !

Certes, nous n'avions pas forcément baissé les bras ! Nous étions toujours fidèles au Seigneur, mais fidèles de loin !
Reconnaissons qu'il nous est arrivé de trouver la marche avec le Seigneur un peu plus pesante qu'à l'ordinaire. Non pas à cause de l'âge, mais parce qu'une certaine nonchalance a commencé à nous envelopper et que nous n'avons rien fait pour qu'elle se dissipe.

C'est ainsi, que l'on a commencé à se décharger de quelques "fardeaux", de quelques études bibliques, de quelques réunions. C'est ainsi que l'on a raccourci, un tant soit peu, les moments d'intimité avec le Seigneur.
C'est ainsi que nous nous sommes trouvés en danger, car : " celui qui se relâche... est frère de celui qui détruit".

Si la nonchalance n'est pas encore la paresse caractérisée, elle prépare son chemin en révélant que cette absence d'énergie est la conséquence que nous avons perdu - au minimum - notre enthousiasme d'autrefois à moins que ce ne soit ... NOTRE PREMIER AMOUR (Apocalypse 2: 4).

Je parle d'autrefois, mais qui sait si cet "autrefois" ne correspond pas à ce que l'un d'entre nous vit aujourd'hui ? Qui sait si l'un ou l'autre ne ressent pas une fatigue spirituelle accompagnée d'un petit découragement ?

Oh ! qu'il est agréable, qu'il est doux Pour des frères de demeurer ensemble !... C'est là que l'Éternel envoie la bénédiction, La vie, pour l'éternité. Psaume 133 (v. L. S)

C'est là que nous pouvons nous exhorter les uns, les autres !
C'est là que nous pouvons d'autant plus facilement prier les uns pour les autres !
C'est là que nous pouvons veiller à ce qu'aucun ne se prive de la grâce de Dieu (Hébreux 12: 15).
C'est là que nous pourrons stopper le train-train quotidien d'une vie spirituelle sans éclat, le train-train de nos habitudes routinières qui, devenant lassantes, nous conduiraient à devenir négligents. De la nonchalance à la négligence il n'y a qu'un pas, qu'une glissade ! Ça descend tout seul, pas d'effort à fournir, il suffit de se laisser aller, et de se laisser aller jusqu'à la paresse !

La négligence n'est pas une mince affaire : Elle est lourdement condamnée (Jérémie 48: 10) !

Maudit soit celui qui fait avec négligence l'oeuvre de l'Éternel...

Maudit celui qui fait mollement l'oeuvre de l'Éternel ! (v. Bible annotée)


Il est vrai que nous sommes dans l'ancien Testament et que la malédiction lancée contre ceux et celles qui ne font plus avec autant de soins ou d'intérêt l'oeuvre de Dieu ne se retrouve pas dans le nouveau Testament.
N'y voyons pas là un changement dans la pensée de Dieu, mais plutôt un effet de sa grâce qui se manifeste par diverses exhortations afin que nous ne devenions pas négligents ou que nous ne le restions pas.

Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. Romains 12: 11 (v. L. S)

Moi,
(Jésus glorifié) je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. Apocalypse 3: 19 (v. L. S)

La nonchalance, si nous n'y prenons pas garde, pourrait bien être la première marche vers la descente "aux enfers" puisque la suivante se trouve à être la négligence, elle-même suivie de la paresse.

En résumé :

- La nonchalance nous ralentit dans nos activités, dans notre engagement. Elle nous... "dé-zèle" pour le service de Dieu (elle enlève notre zèle).

- La négligence, quant à elle, va nous inviter à mettre de côté certaines choses parce qu'elles ont perdu de la valeur à nos yeux et qu'elles n'ont plus d'utilité pour nous. Est-ce bien utile que je prie encore, que je lise toujours ma Bible ?

- Suit alors la paresse qui favorisera le sommeil, et le sommeil qui engendra la mort spirituelle si rien n'est entrepris pour ranimer la foi.

En écrivant ces lignes, je me demandais comment ce processus pouvait s'enclencher sans que l'on en prenne vraiment conscience. C'est alors que j'ai pris conscience que la nonchalance est aux aguets et qu'elle attend le moment favorable pour nous envelopper.

Elle attend ce moment, où, fatigués spirituellement ou physiquement, nous n'irons pas à la source d'eau vive pour être renouvelés !

Imaginons un instant, qu'en raison de la difficulté à faire une étude biblique, en raison des idées qui ne viennent pas et de l'heure qui passe, je décide tout bonnement de remplacer la dite étude par un message audio de qualité provenant d'un autre serviteur de Dieu.

À première vue, il n'y a pas de mal et il ne pourrait y avoir aucune suite fâcheuse quoique ce soit mon manque de persévérance qui m'ait poussé à choisir la voie de la facilité.
Mais le danger qui va me guetter, c'est d'user la prochaine fois du même procédé parce que tout s'était bien passé et qu'il n'y a pas eu de conséquences visibles à mon relâchement.

Puis, au fil du temps, l'habitude étant prise d'en faire le moins possible, je sombrerai alors dans la paresse au point que le talent que Dieu avait donné soit tout bonnement enterré, improductif et rendu tel quel à celui qui me l'avait confié pour le faire valoir.

Vous connaissez la suite : "le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents" (Matthieu 25: 30).

Nonchalance... négligence.... paresse... ! Le parcours d'un combattant qui a baissé les bras et qui n'arrivera jamais en vainqueur s'il ne se ressaisit pas ou s'il n'est pas pris en main par ses frères et soeurs pour le secouer afin qu'il sorte de son engourdissement mortel.

Celui qui se relâche dans son travail est frère de celui qui détruit.

 Si aujourd'hui nous ne nous considérons pas comme des paresseux, prenons bien garde de ne pas en devenir un ! Si nous nous sommes un peu relâchés, ressaisissons-nous en pensant à ce qui attend les vainqueurs !
La voie de la facilité ne ressemble pas au chemin étroit ! Traîner les pieds n'a rien à voir avec celui qui court vers le but à atteindre afin de recevoir la couronne incorruptible !

Je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Philippiens 3: 14 (v. L. S)

L'apôtre Paul était en prison lorsqu'il écrivit ces lignes. Il pouvait courir vers sa destinée éternelle tout en oeuvrant pour son Seigneur parce qu'il savait que DANS SA FAIBLESSE PERSONNELLE, il pouvait tout par celui qui lui renouvelait ses forces :

Je puis tout par celui qui me fortifie. Philippiens 4: 13 (v. L. S)

... quand je suis faible, c'est alors que je suis fort... 2 Corinthiens 12: 10 (v. L. S)

Il savait en qui il avait cru (2 Timothée 1. 12) ; à notre tour, nous devons savoir en qui nous croyons !
Nous devons savoir que, dans nos moments de faiblesse, nous pouvons aller à la source d'eau vive, aller à Jésus-Christ qui renouvellera nos forces !

Ne pas aller à cette source, c'est accepter de rester "malade" !
C'est aussi prendre le risque d'aggraver notre état de santé spirituel au point de tomber dans un coma qui ne nous permettra plus d'être sensibles à la Parole de Dieu.

La nonchalance nous guette ? La mollesse a tendance à s'installer dans notre vie ? Réagissons :

Il donne de la force à celui qui est fatigué, Et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance.
Les adolescents se fatiguent et se lassent, Et les jeunes hommes chancellent ; Mais
ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point. Esaïe 40: 29-31 (v. L. S)


À suivre: 20 - De quoi vous entreteniez-vous en chemin?

J-M Ravé 6 février 2010 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse
C2203210


 

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