La Bonne Nouvelle

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Texte intégral

 

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Inversion significative

Les découvertes - ou redécouvertes - de vérités bibliques ignorées, oubliées, méconnues ou négligées ont provoqué aux siècles passés l'apparition de communautés ou d'églises indépendantes, chacune regroupant des personnes partageant les mêmes convictions.

De nos jours, le mouvement s'est inversé, parce que de plus en plus de vérités bibliques sont considérées comme secondaires, même par les héritiers des réformes et des réveils qui avaient remis en honneur la Parole de Dieu. Cela a pour conséquence de réduire, voire de supprimer, les raisons d'être de ces milieux et de favoriser les rapprochements, les collaborations et les regroupements d'églises.

J.H.

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La Bonne Nouvelle

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Paul-André Dubois

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Les implications incontournables de la vérité

La droite confession théologienne de l'inspiration plénière, de l'autorité souveraine, de l'infaillibilité et de l'inerrance de l'Ecriture, doit nécessairement nous amener, dans « la logique de l'obéissance», à des prises de position. C'est ce qui s'est passé avec Luther, Calvin, et tant d'autres. Leur théologie n'est pas restée « platonique» et eux-mêmes ne sont pas restés « iréniques » ! Ils sont entrés dans la mêlée. Sinon pas de Réforme!

Bien avant eux, l'apôtre Paul avait donné l'exemple. Face au judaïsme et aux judaïsants il était descendu dans l'arène :

«Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant: Si vous n'êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés. Paul et Barnabas eurent avec eux un débat et une vive discussion. . . » (Actes 1 5 : 1 -2 ).

Dans l'épître aux Galates, se référant à la même hérésie et aux mêmes hérétiques, qu'il qualifie de «faux frères... furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, avec l'intention de nous asservir », il ajoute :

« Nous ne leur cédâmes pas un instant et nous résistâmes à leurs exigences, afin que la vérité de l'Evangile fût maintenue parmi vous» (Galates 2 :4-5).

L'exigence de la défense, du maintien et de l'application de la vérité a amené Paul à une vigoureuse prise de position, à rejeter le « diktat » des judaïsants. Cette même exigence l'a contraint à résister à Pierre, son aîné dans l'apostolat, et à le reprendre publiquement (cf. Cal. 2 :11-14).

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La Bonne Nouvelle

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David Vaughn

«Les Echos»(Europresse)


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Ni par la puissance, ni par la force . . .

L'histoire de l'Église de Christ révèle aisément que le peuple de Dieu a connu de nombreuses périodes d'une puissance remarquable. Nous ne parlons pas de cet impact que recherche le politique, mais de ces moments où des multitudes d'âmes sont unies au Sauveur, et où la société elle-même en est changée. L'enfant de Dieu a donc tout droit de chercher comment il peut espérer voir de telles circonstances à son époque.

Tout d'abord, il est essentiel d'avoir le véritable message de l'Evangile. Dieu ne bénira pas d'ordinaire un message déficient ou tordu. Il honore la vérité car c'est par elle qu'il sauve.

Le message se marie aussi très intimement à la méthode. Notre conception de Dieu et le contenu du message déterminent notre action. Un auteur récent à dénombré l'existence de quelque 700 méthodes différentes pour toucher le monde avant l'an 2000. Le mouvement des missions modernes est devenu une sorte de dinosaure encombrant, dont le ridicule actuel nous frappe en le comparant avec la simplicité, la puissance et l'impact de l'Eglise primitive.

Le Seigneur s'adresse à Zorobabel dans la vision du chandelier reçue par Zacharie : « Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par mon Esprit, dit l'éternel des armées» (Zach. 4:6). Le peuple apprend que le succès dans leur tâche à reconstruire le temple viendra selon les moyens déterminés par Dieu, moyens qui le glorifieront....

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Promesses

1992 - No 101 - 104
Jean-Pierre Schneider

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La place de la femme dans l'Eglise

Préambule

Nous sommes dans le siècle où l'on conteste tout, notamment l'ordre établi par Dieu lors de la création. En ce qui concerne la femme, qui de nous pourrait se soustraire à l'idée prévalente que la femme a trop longtemps été subjuguée, tenue en position sociale inférieure, qu'elle a vécu sous la domination de l'homme et a le droit de s'en libérer. Le mot «libération» est à la mode: libération de toute contrainte, qu'elle soit politique (mépris des lois), sociale (refus de reconnaître les différentes «classes» sociales), morale (débauche sexuelle effrontée), religieuse (théologie libérale ne reconnaissant plus la Bible comme autorité divinement inspirée; théologie de la libération contraire à l'enseignement de tout le Nouveau Testament), etc.

La femme doit être libérée (féminisme). L'enfant doit être libéré (on lui explique qu'il a des «droits», qu'il n'a pas à se soumettre à l'autorité des parents et des maîtres). Il est frappant de constater que la plupart de ces mouvements de «libération» sont d'inspiration marxiste-léniniste-communiste, et que partout où cette idéologie est mise en action politiquement et socialement, toute liberté individuelle disparaît. Cela navigue sous le nom «révolution», et quiconque ne veut pas s'y soumettre est neutralisé ou carrément liquidé comme «contre-révolutionnaire». On a commencé à s'apercevoir de la fausseté de cette idéologie et à réagir. Quelle nouvelle liberté contraignante prendra sa place?

L'autorité du chrétien

Le malentendu

D'une part: égalité. D'autre part: inégalité (hiérarchie).

Etude de trois textes-clé


Promesses

1988 - 2 / No 84
Jean-Marc BERTHOUD

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LA PLACE DES OEUVRES DANS LA VIE CHRETIENNE: POUR UNE FOI VIVANTE ET EFFICACE

Avec l'aide de Dieu, je voudrais examiner, de façon certes bien sommaire, l'enseignement de la Bible sur la question du rôle des oeuvres dans notre vie de disciples de Jésus-christ. Pour ce faire je méditerai deux textes du Nouveau Testament.

Le premier provient de l'épître de Paul aux Galates, le second de l'épître de Jacques. Ces deux textes ont souvent été opposés l'un à l'autre. Nous verrons qu'ils sont tous deux essentiels à l'épanouissement de notre foi et au progrès de notre vie chrétienne.

Choisir entre ces deux textes - comme Luther l'avait proposé en rejetant l'épître de Jacques comme n'étant point canonique - n'est autre qu'une tentation hérétique, vu que l'hérésie commence toujours par la mise en valeur exagérée d'affirmations bibliques.

Que Dieu nous fasse la grâce de prêcher intégralement sa Parole, de ne pas choisir dans la Bible ce qui nous convient, afin d'éviter ce déséquilibre qui ouvre la porte à l'hérésie, à tous les égarements de la pensée et de l'action.

Aux Galates, Paul adressait des paroles capitales: Gal 3.6-14 (vous êtes invités à lire ce passage avant de poursuivre la lecture).

Faire ici une étude détaillée de ce texte nous mènerait trop loin. Je voudrais pourtant attirer votre attention sur un certain nombre de points que nous y relevons.

 


Promesses

1992 - 3 / No 101
Henri Lüscher

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Réponses sans questions préalables

Combien de questions restées sans réponse! Et elles sont nombreuses. Il y a le problème de la souffrance, de la prospérité des hommes sans scrupules, de la vie en général. Le chrétien ne comprend souvent pas les pourquois de la vie, mais il accepte les mystères par la foi. Car les choses cachées sont à l'Eternel, les choses révélées sont à nous et à nos enfants (Deut 29.9). La foi chrétienne ne nous libère pas de toute perplexité, mais elle nous rend capables de vivre avec des questions sans réponses.

En revanche, nous ne devrions pas accepter des réponses données sans que des questions adéquates aient été posées d'abord. Aujourd'hui on rencontre de nombreuses réponses-cliché toutes faites qui, une fois analysées, ne tiennent pas devant les Ecritures. Prov 14.15 nous exhorte de ne pas toujours tout avaler: L'homme simple croit tout ce qu'on dit, mais l'homme prudent est attentif à ses pas. Analysons brièvement quelques-unes de ces réponses sans questions préalables.

1. «Le Seigneur m'a dit».

2. «Le Seigneur m'a dirigé ainsi».

3. «Le Seigneur m'a béni».

4. «Je ne suis pas nourri»

 


Promesses

1989 - 4 / No 90
Henri Lüscher

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Révélation, raison et sentiment

L'Eglise de Jésus-Christ est de plus en plus confrontée à deux courants dont notre société est imprégnée: le rationalisme et l'irrationalisme. Ces influences humanistes s'y infiltrent et sapent les fondements de la foi chrétienne. L'homme est devenu la mesure de toute évaluation. Cet anthropocentrisme (= l'homme est au centre ) glorifie l'homme et met Dieu au second plan, à moins qu'il ne l'élimine entièrement.

La conception de Dieu

On constate avec effarement que la conception biblique de Dieu est mal connue ou parfois faussée dans nos églises. Il suffit pourtant de se rappeler le commencement du symbole apostolique pour être ramené sur le terrain biblique par cette magnifique affirmation: «Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre.»

De même, l'article un de la Confession de la Rochelle de 1559 proclame: «Nous croyons et nous confessons qu'il y a un seul Dieu qui est une seule Personne, spirituelle, éternelle, invisible, immuable, infinie, ineffable, qui peut toutes choses, qui est toute sage, toute bonne, toute juste, toute miséricordieuse. » Voilà une conception biblique de Dieu tracée magistralement, en peu de mots, qui nous transmet fidèlement la foi chrétienne orthodoxe (historique) que toutes les grandes confessions chrétiennes ont défendue depuis le symbole des apôtres.

Un choix à opérer

Affirmation

Le rationalisme

Le mysticisme

L'empirisme


La Bonne Nouvelle

5 / 1999
Jean Hoffmann

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La sonnette d'alarme

Appuyer sur la sonnette d'alarme peut réveiller le dormeur ou faire sursauter celui qui est plongé dans ses pensées. Un signal d'alarme dérange ou agace, mais sa fonction est positive, puisqu'il consiste à avertir, à signaler et à faire éviter un danger. Tel a toujours été le rôle du son d'une corne, d'une trompe, d'un clairon, du tocsin ou de la sirène.

Vraie ou fausse alerte?

Il y a parfois de fausses alertes quand, par exemple, un prophète de malheur annonce de son propre chef une catastrophe universelle, voire la fin du monde pour l'an 2000 ! Mais si l'alerte est donnée pour parer à un danger réel, elle devrait provoquer de saines réactions chez ceux qui la prennent au sérieux. Et cela s'applique à tous les domaines de la vie, autant au niveau individuel qu'au plan collectif.

Il peut y avoir une alerte au feu, à la bombe, à la guerre, au risque d'avalanches, d'épidémies, de famine, de tremblements de terre, de pollution de l'air ou de l'eau. On sonne aussi l'alarme quand ici ou là se produisent des persécutions, des génocides, des attentats racistes, des « purifications ethniques» ou autres crimes contre l'humanité.

Des signaux d'alarme peuvent être donnés pour dénoncer les méfaits de la drogue, de l'alcoolisme et du tabagisme. Des personnes attachées aux valeurs morales sonnent l'alarme pour que soient refrénés la perversion sexuelle, la prostitution, la pédophilie, l'avortement, sans parler du concubinage et de l'homosexualité qui sont en voie de légalisation et même d'acceptation par certaines autorités ecclésiastiques protestantes. Et combien il serait nécessaire de presser davantage sur la sonnette d'alarme pour dénoncer la violence, la criminalité et la débauche étalées au grand jour dans certains films, à la T.V. et par une littérature obscène!

Alerte en milieu chrétien

La responsabilité spirituelle

Mais qui doit donner l'alerte?

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