Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Environnement

***


Nouvelles d'Israël

07 / 1992

 

.

Un temps inhabituel en Israël

A la mi-mai, les ménagères israéliennes sont montées au grenier, ont ouvert leurs armoires et ont ressorti - pour la troisième fois - les grosses chaussettes d'hiver. Un froid soudain et une vague de pluie les y avaient contraintes. Ce temps inhabituel a duré plusieurs jours.

Ce froid glacial (température nocturne de 4' au-dessus de zéro à Jérusalem) au beau milieu du mois de mai, qui marque théoriquement la fin du printemps, n'avait plus été observé depuis cinquante ans. Un autre exemple des conditions météorologiques exceptionnelles de cette année: l'hiver 1991/92 a été le plus pluvieux de l'histoire d'Israël depuis 146 ans. Ce fut aussi l'un des hivers les plus froids et les plus neigeux, si l'on s'en réfère à l'ensemble des mesures consignées par écrit.

Durant certains jours de cet hiver, on aurait pu croire au retour du déluge. Au début décembre, la pluviosité enregistrée dans certaines localités dont Jérusalem était supérieure de 400 % à la moyenne. Les fortes précipitations des mois suivants occasionnèrent d'énormes dommages: des champs furent inondés, des récoltes pourrirent, des maisons furent immergées jusqu'au plafond du premier étage.

Le phénomène le plus impressionnant de cet hiver fut le niveau extraordinairement élevé des eaux du lac de Tibériade. A la fin de l'été dernier, il était dangereusement bas (moins 213 m), ce qui constituait une grave menace pour l'écologie, la faune aquatique et le régime des eaux en Israël.

© Nouvelles d'Israël


L'Impartial du

19 janvier 2000
Texte intégral

.

Pluie de glaçons en Espagne

Queue de comète, phénomène météo ou largage intempestif d'un avion de ligne. aucune des hypothèses avancées pour expliquer la pluie de blocs dé glace qui frappe l'Espagne depuis dix jours ne résiste aux analyses des experts. Un premier élément réponse devrait être apporté vendredi avec les résultats des analyses chimiques et biologiques de ces blocs de glace, d'une taille atteignant celle d'un ballon de basket et pesant jusqu'à quatre kilos. Depuis le 8 janvier, dix-huit de ces glaçons géants se sont abattus sur l'Espagne, dans la région de Valence, mais aussi près de Saragosse et de Madrid.

L'Institut national de Météorologie écarte formellement toute origine atmosphérique: les cieux étaient bleus et dégagés lors de la chute des glaçons et aucun phénomène météo ne donne lieu à des chutes solitaires de blocs de glace de cette taille, assure l'INM. «Il n'y a aucun exemple historique de grêlon pesant plus d'un kilo, parce que les courants d'air ascendants soutenant les grêlons dans les nuages ne dépassent pas 100 k/heure et ne peuvent soutenir plus que ce poids», explique Jeroni Lorente du département de physique de l'air de l'université de Barcelone. Alors est apparu la comète: le très sérieux Centre supérieur de recherches scientifiques (CSCI) a émis lundi l'hypothèse de la chute de glace provenant d'une queue de comète. L'hypothèse s'évapore totalement si l'on considère que les températures de rentrée dans l'atmosphère (800 à 1000 degrés centigrades) viendraient à bout en quelques secondes d'un iceberg venu de l'espace. /ats-afp

© Impartial


AVENEMENT

Juin 1992 No 46

.

Sciences: quelles frontières ? 1992

- En France comme en Suisse, les gouvernements se sont penchés sur la bioéthique. Le défi n'est pas mince: encadrer par la législation certaines activités nées des progrès de la recherche scientifique. Autrement dit, ne pas laisser faire n'importe quoi par n'importe qui, sous prétexte que la science a ouvert des perspectives jusque là insoupçonnées

- Une intervention dans le système procréatif n'est pas nécessairement mauvaise. Seul les abus doivent être condamnés. Le chrétien est toujours pour la vie.

© L'Avènement - Tous droits réservés pour tous pays


AVENEMENT

Mai 1993 No 59
Sibylle Jaccard
Texte intégral

.

Génome décodé

La curiosité, la soif de connaissance et de maîtrise ne connaissent pas de limites. C'est pourquoi les recherches en matière de génétique ne cessent de progresser; le généticien français Daniel Cohen déclare être en mesure de décoder 97% du patrimoine génétique. Cet exploit revient en fait à pouvoir «lire», prédire le destin biologique de l'individu: couleur des yeux et de la peau, taille, maladie héréditaire, etc. Un tel saut dans l'augmentation des connaissances peut susciter les espoirs les plus fous en ce qui concerne la mise au point de nouveaux moyens thérapeutiques. Mais pour l'instant, prédire n'est pas synonyme de soigner.

Toutes les informations concernant l'individu biologique sont déjà recelées dans la première cellule, à la conception. Quelques cellules prélevées, et un bilan génétique peut être établi très tôt chez l'embryon. Après avoir pu contrôler la quantité de leur progéniture, les parents vont-ils être en mesure de contrôler leur qualité, et ne garder que les rejetons les plus prometteurs? Cette technique est déjà en cours lors de fécondation in vitro, où les meilleurs embryons sont sélectionnés. Le vieux rêve de l'amélioration de l'espèce humaine n'est pas loin. Sur quels critères de «normalité» les choix vont-ils se faire? On peut imaginer le fardeau que devra supporter un handicapé, qui gêne et qui coûte cher à la société, alors qu'il aurait très bien pu être supprimé... Définir des critères de normalité et d'anormalité ne va pas être des plus facile, dans une société qui prône la tolérance et le respect des différences, mais qui ne peut s'empêcher de tendre à la normalisation et à l'amélioration.

© L'Avènement - Tous droits réservés pour tous pays


Nouvelles d'Israël

08 / 1993
Texte intégral

.

Pommes de terre améliorées

Un chercheur de l'Institut Weizmann (Israël) a développé une nouvelle variété de pommes de terre présentant une valeur nutritive particulièrement élevée. La commercialisation de cette nouvelle pomme de terre pourrait résoudre en partie les problèmes d'alimentation et de santé des enfants du Tiers-Monde.

Ce chercheur, le professeur Gad Galili, est parvenu à créer génétiquement une pomme de terre qui contient l'acide aminé lysine. Cet acide aminé est l'un des éléments constitutifs les plus importants de la protéine humaine et ne peut être généré par le corps lui-même. Une carence en lysine empêche la production des protéines indispensables à notre santé. L'alimentation constitue donc la seule possibilité d'apporter de la lysine à l'organisme. Le problème est que l'alimentation du Tiers-Monde, d'origine végétale pour l'essentiel, ne contient pas suffisamment de lysine. Il en résulte des carences qui ont surtout des effets néfastes sur la santé des enfants. La mise au point d'une pomme de terre riche en lysine et autres acides amines ne pouvant être fabriqués par le corps pourrait pallier ces insuffisances et améliorer l'état de santé des enfants.

Après la réussite de l'élaboration de cette pomme de terre enrichie, le professeur Galili réalise des expériences en vue d'introduire également la lysine dans certaines variétés de céréales qui constituent une autre part essentielle de l'alimentation de base dans le Tiers-Monde.

© Nouvelles d'Israël


AVENEMENT

Mars 1994 No 69

.

Biologie et lois 1994

- Le débat difficile au Parlement français sur la bioétique

- Il y a 3 logiques que nous mettons souvent en application et qui s'opposent à une logique fondamentale:

1) ... puis que je veux, j'ai le droit; puisque je veux avoir un enfant à tout prix... je dois en avoir un, quelles que soient les méthodes utilisées.

2) ... puisque je fais plaisir mon acte est bon... je vais donner mon sperme à un couple qui ne peut avoir d'enfant... je me donne le droit de supprimer la souffrance à la fin de la vie de ce mourant qui souffre

3) La troisième logique est une logique, qui, dans notre fin de siècle, est difficile à combattre: c'est celle de la science qui, par nature, serait toujours bonne...

© L'Avènement - Tous droits réservés pour tous pays


AVENEMENT

Mars 1994 No 69
Sibylle Jaccard
Texte intégral

.

Le bébé de Mémé (le) 1994

En Italie un docteur fait de vrais miracles: grand spécialiste du traitement contre la stérilité, il a permis à une italienne de 63 ans de mettre au monde un bébé, opération rendue possible grâce aux ovules d'une jeune personne. Cette «jeune maman» tenait absolument à remplacer son fils unique, mort accidentellement.

Autre merveille, survenue le jour de Noël: une anglaise de 59 ans a accouché de jumeaux, grâce encore à ce génial médecin. Comblée par une carrière professionnelle réussie, il ne lui manquait qu'un enfant pour être complètement heureuse. Seul petit ennui: les années avaient passé trop vite.

Pauvres enfants-lifting, miracles de la technique! Quand ils iront à l'école, leurs copains prendront leurs mères pour des grand-mères, aussi liftées soient-elles. On connaît le grand coeur des petits et les réflexions dont ils sont capables, du genre: «ta mère, c'est une vieille peau. D'ailleurs, ma grand-mère est même plus jeune que ta mère». De plus, à peine sortis de l'enfance, ces jeunes risquent de voir leurs parents y retomber de plus belle!

Certes, les femmes ménopausées et enceintes ne sont qu'une poignée, pour l'instant du moins. Mais, parallèlement aux multiples traitement contre la stérilité, ces naissances révèlent une exigence nouvelle: un enfant à tout prix. L'enfant est devenu une chose que l'on est en droit d'exiger, de payer, de fabriquer et d'obtenir. Il fait de plus en plus partie d'un stéréotype, du cliché de la vie réussie. Il en faut absolument un, éventuellement deux, tout comme il faut un toit, une voiture et un emploi. Après s'être installés dans la vie et avoir réussi professionnellement, les couples désirent un enfant en guise de couronnement, de touche finale. Mais après des années d'échéances repoussées, le petit rejeton doit venir sans tarder, dès qu'on l'a décidé. Un peu comme on passe une commande et qu'on n'a plus le temps d'attendre.

D'autre part, ce désir d'enfant exacerbé cache peut-être tout simplement un désir de grossesse, ou une volonté de création unique et personnelle. Même si le père et la mère ne sont pas forcément les parents biologiques, donneurs de sperme et d'ovule oblige! Sinon, pourquoi privilégier les méthodes de procréation assistée à l'adoption d'enfants déjà tout faits?

© L'Avènement - Tous droits réservés pour tous pays


AVENEMENT

Janvier 1994 No 67
Dr Jean Igor Wolga
Texte intégral

.

Copies qu'on forme 1994

Grande «première» présentée l'automne dernier à Montréal: les professeurs Jerry Hall et Robert Stillman ont réussi à cloner des embryons humains, c'est-à-dire à en faire des copies absolument identiques. Les chercheurs en biologie animale savaient déjà le faire avec des embryons de souris depuis 1970, et de veau et de mouton depuis 1979. La technique du clonage est relativement simple, plus simple que le génie génétique utilisé couramment aujourd'hui pour la fabrication d'hormones humaines et qui consiste à incorporer des fragments d'ADN humain dans le génome d'une cellule étrangère telle qu'une bactérie.

Le clonage humain a pu être réalisé en fécondant in vitro un ovule par plusieurs spermatozoïdes, ce qui ne se produit jamais naturellement, puis à diviser l'oeuf qui en résultait en plusieurs exemplaires en entourant chacun d'eux d'une enveloppe artificielle. Hall et Stillman ont ainsi obtenu 48 embryons à partir de 16. Les auteurs de cette expérience ont été étonnés par le résultat de leur travail: ils ont eu beau se défendre de ne vouloir qu'améliorer des techniques dans la lutte contre la stérilité, ils ont soulevé une tempête de protestations à travers le monde. D'ailleurs les embryons obtenus étaient anormaux et leur développement s'était arrêté au bout de 6 jours sans qu'ils aient été implantés dans l'utérus.

 

75% des Américains interrogés se sont déclarés hostiles à cette expérience. Le Président Mitterrand s'est dit pour sa part «horrifié». Pour le professeur Jérôme Lejeune, il ne s'agit que d'une «manipulation sans intérêt». Le professeur Mattéi, de Marseille, a déclaré: «ce n'est pas de la recherche» Aucun débat éthique n'a autant agité les milieux scientifiques depuis le premier «bébé-éprouvette» en 1978. Un pas de plus a été franchi dans le non-respect de l'être humain: après sa suppression pure et simple par l'avortement, ou sa manipulation aux fins d'expérimentations ou de greffes, voilà que l'on se met à multiplier le même individu en autant d'exemplaires que l'on veut! On pourrait ainsi envisager, en cas de décès d'un enfant, de faire naître son remplaçant identique. Si un enfant avait besoin de greffe de tissu ou de transplantation d'organe, on pourrait lui faire naître un alter ego ayant des tissus compatibles à 100%. On pourrait même envisager qu'une femme puisse se mettre au monde elle-même sous forme d'un enfant qui serait sa propre soeur jumelle, pourvu que les parents de cette femme aient eu la «prévoyance» de conserver un autre spécimen cloné de l'embryon qui lui a donné naissance! La prochaine étape pourrait être le clonage d'un être humain adulte à partir d'une de ses cellules, en redonnant à cette cellule les caractéristiques d'une cellule embryonnaire et en particulier la possibilité de se différencier!

 

77% des Américains interrogés pensent que l'on devrait arrêter temporairement ou définitivement les expériences de clonage humain. Rappelons que le professeur Jacques Testard, père du premier «bébé-éprouvette» français, s'est imposé lui-même un moratoire sur ses expériences. Cette fois, il s'agit de bien plus que de réunir un ovule et un spermatozoïde à l'extérieur de l'utérus. Et il est urgent d'imposer un moratoire sur ces expériences qui peuvent aboutir à des monstruosités et sont des offenses à Dieu, notre Créateur.

Chacun de nous est en effet un être absolument unique et précieux, aimé de Dieu et c'est la diversité des individus qui fait la richesse de l'humanité! 

© L'Avènement - Tous droits réservés pour tous pays