Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Archéologie

***


En ce temps-là, la Bible

No 68
François SENTEIN

Article entier ici

.

La pieuse légende du 4 ème grand prophète, héros d'un très authentique livre saint

L'inspiration divine du « livre de Daniel » est bien attestée par les écrits de l'Église primitive et par les ouvrages des premiers artistes chrétiens. Mais le personnage principal autour duquel l'ouvrage est construit incite aux hypothèses. Sans doute le déporté favorisé du don prophétique, connu seulement par les premiers versets du texte biblique qui porte son nom, a-t-il pu bénéficier de l'aura d'un sage beaucoup plus ancien, cité par Ézéchiel (chap. 14, vers. 14) entre Noé et Job. Le caractère extra-temporel des récits groupés dans le recueil a permis lui aussi aux pieux conteurs d'en imaginer le héros au gré de leur propre inspiration poétique. On ne prête qu'aux riches. Or, on prêta au prophète Daniel durant de nombreux siècles, non seulement après le temps où les auteurs sacrés situent son ministère, mais après celui où la version qui nous est parvenue fut définitivement fixée. François Sentein (1) a recueilli cette « légende » et en rapporte ici quelques traits curieux.

Au nom de Daniel s'attacha dans l'orient - même dans l'Orient chrétien une idée de magie. C'est ainsi que l'islam le reçut. Mas'Udî, dans ses Prairies d'or, distingue Daniel le jeune, de la captivité de Babylone, et un autre Daniel, qui aurait vécu entre le temps de Noé et celui d'Abraham, auquel sont attribués en plus des prophéties, un livre de divination, Kitab ai-Diafr, la science des rêves et l'invention de la géomancie. Selon une légende rapportée par AI Biruni, le prophète avait puisé sa science dans la « caverne du trésor » où Adam déposa les secrets de la connaissance primitive. Et le chroniqueur Tabari, au IXe siècle, raconte que Daniel ressuscita, mille ans après leur mort, un millier de victimes qu'avait fait une épidémie, que les ressuscités procréèrent, mais que leur descendance exhale une odeur de cadavre

Les divers tombeaux du « sage »

Le symbole de Daniel

© En ce temps-là, la Bible


Nouvelles d'Israël

Juillet 1990

Article entier ici

.

Les procès-verbaux des sages de Sion

Plutôt honteux, une génération à peine après l'holocauste, de devoir prouver à des contemporains crédules, se disant «éclairés et humanitaires», que le pamphlet antisémite «Die Protokolle der Weisen von Zion (Les procès-verbaux des sages de Sion)» est un faux.

Ces fameux « procès-verbaux» sont à nouveau cités en Union Soviétique dans le contexte des campagnes de provocation anti-juive du Pamyat; dans les pays arabes, on en trouve des versions traduites et même dans notre Allemagne d'après-guerre, nous entendons à nouveau des voix cherchant à justifier leur attitude antisioniste par ces soi-disant «procès-verbaux».

De quoi s'agit-il, en fait?

1905 en Russie: un fonctionnaire scribe jusqu'alors inconnu, Sergius Nilus, publie un livre sous le titre «La grandeur dans les petites choses ou l'antéchrist comme alternative politique la plus proche». Une première édition doit déjà avoir paru en 1901 sous le titre «La grandeur dans les petites choses ou l'avènement de l'antéchrist et la règne du diable sur la terre», toujours à Moscou.

1907, nouvelle édition sous le titre «Accusations portées contre les ennemis du genre humain», signé par un réactionnaire russe nommé S. Butmy comme éditeur et dédié à «l'Union du peuple russe».

© Nouvelles d'Israël

 


Promesses

1986 - 3 / No 77
Jean-Marc BERTHOUD

Article entier ici

.

QUELQUES OUVRAGES RECENTS RETABLISSANT UNE INTERPRETATION CHRETIENNE DE L'HISTOIRE DE L'EUROPE

Il nous parait utile de signaler quelques ouvrages historiques récents nous permettant enfin de percevoir clairement l'orientation foncièrement anti-chrétienne du développement et de l'interprétation courante de l'histoire européenne depuis la Renaissance des XVe et XVIe siècles. La plupart de ces ouvrages sont dus à la plume d'auteurs catholiques, car il n'existe guère d'ouvrages protestants ou évangéliques en français sur ces questions si importantes. Le lecteur fera les rectifications nécessaires.

 

Il nous faudrait d'abord avoir une juste perception de ce que fut l'histoire chrétienne de l'Europe. Toute l'oeuvre extraordinairement riche de l'historienne française, Régine PERNOUD (que certains considèrent comme l'un des premiers historiens de notre époque), depuis son premier ouvrage de synthèse, "Lumière du Moyen Age", datant de 1944 (Grasset, 1981), jusqu'à son admirable "La femme au temps des cathédrales" (Stock, 1980) et "Les Saints au Moyen Age" (Plon, 1984), nous a appris à revoir l'interprétation humaniste courante de l'histoire médiévale. Les institutions, la culture et toute l'histoire de la période que nous appelons, depuis la Renaissance, "Le Moyen Age", sont de manière absolument évidente marquées par l'influence profonde et durable du christianisme. Pour les historiens de la Renaissance, le "Moyen Age" représente une période de régression de la civilisation entre ces deux périodes "bienheureuses" qu'auraient été l'Antiquité romaine et grecque, païenne, et le renouveau païen de la Renaissance. Le Moyen Age, entre la chute de l'Empire romain et la Renaissance aux XVe et XVIe siècles, d'inspiration païenne de l'Antiquité, était considéré comme une période de ténèbres, d'obscurantisme, d'inculture et de barbarie. Pour ces historiens, qui nous ont tous marqués de leur interprétation de l'histoire, le retour aux valeurs antiques du paganisme représentait la "renaissance" de la vraie civilisation. Ainsi calomniait-on mille ans de civilisation chrétienne en Europe.


Nouvelles d'Israël

12 / 1997
Texte intégral

 

.

Qui a vraiment découvert la Chine?

Il se pourrait bien qu'il faille modifier les livres d'histoire. Un chercheur britannique d'Oxford a découvert que le célèbre marchand vénitien Marco Polo ne fut pas le premier Occidental à se rendre en Chine. Un commerçant juif nommé Jacob et originaire d'Italie l'aurait en effet précédé

Le chercheur britannique David Sellborn fonde cette hypothèse sur les journaux de Jacob retrouvés en Italie. Il ressort de ces écrits que Jacob s'est rendu pour la première fois en Chine en 1271, soit 200 ans avant le célèbre navigateur Marco Polo. Le journal recèle des informations fascinantes sur la vie de l'époque en Chine. Jacob y décrit la ville portuaire de Saitun dans le sud-est de la Chine, où il séjourna en août 1271. Il parle des marchés, de l'utilisation de poudre combustible pour l'éclairage via des «dragons cracheurs de feu» ainsi que des moeurs de la ville et surtout des femmes orientales se promenant «dans des vêtements transparents et excitants».

Les découvertes de Sellborn relancent le débat scientifique sur les voyages de Marco Polo. Dans le passé, de nombreux chercheurs ont déjà accueilli avec scepticisme l'affirmation selon laquelle Marco Polo se serait rendu en Chine. Selon eux, ses écrits relevaient davantage du guide officiel que de la description authentique d'expériences personnelles. Les journaux de Jacob, par contre, regorgent de vécus personnels donnant l'impression d'une expérience directe. Néanmoins, son nom ne figurera pas de sitôt dans les livres d'histoire en tant que découvreur de la Chine, car le chercheur britannique refuse de publier ses journaux. En effet, il a promis au propriétaire de ces écrits de ne Pas refaire. D'autre part, il affirme que si l'existence de ces journaux est restée si longtemps cachée, c'est parce que les Italiens appréhendaient de révéler que c'est un Juif et non un chrétien qui a découvert la Chine.

© Nouvelles d'Israël


Appel de Minuit

11/98
Texte intégral

 

 

.

«Quiconque me confessera devant les hommes ....»

Parmi ses officiers, le roi Frédéric le Grand avait la plus grande estime pour le vieux général des hussards Von Ziethen. Après la fin de la guerre de Sept ans, il l'invitait souvent à dîner. A chacune de ces occasions, l'officier prenait place à côté du roi.

Une fois, le roi l'invita le Vendredi saint, jour où le vieux général assistait à la Sainte Cène. Il se fit donc excuser auprès du roi. Peu après, le monarque l'invita de nouveau. Pendant le repas, il lui demanda tout à coup: (Alors, Ziethen, la Cène du Vendredi saint vous a-t-elle plu? Avez-vous bien digéré le corps et le sang du Christ?

Tous les convives se mirent à rire. Ziethen se leva, s'inclina devant le roi et dit d'une voix ferme: «Votre majesté royale sait que je n'ai jamais reculé devant les dangers de la guerre. Quand il le fallait, je risquais ma vie pour mon roi et ma patrie. Ce courage est toujours le mien. S'il faut et si mon roi l'ordonne, j'inclinerai ma tête blanche jusqu'à ses pieds. Mais il y a quelqu'un qui dépasse votre majesté royale ainsi que tout être humain. C'est le Sauveur du monde. Et je ne permettrai pas que l'on touche à Sa sainteté ni que l'on se moque de Lui, car c'est sur Lui que reposent ma foi, ma consolation et mon espérance dans la vie et dans la mort. C'est par la force de cette foi que votre courageuse armée a combattu et triomphé. Si votre majesté royale porte atteinte à cette foi, elle porte atteinte au véritable intérêt de la patrie. Et cet intérêt est de demeurer dans la grâce.»

Toute l'assistance fut interdite. Visiblement ému par cette confession de son général, le roi se leva. Ziethen se trouvait toujours devant lui. Le roi lui tendit la main droite, lui mit la gauche sur l'épaule et dit: «Heureux Ziethen! J'admire sa foi. Qu'il ne l'abandonne pas. Cela n'arrivera plus.»

Silence absolu dans la salle! Personne n'osait bouger. Le roi termina bientôt le repas, quitta les convives et invita Ziethen à le suivre dans son bureau. Personne n'a jamais su ce que les deux hommes se sont dit.

 

Voilà ce qu'on appelle le courage de confesser sa foi. C'est autrement difficile que de faire la guerre. Une confession est un choix: pour le monde ou pour Dieu. L'enjeu est l'amitié de Celui dont Ziethen disait: «Il y a un seul qui nous dépasse, toi et moi, ainsi que tout être humain.» Celui-là déclara:«Quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux» (Matth 10,32).

(«STIMME DES TROSTES», No 9/1998


Ichtus 1985

4 (No 131)
Alain Probst

Article entier ici

.

Religion et politique

Dans la pensée des écrivains bibliques, l'homme est défini par un rapport continuel à la réalité de Dieu : qu'il le sache ou l'ignore, dans la direction véridique ou dans l'orientation apostate de l'existence, le religieux constitue l'englobant pour tous les aspects finis de l'existant, il est l'ultime qui ne cesse pas de viser la créature. La sphère religieuse ou sphère sacrale concerne le centre même de l'existence humaine, le coeur du moi-sujet créé, ce « leb » (hébreu) qui est « l'organe de l'intelligence, de la pensée et de la liberté, le lieu d'où surgit l'acte même de la liberté et de l'intelligence, (...), les secrets du coeur, c'est-à-dire nos intentions et nos vouloirs les plus secrets, et nos passions les plus secrètes, ce que nous appelons « l'inconscient». l* Toutes les dimensions de l'humanité et de la culture, jusqu'à la politique et l'histoire sont concentrées dans le coeur de l'homme : celui-ci est « point focal de concentration de l'être», réfraction dans la créature intelligente de Celui qui est, le Premier, l'Origine. 2*

La société occidentale développée au XXème siècle repose sur la séparation de la société civile juridique et politique vis-à-vis du spirituel et du religieux. L'activité technicienne et l'organisation rationnelle des ensembles collectifs modernes, la mission de l'Etat, écartent la revendication totalisante du sujet éthique ou de l'homme de foi. La « cité séculière » laïque qui tolère, à l'Ouest, tous les courants philosophiques et idéologiques les plus contradictoires, se présente comme une cité sans religion! L'adepte du système biblique contestera l'expression de « cité séculière »: il montrera derrière les pensées laïques, des idées religieuses dissimulées. Il décèlera, dans l'institution politique libérale à l'Ouest, le dogme de l'autonomie du moi individuel cultivant sa libre spontanéité créatrice et son choix absolu d'existence.

Monarchie et société pluraliste

Séparation de l'Eglise et de l'Etat dans les sociétés pluralistes

La religion de la Révolution française

© Ichtus