Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Archéologie

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Appel de Minuit

07 / 1999
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Le chemin le plus court vers la catastrophe

Retour en arrière: la plus grande erreur de l'histoire humaine

La persécution des chrétiens sous le régime communiste de l'Union soviétique a été la plus grave du genre dans l'histoire humaine. Les efforts que les maîtres du Kremlin ont faits pour détruire les églises et la foi chrétienne ont réclamé des millions de victimes. En même temps, l'effondrement du système soviétique montre que le projet de créer un être humain sans religion a complètement échoué.

Telle est la conclusion de Michel Bourdeaux (Oxford), le fondateur du célèbre Institut anglais pour l'étude des églises orientales. Dans son analyse tout à fait remarquable, il souligne que les dirigeants soviétiques n'ont rien négligé pour faire disparaître, « région après région et un par un», tous les signes visibles de la foi chrétienne. Dans les années 30, ils ont fermé presque toutes les églises; ils ont dévasté les bâtiments ou leur ont donné une autre destination en tant que dépôts, salles de cinéma ou toilettes publiques. Géographiquement parlant, la persécution des chrétiens s'est étendue sur toute l'Europe centrale et orientale dominée par les communistes.

A cet effet, on a mis en oeuvre des instruments d'oppression et de surveillance raffinés. La propagande a contraint les autorités ecclésiastiques à minimaliser l'importance de l'oppression. Les chrétiens persécutés étaient présentés comme des «éléments antisoviétiques» et diffamés comme des criminels. Voilà ce que l'on racontait aux délégations d'églises étrangères et ce que l'on expliquait lors des réunions oecuméniques. «Trop souvent», dit Bourdeaux, «ces propos étaient répétés de manière irréfléchie par les autres, comme s'ils contenaient ne fût-ce qu'un brin de vérité».

L'athéisme était la pierre d'angle de l'idéologie soviétique. Beaucoup de chrétiens occidentaux ont naïvement cru à un avenir où le communisme serait libéré de son contenu athée. Dans cette perspective, ils oubliaient volontiers que Lénine en personne avait appelé l'athéisme un élément essentiel de son régime et que lui-même avait lancé de terribles persécutions.

Pour Bourdeaux, la leçon que nous devons tirer de la déconfiture du système soviétique est claire: «l'homme soviétique» a été la plus grande erreur de l'histoire humaine. Il est un exemple probant de l'impossibilité de façonner une société. L'homme qui se détourne de Dieu et qui essaie de prendre son propre sort en main, s'engage dans «le chemin le plus court vers la catastrophe». Il faudra des dizaines d'années pour effacer les dégâts de l'héritage soviétique. Le vide spirituel, tant au niveau de l'éducation que de la culture, est loin d'être comblé. Beaucoup de gens sont «sans coeur et déracinés». Pour Bourdeaux, une chose est claire: «L'homme ne peut vivre sans Dieu».

(P.-D. N° 10/1999)

 

Le système communiste de l'ancienne Union soviétique est un exemple bouleversant, voire une preuve de la vérité biblique affirmant que «celui qui méprise la parole, court à sa perte» (Prov. 13, 13). L'ancien empire communiste, qui a méprisé la Parole de Dieu et essayé de la détruire, a lui-même disparu dans les plus brefs délais (Prov. 6, 15). En Proverbes 13, 23, nous lisons: «Le champ que défriche le pauvre donne une nourriture abondante, mais tel périt par défaut de justice.» Jadis, la Russie était un pays abondant en richesses naturelles et l'une des principales granges à blé du monde entier. Mais les gouvernements athées en ont fait un mendiant qui est incapable de survivre sans l'aide d'autres pays. Combien de malheurs l'idéologie athée n'a-t-elle pas causés aux citoyens et aux peuples d'autres pays! C'est exactement ce que dit le Psaume 14, 1: «L'insensé dit en son coeur. 'Il n'y a point de Dieu!'. Ils sont corrompus, ils ont commis des actions horribles ... »

Mais une autre vérité a, elle aussi, été mise en évidence par le communisme, à savoir que, malgré de violentes persécutions, l'Eglise ne peut être détruite. En s'appelant le vrai rocher (Rom. 9, 33) et la vraie fondation (1 Cor. 3, 11), le Seigneur Jésus dit: « .. sur cette pierre je bâtirai mon Eglise et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle» (Matth. 16, 18). Ainsi, une idéologie athée a contribué à l'affirmation de la vérité biblique.

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 N.L. 


Nouvelles d'Israël

08 / 1983

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Comment les Britanniques bloquèrent une paix particulière au Proche-Orient

Découverte de documents secrets de l'année 1949

Des documents de la diplomatie secrète, découverts récemment, dévoilent qu'il y a plus de 30 ans, quelques Etats arabes étaient prêts à contracter une convention de paix informelle avec Israël. Pourtant, ce projet échoua, du moins en partie, auprès des Britanniques, qui les persuadèrent de l'abandonner. La Grande Bretagne était alors la plus importante puissance mondiale au Proche-Orient et elle utilisait son influence en conséquence. Cela ressort d'un article dans le «San Francisco Chronicle».

Les documents secrets britanniques démontrent que la Grande Bretagne qui avait une convention militaire avec quelques Etats arabes - travaillait sans cesse à torpiller le rétablissement des relations pacifiques entre l'Etat d'Israël nouvellement formé, et ses voisins arabes, en particulier la Jordanie.

Peur d'un éloignement de l'Ouest

Au gouvernement de Londres, il y eut aussi des «colombes»

Peur d'initiatives indépendantes

Même la Syrie et I'Irak étaient prêts à faire la paix

Enjeu de la Ligue arabe

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Nouvelles d'Israël
09 / 1992
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Colomb était-il juif?

Simon Wiesenthal, directeur du Centre juif de documentation à Vienne, nous rend attentifs, dans son livre «Les voiles de l'espérance», à la coïncidence frappante de deux événements historiques (Ullstein Verlag, Berlin; 251 pages).

Le 3 août 1492, jour du départ des trois caravelles de Christophe Colomb, a vu entrer en vigueur un décret royal interdisant aux Juifs de séjourner en Espagne. Wiesenthal a fait des recherches sur cet événement étonnant avec beaucoup de perspicacité et de zèle.

En voici le résultat: Colomb était, selon toute vraisemblance, un Juif (thèse déjà défendue par Madariaga dans sa remarquable biographie de Ch. Colomb). Parmi les membres de son équipage se trouvaient également de nombreux Juifs.

Chose plus frappante encore: Contrairement à ce que l'on pense généralement, ce ne fut pas la reine Isabelle qui finança l'expédition, mais bien le «Marrane» (donc le Juif baptisé) Luis de Santangel.

D'où cette pertinente question de l'auteur: L'expédition de Ch. Colomb n'avait-elle pas, en réalité, pour but de trouver une nouvelle terre d'habitation - une colonie - pour les Juifs privés de leurs droits et persécutés dans la très catholique Espagne?

Wiesenthal se refuse à se prononcer nettement, mais, dans son étude fouillée, il avance toute une quantité d'arguments de poids à l'appui de sa thèse. A côté d'intéressantes considérations historiques, son livre nous permet de passer quelques heures d'une lecture fort agréable.

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Nouvelles d'Israël

Février 1987
De Ludwig Schneider

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David Ben Gourion

«Il y a cent ans, une étoile est sortie de Jacob. Non pas un messie ou un fils de roi. Un simple homme, un homme juif ... ». C'est par ces paroles que Chaïm Herzog inaugura une série de célébrations en l'honneur du centenaire de la naissance de David Ben Gourion.

Ben Gourion, David Gruen de son vrai nom, est né le 16 octobre 1886 à Plonsk, près de Varsovie. Lorsqu'il était enfant il apprit, dans un Cheder typiquement juif oriental, l'histoire de ses pères. Le désir de se rendre au pays de ses ancêtres s'implanta dans son jeune esprit, tendance qui trouva un terrain particulièrement favorable au sein de l'association sioniste naissante. Bien qu'il eût envisagé une formation d'ingénieur, ses plans furent changés lors de la première révolution russe. C'est ainsi qu'à l'âge de vingt ans, il partit pour Eretz Israël, en passant par Odessa, Salonique et Beyrouth. A l'époque, la Palestine était encore sous domination turque. Lorsque plus tard, on demandait son âge à Ben Gourion, il rayait systématiquement les premières années de sa vie. Lors de ses 80 ans, il déclara n'avoir que 60 ans - éliminant les vingt ans de diaspora. Personnellement, j'ai fait connaissance de Ben Gourion lors de la naissance de notre premier fils (Aviel) en 1966. Son extraordinaire vitalité, en dépit de ses 80 ans, vitalité empreinte d'une sagesse issue de l'expérience expliquait sa prétention d'être plus jeune. En outre, malgré sa petite taille, il paraissait grand.

En dépit de ce portrait positif, les Israéliens étaient, à l'époque, très partagés à son sujet.

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En ce temps-là, la Bible

No 66 pages II-III.
Werner KELLER

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Le déclin de l'Orient ancien

L'époque de la captivité d'Israël marquera un tournant de l'histoire dans ce Proche Orient dont notre Occident européen sera, tardivement, peu ou prou l'héritier. Le bouleversement qu'évoque encore Werner Keller dans sa « Bible arrachée aux sables »I est annoncé par JÉRÉMIE, chap. 25, vers. 32 : « Un grand ouragan se lèvera des extrémités de la terre. »

Les aiguilles de la grande horloge de l'histoire s'approchaient alors de l'année 500 av.J.-C. Le soleil de l'Orient ancien était à son déclin : ses peuples s'en rendaient confusément compte.

Pourtant, ces nations fatiguées furent encore capables de manifester leur vitalité. De l'Égypte aux pays de l'Euphrate et du Tigre, une dernière réaction contre la décadence se dessina. Les souverains crurent pouvoir une fois encore éluder l'inévitable en retournant aux sources du glorieux passé de leurs empires.

Les pharaons essayèrent de reconquérir la Syrie et Canaan. La vingt-sixième dynastie s'était donné pour idéal l'Ancien Empire et les « campagnes contre l'Asie ». De puissantes flottes furent construites et l'on s'efforça de restaurer le canal reliant le Nil à la mer Rouge.

Si de tels sursauts d'énergie demeurèrent sans succès, il n'en est pas moins établi que cette tentative pour ressusciter l'époque grandiose qui avait vu construire les pyramides porta ses fruits dans d'autres domaines. Peintres et sculpteurs se mirent à copier les oeuvres de leurs grands ancêtres. Des noms de pharaons du troisième millénaire furent gravés sur de nouveaux scarabées. D'anciens titres furent remis en honneur dans l'administration.

Les derniers « feux » d'Assur et de Babylone

© En ce temps-là, la Bible


Nouvelles d'Israël
10 / 1992
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Découverte d'une cachette datant de la grande insurrection contre les Romains en Galilée

Des fouilles archéologiques effectuées dans l'ouest de la Galilée ont mis à jour un réseau de cachettes souterraines qui permettait aux Juifs de fuir à l'époque de la grande insurrection en Galilée à la fin de la période du deuxième Temple (dans les années 66-70 de notre ère).

Ce système de repaires se situe dans le village d'Iblin sous un bâtiment datant de l'époque des croisés. Les autorités responsables des recherches. archéologiques ont découvert un réseau énorme de galeries souterraines, de grandes citernes, de passages secrets et de pièces d'habitation.

D'après les archéologues, cette cachette servait aux Juifs de la région, qui fuyaient les légions de Titus Flavius Vespasien. Titus, avant de conquérir le Temple et de le réduire en cendres, se rendit d'abord en Galilée, pour réprimer la révolte qui y avait éclaté. (ZL)

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Appel de Minuit

07 / 1999
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Le déluge est un fait historique

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Le surgissement d'un massif alpin

Le massif alpin d'Aramie près d'Ascona, dans le Tessin (Suisse), permet aux géologues de jeter un coup d'oeil dans les processus qui se déroulent dans les profondeurs de la terre. Krassimir Bochilov et ses collègues de l'université de Californie, à Riverside, ont découvert dans la roche de ce massif une mince plaque du minéral clinostat ayant des cristaux d'une structure particulière. Ces cristaux doivent être formés, quand la roche est libérée d'une grande pression. Des essais en laboratoire ont montré que ce minéral. qui ne peut exister que sous une très haute pression, obtient la structure à présent découverte, lorsque la pression diminue.

Les chercheurs en ont conclu que l'ensemble du massif, qui mesure 800 mètres sur 500, a dû se trouver à une profondeur d'au moins 250 kilomètres lors de la formation des Alpes, voici 40 millions d'années. Jusqu'à présent, beaucoup de géologues estimaient qu'il était impossible de trouver à la surface de la terre des roches venues d'une telle profondeur. On ne comprend pas comment le massif a pu descendre jusque là. Lors de la formation des Alpes, la croûte terrestre en Europe méridionale a probablement été pliée et enfoncée en profondeur puis a ressurgi. Le massif étant plus léger que la roche environnante, il a remonté comme un pain de savon dans une baignoire. Il pourrait ainsi avoir entraîné des petits débris de la roche profonde, comme le font croire certains cristaux du minéral ilménite qui ont également été trouvés dans la roche.

Cela permet aux géologues de jeter un regard dans des profondeurs inaccessibles: les roches à la surface de la terre viennent presque toutes de la couche supérieure de 40 kilomètres de la croûte terrestre. Ce n'est qu'à quatre endroits de la terre que l'on a trouvé des roches qui avaient atteint une profondeur de 100 kilomètres.

(TAGES-ANZEIGER, 14.4.1999)

 

On ne comprend guère comment on ose toujours tout à nouveau avancer la théorie évolutionniste face à de telles découvertes, et donc nier la création, car ces découvertes scientifiques s'inscrivent en effet mieux dans les récits bibliques. La Sainte Ecriture ne parle pas en termes de 40 millions d'années, mais elle fait par contre le récit d'un déluge. En tenant compte de ce dernier dans les calculs, on ne doit pas avoir recours à de telles périodes astronomiques, mais on s'émerveille devant la vérité des propos bibliques. La structure exceptionnelle est vraisemblablement le résultat de la diminution d'une très grande pression.

Cette pression n'aurait-elle pas été soulagée par le déluge, qui était tellement violent qu'il aurait pu enfoncer la surface de la terre en profondeur et faire remonter les couches inférieures? La Bible dit: «L'an six cent de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent ... Les eaux grossirent et s'accrurent beaucoup sur la terre, et l'arche flotta sur la surface des eaux» (Gen. 7, 11.18). Certains scientifiques chrétiens estiment que les Alpes ont été formées pendant le déluge et n'ont certainement pas 40 millions d'années. A la suite de la diminution de la pression sous l'effet du déluge, la structure de ce minéral a été formée.

Alors que les chercheurs sont étonnés et n'arrivent pas à comprendre comment le massif aurait pu descendre à une telle profondeur et comment des roches ont pu monter de cette profondeur jusqu'à la surface de la terre, les lieux bibliques susmentionnés nous l'expliquent fort bien. En apprenant que cette roche vient d'une profondeur de 100 kilomètres, nous pouvons nous faire une idée de la vertigineuse violence du déluge. Vraiment, le Seigneur est tout-puissant. Dans Sa toute-puissance, Il peut aussi bien créer qu'anéantir. Il peut condamner, mais aussi sauver, comme Il l'a prouvé à Golgotha. Sa puissance est tellement grande que l'apôtre Paul peut affirmer: «Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé» (Rom. 10, 9).

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Nouvelles d'Israël

02 / 1994
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Les dernières heures des Juifs de Jéricho en l'an 65 après Jésus-Christ

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Des découvertes archéologiques impressionnantes dans une grotte au-dessus de Jéricho apportent des témoignages émouvants sur les dernières heures de la vie des Juifs de Jéricho, qui avaient fui en l'an 65 après Jésus-Christ devant les armées romaines.

Ces découvertes confirment les écrits de Josèphe Flavius qui, dans le livre «La guerre juive», relatent comment les Juifs de Jéricho se sont réfugiés dans une caverne et y sont morts.

Cette caverne a été fouillée dans le cadre de l'action «Parchemins» organisée par les autorités archéologiques, dont nous avons déjà parlé le mois dernier. Le but de cette action était de trouver des objets antiques dans le désert de Juda et dans la région de Jéricho avant que ces territoires ne soient cédés aux Palestiniens. Cette caverne compte une pièce centrale donnant accès à six chambres creusées dans le rocher, ainsi qu'un «balcon» qui a vue sur Jéricho.

Il se trouve parmi les objets trouvés des vestiges d'un talith (un vêtement que la Thora ordonnait à chaque Juif de porter), de couleur rouge, comme il était d'usage à l'époque; une pièce de monnaie datant de la deuxième année de la révolte; des bijoux, du nécessaire de maquillage et de la poudre de couleur, ce qui tend à prouver que des femmes y habitaient également; un peigne en bois avec, entre ses dents, des lentes.

Les restes de plusieurs grands feux allumés par les Romains à l'entrée de la caverne indiquent de quelle manière la famille réfugiée là est décédée: étouffée par la fumée. On a découvert près de ces feux une pièce de l'armure d'un soldat romain. On a également trouvé dans la grotte la pointe d'une des flèches tirées vers l'intérieur de l'habitacle par ces mêmes Romains.

Dans d'autres cavernes des alentours, les archéologues ont découvert des trésors de pièces de monnaie et de bijoux datant de l'époque du premier temple, ainsi que le squelette d'un soldat du quatrième siècle avant Jésus-Christ. Le squelette de cet homme âgé, à sa mort, d'environ quarante ans, se trouvait dans un sac fermé, placé sur une natte. A côté, il y avait un arc et des flèches, ainsi qu'un couteau de silex portant des taches rouges, vraisemblablement du sang.

© Nouvelles d'Israël