Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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LA VIE TRIOMPHANTE




CHAPITRE III

L'AMOUR DE DIEU NE PÉRIT JAMAIS

 Qu'est-ce que la vie triomphante ? C'est la vie de sainteté, ou la vie parfaite, à laquelle il est fait allusion si souvent dans les épîtres de Saint Paul. Notre première tâche alors est de nous rendre compte de ce qui nous est ordonné et promis dans le Nouveau Testament. Deux choses très précises ont déjà été mentionnées : la sainteté et la perfection. Que signifient ces deux termes ? La sainteté et la perfection sont-elles deux choses identiques ?


C'est un fait singulier pourtant que des chrétiens vraiment dévoués, mais subissant maintes défaites, aspirent joyeusement à la « sainteté » et cependant reculent devant la « perfection ». « La perfection n'existe pas », voilà une remarque fréquente parmi les croyants. Nous y répondrons que le Seigneur l'a ordonnée.

La perfection sur place et dans le présent

« La perfection », disait un professeur de théologie, « est un idéal irréalisable vers lequel nous progressons à travers toute l'éternité ». Mais le Christ demande une certaine « perfection » ici sur place et dans le présent. Si nous sommes vraiment sincères, nous tâcherons de comprendre ce que veut dire le Seigneur. « Soyez donc parfaits », a dit le Christ. « Voilà un commandement déconcertant », tel fut le commentaire d'un prédicateur moderne, mais si notre Seigneur ajoute : « comme votre Père céleste est parfait », nous sommes vraiment stupéfiés et, saisis de désespoir, nous renonçons à essayer d'obéir à ce commandement ». Mais ce sont précisément ces derniers mots que le Seigneur ajoute, qui forment la clef de solution de la difficulté ; ainsi nous pouvons du coup éliminer toute fausse idée de la perfection.

Comment notre Père céleste est-il parfait ? Certainement en toute chose. Mais Il est Dieu et nous sommes des êtres humains. Il ne nous ordonne pas d'être parfaits comme Dieu. Le Père est parfait en majesté, en gloire, en puissance, en sagesse. Cette perfection ne peut être atteinte par l'homme mortel. En quoi devons-nous être parfaits ? « Soyez donc parfaits » : ce mot « donc » renvoie à ce qui précède, au simple commandement d'être plein de charité. Les hommes sans Dieu aiment leurs amis, les disciples de Christ doivent aimer tout autant leurs ennemis. Notre Seigneur nous ordonne la charité parfaite. Cette pensée surgit en moi avec une puissance saisissante : la vie triomphante est simplement une vie de charité parfaite.

Le nouveau commandement de notre Seigneur

Vers la fin de sa vie terrestre, le Seigneur a dit : « Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres » (Jean 13, 34 et 35). Voilà le but et le commandement de l'atteindre. Aimer comme Jésus aime, voilà le but et c'est L'amour parfait. Et c'est ce qui nous est ordonné. Saint Paul nous rappelle que cet amour est la seule force qui nous rende capables d'obéir à Dieu. « L'amour est l'accomplissement de la loi » (Rom. 13, 10).
« La question est celle-ci : Un être humain imparfait peut-il posséder l'amour parfait ? » Telle était l'entrée en matière d'une allocution sur ce sujet. Mais ce n'est certainement pas par cette voie qu'il faut aborder la question. C'est le Maître bien-aimé qui l'ordonne. Il ne m'appartient pas de jeter une ombre de doute sur ce qu'il prescrit. Mais ne nous sentons-nous pas contraints de crier comme ce chercheur d'antan : « Comment pareille chose est-elle possible ? » (Jean 3, 9). L'amour parfait existe-t-il ?

Certainement oui. L'amour du Père est parfait. L'amour dont nous aima le Christ est parfait. _ L'amour humain est imparfait et le sera toujours. Mais la Bible ne nous dit-elle pas : « L'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs » (Rom. 5, 5). Le croirais-tu si l'on te disait que c'est pour cette raison que Jésus Christ nous a révélé le Père ? Et pourtant, c'est ainsi. Le Seigneur lui-même nous l'a dit : « Je leur ai fait connaître ton Nom, et je le leur ferai connaître » - ceci nous concerne, vous et moi - « afin que l'amour dont tu m'as aimé, soit en eux et que je sois en eux » (Jean 17, 26).

Le secret de l'amour parfait

Voici donc la clef du secret. L'amour parfait est assurément possible, mais à la condition seulement que Jésus-Christ Lui-même - que Dieu Lui-même qui est amour - vienne demeurer dans nos coeurs. Saint Jean, l'apôtre de l'amour, nous a bien dit cela : « Si nous nous aimons les uns les autres. Dieu demeure en nous et Son amour est parfait en nous » (I Jean 4, 12). « Nous avons connu l'amour de Dieu pour nous et nous y avons cru. Dieu est amour et celui qui demeure dans l'amour, demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. C'est en cela que l'amour est parfait en nous » (I Jean 4, 16 et 17). Il est donc clair comme le jour que, si nous désirons « l'amour parfait » nous pouvons l'obtenir, quand Jésus-Christ - qui est l'amour parfait - remplit tout notre être. C'est alors, mais alors seulement, que nous pouvons comprendre la prodigieuse comparaison de Saint Jean : « Tel Il est, tels nous sommes aussi dans ce monde » (Verset 17).

Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que Saint Paul s'écrie triomphalement et comme d'un ton de défi : « Qui nous séparera de l'amour de Dieu ? » (Rom. 8, 35) que sa foi éclate en cris d'allégresse quand il prie pour les Éphésiens : « que Christ habite dans vos cours par la foi, afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur et connaître l'amour du Christ qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu » (Eph. 3, 17-19).

Avant de continuer à demander, non dans un esprit de doute, mais de joyeuse attente : « Comment cela est-il possible ? » nous répondrons aux questions suivantes qui préoccupent bien des coeurs : L'amour seul peut-il suffire ? L'amour éliminera-t-il réellement le péché de ma vie ? Est-ce, que « amour parfait » signifie « sainteté » ? - Pour répondre à ces questions nous n'avons qu'à consulter ce merveilleux treizième chapitre de la première épître aux Corinthiens, afin de nous rendre compte de ce que l'amour divin peut produire en nous.

« L'amour est plein de longanimité », il exclut toute impatience.
« L'amour est bon », il n'admet aucune dureté. » « L'amour n'est pas envieux », toute jalousie est bannie.
« L'amour ne se vante point », la vantardise et l'arrogance ont disparu.
« L'amour ne s'enfle pas d'orgueil », la fierté ne trouve aucune place dans le coeur.
« Il ne fait rien de malhonnête », le vice est expulsé.
« Il ne cherche point son intérêt », le moi est mort, l'égoïsme ne règne plus.
« Il ne s'irrite point », l'aigreur et la colère sont éteintes.
« Il ne soupçonne point le mal », on ne se tourmente plus à cause d'un soi-disant « tort ». Toute méchanceté et dureté de coeur sont supprimées. « Il supporte tout », on n'entend plus de plaintes.
« Il croit tout », la méfiance ne détruira point l'amitié.
« Il espère tout », le désespoir, l'anxiété, le découragement s'en vont.
« L'amour ne périt jamais. »

Si l'amour parfait expulse toute cette grande procession de péchés et remplit tout notre être, nous pouvons nous écrier dans un élan de reconnaissance et de bonheur : « Pour moi, vivre c'est Christ », - et Christ est amour. Si nous n'avons pas encore fait cette expérience, il faut que nous prenions à tâche de chercher comment ce grand trésor peut nous être assuré.

Comment trouverons-nous l'amour parfait et comment le garderons-nous ?




CHAPITRE IV

COMMENT LE PÉCHÉ EST-IL VAINCU ?

Nous sommes arrivés maintenant à une donnée très précise de l'expérience chrétienne. Il est indubitable que la Bible ordonne et attend de nous une certaine « perfection », une certaine « sainteté », sans lesquelles personne ne peut voir le Seigneur. Mais nous désirons Le voir, nous désirons non seulement savoir davantage de Lui, mais le connaître Lui-même. Cette sainteté ne peut jamais être atteinte par les propres efforts de l'homme. « Toute notre justice est comme un vêtement souillé » (Esaïe 64, 6). Mais nous avons vu que Jésus-Christ a promis de venir et de demeurer dans nos coeurs, apportant ainsi son « amour parfait » et sa pure sainteté dans nos vies.

Du moment qu'« il est notre vie », nous le connaissons réellement. « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, Toi, le seul vrai Dieu, et Celui que Tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean 17, 3). Et Jésus-Christ est l'amour parfait. Or l'amour parfait élimine non seulement toute crainte, mais aussi tout péché.

Nous avons pu voir cela - peut-être depuis bien des années. Naturellement il est assez facile d'écrire ces choses •et dans une certaine mesure, d'y croire. Mais il nous faut davantage. La question qui se pose est : Comment puis-je, moi, un pécheur qui se débat avec effort, être sauvé par grâce et obtenir cet amour parfait ? Comment puis-je vaincre tout péché conscient et réaliser la vie triomphante ? »

Ce que Dieu peut faire

Dieu donne la victoire instantanée sur de grands péchés notoires et sauve ceux qui les commettent des griffes du malin. Pour nous, il s'agit d'être délivrés instantanément de ce qu'on est convenu de regarder comme de « petits » péchés. Notre Sauveur et tout-puissant Rédempteur le peut, nous le savons, mais comment cela s'accomplit-il ? C'est une des plus importantes questions que puisse poser un chrétien. La plupart d'entre eux ont fait de nombreuses et fréquentes tentatives pour triompher du péché, et la plupart ont essuyé des défaites. La grande majorité des croyants atteint un certain niveau d'expérience chrétienne, pour glisser ensuite plus bas à des niveaux inférieurs. Pourquoi cela ? Probablement leur méthode n'est-elle pas la bonne.

C'est un sujet très important et nous espérons que le lecteur examinera patiemment la critique suivante. Nous disons « patiemment », parce que nous aurons bien des choses à dire qui sont contraires à ce qu'on conseille généralement à ceux qui tendent à la sanctification. L'auteur sait fort bien ce qu'il a à vous dire. Il a passé lui-même par tous les chemins qu'on lui a indiqués et il a goûté leurs joies et leurs douleurs. En jetant aujourd'hui un regard en arrière, il reconnaît pourquoi ils n'ont pu le conduire vers la vie triomphante.

Le chemin habituel

« Luttez contre vos tentations. Vous avez accepté Jésus-Christ comme votre Sauveur personnel et tout de même vous sentez que vos mauvais penchants subsistent toujours et souvent éclatent en actes coupables. Vous voulez vaincre ces tentations, car nous serons toujours tentés en ce bas monde. Donc, faites un effort victorieux (avec l'aide de Dieu, cela s'entend) contre ces mauvaises passions et ainsi triomphez-en. »

Cette idée nous convient et nous semble bonne et sage. Et Dieu nous aide effectivement à remporter la victoire après une lutte ardue, si notre force de volonté y suffit. L'auteur en a fait l'essai (qui n'a fait ainsi ?) et souvent il a remporté une victoire à la longue. Mais souvent aussi il en a fait l'essai et a échoué misérablement après la lutte : car Satan est plus fort que l'homme.

Le chemin habituel est un chemin peu sûr ! Où trouvez-vous dans la Bible une parole qui confirme en nous l'opinion que nous devons lutter contre la tentation ? Il nous est dit de fuir le péché, les passions de la jeunesse, l'idolâtrie et autres choses de ce genre ; mais nous est-il dit jamais de lutter contre la tentation ?

Il est vrai que Saint Paul nous exhorte à combattre le bon combat, mais il s'empresse d'ajouter « de la foi ». Or un combat de la foi ne saurait être une lutte. De même il est vrai que Saint Jacques dit « Résistez au diable » (Jacques 4, 7). Mais comment ? Avec nos mains ? Certainement pas. « Résistez-lui en foi ferme » (I Pierre 5, 9). Nous devons tenir ferme, mais non lutter. « Tenez ferme, après avoir tout surmonté » (Eph. 6, 13-14). Le bouclier de la foi est à même d'éteindre tous les traits enflammés du Malin (Eph. 6, 16). La foi ne fait rien elle-même, elle laisse à Dieu le soin de tout faire.

Jésus-Christ a remporté la victoire pour nous. « Je vis, dit Saint Paul, mais ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ en moi. » - « Vous êtes de Dieu, dit Saint Jean, et vous les avez vaincus » Comment et pourquoi ? « Parce que celui qui est en vous, ... est plus grand que celui qui est dans le monde » (I Jean 4, 4). Nous revenons ainsi au même sujet : « Le secret de la victoire, c'est Christ demeurant en nous ». La victoire est dans la confiance et non dans l'effort. « La victoire qui triomphe du monde - et du péché - c'est notre foi » (I Jean 5, 4). Si quelqu'un s'efforce énergiquement de résister et de lutter contre le mal pour être enfin vainqueur, on dit de lui qu'il « croît en grave ». Mais toute croissance s'accomplit sans effort. « Personne ne peut par ses inquiétudes ajouter une coudée à sa taille », a dit le Seigneur, et cela est vrai aussi quant à la croissance spirituelle.

Théorie et pratique

Comment favoriser la croissance ? L'air, la nourriture, le mouvement favorisent la croissance matérielle, là où il y a de la vie. Si notre vie spirituelle est nourrie par le Saint-Esprit en nous et autour de nous, si elle est nourrie par Jésus-Christ Lui-même, « le pain de Dieu » ; elle s'exercera en bonnes oeuvres et il y aura croissance. Il y a une merveilleuse croissance en grâce - mais non pas une croissance qui nous fait entrer de plus en plus dans la grâce et la lutte contre le péché ne peut aider cette croissance.

Cependant tout cela est théorique. Comment sera la pratique ? J'ai entendu récemment un sermon sur le commandement du Seigneur : « Soyez donc parfaits ». Le pasteur était un homme au mur saint et humble. L'idée centrale du sermon était celle-ci : la perfection est une chose vers laquelle nous devons tendre, mais que nous n'atteignons jamais. « Mais, disait-il, nous pouvons arriver de plus en plus près du but. » Comment ? En attaquant un péché le maîtrisant et le supprimant par nos efforts. Puis un autre péché à son tour devra être résolument empoigné jusqu'à ce que, un jour, tous nos péchés soient vaincus. Il nous fut dit qu'un piano ne pouvait être accordé en une fois, qu'il fallait passer d'une note à l'autre.

Très bien ! Mais avez-vous jamais vu une pareille méthode aboutir au succès ? Péché est péché, et tous nos péchés sont enracinés dans le coeur. Le péché a été vaincu par Christ. Devons-nous passer notre temps à élaguer les branches ou devons-nous détruire la racine de l'arbre ? Si Jésus Christ n'est pas à même de nous faire vaincre aujourd'hui un péché conscient, le sera-t-il davantage dans cinq mois ou dans cinq ans ? Malgré tout ce qui a été dit et fait à ce sujet, je ne puis rien y faire par moi-même. C'est Jésus-Christ qui donne la victoire. Tout ce que je puis faire, c'est de regarder à Christ dans la foi et le laisser remporter la victoire pour moi.

Un exemple et sa morale

Un voleur - ainsi dit une histoire - entra en flânant dans une réunion d'évangélisation et fut converti. Il reçut en Christ le pardon de ses péchés et la force d'y résister. Heureux d'être entré dans une nouvelle vie, il s'en alla, faisant des projets pour l'avenir : « Avant ma conversion, se disait-il, je pillais au moins vingt poches par jour. À présent me voici chrétien convaincu ; je sais que piller les poches est un péché. Il faut donc que j'y renonce, graduellement, cela va sans dire. Demain, je commencerai et le reste du mois, je pillerai seulement dix poches par jour. Le mois prochain, à force de lutter contre le péché, je réduirai ce nombre à cinq par jour - puisque me voici chrétien. À la fin de l'année, à force de persévérance (et avec l'aide de Dieu), j'espère renoncer à tout jamais à piller les poches.

Croyez-vous que cette histoire soit vraie ? Je ne le crois pas. Mais n'avons-nous pas tous procédé de la même manière quant à notre mauvaise humeur, notre orgueil, notre irritabilité, notre jalousie, notre dureté de coeur ? Nous attendons d'un buveur, d'un joueur de renoncer une fois pour toutes au péché à l'instant de leur conversion. Nous leur disons, et cela en toute vérité, que le Christ est à même de leur donner une victoire complète et instantanée. Dieu n'est-il pas à même de nous donner une victoire pareille sur ce que nous considérons comme de plus petits péchés ? Il peut nous « rendre plus que vainqueurs » (Rom. 8, 37).

La victoire sur le péché est un don de Dieu et non une croissance. Saint Paul le reconnut : il ne dit pas : « Loué soit Dieu qui nous donne une victoire graduelle », mais « qui nous donne la victoire par Jésus-Christ, notre Seigneur » (I Cor. 15, 57). Il n'y a point de victoire graduelle sur le péché, quoique nous puissions en penser. Les dons de Dieu sont _parfaits. Le fait est qu'il nous donne Jésus-Christ Lui-même pour qu'Il habite dans nos coeurs par la foi. Et Jésus nous garde : « Il est à même de nous préserver de toute chute » (Jude 24). « Nous savons, dit le Saint-Esprit, que quiconque est né de Dieu ne pèche point » et il nous dit pourquoi : « parce que Celui qui est né de Dieu se garde en lui-même et le malin ne le touche pas » (I Jean 5, 18). Pouvons-nous faire confiance à Jésus en cela ?

Un vieux nègre d'Amérique reconnut cette vérité, c'est-à-dire la merveilleuse puissance du Christ demeurant en lui, et sa vie devint la joie incarnée. « Eh bien, Sambo », lui dit un blanc d'un ton railleur, « il paraît que tu as maîtrisé le diable ? » - « Non, monsieur », répondit Sambo, « j'ai trouvé le maître du diable. » Et n'est-ce pas là tout ce qu'il nous faut ?


Table des matières

 

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