Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
REGARD
Bibliothèque chrétienne online
EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON
- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LA GRÂCE ET LE PÉCHÉ

PREMIÈRE PARTIE
LA GRÂCE TRIOMPHANT DU PÉCHÉ

Car le péché n'aura pas de domination sur vous, parce que vous n'êtes pas sous la loi, mais sous la grâce. Rom. 6: 14.

Cherchons d'abord à nous rendre compte de ce qu'est la grâce. La grâce, c'est l'amour gratuit de Dieu intervenant dans la vie du pécheur, soit par le ministère du Fils, soit par le ministère du Saint-Esprit. Le Fils de Dieu, en portant nos iniquités, nous a réconciliés avec notre Dieu et délivrés du châtiment et de la puissance du péché. L'Esprit de Dieu, par le moyen de la Parole, nous révèle l'oeuvre du Fils et nous y fait participer.

Quand l'Écriture oppose dans notre passage (Rom. 6 : 14), l'état sous la grâce à l'état sous la loi, elle n'envisage pas seulement la grâce au point de vue du pardon des péchés qu'elle nous apporte, mais comme la puissance qui réalise en nous la vie de Christ. Pour que nous soyons sous la grâce dans le sens complet du mot, il ne suffit pas que nous ayons saisi par le Saint-Esprit l'oeuvre rédemptrice du Fils et que nous soyons assurés de notre pardon et de notre adoption : il faut que nous restions soumis au Saint-Esprit de telle sorte qu'Il puisse réellement et actuellement déployer en nous la plénitude de ses effets; il faut que nous gardions la position où l'oeuvre de notre réconciliation nous a placés ; il faut que nous demeurions en Jésus.

Il est évident, comme le dit l'apôtre, que des chrétiens qui sont dans cette position ne pourront pas être maîtrisés par le péché. Le péché est bien encore en eux et reste en eux, mais ce sont eux qui ont changé de domicile. L'Esprit de Dieu a transporté le centre de leur vie en Jésus-Christ, en les unissant à Lui comme des sarments au cep. Ils vivent encore, et plus que jamais, ou plutôt ce n'est que maintenant qu'ils vivent, - mais non de leur vie propre. Ce n'est plus de leur propre fond corrompu qu'ils tirent leur vie de souvenir et d'espérance, de joie et de douleur : ce sont les affections, les pensées, les intérêts et les souffrances de Christ qui constituent leur vie. C'est Christ qui vit en eux. vivre sous la grâce, c'est vivre en Jésus-Christ et de Jésus-Christ; vivre sous la loi, c'est vivre en soi-même. La vie sous la loi conduit au désespoir (Rom. 7 : 24), tandis que « il n'y a aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Rom. 8 : 1).

Les chrétiens qui font l'expérience qu'à mesure qu'ils avancent dans la route, le péché apparaît dans leur coeur sous tics formes toujours nouvelles, prouvent par là qu'ils n'ont pas encore appris à se tenir sous la grâce d'une manière habituelle et dans toute l'étendue du mot. Ce n'est pas que ces chrétiens n'aient pas l'Esprit de Dieu; c'est Lui qui leur fait voir de plus en plus le mal dans leur coeur et. dans leur vie; mais ce mal n'apparaît et ne se manifeste que pour autant qu'ils vivent en eux-mêmes et qu'ils s'occupent d'eux-mêmes. Ils ne se tiennent pas sous la grâce d'une manière à la fois suivie et absolue, et le Saint-Esprit n'a pas pu les amener à ce changement de milieu dont nous avons parlé. Ne persistant pas à se regarder comme morts au péché, ils retombent sur eux-mêmes ou, en d'autres termes, ils rentrent sous la loi. Toutes les fois que nous persistons à nous tenir sous la grâce et à marcher selon l'Esprit, il est impossible que nous succombions au péché. Quand les difficultés, les tentations, les souffrances nous assaillent, elles nous trouvent en Christ, revêtus de sa force et de sa vie, unis à Lui, un même esprit avec Lui; elles ne peuvent nous renverser, parce qu'elles rencontrent Christ en nous. Un péché en parole, en acte ou en mouvement intérieur, suppose toujours un relâchement préalable, une suspension momentanée de nos rapports avec Jésus. Pour qu'il devienne possible à l'Ennemi de nous infliger une défaite, il faut nécessairement qu'il parvienne d'abord à nous faire quitter notre forteresse, notre position en Jésus. Cette position est imprenable et nous sommes aussi insensés que coupables si nous consentons à en sortir.

Quand nous sommes sous la loi, nous sommes en la chair (comparez entre eux les versets 4, 5, 6 de Rom. VII), en nous-mêmes (la chair, c'est le moi, d'après Rom. 7 : 18), sous la domination du péché (Rom. 6 : 14). Celui qui se place sous la loi, se place en présence de ce qu'il devrait faire, de ce qu'il faudrait faire; il s'épuise dans des efforts non-seulement vains, mais qui provoquent et multiplient le péché (Rom. 5 : 20). Sous la grâce, le « il faudrait » est inconnu. Là notre coeur avec tous ses désirs se repose sur la volonté de Dieu toujours bonne, agréable et parfaite, sans considérer un Instant si elle est conforme ou contraire à nos goûts, si elle nous parait agréable ou pénible, facile ou difficile, possible ou impossible. Celui qui est sous la grâce, s'appuie sur cette grâce, sûre à la fois et puissante, pour dire de tout son coeur, en face de toute volonté de son Dieu :

« Je veux, Seigneur, et je Te bénis de ce que je puis ! je puis, parce que, sous la nouvelle alliance, Tu n'ordonnes plus sans donner et Tu opères Toi-même en moi le vouloir et le faire ». Celui qui est sous la grâce, va en avant caché en Christ et entouré de Lui comme d'un rempart, opposant la volonté aussi bien que la force de son Dieu à tout ce qu'il rencontre. Il est plein d'assurance, de joie et de force, parce qu'il est précédé et porté par un Berger « destructeur des obstacles » (Michée 2 : 13) et toujours vainqueur. Être sous la grâce, c'est « habiter à l'ombre du Tout-Puissant », c'est, par conséquent, être en dehors de l'atteinte du péché.

La position sous la loi et celle sous la grâce sont deux mondes qui n'ont rien de commun et qui sont opposés l'un à l'autre, comme la chair est opposée à l'Esprit (Jean 3 : 6). Soit que nous n'ayons jamais connu le régime de la grâce, soit que nous soyons retombés sous la loi, il n'y a ni chemin humain, ni efforts humains qui puissent nous conduire de l'un de ces mondes à l'autre. La grâce ne serait plus grâce, si l'on pouvait y arriver autrement que par l'intervention directe et gratuite de Dieu.

Ici, nous arrivons au centre et à la solution de notre sujet, à l'enseignement renfermé en particulier dans les versets 1-4 du chap. VIII de l'Épître aux Romains.

Ce que l'homme ne pouvait pas faire, ce que Dieu ne pouvait pas obtenir de nous, parce que sa loi se trouvait paralysée par notre chair, Lui-même s'en est chargé. Il a revêtu son Fils d'une chair semblable à notre chair de péché, et en Le livrant pour nos péchés, Il a jugé, condamné et aboli notre péché dans la chair de Christ. Le Christ, en mourant, a emporté dans sa tombe la loi du péché qui nous tenait assujettis; en ressuscitant, Il a inauguré une loi de vie et de liberté pour tous les captifs de ce monde.

Celui qui nous place sous cette nouvelle loi, c'est l'Esprit même de Christ. Depuis la Pentecôte, son action est indissolublement liée à tout message de la réconciliation, proclamé au nom de Christ. C'est l'Esprit-Saint qui illumine devant nos yeux stupides et distraits la scène du Calvaire et qui nous en donne l'intelligence. Il nous y montre une sentence de condamnation prononcée sur toute chair; nous y voyons jugé tout ce que nous avons fait, ce que nous sommes et ce que nous pouvons. Mais dans la même sentence, si nous la signons par la foi, l'Esprit nous fait voir et notre pardon et notre affranchissement: notre pardon, puisque le péché pour lequel Christ a été jugé ne peut plus nous être porté en compte; notre affranchissement, puisque nous ne pouvons plus être tenus de servir un maître qui a été jugé, « condamné » dans la chair de Christ. Mais il faut que nous signions la sentence; il faut que nous nous condamnions nous-mêmes, que nous donnions raison et gloire à Dieu. En le faisant, nous livrons passage à l'Esprit, de Dieu pour qu'Il puisse prendre possession de nous, nous unir à Jésus-Christ et nous faire participer à sa vie - en d'autres termes, nous croyons.

Ceci nous amène à parler de la foi.

Si l'oeuvre de notre libération est tout entière de Dieu, en quoi peut consister la foi, si ce n'est à reconnaître cette oeuvre ? La foi est l'acte par lequel nous signons d'un même coup notre condamnation et le traité d'alliance que Christ nous offre ; c'est la main dans laquelle nous recueillons le don de Dieu, les fruits de l'oeuvre de Jésus-Christ.

Le premier objet en présence duquel la foi est appelée à se manifester, c'est l'oeuvre que Jésus-Christ a accomplie en mourant pour nous sur la croix, et par laquelle Il nous a affranchis du châtiment et de la puissance du péché, nous justifiant et nous sanctifiant tout à la fois (Es. 53 : 5; Hébr. 10 :10). Si nous considérons la foi en présence de ce premier objet, nous la trouvons dans l'Écriture opposée aux oeuvres (Rom. 4 : 5). En nous offrant le salut par la foi, l'Écriture entend nous offrir un salut sans condition, entièrement gratuit et complet, un salut que nous osons accepter tels que nous sommes.

Le salut par la foi est un salut vers lequel on n'a pas à s'acheminer par un travail moral, pour lequel on n'a ni à se préparer ni à changer d'abord sa marche ou son coeur (1). Être sauvé par la foi, c'est recevoir son Sauveur au moment où Il se présente (Luc 19 : 5, 6. Apoc. 3: 20), au lieu de Le faire attendre à la porte avec la prétention de Lui préparer la maison. Une fois entré dans la maison, le Seigneur aura soin de faire sortir ce qui est incompatible avec sa présence. Lui seul a la puissance de purifier les maisons, les temples, les coeurs (Luc 19: 8, 9).

Et la repentance! La repentance, en la prenant dans ses éléments les plus simples, est la foi par son côté négatif, c'est-à-dire, considérée non pas en présence de l'objet qu'elle saisit, mais en présence du monde dont elle se détourne, monde de péché, de souillure et de révolte. Se repentir, c'est rompre avec son passé, avec le milieu dans lequel on a vécu ; c'est tourner le dos à toute vie propre, à toute justice, à tout secours et à toute espérance en dehors de Christ; c'est reconnaître à la fois la nécessité d'être sauvé, et son impuissance à se sauver soi-même. Mais la repentance ne consiste nullement dans des expériences intérieures quelconques, dans un travail moral auquel il faudrait se livrer avant de croire, ou dans une douleur au sujet de ses péchés qu'il faudrait d'abord éprouver. Toute rupture est douloureuse, mais la douleur au sujet du péché et le sentiment même du péché peuvent suivre la foi. Tel chrétien ne les a éprouvés que plusieurs années après sa conversion.

La foi se trouve, dans les Écritures, en second lieu, opposée à la vue, soit que les auteurs sacrés considèrent la foi par laquelle nous devenons enfants de Dieu (Rom. 4 : 17 - 5 : 1), soit qu'ils l'envisagent comme la victoire par laquelle l'enfant de Dieu a vaincu le monde (1 Jean 5 : 4), et comme la source de tout travail d'amour (Gal. 5 : 6). Celui qui croit ne regarde pas à ce qui est devant ses yeux, au pays, à la parenté, au passé qu'il faut quitter; il compte sur son Dieu qui lui promet un pays et un avenir meilleurs; et, sans les connaître, il se met en route. Il n'aperçoit ni ne sent aucune force en lui pour exécuter la sentence de condamnation qui, dans la chair de Christ, a été prononcée sur lui, aucune force pour rompre avec son passé, pour abandonner sa parenté ou pour sacrifier ses idoles. Tout ce qu'il voit en lui ou autour de lui, s'oppose d'une manière absolue à la réalisation des promesses de Dieu à son égard (Rom. 4 : 17-24); mais, tout lié, impuissant et paralysé qu'il est, il se confie dans la bonne foi et dans la puissance d'un Dieu qui vivifie les morts et qui appelle les choses qui ne sont pas comme si elles étaient. Celui qui croit, fait abstraction de ses dispositions comme de ses expériences, de l'état de son coeur, aussi bien que des difficultés du chemin. Se refusant à toute autre influence, c'est sur son Dieu qu'il appuie son coeur et qu'il attache son regard.

Croire, c'est aller en avant avec une Parole de Dieu, sans rien sentir ni voir; sans chercher en soi ni foi ni confiance. La Foi n'est pas quelque chose en nous sur quoi nous puissions faire fonds, elle n'est ni une disposition ni un état; elle est une attitude de confiance et d'attente en Celui qui a dit : « Je guérirai leur rébellion » (Osée 14 : 4), et « Je suis l'Éternel qui vous sanctifie » (Exode 31: 13). Le terrain sur lequel nous posons notre pied, c'est l'oeuvre de Christ, la promesse de notre Père, la fidélité d'un Berger vivant et puissant, le secours assuré de l'Esprit. Mais c'est un terrain que nous ne voyons pas; pour y marcher, nous sommes obligés de poser notre pied dans le vide, ou, pour mieux dire, là où nous ne voyons que le vide. Voilà la foi. La foi s'ignore, pour ne voir et ne posséder que son objet; c'est de son objet et non pas d'elle-même qu'elle se préoccupe. Le croyant qui se contemple ou qui contemple sa foi, cesse de croire.

Nous reconnaissons que la carrière du chrétien est une carrière de travail, de lutte et de souffrances. Comme nous cheminons en pays ennemi et que nous avons à lutter, non pas contre la chair et le sang, mais contre des autorités invisibles et puissantes, comme nous sommes exposés dans notre marche à des vents contraires et à des influences qui toutes tendent à détourner notre regard de Christ, il s'agit de rester muet, aveugle et sourd en présence de tout ce qui menace de se placer entre nous et Christ. Pour cela il faut, dans certains moments du moins, la concentration de toutes les puissances vives de notre être spirituel. Pour marcher droit en avant, quand on ne voit, ne sent, ne discerne plus rien, quand le Seigneur, comme Il le fait tôt ou tard pour chaque croyant, nous met au régime de la foi toute nue, il faut une fermeté inébranlable, il nous faut, armés de toutes pièces, garder une attitude de combattant. Mais du moment que notre combat est le combat de la foi, du moment que nous ne combattons pas par nos propres forces, mais par la force que nous recevons du Seigneur, nous poursuivons notre carrière dans la paix et le repos intérieurs. Une fois que nous sommes au Seigneur, nous sommes assurés qu'Il nous gardera de tentations dépassant nos forces. Nous savons que le Seigneur proportionnera son secours à la tentation, et la tentation à notre âge spirituel, et qu'Il aura soin qu'elle prenne une telle issue que nous en puissions sortir vainqueurs (1 Cor. 10 : 13). Qu'il s'agisse de difficultés, de souffrances ou de devoirs, nous savons désormais que nous avons un Souverain Sacrificateur fidèle et miséricordieux « qui se souvient de quoi nous sommes faits » et qui sait « compatir à nos infirmités ». Quand les grandes vagues viennent se jeter sur nous, nous ne nous attachons que plus fortement à la promesse du Seigneur et au Seigneur Lui-même ; nous ne nous laissons pas épouvanter, sachant que les vagues les plus puissantes ne peuvent rien sur nous, tant que nous ne détournons pas notre regard du Seigneur. Nous sortirons ainsi de chaque épreuve de foi, enrichis d'une nouvelle expérience de la fidélité et de la puissance de notre Dieu, affermis dans notre repos et dans notre paix.

Un point essentiel pour être affermi sur le sentier de la foi, c'est d'être fidèle à rendre témoignage. Toute foi a besoin de s'affirmer. Sous une forme ou sous l'autre, elle appelle le témoignage. « J'ai cru: c'est pourquoi j'ai parlé », dit le psalmiste (Ps. 116 : 10 - version Darby). « Du coeur on croit à justice, et de, la bouche on fait confession à salut ». dit l'apôtre (Rom. 10 : 10. V. aussi v. 9 et Apoc. 12: 11). C'est ici le cas de brûler ses vaisseaux et de fermer derrière soi toute porte de retraite. Il ne s'agit pas de faire acte de défiance au moment même où Von prétend se confier dans l'oeuvre et dans la fidélité de son Dieu (2).

Le juste vit de foi aussi longtemps qu'il est dans ce monde. Si la foi se transforme en vue à mesure que nous faisons l'expérience des choses que nous avons crues, c'est pour nous préparer pour de plus hautes épreuves de foi ; nous marchons ainsi de foi en foi.

Peu à peu notre coeur et notre pied s'affermissent, sur ce sentier glorieux. La grâce de Dieu devient une puissance qui nous porte et dont l'influence nous pénètre et nous enveloppe. L'Esprit de Dieu pousse et fait agir ceux qui, dans un libre abandon, se sont tout entiers livrés à leur Dieu; ils n'ont plus besoin de se pousser eux-mêmes. Il ne leur faut plus ni effort. ni tension morale pour regarder sans cesse à Christ, ils ne sauraient plus faire autrement; ils ne sauraient plus faire un pas sans s'appuyer sur Lui. Dans la relation filiale dans laquelle ils vivent maintenant avec leur Dieu, la confiance, une confiance absolue et illimitée, devient en eux une seconde nature et une attitude constante. L'amour a banni la crainte et la contrainte.

L'individualité aussi, que le péché avait effacée ou déformée, se réveille sous la grâce de Dieu ; elle se reforme sous sa discipline pour se développer librement. Dans cet abandon entier entre les mains de Dieu, dans cette attitude de confiance absolue, il n'y a rien de forcé, de factice, de machinal; rien qui rétrécisse, étouffe ou comprime nos facultés et notre vie. Au contraire, ce n'est qu'en Dieu que nous nous retrouvons nous-mêmes; c'est en nous abandonnant à Lui par la foi que notre être moral renaît, se relève et s'épanouit. C'est par la foi seulement que nous arrivons à un développement normal et complet de nos facultés.

La foi est un don de Dieu (Phil. 1 : 29), aussi bien que la conversion (2 Tim. 2 : 25). Celui qui la possède, la possède parce que Dieu la lui a donnée, par pure grâce. Le Saint-Esprit opère la foi en ouvrant le coeur à la prédication de l'Évangile (Actes 16: 14; Rom. 10 : 14-17); mais Il l'opère là où Il rencontre la sincérité, l'amour pour la vérité (Jean 12 : 32; 8 : 46, 47 ; 18 : 37).

C'est pourquoi aussi la foi nous est commandée dans l'Écriture de la manière la plus formelle. (Marc1: 15; 11 : 22. Jean 12 : 36. Actes 16 : 31. Jean 3 : 23.) Si nous refusons obéissance à ce commandement, si nous nous défions de Dieu et de son témoignage, nous Le faisons menteur, nous commettons un crime. (1 Jean 5: 10.)


Table des matières

Page précédente:
Page suivante:

.
(1) En niant que le pécheur ait, lui, une préparation quelconque à faire pour le salut que Christ a accompli pour lui, nous nous opposons à toute prétention de la propre justice. Tout autre chose est la manière dont Dieu prépare, dans notre coeur et dans notre vie, le moment où il Lui plaît de nous placer en face de son salut. La vie tout entière du pécheur est disposée de Dieu en vue du moment où il va se rencontrer avec Christ.
.
(2) Si c'est une condition de vie pour la foi que de rendre témoignage, il n'en est pas ainsi pour nos expériences intérieures. À cet égard-là, nous pouvons être appelés à garder le silence toute notre vie; nous n'en parlerons que dans la mesure où le « Seigneur en a besoin » pour le service de nos frères.

 

- haut de page -