Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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ARGUMENS ET RÉFLEXIONS SUR LES LIVRES ET LES CHAPITRES DU NOUVEAU TESTAMENT

ÉPÎTRE DE SAINT PAUL AUX ÉPHÉSIENS.

Saint Paul, étant prisonnier à Rome, écrivit cette Épître, vers l'an 61 de Notre Seigneur, à l'Eglise d'Éphèse, qu'il avait fondée, ayant fait un assez long séjour dans cette ville-là, comme on le voit dans le Livre des Actes (chapitres XIX et XX). Cette Épître a deux parties.
Dans la première, qui est contenue dans les trois premiers chapitres, il représente aux Éphésiens la grâce que Dieu leur avait faite de les recevoir dans son alliance, eux qui avaient été payens pour la plupart.
Dans la seconde, il les exhorte à la sainteté et il les instruit des principaux devoirs de la vie chrétienne, ce qu'il fait aussi dans les trois derniers chapitres.

CHAPITRE PREMIER.

L'apôtre

rend grâces à Dieu de ce qu'il avait élu les Éphésiens pour le salut et de ce qu'ils avaient été enrichis de la connaissance de Jésus-Christ et des dons du Saint-Esprit.
Après cela il prie le Seigneur qu'il leur augmente ces lumières et ces dons, et qu'il leur fasse grâce de bien comprendre l'excellence de leur vocation et de la gloire à laquelle ils étaient appelés en Jésus-Christ, Notre Seigneur.

I. 1-14 ; II. 15-22.

RÉFLEXIONS.
LE premier chapitre de cette Épître nous apprend,

1
. que le plus grand bien que Dieu ait jamais fait aux hommes a été de leur donner la connaissance de Jésus-Christ, de leur destiner le salut, et de les y appeler par l'Évangile ;

2
. que la source d'une si grande grâce et de toutes les bénédictions spirituelles dont nous jouissons est la seule miséricorde de Dieu, qui a bien voulu nous élire pour le salut en son Fils ;

3
. que nos coeurs doivent être touchés d'une faveur si précieuse et que nous devons en louer Dieu continuellement, disant avec saint Paul ; Béni soit Dieu, qui est le père de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes par Jésus-Christ ;

4
. que le but que Dieu s'est proposé, en nous choisissant ainsi et en nous appelant à sa connaissance, a été de nous rendre saints et irrépréhensibles devant lui dans la charité ; et qu'ainsi la sainteté doit être notre principale tâche, comme c'est aussi l'unique moyen de parvenir à la gloire.

5
. Les voeux que saint Paul fait pour les Éphésiens nous apprennent que ce n'est pas assez d'avoir été éclairés une fois des lumières de l'Évangile et d'avoir eu quelque sentiment de l'amour de Dieu, mais qu'il faut aller toujours en croissant dans le bien, et travailler à acquérir tous les jours de nouvelles lumières, et à faire des progrès continuels dans la sainteté.

Enfin
, puisque tout notre bonheur et notre avancement dans la foi et dans la piété dépendent, comme saint Paul le dit en des termes si forts, de bien connaître l'excellence de la vocation divine et des biens du ciel, nous devons y penser continuellement, et demander à Dieu qu'il nous éclaire et qu'il nous fortifie de plus en plus par sa grâce, faisant sans cesse ce beau voeu de l'apôtre : Que le Dieu de Notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, nous donne l'Esprit de sagesse et les yeux de notre esprit éclairés, afin que nous connaissions quelle est l'espérance de sa vocation et quelles sont les richesses et la gloire de son héritage qu'il a destinées aux saints !

CHAPITRE II.

L'apôtre montre

premièrement, dans ce chapitre, que dans le temps que tous les hommes, tant juifs que payens, étaient morts dans leurs péchés, Dieu les avait sauvés par Jésus-Christ ; et il marque surtout qu'ils étaient redevables d'un si grand avantage à la seule miséricorde de Dieu, qui les avait tirés de cet état de condamnation et de corruption et les avait rendus propres à faire de bonnes oeuvres.
Après cela, il fait souvenir les Éphésiens, qui avaient autrefois été payens et exclus de l'alliance de Dieu, de la grâce que Dieu leur avait accordée, en ôtant la distinction qu'il y avait entr'eux et les Juifs, et en les réunissant ainsi tous, pour n'être qu'un seul peuple et ne composer désormais tous ensemble qu'une seule maison et un seul temple consacré au Seigneur.

I. 1-10 ; II. 11-21.

RÉFLEXIONS.
Nous avons à considérer ici,

1
. que tous les hommes sans exception étaient naturellement dans la corruption et dans la condamnation, morts dans leurs fautes et dans leurs péchés ; mais qu'ils ont été retirés d'un état si funeste et élevés à l'espérance de la vie éternelle, par la grande miséricorde de Dieu et par la mort et la résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ. Il s'ensuit de là que, si nous sommes sauvés, c'est par la pure grâce de Dieu et que cela ne vient point de nous-mêmes.
Mais cette doctrine nous fait voir en même temps que le but de Dieu a été de retirer les hommes de leur corruption et de les sanctifier, et que, quoique nous ne soyons pas sauvés par les oeuvres, Dieu nous a pourtant créés et destinés pour les bonnes oeuvres, comme le dit saint Paul, et qu'il nous a préparés afin que nous y marchions.

2
. L'on voit, dans ce chapitre, que la distinction qu'il y avait autrefois entre les Juifs et les payens a été abolie, Jésus-Christ ayant fait annoncer le salut aux payens, qui étaient éloignés de son alliance, aussi bien qu'aux Juifs. Cette doctrine doit produire en nous qui descendons des payens un vif sentiment de la bonté de Dieu, et nous faire souvenir que nous étions autrefois gentils, n'ayant point d'espérance, et étant sans Dieu au monde, mais que nous en avons été rapprochés par Jésus-Christ ; en sorte que nous ne sommes plus des étrangers, mais que nous sommes les concitoyens des saints et les domestiques de Dieu.
Une si grande faveur nous engage à beaucoup de reconnaissance et à une vie qui soit digne de la gloire de notre condition et de l'heureux état où Dieu a bien voulu nous mettre.

CHAPITRE III.

Après que saint Paul a enseigné, dans le chapitre précédent, que les payens, qui étaient devenus chrétiens, ne composaient plus qu'un même peuple avec les juifs convertis,

il dit aux Éphésiens qu'il était prisonnier à Rome pour avoir annoncé cette doctrine, les Juifs l'ayant accusé et livré aux payens à cette occasion (Voyez Act. XXI ). Il remarque que la vocation des gentils avait été dans les siècles précédens un mystère caché et inconnu aux hommes, mais que Dieu, qui l'avait fait annoncer par les prophètes, l'avait révélé aux apôtres par le Saint-esprit: et il exhorte les Éphésiens à ne point perdre courage à cause des afflictions qu'ils enduraient et qui leur étaient si glorieuses et si utiles.
Ensuite il prie Dieu de les affermir dans sa vocation et de les fortifier dans la foi, dans la charité, et dans toutes sortes de dons spirituels, et de leur faire la grâce de connaître de plus en plus la grandeur et la merveille de la charité de Notre Seigneur Jésus-Christ.

I. 1-13 ; Il. 14-21.

RÉFLEXIONS.
SAINT Paul enseigne, dans ce chapitre, que la vocation des payens était un mystère inconnu avant la venue de Jésus-Christ ; mais que ce mystère avait été révélé par le Saint-Esprit aux apôtres.
Cela nous engage à bénir Dieu de tout notre coeur, non-seulement de ce que nous vivons dans un temps où ce mystère a été manifesté ; mais surtout de ce que nous sommes de ces nations qui étaient autrefois dans les ténèbres de l'idolâtrie et qui ont aujourd'hui part aux promesses de Dieu par l'Évangile, tellement que nous avons un libre accès à Dieu par Jésus-Christ, son Fils.

Cette grande miséricorde que Dieu a exercée envers nous mérite que nous la méditions perpétuellement et que nous nous appliquions à bien connaître le prix et l'étendue de l'amour de Notre Seigneur Jésus-Christ, afin d'être de plus en plus animés par là à l'aimer et à aspirer à la gloire qu'il nous prépare. C'est l'effet que doit produire sur nous la doctrine que l'apôtre établit dans ce chapitre, et c'est dans cette vue que nous devons prier le Seigneur, avec saint Paul, que, selon les richesses de sa gloire, il nous accorde d'être fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, en sorte que Jésus-Christ habite dans nos coeurs par la foi, et qu'étant enracinés et fondés dans la charité, nous puissions comprendre, avec tous les saints, quelle est la grandeur de l'amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ, et être remplis de toute l'abondance des grâces de Dieu. Amen

CHAPITRE IV.

Saint Paul

commence ici à exhorter les Éphésiens aux devoirs de la vie chrétienne, et il leur recommande avant toutes choses la concorde et la paix. Pour les y engager, il leur représente que tous les chrétiens possèdent en commun les mêmes avantages spirituels, que les divers dons que Jésus-Christ avait accordés aux hommes, après être monté au ciel, et les différentes charges qu'il avait établies dans l'Eglise, tendaient à l'édification commune des fidèles, à les unir les uns avec les autres pour ne faire qu'un même corps, à les affermir dans la vérité et dans la piété, et à les conduire par ce moyen à la perfection et au salut.
Après cela, l'apôtre exhorte les Éphésiens à ne plus vivre comme ils avaient vécut avant leur conversion au Christianisme, et comme les payens vivaient encore, mais à mener une vie toute nouvelle et conforme aux préceptes de Jésus-Christ. Il leur recommande particulièrement de fuir les impudicités et les dissolutions des payens, aussi bien que le mensonge, le larcin, la colère, les discours déshonnêtes, la médisance, et toute sorte d'aigreur et d'emportement.

I, 1-16 ; II. 17-32

RÉFLEXIONS.
Nous devons recueillir d'ici,

1
. et en général, que les chrétiens doivent vivre d'une manière digne de la vocation dont ils ont été honorés ;

2
. qu'étant tous membres d'un même corps ayant tous une même foi, une même espérance, un même Dieu et un même Sauveur, il faut que l'on voie régner parmi eux la paix et une parfaite union ;

3
. que puisque Notre Seigneur a distribué divers dons aux hommes, et qu'en particulier il a établi, après son ascension, des ministres extraordinaires, tels qu'étaient les apôtres, et des ministres ordinaires, tels que sont les pasteurs et les docteurs, nous devons reconnaître l'utilité et la nécessité du ministère, en faire un bon usage, et nous en servir pour nous avancer dans la foi, dans la piété et dans la charité ;

4
. qu'il ne faut pas que les chrétiens soient comme des enfans qu'ils soient flottans dans leur croyance, ni qu'ils ajoutent foi à toutes sortes de doctrines et à tout ce que des hommes artificieux peuvent leur dire; mais qu'ils doivent être fermes dans la vérité et dans la charité, et s'attacher pour cet effet invariablement à l'Évangile et à la doctrine de Jésus-Christ, qui seule peut les conduire à la perfection et au bonheur éternel.

5
. Saint Paul nous enseigne ici que la religion chrétienne nous appelle à la sainteté ; qu'il n'est pas permis à des personnes qui ont été enseignées dans la vérité par Jésus-Christ de vivre comme les payens qui étant engagés dans l'ignorance et ne connaissant point Dieu, s'abandonnaient à toutes sortes de dérèglemens ; que le but de l'Évangile est que nous nous dépouillions du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises qui séduisent, et que nous soyions renouvelés en notre esprit et revêtus du nouvel homme, qui est créé selon Dieu dans la justice et dans une vraie sainteté.

6
. Les péchés particuliers que saint Paul condamne, comme tout-à-fait indignes des chrétiens, sont, premièrement, l'impureté et la dissolution, qu'il représente comme le péché dominant des payens ; après cela, le mensonge et la tromperie, l'injustice et le larcin, l'oisiveté, les discours déshonnêtes, qui scandalisent le prochain et qui contristent l'Esprit de Dieu, et enfin l'aigreur, la médisance et la colère.
Le Christianisme nous engage à fuir tous ces péchés-là et à nous étudier à la pureté, à la sincérité, à la justice et à la douceur ; et ce sera par la que nous porterons l'image de notre Père céleste, et que nous serons reconnus pour les vrais disciples de son Fils Jésus-Christ, Notre Seigneur.

CHAPITRE V.

On voit dans ce chapitre,

premièrement, des exhortations à la charité, et à la pureté. Saint Paul, pour détourner les Éphésiens de l'impureté en particulier, leur déclare que ce péché attirait sur les hommes la colère du ciel , et il leur représente que Dieu les avait délivrés des ténèbres du paganisme en les éclairant par la lumière de l'Évangile.
2. Il les avertit de se conduire avec prudence, de racheter le temps, de fuir les excès du vin et la joie profane, et il les exhorte à la joie spirituelle et aux actions de grâces.
3. Il prescrit les devoirs des femmes et des maris.

I. --14 ; II ; 15-21 ; Ill. 22-33.

RÉFLEXIONS.
Nous devons apprendre d'ici,

1
. que la qualité d'enfans de Dieu que nous portons nous oblige à l'imiter, principalement dans sa charité et dans sa bonté, et à marcher sur les traces de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a aimés jusqu'à se donner soi-même pour nous ;

2
. que es chrétiens ne sauraient avoir trop d'horreur pour l'impureté, qu'on ne doit pas même entendre parler de ce vice parmi eux ; qu'ils ne doivent jamais prononcer aucunes paroles libres, folles, ou malhonnêtes, ni rien qui soit contraire à la bienséance ; mais qu'il faut que tous leurs discours soient graves et édifians ; et qu'au reste ceux qui violent les lois de la pureté et de la chasteté, et qui vivent dans la souillure, attirent sur eux la colère de Dieu, et qu'ils n'auront point de part à son royaume.

3
. Saint Paul nous représente que la lumière de l'Évangile, qui nous éclaire et qui nous a tirés des ténèbres du paganisme, ne nous permet pas d'imiter les payens dans leurs dérèglemens, et que bien loin de participer aux péchés des gens du monde, nous devons plutôt les reprendre.

4
. Saint Paul nous donne une règle de prudence en nous recommandant de nous conduire avec sagesse et circonspection dans toutes sortes de circonstances, et de faire un bon usage du temps.

5
. Il dit que l'intempérance et l'ivrognerie sont des vices tout-à-fait indignes des chrétiens, et qu'au lieu de s'abandonner à la sensualité et à la joie charnelle et profane, ils doivent rechercher la joie spirituelle que le Saint-Esprit produit, et qui porte les fidèles à s'édifier les uns les autres, et à louer Dieu continuellement du coeur et de la bouche, rendant toujours grâces à Dieu, notre Père, pour toutes choses, par notre Seigneur Jésus-Christ.

Enfin
l'apôtre, passant aux devoirs particuliers, exhorte les maris et les femmes à vivre dans une parfaite concorde ; il recommande aux maris d'aimer leurs femmes, et aux femmes d'honorer leurs maris et de leur être soumises ; et il représente l'amour que les maris doivent à leurs femmes par celui que Jésus-Christ a pour son Église, et la soumission où les femmes doivent être à l'égard de leurs maris, par la dépendance où l'Eglise est à l'égard de Jésus-Christ.
Cette image que saint Paul emploie marque, de la manière la plus forte, combien ces devoirs réciproques des maris et des femmes sont nécessaires, et combien leur union doit être sincère ; et par là on doit reconnaître quelle est l'importance des avertissemens qu'il donne sur ce sujet.

CHAPITRE VI.

Saint Paul

marque les devoirs des enfans et des pères, et ceux des serviteurs et des maîtres.
2. Il représente aux Éphésiens que puisqu'ils avaient à combattre non-seulement contre des hommes faibles, mais contre ce qu'il y avait de plus puissant dans le monde, et même contre leurs ennemis spirituels, qui sont les mauvais anges, ils devaient se revêtir et s'armer de la foi, de la justice, et de l'espérance, et se servir de la parole de Dieu et de la prière pour résister à tous ces ennemis et pour les vaincre.
3. il conclut cette Épître en se recommandant aux prières des Éphésiens et en priant aussi pour eux.

I. 1-9 ; II.10-17 ; III. 18-24.

RÉFLEXIONS.
LES devoirs qui sont ici prescrits sont très-importans, et tout-à-fait nécessaires, non-seulement pour le bonheur des familles et de la société civile, mais aussi pour l'édification de l'Eglise.

Le premier
de ces devoirs regarde les enfans. Ils sont obligés, par le commandement de Dieu aussi bien que par la loi de la nature, d'obéir à leurs pères et à leurs mères, selon le Seigneur ; et les pères doivent, de leur côté, avoir soin de leurs enfans, et surtout les élever dans la crainte de Dieu, et d'une manière chrétienne, en leur donnant les instructions nécessaires, et en y joignant les remontrances et les corrections dont ils ont besoin.
Pour ce qui est des personnes qui sont en service, leur état les engage à obéir à leurs maîtres et à les servir fidèlement, en leur absence aussi bien qu'en leur présence. Et les maîtres doivent traiter leurs domestiques avec douceur et avec équité, se souvenant qu'il y a dans le ciel un maître de qui ils dépendent aussi bien que leurs serviteurs, et qui n'a point d'égard aux personnes.
Sur quoi il faut considérer que si saint Paul voulait que les maîtres eussent ces égards d'équité pour leurs serviteurs, qui étaient alors la plupart payens, et outre cela esclaves, les maîtres sont encore plus obligés maintenant à s'acquitter de ce devoir, puisque leurs serviteurs sont des personnes libres, et des chrétiens aussi bien qu'eux.

La seconde
partie de ce chapitre nous engage à nous souvenir toujours qu'étant exposés en ce monde à divers dangers, et surtout à nos ennemis spirituels et aux tentations qui nous environnent, nous avons sujet de nous tenir sur nos gardes pour résister à ces ennemis et pour nous garantir de leurs embûches ; que pour cet effet nous devons nous fortifier toujours dans la foi, dans la vérité et dans l'espérance ; lire et méditer continuellement la parole de Dieu, et prier avec persévérance et avec ferveur. Les derniers versets de cette Épître nous enseignent que les chrétiens sont obligés, par l'amour qu'ils doivent à Jésus-Christ et pour leur propre intérêt, de prier pour ceux qui annoncent la parole de Dieu et qui travaillent à l'avancement de son règne, et que les serviteurs de Dieu, de leur côté, doivent aussi prier pour les Églises du Seigneur, et faire en faveur de tous les fidèles le voeu que saint Paul faisait pour les Éphésiens : Que la paix, la charité et la foi, soient avec tous les frères, de la part de Dieu, notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ ! Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment Notre Seigneur Jésus-Christ avec pureté. Amen.


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