ARGUMENS ET
RÉFLEXIONS SUR LES LIVRES ET LES CHAPITRES
DU NOUVEAU TESTAMENT
DEUXIÈME
ÉPÎTRE DE SAINT PAUL AUX
CORINTHIENS.
CHAPITRE
VII.
(On commence au verset
2.)
Saint Paul
- exhorte les Corinthiens à avoir pour
lui la même affection dont il était
rempli pour eux.
- Il leur marque combien il avait
été réjoui d'apprendre, par
le moyen de Tite, l'effet que
l'Épître qu'il leur avait
écrite avait produit sur eux par rapport
à l'incestueux qu'il y avait dans leur
Église ; ce qui lui donne occasion
de parler de la nature et des effets de la vraie
repentance.
I. 2-3 ; II. 4-16.
RÉFLEXIONS.
IL faut faire, sur ce chapitre, les
considérations suivantes.
La première, qu'il doit y
avoir entre les pasteurs et les troupeaux une
grande affection et une tendresse
réciproque, telle qu'était celle que
saint Paul avait pour les Corinthiens et qu'il
souhaitait qu'ils eussent aussi pour lui.
2. La manière dont les
Corinthiens avaient reçu Tite, et l'effet
que les censures de saint Paul avaient produit sur
eux, nous enseignent que les Églises doivent
recevoir avec amour et, avec confiance les
fidèles ministres du Seigneur, et se
soumettre à leurs corrections et à
leurs remontrances.
3. La grande joie dont saint Paul
fut rempli lorsque Tite l'eut informé de
l'heureux état de l'Eglise de Corinthe,
montre que la plus douce satisfaction que les
pasteurs puissent goûter est de voir le fruit
de leur ministère et les marques de
l'affection de leurs troupeaux.
Enfin ce chapitre nous instruit sur
la nature de la vraie repentance. Saint Paul dit
qu'il y a une tristesse selon le monde ; c'est
celle qui ne naît que de l'amour du monde et
des considérations temporelles, et qui n'est
suivie d'aucun changement salutaire ; cette
tristesse ne produit que la mort.
Au lieu que la tristesse selon Dieu
est suivie d'une paix et d'une consolation
très-douce, et qu'elle produit des effets
tout-à-fait avantageux, puisqu'elle remplit
ceux qui en sont touchés d'une vive douleur
et d'une juste indignation contre eux-mêmes,
qu'elle leur inspire de la crainte et du
zèle, et qu'elle les porte à
réparer, par tous les moyens possibles, le
mal qu'ils ont fait.
CHAPITRE
VIII.
L'apôtre
- informe les Corinthiens de la
libéralité que les Églises
de Macédoine avaient exercée, dans
une collecte qu'on faisait en faveur des
Églises de la Judée. Il les
exhorte à imiter cet exemple et à
achever cette collecte, qui avait
été commencée
l'année précédente, et il
leur dit qu'il leur envoyait pour cela Tite et
une autre personne, qui était apparemment
saint Luc.
RÉFLEXIONS.
CE chapitre contient diverses
instructions sur l'aumône.
La première est que les
chrétiens sont obligés d'exercer la
charité, toutes les fois que l'occasion s'en
présente et qu'ils peuvent le faire, surtout
quand il s'agit d'assister leurs frères.
Saint Paul dit sur ce sujet que les personnes qui
se sont données elles-mêmes à
Dieu et qui ont bien connu et bien senti la
grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ,
s'acquittent toujours avec plaisir de ce devoir.
2. L'exemple de la grande
charité et du zèle des Églises
de Macédoine, que saint Paul propose aux
Corinthiens, fait voir que ceux qui exercent la
charité font un très-grand bien,
puisqu'ils ne soulagent pas seulement les
nécessiteux, mais qu'outre cela, ils sont en
bon exemple à toute l'Eglise, et qu'ils
incitent les autres à les imiter.
La troisième instruction est
que, dans les oeuvres de charité, Dieu a
surtout égard. à la promptitude et
à la bonne volonté avec laquelle on
donne.
La quatrième, que la
charité doit être faite dans une juste
proportion, en sorte que chacun contribue selon son
pouvoir, et que les uns ne soient pas plus
chargés que les autres.
Il paraît aussi de ce que
saint Paul dit sur ce sujet, qu'il est juste que
ceux qui ont été assistés
assistent les autres à leur tour.
Enfin les grandes précautions
que saint Paul apportait dans la distribution des
collectes, pour que personne ne put le
blâmer, et le soin qu'il avait de les faire
remettre à des gens fidèles et
approuvés, montrent qu'il faut administrer
la charité avec une grande
intégrité et beaucoup de prudence, et
que ceux qui ont les aumônes des
fidèles entre les mains doivent les
dispenser de manière qu'ils ne donnent lieu
à aucun reproche ni même, s'il se
peut, à aucun soupçon,
CHAPITRE
IX.
Saint Paul
- continue à exhorter les Corinthiens
à assister les Églises de la
Judée, et à le faire
libéralement et volontairement.
- Et pour les engager à ce devoir, il
leur propose la bénédiction que
les personnes charitables ont à attendre
de Dieu, et les bons effets que l'exercice de la
charité produit pour la gloire de Dieu et
pour l'édification de l'Église.
I. 1-7 ; II. 8-15.
RÉFLEXIONS.
CE chapitre traite de l'aumône
et de la charité, de même que le
précédent, et l'apôtre y marque
particulièrement trois choses sur ce
sujet : savoir, la manière dont on doit
faire la charité, la récompense des
gens charitables, et les bons effets que la
charité produit.
1. Sur la manière, saint Paul
dit que, pour plaire à Dieu, il faut donner
autant qu'on le peut, avec abondance, avec joie et
de bon coeur, parce que Dieu aime celui qui donne
gaiement.
2. Les promesses qu'il fait aux
Corinthiens ne nous permettent pas de douter que
Dieu ne récompense les personnes
bienfaisantes et charitables, même par des
bénédictions temporelles, en
multipliant leurs biens ; en sorte qu'elles
ont toujours, non-seulement ce qui leur est
nécessaire, mais aussi de quoi assister ceux
qui sont dans l'indigence.
3. Nous devons bien
considérer les bons effets que la
charité produit : Elle réjouit
les saints, elle console les affligés, et
elle les engage à louer Dieu ; elle
édifie l'Eglise, elle fait que plusieurs,
voyant la libéralité des
fidèles, glorifient le saint nom de Dieu,
prient pour les personnes charitables, et sont
portés à les imiter ; ce qui
tourne au plus grand avancement de la religion et
de la piété.
Ces considérations doivent
inciter fortement tous les chrétiens
à la charité, et c'est
particulièrement à ceux à qui
Dieu a donné du bien de profiter de ce que
saint Paul dit, dans ce chapitre et dans le
précédent.
CHAPITRE
X.
La vue de saint Paul, dans ce
chapitre et dans les suivans,
- est de se défendre contre ceux qui
tâchaient de diminuer son autorité
parmi les Corinthiens et de le rendre
méprisable. C'est dans ce
dessein qu'il parle,
premièrement, de la puissance spirituelle
que Dieu lui avait donnée, et de l'usage
qu'il en faisait pour l'édification de
l'Eglise.
- Ensuite il dit qu'il n'était point
rempli d'orgueil, comme ceux qui parlaient mal
de lui ; qu'il ne prétendait point
s'ingérer dans les travaux des autres, ni
s'en attribuer la gloire ; mais qu'il se
contentait de la mesure de la grâce que
Dieu lui avait départie, et qu'au reste
il espérait que, comme il avait
annoncé le premier l'Évangile
à Corinthe, il irait encore le
prêcher dans des lieux plus
éloignés, où il n'avait pas
encore été annoncé.
I.1-11 ; Il. 12-18.
RÉFLEXIONS.
LE soin que saint Paul prend de se
justifier et de se défendre contre ceux qui
le blâmaient, et ce qu'il dit de son
autorité et de la puissance spirituelle que
Dieu lui avait donnée, fait voir qu'on peut
soutenir son innocence, pourvu qu'on le fasse avec
modération et dans de bonnes vues.
Cela montre, en particulier, que
bien que les serviteurs de Dieu doivent être
entièrement éloignés de
l'orgueil, il leur est pourtant permis et qu'ils y
sont même obligés, de soutenir honneur
de leur ministère et de se servir de
l'autorité qu'ils ont reçue de
Jésus-Christ, conformément à
ses intentions ; résistant avec
fermeté à tous ceux qui veulent
empêcher l'édification de l'Eglise, et
se proposant pour but, non leur propre gloire ou
leurs intérêts, mais d'avancer le
règne de Dieu, de détruire tout ce
qui s'oppose à sa connaissance, et d'amener
les pensées des hommes à
l'obéissance de Jésus-Christ.
Cela nous apprend aussi que les
chrétiens doivent avoir leurs pasteurs en
révérence et se soumettre à
eux, puisque leur charge vient aussi de
Jésus-Christ, et que, quoiqu'ils soient
inférieurs aux apôtres, le Seigneur
les a établis pour conduire son
Église.
Enfin la manière dont saint
Paul parle de lui même, et les
réflexions qu'il fait sur l'orgueil de ces
docteurs qui lui étaient opposés,
doit nous faire reconnaître que
l'humilité est le caractère des vrais
ministres de Jésus-Christ, qu'ils doivent se
renfermer dans les bornes de leur vocation et dans
les fonctions auxquelles ils sont appelés,
et que c'est un très-grand malheur pour
l'Eglise, quand ses ministres sont animés
d'un esprit d'orgueil, de présomption,
d'envie et de jalousie, et qu'ils causent de la
division et du trouble.
CHAPITRE
XI.
Saint Paul dit aux
Corinthiens
- que le grand amour qu'il avait pour eux, et
la crainte qu'ils ne se laissassent
séduire par ceux qui travaillaient
à l'abaisser, le contraignaient à
leur parler, quoique malgré lui, des
avantages dont Dieu l'avait enrichi et de ce
qu'il avait fait pour eux.
- 2. Il les fait souvenir qu'il leur avait
annoncé l'Évangile sans rien
recevoir d'eux, afin d'ôter tout
prétexte aux faux apôtres, qui n'en
usaient pas comme lui.
- 3. il montre qu'il pouvait se glorifier
d'être au-dessus de ces faux docteurs, qui
étaient juifs, et cela par ses grands
travaux et par ses souffrances, dont il fait ici
un dénombrement très-remarquable.
I. 1-6 ; II. 7-15 ; III. 16-33.
RÉFLEXIONS.
CE qu'on remarque en
général dans ce chapitre,
c'est que saint Paul y soutient
l'honneur de son apostolat, mais d'une
manière extrêmement humble, et que
s'il parle avantageusement de soi-même, les
adoucissemens et les excuses qu'il apporte montrent
assez qu'il était contraint d'en user ainsi.
De là on doit conclure qu'il faut toujours
parler de soi-même avec une grande modestie,
et qu'en particulier cette humilité et cette
modestie conviennent aux ministres de
Jésus-Christ, mais qu'ils peuvent pourtant
défendre leur innocence et leur
ministère, lorsque cela est
nécessaire pour l'édification
publique.
2. La crainte que saint Paul avait
que les Corinthiens ne se laissassent
détourner de la pureté et de la
simplicité de l'Évangile par les faux
docteurs, et ce qu'il dit que les ministres de
Satan se transforment en anges de lumière,
avertit les chrétiens d'être sur leurs
gardes, de bien discerner les doctrines et ceux qui
les enseignent, et de ne pas se laisser surprendre
par de fausses apparences de piété et
de zèle.
3. On voit ici que saint Paul
n'avait rien voulu recevoir des Corinthiens,
quoiqu'il les aimât et qu'il fût
aimé d'eux. Il en usa de la sorte, pour ne
donner aucun prétexte à ceux qui
cherchaient à le rendre suspect, et pour
montrer qu'il ne ressemblait pas aux faux docteurs
qui le décriaient et qui étaient dans
le fond des mercenaires. Ce caractère de
prudence et de désintéressement doit
se rencontrer dans tous les
pasteurs, et c'est ce qui donne
un grand poids à leur ministère et
à toutes leurs fonctions,
4. On doit bien considérer le
récit que l'apôtre fait ici de ses
grandes souffrances et de tant de dangers et de
persécutions par où il avait
passé, et dont Dieu l'avait tiré.
C'est là une belle preuve de son
zèle, de sa sincérité, et de
la vérité de la doctrine qu'il
annonçait ; cela montre aussi que les
souffrances ne devaient point étonner les
chrétiens, et surtout les serviteurs de
Jésus-Christ.
Enfin saint Paul fait
connaître qu'outre les souffrances qu'il
endurait en sa personne, il était
continuellement en souci pour les Églises du
Seigneur, et qu'il n'arrivait aucun mal à
l'Eglise ou à quelqu'un des fidèles
qu'il n'en fût afflige et comme,
brûlé. Tous les vrais pasteurs sont
animés du même esprit ; les
devoirs de leur saint ministère, le soin des
âmes et les divers besoins de leurs
troupeaux, les occupent et les inquiètent
jour et nuit, et ils sont sensibles à ce qui
regarde l'édification de l'Eglise plus
qu'à toute autre chose.
CHAPITRE
XII.
Saint Paul,
- continuant à parler des avantages qui
le distinguaient des autres ministres, fait le
récit de son ravissement au ciel ;
mais il le fait avec beaucoup d'humilité
et de modestie.
- Après cela il dit aux Corinthiens
qu'il irait bientôt vers eux, et que,
comme il ne leur avait pas été
à charge par le passé, il ne le
serait point encore ; il leur
témoigne une extrême tendresse, et
il déclare qu'il ne leur avait
écrit comme il venait de faire, que pour
leur édification, et afin qu'il ne
fût pas obligé de les traiter avec
sévérité lorsqu'il irait
à Corinthe.
I. 1-13 ; Il. 14-21.
RÉFLEXIONS.
LE ravissement de saint Paul dont il
est parlé dans ce chapitre, a
été un privilège
tout-à-fait glorieux pour cet apôtre,
et qui prouve que sa vocation était divine,
et en même temps qu'il y a une vie et une
gloire éternelle qui est
réservée dans le ciel pour les
fidèles. La manière dont saint Paul
rapporte ce ravissement, et les excuses dont il se
sert en en faisant le récit, montrent qu'il
peut nous être permis de parler des
grâces que Dieu nous a accordées, mais
qu'il ne faut le faire que lorsque cela est
nécessaire pour la gloire de
Dieu, et toujours avec un humble
sentiment de notre indignité, et nullement
pour nous vanter ou pour nous élever.
Cet apôtre dit que Dieu avait
mis une écharde en sa chair,
C'est-à-dire en son corps, afin qu'il ne
s'élevât pas à cause des
révélations qu'il avait eues
lorsqu'il fut ravi dans le Paradis, et qu'un
mauvais ange le faisait souffrir par la permission
de Dieu.
Cela nous montre qu'il est dangereux
qu'on ne s'élève quand on a quelque
avantage considérable, et qu'il est
nécessaire que Dieu envoie, même aux
plus saints, des afflictions et des sujets de
mortification, pour les contenir dans
l'humilité.
Saint Paul nous apprend qu'il avait
prié instamment pour être
délivré de cette affliction, mais que
le Seigneur ne lui accorda pas sa demande, et qu'il
lui dit : Ma grâce te suffit.
Dieu ne manque jamais d'accorder les
grâces qui regardent les besoins de
l'âme et le salut à ceux qui les lui
demandent ; mais il n'exauce pas toujours les
prières qui tendent à obtenir la
délivrance des maux du corps. Mais sa
grâce, qui nous donne la force de les
endurer, doit nous suffire, et il ne nous laisse
dans la souffrance qu'afin de faire voir d'autant
mieux sa vertu dans notre faiblesse.
Enfin saint Paul marque ici
l'affection tendre et paternelle dont il
était animé envers les
Corinthiens : Il n'avait en vue que de les
édifier, il était prêt à
donner sa vie pour eux, et il craignait même
d'être obligé de traiter avec
sévérité ceux qui ne se
seraient pas amendés. Tels sont les
sentimens des fidèles pasteurs ; ils
aiment tendrement leurs troupeaux ; ils se
dévouent entièrement à leur
édification, et c'est toujours un sujet de
douleur pour eux de se voir contraints d'employer
la rigueur des censures, contre ceux qui donnent du
scandale et qui sont incorrigibles.
CHAPITRE
XIII.
L'apôtre avertit encore une
fois les Corinthiens
- qu'il irait les voir, qu'il
n'épargnerait point ceux qui ne ne se
seraient pas amendés, et que, puisque
quelques-uns d'entr'eux semblaient douter de son
autorité,
- il leur ferait sentir, par
l'expérience et par les effets, que,
comme Jésus-Christ (quoiqu'il eût
été un homme faible)
régnait par la puissance de Dieu, lui
aussi, quoiqu'on le regardât comme un
homme infirme et même méprisable,
avait pourtant reçu la puissance et
l'autorité d'un apôtre de
Jésus-Christ.
- Il les exhorte à s'examiner
eux-mêmes et à se corriger, et il
leur dit qu'il ne souhaitait
rien tant que de les trouver dans un bon
état, afin qu'il ne fût pas
contraint d'user de
sévérité envers eux,
dût-on même révoquer en doute
sa qualité d'apôtre. Il finit par
une exhortation générale à
l'amendement et à la paix, et par des
voeux.
I. 1-4 ; II. 5-10 ; III. 11-13.
RÉFLEXIONS.On
doit remarquer, dans ce chapitre, le zèle et
en même temps la douceur, la charité,
et l'humilité de saint Paul. Cet
apôtre était résolu à ne
pas épargner ceux qui seraient
incorrigibles ; cependant il souhaitait qu'ils
s'amendassent et qu'il ne se vît pas
obligé de se servir contr'eux de la
puissance qu'il avait reçue de
Jésus-Christ en qualité
d'apôtre.
À l'imitation de saint Paul,
les ministres de Jésus-Christ doivent
être animés d'un esprit de
charité et d'humilité, se servir
autant qu'ils le peuvent de la douceur plutôt
que de la rigueur, et cependant ne pas
épargner les pécheurs endurcis,
lorsque la nécessité le demande. Il
paraît aussi de là qu'il est plus
louable et plus agréable à Dieu que
les chrétiens fassent leur devoir
d'eux-mêmes et volontairement, que s'il
fallait employer les menaces ou les censures de
l'Eglise, pour les y engager. Saint Paul conclut
cette Épître, en exhortant les
Corinthiens à la joie spirituelle, à
l'amendement et à la paix, par ces
paroles : Au reste, mes frères soyez
dans la joie, tendez à la perfection,
consolez-vous, ayez un même sentiment, vivez
en paix, et le Dieu d'amour et de paix sera avec
vous.
C'est là l'état auquel
tous les chrétiens doivent aspirer et dans
lequel ils doivent s'affermir de plus en plus, et
c'est aussi le moyen d'avoir part à l'amour
de Dieu, à sa paix, et aux effets de sa
miséricorde en Jésus-Christ, Notre
Seigneur.
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