À l'Image de Christ
XVI
L'influence et l'action de Christ.
Matthieu
VII, 28;
VIII, 27;
IX, 8,
26,
31,
33;
XII, 23;
XXII, 22,
33. Marc
I, 45;
Il, 1, 2,
12;
VII, 36, 37
IX, 15;
XV, 5. Luc
II, 47-48;
IV, 15,
22,
32,
37.
Matthieu
XIV, 1, 2. Marc
IV,
41; X, 32. Luc
V, 8,
26.
XXIII, 45,
48. Jean
XVIII, 6.
Marc
I, 23-27;
V, 6-7. Luc
VI, 11,
XIII, 14.
Matthieu
II, 1-3;
III, 13-14;
IV, 19-22;
XXVII, 19,
55. Marc
I, 37;
V, 18;
XII, 37, Luc
I, 41
VIII, 40;
XI, 27;
XXII, 61, 62;
XXIV, 32. Jean
VI, 68;
VII.
|
Dans le chapitre précédent, nous
avons étudié les impressions
produites sur le Christ par les
événements et les individus. Dans
celui-ci, nous chercherons à discerner les
sentiments que sa présence et sa conduite
éveillaient dans le coeur des hommes. Si les
récits de sa vie accordent une grande
attention à la variété et
à la profondeur des impressions qu'il
recevait de l'extérieur, les remarques sur
l'influence qu'il exerçait lui-même ne
sont pas moins nombreuses.
Le vieillard Siméon, prenant
dans ses bras l'enfant Jésus, avait
prophétisé dans le Temple
que par lui, les pensées
secrètes des coeurs seraient
dévoilées. En effet, ceux qui
l'approchaient, l'aimaient ou le haïssaient,
l'admiraient ou le méprisaient, mais nul ne
pouvait rester indifférent. Une
légende du Talmud raconte que le roi Salomon
possédait une bague sur laquelle
était gravé le nom de Dieu; chaque
fois que cette inscription était
dirigée vers une personne, celle-ci se
voyait aussitôt contrainte d'exprimer
à haute voix la pensée ensevelie dans
les profondeurs de sa conscience. Ainsi, la simple
présence de Jésus au milieu des
hommes mettait en lumière tous leurs
sentiments, bons ou mauvais.
I
L'impression générale qu'il
excitait fut, nous dit l'Évangile,
l'étonnement: « Ils furent
émerveillés. » - « Ils
s'étonnèrent. » - « Ils
furent saisis d'étonnement. » - Telles
sont les phrases qui reviennent continuellement
dans ces récits. Quelquefois c'est son
enseignement qui les
étonnait, - sa grâce, son
originalité et sa puissance; - d'autrefois,
les connaissances qu'il avait acquises sans avoir
jamais étudié. Ses miracles faisaient
plus de bruit encore, tous accouraient pour le
voir, les malades guéris répandaient
au loin sa réputation et, partout sur son
passage, une auréole de gloire se formait
autour de lui.
Cette vulgaire admiration
était pour lui une nécessité
pénible ; son âme sensitive craignait
les importunités de la foule et mesurait
exactement la valeur de cette flatterie
superficielle. Le seul avantage qui la lui fit
accepter était d'attirer à lui ceux
qui le cherchaient réellement et que
lui-même était venu chercher. Tel fut
le cas de cette femme malade qui toucha un pan de
sa robe afin d'être guérie.
Pressé de tous côtés par ceux
qui le suivaient, Jésus était en
contact direct avec plusieurs personnes, sans que
rien d'extraordinaire se fût produit; mais
lorsqu'elle approcha, humble dans sa misère
et sa foi tremblante, une vertu sortit de lui qui
la guérit. Sans la foule, elle n'eût
pas été là ; c'est
l'excitation générale qui l'informa
de sa présence et lui
fournit cette occasion unique d'aller à
lui
C'est peut-être là, en
effet, une compensation aux inconvénients du
bruit créé autour de certaines formes
religieuses. Il faut des cloches pour appeler
à l'église ceux qui ont besoin de
Christ. Leur son, grave ou joyeux, signale
l'apparition des prédicateurs populaires et
les multitudes accourent pour les entendre. Quand
un orateur distingué surgit ou qu'un
réveil se produit, l'étonnement remue
la contrée; une grande partie de ce tapage
restera sans doute stérile, mais si la
majorité du public est
entraînée par l'esprit d'imitation,
quelques âmes sont réellement
touchées; du milieu de la foule bourdonnante
qui sort du temple, une personnalité
ignorée s'échappe silencieusement,
emportant avec elle une bénédiction
dans sa solitude.
II
Parfois l'étonnement se changeait en
crainte. Lorsqu'il s'éveilla pendant l'orage
et calma le vent et les flots, il nous est dit qu'
« ils furent effrayés », et,
lorsqu'il ressuscita le fils de la veuve de
Naïn, « ils furent saisis de crainte
». Cette impression de la présence
immédiate du Tout-Puissant saisissait tous
les témoins oculaires des
miracles.
Certains phénomènes de
la nature, tels qu'un coup de tonnerre subit ou un
tremblement de terre nous font éprouver une
sensation étrange et en dehors du
contrôle de notre volonté. C'est le
sentiment de l'impuissance humaine sous
l'étreinte d'une force inconnue. Ceux qui
assistaient aux miracles de Christ reconnaissaient
en lui le maître de la nature et des hommes,
et cette vague intuition du divin les remplissait
d'effroi.
D'autres fois, la crainte qu'il
inspirait n'était qu'un hommage rendu
à la noblesse de son caractère ; la
preuve la plus authentique de la grandeur morale de
Jésus se trouve dans
l'impression qu'il produisit sur
ceux qui l'entouraient aux moments les plus
solennels de sa vie. À
Géthsémané, quand il rencontra
les soldats envoyés pour l'arrêter,
son visage portait encore les traces de l'agonie
traversée quelques instants auparavant et
l'effet en fut extraordinaire. À sa vue,
« ils reculèrent et tombèrent
sur le sol ». Il semble, du reste, que la
pensée constante de l'approche de sa fin
l'ait revêtu d'une imposante dignité
dans les six derniers mois de sa vie. La grandeur
de son but s'imprimait sur sa physionomie,
accusaient ses traits, rehaussait sa taille et
accélérait son pas ; parfois, tandis
qu'il marchait en avant des Douze, absorbé
dans ses pensées, « ils étaient
étonnés et le suivant, ils
s'effrayaient ».
Au début même de son
ministère, cette dignité morale
s'impose déjà dans plusieurs
circonstances. Quand, dans un premier accès
d'inspiration prophétique, il chassa du
temple les vendeurs et les acheteurs, pourquoi
fuirent-ils lâchement devant lui? Ils
étaient nombreux; il était seul; ils
étaient riches et influents; il
n'était qu'un simple artisan. Mais sa
personne même
prévenait toute
résistance et inspirait le respect; devant
la majesté de la sainteté
indignée, les pécheurs les plus
endurcis sont forcés de courber la
tête.
III
La crainte que Jésus inspirait
était le sentiment qu'éprouve le fini
vis-à-vis de l'infini; impuissants dans les
mains du Tout-Puissant, ceux qui l'entouraient se
sentaient en même temps transpercés
par le regard de Celui qui voit tout et qui est
pureté.
Comme l'ignorant parle avec aisance
dans la compagnie de l'ignorant, mais se met
à bégayer et semble avoir peur
d'entendre sa propre voix dès qu'il se
trouve au milieu d'une société
cultivée; comme le mendiant porte sans honte
ses haillons troués et
rapiécés s'il demeure avec ses
égaux, mais devient soudain conscient de cet
assemblage disparate s'il est transporté
dans un salon rempli d'une foule
élégante, ainsi l'âme humaine,
mise en contact avec la sainteté, rentre en
elle-même et reconnaît toutes ses
imperfections. Ce sentiment,
lors de la pêche miraculeuse, contraignit
Pierre à joindre ses mains suppliantes et
à s'écrier: « Seigneur,
éloigne-toi de moi, car je suis un homme
pécheur! » À la vue du miracle
que Jésus avait accompli chez eux, la
même raison poussa les Gadaréniens
à le prier de quitter leur rivage, tant le
péché recule instinctivement devant
ce qui est saint.
Dans la tragédie de Faust,
Marguerite, type de la pureté virginale, ne
peut supporter la vue de
Méphistophélès, bien qu'il
soit déguisé en chevalier et qu'elle
n'ait aucune idée de sa vraie
personnalité. Une antipathie
irraisonnée l'éloigne de lui: «
Rien dans ma vie ne m'a enfoncé le trait
plus avant que le repoussant visage de cet homme.
»
De même, la présence de
Christ éveillait dans les âmes impures
une répulsion instinctive et le désir
de fuir. Lorsque la femme adultère lui fut
amenée, il courba la tête sous cette
honte douloureuse et se mit à écrire
sur le sol; ses accusateurs, devinant vaguement
à la fin ce qui se passait en lui, eurent
peur et, « accusés par leur conscience,
se retirèrent un à un,
depuis les plus
âgés jusqu'au dernier, et Jésus
resta seul avec la femme qui était là
au milieu.
Quand il approchait des
possédés, il les jetait dans des
paroxysmes d'excitation et ils le suppliaient de
partir, car sa vue seule était un tourment
pour eux.
La Bonté, si elle ne subjugue
pas le coeur humain, réveille en lui tous
ses instincts sauvages et contradictoires. Le mal
prenait sa pire forme chez ceux qui s'opposaient
à Christ. Pilate, par exemple, se contenta
d'appliquer dans le cas de Jésus les
principes d'administration qui lui avaient servi
maintes fois, principes de l'égoïste et
de l'opportuniste revêtu du manteau de la
justice; mais toute leur sinistre valeur ne fut
réalisée que le jour où il
relâcha Barabbas et livra Jésus aux
bourreaux. L'inhumanité et le vide des
Sadducéens et des Pharisiens n'apparurent
jamais sous leurs vraies couleurs avant que la
lumière qui rayonnait de Jésus
n'exposât toutes les taches et tous les plis
de la robe de l'hypocrite. La douceur même de
Christ les excita à dédaigner plus
profondément ses prétentions; le
silence qu'il opposait à leurs
accusations faisait grincer
leurs dents de méchanceté
déçue, la vivacité de sa
polémique les cramponnait à leurs
erreurs.
Ainsi les coeurs sont endurcis par
l'excellence même de ceux avec qui ils
entrent en contact. jadis, Achab rencontrant Elie,
lui cria d'une voix stridente: « M'as-tu
trouvé, ô mon ennemi? » de
même, le simple soupçon que sa
mère prie pour lui ou que des amis
bienveillants préparent son bien-être
spirituel exaspère, en tous temps, chez
l'homme déterminé à descendre
la voie large, le désir de faire le mal. -
Les moqueries insultantes que doit subir de la part
de ses camarades le jeune chrétien qui ose
affirmer ses convictions, sont une preuve que sa
présence leur est un vivant reproche et ils
rendent ainsi, sans le vouloir, hommage à sa
supériorité. «Ne vous
étonnez pas si le monde vous hait; vous
savez qu'il me hait avant vous. »
IV
Mais si la présence de Jésus
repoussait quelques personnalités, il
exerçait sur d'autres une puissante
attraction et le trait dominant de son
caractère était certainement la
sympathie morale.
Si profondément
enraciné que soit le mal dans l'âme
humaine, il est incapable d'étouffer
entièrement le principe opposé qui
dans chaque homme proteste contre le
péché, - qui rappelle au fils
prodigue la maison paternelle abandonnée et
lui fait sentir la honte de garder les pourceaux, -
qui l'avertit aux heures de solitude que le
péché est son pire ennemi, et qu'il
ne trouvera pas le bonheur s'il ne rompt avec
lui.
Ce principe rédempteur de la
nature humaine est la conscience, et, sans cette
intuition divine, la condition de l'homme serait
désespérée. Elle oblige le
pécheur le plus endurci à s'incliner
involontairement devant certaines manifestations du
bien. Des appels tels que ceux de
Jean-Baptiste la remuent
quelquefois, mais la vue d'une pureté
exceptionnelle, de la compassion qui se penche sur
l'impie et prie pour lui, la touchent plus
sûrement. Voilà qui rappelle à
l'homme un bien qu'il a perdu! Ses jouissances
perverses lui apparaissent alors dans toute leur
vulgarité, et il ressent un malaise et un
mécontentement
inexpliqués.
Jésus exerçait
à un haut degré ce genre d'influence.
Partout où existait en germe quelque vague
aspiration à une vie supérieure, ce
sentiment était stimulé par sa
présence. La conscience, enfermée
dans sa prison, s'éveillait à sa voix
et réclamait sa liberté. Quand il
passait, les coeurs chargés allaient
à lui. Des mouvements inaccoutumés se
produisirent chez les publicains et les
pécheurs et même chez les Pharisiens:
Nicodème vint le chercher de nuit;
Zachée monta sur le sycomore pour le voir;
la femme pécheresse tomba à ses pieds
et les arrosa de ses larmes.
L'attraction morale peut être
active ou passive.
Il y a une bonté qui attire
les hommes par sa simple force.
Elle ne songe pas à l'effet, car son
attention est concentrée sur une vision
intérieure et occupée à suivre
une loi secrète. Elle ne se targue pas de
son influence sur autrui, car elle ne se
connaît pas elle-même et
l'humilité rehausse toutes ses
qualités. C'est souvent le caractère
des vertus féminines. « Tantôt
nous la voyons à l'oeuvre dans une humble
vie, fidèle et dévouée,
inspirée dans toute sa conduite par l'amour
de Dieu qui brûle en elle. Tantôt
c'est, dans une sphère plus
élevée., au milieu du luxe, une
âme libre de liens, que le rayonnement des
biens terrestres n'a pu éblouir et qui passe
dans le monde sans être effleurée par
le mal, malgré, la sympathie qu'elle accorde
ici-bas à tout ce qui est bon et beau et la
jouissance qu'elle sait en dégager, une de
ces âmes qui nous font pénétrer
(autant que petit le faire un caractère
humain) dans le royaume de Lumière
éternelle.» (Mozley; University
Sermons.)
Jésus est le couronnement de
ces caractères. À travers les
siècles, une lueur de sainteté
émane de sa figure. C'est pourquoi les
regards des hommes, parcourant les champs de
l'histoire à la recherche
de la perfection se reposent, à la fin, sur
Celui qui en fut l'incarnation parfaite et
définitive, et ceux même dont
l'opposition à la doctrine chrétienne
est amère et bruyante, s'apaisent et parlent
de Christ avec respect. Aucune plume ne peut rendre
l'impression produite sur le lecteur attentif de sa
vie dans l'Évangile. Il est aisé de
faire une énumération des
qualités qui formèrent son
caractère humain; mais qui pourrait en
exprimer la fusion parfaite, l'harmonie, et le
charme subtil? Tout cela cependant, se trouva
réuni dans une personnalité unique et
ses contemporains le virent de leurs
yeux!
L'attraction morale active exerce
une influence différente.
Il y a des natures que l'on peut
appeler magnétiques. La foule accourt et les
suit partout; quelque soit le domaine de leur
activité, elles y apportent toutes leurs
forces et les autres sont entraînées
par le courant. Si c'est le mal qui est leur voie,
elles seront souveraines dans le royaume des
ténèbres. Mais, comme toutes les
forces de la nature, celle-ci petit être
conquise et sanctifiée: transformée,
elle anime alors l'esprit du
missionnaire, de l'apôtre, du
précurseur religieux, etc.
Rien n'est plus surprenant dans la
vie de Jésus que la facilité
apparente avec laquelle les hommes abandonnaient
leurs occupations pour le suivre : Jacques et Jean
sont dans leur barque, qui raccommodent leurs
filets; ils répondent à son appel en
laissant là leur travail et leur père
Zébédée. Matthieu est au
bureau des péages que l'on ne peut quitter
à volonté; au premier ordre, il se
lève et suit Jésus! Zachée a
été toute sa vie un usurier; mais
aussitôt que Jésus lui demande
l'hospitalité, il lui fait des propositions
et des promesses de la plus étonnante
générosité.
L'oeuvre magnifique du Christ
frappait l'imagination de tous ceux qui
étaient capables d'un noble sentiment. Sa
personne entière y était
consacrée et le dévouement absolu
provoque toujours l'imitation. Il était
l'auteur et le chef d'un mouvement nouveau qui
s'étendait autour de lui et auquel
l'enthousiasme de ses disciples attirait chaque
jour des adhérents. Cette même
puissance se retrouve dans une mesure
remarquable chez tous les grands
conducteurs spirituels: Saint Paul, Savonarole,
Luther, Wesley et nombre d'autres qui, remplis
eux-mêmes du Saint-Esprit, ont eu la force de
soulever les hommes au-dessus des instincts
naturels du plaisir et du confort, et de leur
communiquer la volonté du sacrifice à
une grande cause. Il n'est pas une vie
sérieuse, animée de l'enthousiasme de
Christ, qui n'exerce à quelque degré
une influence semblable.
Un des faits encourageants de notre
époque est la conscience que toute personne
qui pense, commence à prendre de sa
responsabilité. Pour beaucoup d'âmes,
la crainte du péché naît de la
conviction du mal qu'elles font à d'autres
et leur plus grande joie serait de guider vers le
bien ceux avec lesquels la vie les a mis en
contact.
Ce sentiment est digne de la
solennité de notre existence ici-bas et
devrait devenir l'un des principes directeurs de
notre conduite. Il n'est cependant pas sans danger.
Si nous lui accordions une trop grande place dans
nos décisions, il chargerait nos consciences
d'un poids intolérable et
pourrait tarir la source de notre énergie;
il nous induirait facilement à vivre pour
l'apparence et à tomber dans l'hypocrisie.
L'influence la plus saine est celle qui ne se
cherche pas, car ce n'est pas toujours au moment
où nous croyons impressionner les autres que
nous y arrivons le mieux. Ils évitent nos
efforts directs et nous observent lorsque nous n'y
pensons guère: un geste inconscient, une
parole étourdie leur révèlent
le secret que nous gardons. Ils savent fort bien si
notre personnalité intérieure
répond à notre apparence et ils
évaluent le poids de notre caractère
avec une curieuse exactitude.
Un homme peut employer toutes ses
forces à acquérir de l'influence et
manquer le but. Mais, si sa vie intérieure
se développe, s'il acquiert de l'empire sur
lui-même, s'il grandit en conscience, en
pureté, en obéissance, chaque pas en
avant le rendra plus digne du monde et des causes
qu'il aura à soutenir.
Le chemin qui conduit à
l'influence est la grande route du devoir et de la
loyauté. Qu'un homme ouvre son coeur
à l'énergie de Christ et,
consciemment ou inconsciemment,
- cette dernière alternative est
peut-être la meilleure, - s'accroîtra
en lui sa puissance sur les hommes pour Dieu, et
sur Dieu pour les hommes!
« Demeurez-en moi et je
demeurerai en vous; comme le sarment ne peut porter
de fruit s'il ne demeure attaché au cep,
ainsi vous ne pourrez porter de fruit si vous ne
demeurez en moi. »
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