Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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(Jean 17.17)
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LA PALESTINE AU TEMPS DE JÉSUS-CHRIST


LIVRE PREMIER
LA VIE SOCIALE

CHAPITRE PREMIER
LA GÉOGRAPHIE DES ÉVANGILES



La Palestine. Ses frontières, son étendue. -

La Galilée. - Le chiffre de sa population. Nazareth. - Naïm. - Tibériade. - Capharnaüm. - Le Lac.


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LA PALESTINE

Le plus ancien nom de la Palestine (en hébreu Pelescheth) (1) est Canaan.
Les premiers habitants prétendaient, en effet, descendre de Canaan, fils de Cham. Dépossédés par la conquête des Hébreux, ils disparurent et les vainqueurs firent appeler leur nouveau pays, terre des Hébreux ou terre d'Israël. Après l'exil, elle reçut le nom de terre de Judée, de même que les habitants voyaient changer leur nom d'Israélites en celui de Juifs. Les débris de la tribu de Juda avaient, en effet, presque exclusivement Servi à former la nationalité nouvelle. Aussi les Romains disaient-ils toujours la Judée, la province de Judée, entendant par là désigner toute la Palestine, tandis qu'en réalité ils n'en désignaient qu'une partie, la province du Sud. Zacharie, le prophète, nomme une fois la Palestine : Terre sainte, et l'auteur de l'épître aux Hébreux l'appelle la Terre promise (2). Dans les Talmuds elle est appelée Terre d'Israël ou Terre par excellence (3).

Les limites de la Palestine ont souvent varié dans le cours de l'histoire. L'antique pays de Canaan n'occupait qu'un espace assez restreint. Le Jourdain le bornait à l'Est, la mer à l'Ouest; sa frontière du Sud partait de l'extrémité méridionale de la Mer Morte et aboutissait à Gaza, sa frontière nord partait de l'Hermon et aboutissait à Sidon. David et Salomon gouvernèrent un royaume beaucoup plus étendu, dont nous n'avons pas à parler ici.

Il est impossible à l'aide des Talmuds de fixer les frontières de la Palestine au temps de Jésus Christ. Les indications que nous trouvons éparses çà et là dans ces vastes recueils sont vagues, confuses et souvent contradictoires, Voici quelles étaient approximativement ces limites: la province d'Idumée la bornait au Midi et la frontière se trouvait être une ligne imaginaire, partant du sud de la Mer Morte et allant jusqu'à la mer Méditerranée ou Grande Mer : celle-ci servait de frontière à l'Ouest, sauf une bande de terrain vers le nord qui formait la Phénicie avec Tyr et Sidon et qui ne dépendait point de Jérusalem. Au Nord, la frontière était marquée par le mont Liban et par la province d'Abilène (la Syrie); à l'Est enfin, la province de Pérée, qui était au delà du Jourdain, se perdait peu à peu dans le désert. Nous ne pouvons préciser davantage; ces sortes de frontières qui sont toutes religieuses restent naturellement vagues et indéfinies. Jérusalem, centre religieux de la Palestine, était presque exclusivement habitée par des sectateurs du Judaïsme. Si l'on s'éloignait de la ville, la population se mélangeait de païens et la proportion de ceux-ci était d'autant plus forte qu'on était plus distant de la ville sainte. Là où on ne rencontrait plus de Juifs, là où la population était entièrement païenne, on n'était plus en Palestine.

Quant aux frontières politiques du pays, elles étaient naturellement plus nettes et se trouvaient aussi plus étendues que les frontières religieuses. L'Idumée, par exemple, au Sud, ou l'Abilène au Nord, pouvaient faire partie de tétrarchies, être au pouvoir de tel ou tel des Hérodes, et par suite appartenir à la Palestine, sans cependant avoir un seul Juif dans leur population.

Les Talmuds donnent à la Palestine une étendue très exagérée Elle aurait eu 2,250,000 milles romains carrés, chiffre imaginaire créé par les rabbins dans un but apologétique (4).

Saint Jérôme (5) comptait 160 milles romains du Nord au Sud de la Palestine. Le mille romain valait. 1,481 m. 75., 160 milles donnent 237 kil. ou environ 59 lieues, c'est à peu près la distance de Paris au Havre. La largeur du pays était beaucoup moindre, et si nous ne comptons pas la Pérée, nous ne trouvons du Jourdain à la mer qu'une trentaine de lieues environ. Du reste saint Jérôme ne nous donne ici aucun chiffre. Après avoir indiqué la longueur du pays du Sud au Nord, il refuse en ces termes d'en donner la largeur: « Pudet dicere latitudinem terrae repromissionis ne ethnicis occassionem blasphemandi dedisse videamur. » Résumons-nous d'un mot : La Palestine avait en surface à peu près l'étendue de la Belgique.

Pendant la vie publique de Jésus Christ, nous remarquons trois grandes divisions politiques :

1° La Judée et la Samarie avec quelques villes frontières sont administrées par un procurateur romain ;
2° La Galilée et la Pérée appartiennent au tétrarque Hérode Antipas ;
3° La Balanée, la Trachonite, la Gaulonite, l'Iturée, l'Auranitide, dépendent de son frère le tétrarque Philippe.

De ces dernières petites principautés, tout à fait insignifiantes, nous ne dirons rien ici. Elles étaient situées au nord-est du lac de Tibériade, dans une contrée ou Jésus-Christ ne pénétra jamais (6). Par contre, nous donnerons quelques détails sur les autres provinces dont il est fréquemment parlé dans le Nouveau Testament. Leur position géographique est aisée à comprendre. Les trois provinces de la Judée, de la Samarie et de la Galilée étaient l'une au-dessus de l'autre, entre le Jourdain et la mer, la Judée au Sud, la Samarie au centre, la Galilée au nord. Quant à la Pérée, elle comprenait tout le pays compris au delà du Jourdain, au Sud de la tétrarchie de Philippe.

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LA GALILÉE

Ce nom lui venait des mots Gelil haggoyim (cercle des Gentils), par lesquels on la désignait souvent parce que sa population était très mêlée et que les païens y étaient nombreux. Cette petite contrée était certainement, au premier siècle le plus ravissant coin de la terre. La description que nous en a laissée l'historien Josèphe, donne l'idée d'une véritable merveille. Tout y était réuni, la douceur du climat, la beauté de la nature, la richesse inépuisable du sol. Ici de gras pâturages plantés d'arbres magnifiques, là des collines boisées descendant jusqu'au lac (7). Celui-ci, incessamment animé par 'les barques des pêcheurs, offrait sur ses bords la végétation la plus abondante et y réunissait, au moins sur la rive occidentale, ce qui ne se voit nulle part ailleurs, des arbres de toutes les essences, le noyer, par exemple, à côté du palmier; sans parler des arbres fruitiers proprement dits l'olivier, le figuier, la vigne, tous d'une fertilité surprenante (8).

« Le pays de Nephthalie est partout couvert de champs féconds et de vignes; les fruits de cette contrée sont reconnus pour être extrêmement doux (9). »

Quant à la population, voici comment s'exprime Josèphe (10):
« Aucune partie du pays n'est déserte, au contraire, tout est parsemé de villes et la population des villages est, à cause de l'abondance et de la facilité des approvisionnements, si nombreuse, que le moindre village a plus de quinze mille habitants. » Josèphe exagère volontiers et en général, les chiffres qu'il donne ne doivent être accueillis qu'avec une grande défiance. Il nous est impossible d'accepter celui qu'il vient de nous indiquer. Même en entendant par non pas le village, mais le district entier, la commune, nous ne pouvons admettre que la population du moindre district se soit élevée à quinze mille habitants. A ce compte, la Galilée entière aurait eu en tout trois millions d'habitants, et comme elle n'avait que vingt lieues environ du Nord au Sud, et neuf à onze de l'Est à l'Ouest, c'est-à-dire quatre-vingt-dix à cent milles carrés, il y aurait eu trente mille habitants par mille carré, ce qui est tout à fait inadmissible. Contentons-nous donc d'admettre que le pays était très peuplé, sans nous laisser aller à articuler un chiffre.

Josèphe compte en Galilée (11) 204 villages et 15 villes fortifiées. Ces chiffres sont peut être exacts. Les villes fortifiées pouvaient être fort petites. Quant aux villages ce n'étaient certainement que des bourgades plus ou moins grosses, parfois des hameaux.

On distinguait la haute et la basse Galilée (12) : celle-là était au nord et couverte de montagnes ; celle-ci au sud et était un pays de plaines. Bornons-nous, sans poursuivre davantage une description topographique et détaillée du pays, à passer rapidement en revue les localités nommées dans le Nouveau Testament et, en particulier, celles habitées par Jésus.

Nommons avant tout le village où il fut élevé, Nazareth (aujourd'hui En-Nasirah) (13); c'est presque le seul endroit de tout le pays qui ait conservé sa physionomie primitive : sauf deux ou trois constructions modernes qui le déparent, il est tel qu'il était lorsque Jésus l'a habité. Ailleurs, à Jérusalem, par exemple, tout est changé; on ne peut s'y recueillir ; on rencontre à chaque pas les inventions ridicules d'une superstition maladroite et stupide ; à Nazareth, c'est tout le contraire. On y voit la fontaine où Marie venait, deux fois au moins par jour, la cruche sur l'épaule, puiser l'eau nécessaire à la maison ; on y monte sur la colline qui domine le village et le pays tout entier et du haut de laquelle les habitants voulurent précipiter Jésus. On y visite des rues qui n'ont pas dû changer d'aspect depuis que Jésus y jouait enfant et où, jeune homme, il travaillait de son état de charpentier. Il n'est pas un sentier des environs qu'il n'ait plusieurs fois parcouru, pas un sommet qu'il n'ait gravi et sur lequel il n'ait prié ! Malgré les dires de Josèphe, sur le chiffre de la population du moindre bourg, de Galilée, Nazareth n'avait certainement pas plus de trois ou quatre mille âmes au premier siècle. Ce village n'est pas même nommé par lui. Les Talmuds le passent aussi sous silence et nous savons que les bourgeois de Jérusalem, qui estimaient peu les Galiléens, disaient en particulier de Nazareth : « Peut-il en sortir rien de bon ? » (14) Il n'y avait certainement pas de garnison romaine à Nazareth. Perdu dans les montagnes, à 25 lieues de Jérusalem, à huit ou neuf heures de marche de Capharnaüm, loin des grandes routes, ce charmant village restait presque ignoré.

Rappelons, en passant, Naïm, mentionnée une fois dans l'Evangile (15) et qui était dans la plaine d'Esdrelon et Kana (16) (aujourd'hui Kefer Kana) (17), au nord de Nazareth, et donnons quelques détails sur Tibériade. - Tibériade (aujourd'hui Tabariyya) était bâtie à la mode romaine. Résidence d'Antipas, elle avait été entièrement reconstruite par lui, peuplée d'étrangers et consacrée à Tibère; de là son nom (18). Aussi les habitants étaient-ils tous païens. Les Juifs, surtout les Rabbis et les hommes Pieux> évitaient d'y venir même en passant (19), et il est probable que Jésus n'y est jamais allé. Les splendeurs païennes dont Antipas affectait de s'entourer froissaient le sentiment national et religieux. Cette ville, située à quatre lieues (20) de Capharnaüm et capitale de la Galilée est nommée trois fois dans l'Evangile de Jean (21). C'est à Tibériade que furent écrites plus lard la Mischna et le Talmud de Jérusalem et plus tard encore la Masora ou l'appareil critique du texte biblique (22).

Tibériade est au bord du lac qui porte son nom et non loin de l'endroit (8 kil. environ) où le Jourdain en sort pour se diriger vers la Mer Morte; on pouvait passer ce fleuve sur un pont construit à cet endroit même. Il n'yen avait qu'un seul autre (23), le pont de Jacob entre le lac Samochonite et le lac de Tibériade. Ce pont de Jacob faisait partie de la route de Jérusalem à Damas. Partout ailleurs on traversait en bateau. Si maintenant nous remontons la rive occidentale du lac en nous dirigeant vers le Nord, nous traversons d'abord une ligne de rochers escarpés qui aboutit à une large plaine presque au niveau de l'eau, c'est le pays de Génézareth, à l'entrée se trouve aujourd'hui un misérable village (El-.Medjdel) et on se demande s'il ne serait pas construit sur l'emplacement de Magdala, le bourg de Marie Magdeleine. La plaine traversée, nous arrivons, toujours en suivant la rive, à un joli chemin étroit taillé dans le roc, chemin qui a toujours existé et que certainement Jésus a souvent suivi. C'est un des rares endroits de la Palestine dont on peut dire avec assurance, rien n'y a été changé depuis le premier siècle, Jésus a vu ces rochers, il a marché sur ces pierres, il a suivi celle route.

Si nous continuons à remonter le lac et à suivre ses bords nous parvenons à son extrémité septentrionale. C'est là, non loin des rives du Jourdain, que se trouve Capharnaüm (aujourd'hui Tell Hum, à 3 kil. du Jourdain) et nous voici au foyer même de la prédication galiléenne de Jésus. C'est à Capharnaüm qu'il a demeuré, c'est de là qu'il partait pour parcourir la contrée et là qu'il revenait après avoir été «de lieu en lieu en faisant le bien. » Entre Magdala et Capharnaüm il faut placer Dalmanutha dont il ne reste aucun vestige; quant à Bethsaïda et à Chorazin leur emplacement est plus impossible encore à déterminer. On cherche Chorazin tantôt au Nord à l'endroit appelé aujourd'hui Khorazi, tantôt à une heure et demie de Tibériade, là où est aujourd'hui Bir-Kherezoum. Bethsaïda est-il le Et-Tabyhah des arabes modernes? On n'en sait rien. Une seule chose est certaine, c'est que ce petit canton de trois à quatre lieues à peine a été le théâtre principal de l'activité de Jésus.

Capharnaüm (Képhar signifie village) (village de Nahum) était formé de constructions juives toutes grossières; Josèphe l'appelle . Ce bourg était à égale distance de Césarée de Philippe au N.-E., de Naïm au S. -0., de Tyr et de Sidon au N.- 0., et de Gadara au S.-E.; à une demi-heure de marche on trouvait l'embouchure du Jourdain et il tirait une certaine importance de sa position géographique. Situé sur la grande route d'Egypte en Syrie (section de Jérusalem à Damas), il avait un important bureau de publicains (24) et une garnison romaine commandée par un centurion (25). Saul de Tarse y passa quand il se rendit de Jérusalem à Damas et on aime à croire qu'il ne put traverser ce bourg sans songer à Jésus et que les pensées qui se pressèrent alors dans son âme hâtèrent la crise qui se préparait, qui allait éclater quelques heures plus tard, et faire de lui le plus grand des apôtres.

A Tell Hum, on visite les restes d'une synagogue, mais les ruines assez bien conservées de son portique sont évidemment postérieures au premier siècle. Ce n'est pas la synagogue que Jésus a fréquentée (26).

Nous avons plusieurs fois nommé le lac. Il a cinq à six lieues de long et trois à quatre lieues de large; la barque des apôtres mettait deux heures pour le traverser à la rame dans sa plus grande largeur. Ses bords, aujourd'hui déserts, étaient au premier siècle les plus ravissants du monde; mais si les arbres ont disparu, la grève est toujours la même, nette et propre, couverte de petits galets incessamment battus par le léger mouvement des flots. Le lac de Tibériade n'est pas un étang, mais une petite mer. Il a ses colères subites, ses tempêtes aussi vite apaisées que rapidement déchaînées. Il était autrefois et est encore aujourd'hui très poissonneux. L'une des espèces de poissons que l'on y pêche appelée par les arabes El-ialtry n'existe ailleurs que dans le Ni], en Egypte. Ce poisson est de forme ronde, bon à manger et d'une chair un peu rouge. Nous mentionnerons aussi au nombre des poissons du lac, le Chromis Nitaticus, appelé par les Egyptiens Bolti, car il se trouve aussi dans le Nil. Les pêcheurs de Tibériade l'appellent aujourd'hui Moucht.

Des poissons, les uns étaient considérés comme purs, les autres comme impurs, et ceux-ci, lorsque les pêcheurs les trouvaient dans leurs filets, étaient immédiatement rejetés par eux dans la mer (Mischna, Chullin, III, 7 ) Cette traduction : « impurs » es[ la plus plausible à donner du mot (Ev. de Matth., XIII, 48). On considérait comme impurs les poissons sans nageoires ni écailles (27).
La pêche était libre. Les Talmuds abondent en détails sui la manière de prendre les poissons, sur celle de les apprêter, etc.

La mer de Galilée n'a pas la couleur bleu foncé de la Méditerranée ou du lac de Genève. Elle est d'un bleu grisâtre qui rappelle le lac de Neuchâtel, auquel elle ressemble beaucoup. Cette ressemblance est rendue plus frappante encore par la présence sur l'eau de ces larges taches que tous les voyageurs remarquent sur les lacs suisses et dont personne n'a pu encore expliquer la provenance. Le lac de Tibériade est placé à plus de six cents pieds (28) au-dessous du niveau de la Méditerranée et les chaleurs en avril et en juillet y sont affreuses. Les nuits y sont assez douces, tandis qu'elles sont fraîches dans le reste du pays, mais on y souffre beaucoup des moustiques et les voyageurs qui y passent une nuit comprennent aisément que dans ce pays-là le diable ait été appelé dieu des mouches (Beelzébuth). Josèphe affirme qu'au premier siècle, le climat des bords du lac était très agréable (29). Cela est fort possible, car le pays étant très boisé, il y pleuvait plus souvent qu'aujourd'hui, et de plus, la végétation entretient toujours une certaine fraîcheur.


Table des matières

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INTRODUCTION : (Suite) LES SOURCES DE CE LIVRE. - LE NOUVEAU TESTAMENT. - LES ÉCRITS DE FLAVIUS JOSÈPHE. - LES TALMUDS.

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1 Ce mot désignait d'abord le pays habité par les Philistins et se traduirait exactement la Philistine.
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2 Ep. aux Hébreux, ch. XI, v. 9
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3 Babyl. Gittin, fol. 8.
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4 Babyl. Sotah, 49 b.
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5 Lettre à Dardanus, 129.
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6 Il est possible toutefois que Jésus soit allé au N.-E. de la Galilée; (Ev. de Jean VI, 1, 17: Ev. de Luc IX, 10 ) si toutefois, comme nous le croyons, ce dernier passage désigne Bethsaïde Julias, Voir plus loin p. 51. note 10.
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7 Jos. D. B J., III, 3, 2.
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8 Jos. D. B. J., III, 10, 8.
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9 Berakhoth, 44 a.
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10 D. B. J., III, 3, 2.
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11 Vita, § 45.
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12 Jos. D. B. J., III, 3, 1 Mischna Schebüth, 9, 2.
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13 Près de Nazareth (à onze kilomètres environ), se trouvait un hameau appelé Bethléhem (Josué, XIX, 15). Dans les Talmuds ce nom se retrouve, et pour distinguer ce hameau du village de la Judée qui porte le même nom, il est appelé Bethléhem Cerieh, expression équivalant à Bethléhem Nitseriah, c'est-à-dire Bethléhem près de Nazareth ou dans le district de Nazareth. On ne peut s'empêcher de se demander si Jésus, appelé dans les Evangiles « le Nazaréen » ou « le Nazarénien », ne serait pas né précisément dans ce hameau près de Nazareth. Plus tard, on aurait confondu ce lieu de naissance avec le Bethléhem Ephrata de Judée, berceau de la famille de David, et où, d'après la tradition, le Messie devait naître. Nous posons cette question sans prétendre la résoudre. Le Bethléhem de Galilée existe encore, c'est le village de Beït-Lahm au N.-O. de Nasrah (Nazareth). Voir Neubauer, Géographie du Talmud~ p. 189-190.
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14 Ev. de Jean, 1, 47.
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15 Ev. de Luc, VII, 11.
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16 Ev. de Jean, II, 1 et suiv.
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17 On peut placer aussi le Cana des Evangiles à Quânat-ed-Djelil, village abandonné, situé sur la route de Saint-Jean - d'Acre à Nazareth.
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18 Jos., Ant. Jud., XVIII, 2, 3; Vital § 12,13, 64; Pline, H. N., V, 15.
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19 Jérus., Schebiith, IX, 1.
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20 Exactement treize kilomètres.
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21 Ev. de Jean, ch. VI, 1, 23; XXI, 1.
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22 Voir notre introduction, les Talmuds.
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23 « Un seul autre », il est possible toutefois. à en juger par les ruines, qu'il y en eût plusieurs autres. Il semble qu'il y en eût un sur la route de Néapolis à Scythopolis.
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24 Ev. de Math., IX, 9.
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25 Ev. de Luc, VII, 2.
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26 Il y a d'ailleurs plusieurs ruines de diverses synagogues à Tell Hum.
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27 Voir pour plus de détails la savante note de M. A. Wabnitz, Revue de théologie de Montauban, n° de Janvier-Mai 1885, page 487.
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28 Exactement 203 mètres.
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29 Jos., D. B. J., III, 10; 7 et 8

 

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