Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Heures du soir
Méditations


QUATRIÈME PARTIE
MÉDITATIONS SUR LA PRIÈRE

IV
La prière de l'Esprit

 

De même aussi l'Esprit vient es aide à notre faiblesse ; nous ne savons que demander, ni comment demander ; mais l'Esprit intercède par de muets soupirs, et celui qui sonde les coeurs, connaît quels sont les désirs de l'Esprit : Il sait qu'il intercède selon Dieu Pour les saints.
ROMAINS VIII, 26, 27-

Nous avons vu comment, dans certains cas, et souvent, la prière est un véritable combat; on sait ce que l'on a à demander, on le demande, pour ainsi dire, à la pointe de l'épée.
Mais ici, il est question de la prière qui se forme en nous spontanément, par une intervention de l'Esprit de Dieu; il s'agit de ce qui se passe dans notre âme profonde, dans notre subconscient. On dirait que, dans cette vie profonde, l'Esprit de Dieu agit dans notre âme pour en tirer des effets inattendus, comme un archet de violon qui passerait sûr notre âme pour en tirer des sons. C'est bien de nous qu'il s'agit : c'est nous et ce n'est pas nous; c'est l'Esprit de Dieu à l'oeuvre en nous pour en tirer ce que nous ne savons pas formuler.

Dans Exode XVII, 8 à 13, nous lisons le récit de la victoire sur les Amalécites; pour que Moïse tienne ses mains élevées ses mis lui venaient en aide. Pendant ce temps, il priait, c'était bien lui, et non pas Dieu qui priait. De même, lorsque nous, prions, nous ressentons un secours intérieur, nous aidant, à trouver, par des soupirs inexprimables, les prières que Dieu attend de nous.

Examinons dans notre vie les cas un peu différents de ceux auxquels l'apôtre fait allusion dans notre texte (Romains VIII, 26 et 27), et ensuite les cas semblables. L'apôtre considère trois sortes de cas :

1° Les cas où nous ne savons que demander par incertitude.
2° Les cas où nous ne savons que demander par faiblesse.
3° Les cas où c'est l'Esprit qui plaide pour nous.

1 ° Nous ne savons ce que nous devons demander. Nous avons une décision à prendre, nous sommes dans l'obscurité, nous ne savons que faire. Nous devons alors nous tenir le plus près possible de Dieu : Tiens-toi tranquille et attends. Nous devons attendre en nous mettant dans le rayonnement de la présence de Dieu, en attendant son Esprit pour être éclairé. Il se forme ainsi en nous peu à peu une certitude à laquelle nous ne serions jamais arrivés seuls. je prie et c'est comme un soupir de l'âme; je n'ai rien exprimé, mais c'est comme un chant qui sort de l'âme, et signifie quelque chose pour Dieu. Nous nous tenons près de Dieu, et la lumière peut venir.
Cette certitude, nous la rencontrons en particulier quand on nous demande d'intercéder pour les autres - nous ne savons pas si c'est. pour le bien, nous sommes anxieux, nous ne savons que demander. Nous nous mettons alors en sa présence, nous mettons devant Lui les objets de notre requête, et nous nous taisons. C'est ce silence devant Dieu qui permet, quand notre coeur est entièrement ouvert, dans un esprit de consécration, de saisir ce qu'il y a lieu de faire.

2° Notre faiblesse nous empêche de trouver les prières que nous voudrions exprimer. Faiblesse physique après une maladie. Par moments, il arrivait à Vinet d'être tellement éprouvé physiquement, qu'il ne pouvait pas prier. Alors il se tenait devant Dieu, et il avait le' sentiment précis que sa force vient au secours de notre faiblesse (Psaume XCI) « Repose à l'ombre du Tout-Puissant, sous ses ailes, tu trouveras un refuge ».
Alors, au fond du coeur, celui qui se sent faible, se sent en quelque sorte soulevé par cette aile du Dieu Tout-Puissant. Il est notre Père qui vient au secours de notre faiblesse.

3° Notre spiritualité est secouée par une épreuve accablante, ébranlée par une lutte intérieure, « je trouve deux hommes en moi », dit Paul, dans Romains VII. « Nous savons que la loi est spirituelle, mais moi je suis charnel, vendu au péché; car je ne sais ce que je fais : je ne fais pas ce que je veux, et je fais ce que je hais... Qui me délivrera ?... Grâce soit rendue ! » Tout ce chapitre représente la prière qui se passe en nous.

Rapprochons-nous encore plus de notre texte initial : Dans un état de maladie, on voudrait prier; on est faible, épuisé, on se sent misérable, on commence des paroles qu'on n'achève pas... Alors on se tait devant Dieu. On a l'impression que l'on s'est vraiment tourné vers Dieu, on ressent une faim, une soif, on cherche sa lumière. On sent alors des vagues de prière monter du coeur vers Dieu, c'est ce chant si particulier de l'âme, qui monte vers Dieu. Notre prière a été un soupir, la réponse est une grande paix qui descend sur nous et pénètre notre âme. On devrait prévenir les bien-portants, afin que, lorsqu'ils seront malades, ils sachent prier. Si le bien portant savait cela à l'avance, au lieu d'être dans l'angoisse, il se réjouirait à l'idée de se trouver dans cet état où l'âme est comme une coupe remplie de prière que l'on élève vers Dieu avec une confiance absolue.

Enfin dans les cas de spiritualité exceptionnelle : l'Apôtre Paul raconte comment une fois il a été dans un ravissement d'esprit dans lequel il a entendu des paroles ineffables. Les vrais chrétiens connaissent tous ces heures où l'on ne prie pas mais où l'âme s'élève vers Dieu. Il y a des moments de spiritualité profonde où il nous semble que nos coeurs s'élancent vers Dieu dans une félicité sans bornes; des moments où il nous semble que Dieu nous invite à nous agenouiller en sa présence, et où nous avons l'impression que son Esprit passe et repasse sur nos coeurs y apportant une joie céleste. On a l'impression d'être dans le ciel; mais il faut prendre garde. Il y a dans l'homme la loi de l'action et de la réaction. Il faut se tenir en garde pour que cette élévation ne soit pas suivie d'une chute; quand on a été très haut, on risque de descendre très bas. Nous sommes là devant des choses chrétiennes extrêmement belles - à côté des prières qui sont un combat, celles qui se forment dans nos coeurs, spontanément.

PRIÈRE

Ô Seigneur notre Dieu, accorde-nous cette grâce immense que nous t'appartenions tout à fait; que nous ayons recours à ta puissance Pour écarter ce qui pourrait être entre nous et toi. Que la Porte soit ouverte dans nos âmes pour recevoir le don de toit Esprit. Apprends-nous à recevoir cet Esprit devenant intérieur à nos âmes. Que nous soyons attachés à toi comme le sarment est attaché au cep, afin que nous en recevions toute la sève. Que les réalités de ton Esprit deviennent en nous des réalités de salut, de joie, de force, de paix. Nous t'en prions, au nom de Jésus-Christ, Amen.


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V
Comment Jésus priait

 

Jésus arriva avec eux dans un lieu appelé « Gethsémané », et leur dit : « Asseyez-vous ici pendant que j'irai là pour prier ». Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, et commença à être triste et angoissé. Il leur dit alors: «Mon âme est saisie d'une tristesse mortelle ; restez ici et veillez avec moi. Puis ayant fait quelques pas en avant, il tomba la face contre terre et pria disant : « Mon Père, s'il est possible, que ce calice passe loin de moi !... Toutefois que ta volonté soit faite et non pas la mienne ». Ensuite il vint vers ses disciples et les trouvant endormis, il dit à Pierre : « Ainsi vous n'avez pu veiller une heure avec moi? Veillez et priez de peur que vous n'entriez en tentation : l'esprit est plein d'ardeur, mais la chair est faible ». Il s'éloigna de nouveau Pour la seconde fois, et pria, disant : « Mon Père, si ce calice ne Peut Passer sans que je le boive, que ta volonté soit faite ! » Puis il revint et les trouva endormis, car leurs yeux étaient appesantis. Il les laissa et s'en étant allé, il pria de nouveau Pour la troisième fois, en répétant la même parole.
MATTHIEU XXVI, 36 à 45.

C'est notre dernier entretien sur la prière. Nous sommes ici sur une terre sainte, dont nous approcherons avec grand respect, nous avons tout à y apprendre. Dans ce texte de Jésus à Gethsémané, on trouve tout ce que l'on peut dire sur la prière de Jésus-Christ.

Nous voyons dans les quatre évangiles, sans différences apparentes, comment le Seigneur priait. Nous voyons d'abord comment Il priait habituellement pour Lui-même. Luc nous donne plus de détails, Matthieu et Marc donnent des faits caractéristiques.

Ce que les trois Évangiles nous montrent, c'est comme le Seigneur volontiers sort de très bon matin, avant le jour, et se rend dans lin endroit où il pourra se recueillir pour être absolument seul.

Il y a là une indication pour nous-mêmes : se lever très tôt pour pouvoir prier sans être dérangé. Luther à Wittemberg se levait à quatre heures du matin, il s'agenouillait devant une petite fenêtre et commençait par réciter des psaumes pour les prier, disant que c'est un entraînement extraordinaire. Il priait pour ses Églises, pour le monde. Whitefield, devenu un très puissant prédicateur, avait ce besoin de recueillement complet dans la solitude. Très volontiers Jésus allait sur la montagne pour se recueillir.
Il y a là quelque chose qui parle au coeur; on choisit un endroit de prédilection; on fait amitié avec un rocher particulier; il y a dans la montagne quelque chose qui nous rapproche de Dieu.

Le Seigneur restait assez longtemps eh prière en intimité avec le Père, longuement. Souvent il fallait le chercher : « Tous te cherchent ». De lui-même il aimait à prolonger ce temps particulier. Wesley, le fondateur du Méthodisme, aimait à être prosterné; il restait longtemps en prière, il cherchait à grandir spirituellement. Par contre, Spurgeon disait : « je ne peux admettre cette discipline, je fais ma prière et quand elle est faite, je me mets au travail ». Dans ce cas il faut se rattraper par le travail chrétien.

Dans la prière du Seigneur, le recueillement est complet : la montagne, les lieux reculés de la plaine, l'intimité avec Dieu. Dans les circonstances particulières, Jésus reste plus longtemps encore. Ainsi au moment de choisir ses disciples. Il passe toute la nuit en prière : « En ce temps-là, Jésus se rendit à la montagne pour prier Dieu, et Il passa toute la nuit en prière. Quand il fit jour, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d'apôtres » (Luc VI, 12 et 13)

Ou bien dans une circonstance où il voulait rendre grâce, réfléchir : après la multiplication des pains, il se mit à l'écart et pria. Il semble qu'après cette multiplication il lui ait fallu une communion plus profonde. À son Baptême, au moment où le Seigneur priait, le Ciel s'ouvrit, l'Esprit-Saint descendit sur Lui sous une forme corporelle, comme une colombe, et une voix sortit du Ciel disant : « Tu es mon Fils bien-aimé, en Toi j'ai mis toute mon affection » (Luc III, 21 et 22). C'était une consécration.

On peut penser aussi que la Transfiguration ait été le résultat de la prière (Luc IX, 28 à 35). Entre la transfiguration et la prière, il y a un lien très intime. J'ai vu une fois dans ma vie, un visage se transformer complètement dans la prière, et dont les traits qui étaient laids, devenaient magnifiques. Si nous arrivons à prier avec cette ferveur, cette intensité, cette spiritualité, nous pouvons avoir une véritable transfiguration de l'âme et du coeur, qui pourrait rester en nous d'une manière permanente.

Nous voyons aussi dans l'Évangile comment le Seigneur pratiquait l'intercession (dans le chapitre XVII de saint Jean). Dans Luc XXII, 32, Jésus dit à Pierre : « J'ai prié pour toi afin que ta foi ne défaille point ». La foi de Pierre a été atteinte, obscurcie, mais il s'est relevé ; cette prière d'intercession du Seigneur est comme une ressource qui lui avait été offerte. Et sur la Croix : II Père, pardonne-leur, ils ne savent ce qu'ils font ». Lorsque nous avons à faire à des gens qui nous traitent mal, nous serions enclins à leur en vouloir : « Père, pardonne-leur, ils ne savent ce qu'ils font ». Il y a là une façon si grande, si élevée de regarder le péché du monde ! Certains chrétiens comprennent cela. Au temps des solitaires de Port-Royal, un d'entre eux, lorsqu'il avait été offensé cherchait de quelle façon il pourrait obliger grandement son offenseur. Cela confondait et gagnait les coeurs.

La prière de Gethsémané contient des choses immenses pour notre vie spirituelle. Nous y voyons d'abord que nous avons le droit de demander à Dieu s'il est possible, que les coupes d'amertume passent loin de nous. Il Mais que Ta volonté soit faite et non la mienne. » Le dernier mot de la prière est d'identifier tellement notre vie intime avec celle de Dieu, qu'elles ne soient qu'une.

Certaines gens regardent la prière comme une formule magique destinée à contraindre Dieu de nous exaucer. La prière de Gethsémané nous montre que la prière est une rencontre intime et personnelle avec Dieu. « Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi. » Le secret est de s'identifier avec la volonté de Dieu et d'être tellement en Lui, que sa volonté soit notre volonté, notre but en toute chose.

Nous voyons dans saint Jean la manière dont Jésus se comporte avec son Père qui est notre Père. Il nous fait pénétrer dans l'intimité de la conscience même de Jésus-Christ. Il nous montre l'identité qu'il y a entre Jésus-Christ et son Père : « Moi et le Père nous ne sommes qu'un » (Jean X, 30). « Je suis dans le Père et le Père est en moi » (Jean XIV, 10). « Le Père aime le Fils et lui montre ce qu'Il fait » (Jean V, 20).

La mission de Jésus-Christ parmi les hommes est de les sauver, de leur présenter la volonté de Dieu qui veut leur salut, qui dispose toutes choses pour le salut du monde. La Prière Sacerdotale est une déclaration de principes. En Gethsémané, c'est le cri de l'âme qui cherche pour elle-même la force, la lumière. La Prière Sacerdotale c'est une effusion du coeur et de la pensée.

Un peu partout en ce moment se forment des groupes de prière. Le Seigneur sera glorifié par eux, et eux seront sanctifiés par la vérité. La pensée, la volonté de Dieu devient la substance même de la piété. Si nous voulons arriver à prier comme Christ le veut, il faut avoir un tel sentiment de Dieu, de sa présence, de son amour, que notre vie soit comme une respiration de cette pensée, partout et dans tout ce que nous sommes. « Que Ta volonté soit faite et non la mienne. »

PRIÈRE

Ô Seigneur notre Dieu, permets que dans nos prières, il y ait quelque chose de l'esprit que notre Seigneur apportait dans ses' prières - ce sentiment de ta présence, si grand, si fort, tout de respect, de sainteté et d'amour.
Dans les moments où il faut accepter, dans nos Gethsémanés où nous devons nous prosterner et accepter le calice, tu sais quels sont ces calices que nous voudrions écarter, que ce soit dans une communion profonde avec notre Sauveur; qu'il y ait une douceur dans l'amertume, que le coeur du Père nous serre contre Lui. Donne-nous d'accepter la consolation avec l'épreuve, tout ce que tu veux nous donner de céleste. Nous t'en prions, au nom de Jésus-Christ, Amen.


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LA PRIÈRE D'ACTION DE GRÂCES

 

PSAUME CIII, 1 à 10.
Luc XVII, 11 à 19.
COLOSSIENS III, 16, 17.

Au lendemain de la Pentecôte, nous ne pouvons faire autre chose que rendre grâces à Dieu. Nous avons reçu le Saint-Esprit qu'Il nous a donné et qui a une telle force pour renouveler nos âmes de façon que tout soit « remis à neuf » dans notre vie. Nous avons une raison de plus de lui rendre grâces, à cause du beau culte de la Pentecôte où tant de jeunes gens sont venus nombreux s'enrôler au service de Dieu. C'est la vie spirituelle de l'Église qui continue, se perpétue et se renouvelle.

Mais constatons à quel point les actions de grâces tiennent peu de place dans la piété de bien des vies. Dans certains cas il y a de la légèreté, on ne se rend pas compte, on est comme les enfants qui disent : « Donne-moi », qui ajoutent quelquefois « s'il te plaît », et qui oublient de dire « merci ». Nous demandons; quand nous obtenons nous trouvons cela tout naturel, nous n'y pensons même plus; à présent cela est à nous, mais Dieu l'a donné, il faut le remercier.

La vraie cause de cette inconsistance c'est l'ingratitude dans la vie religieuse. Il y a l'ingratitude noire, celle de judas; il s'agit là d'un péché tellement grossier qu'il est en dehors de nous; mais il y a l'ingratitude qui est une absence de reconnaissance. Saint Paul insiste sur la reconnaissance; il fait comme ceux qui frappent sur un timbre pour attirer l'attention. Un pasteur visitait un malade entouré de toutes les circonstances les plus favorables; mais il n'allait pas mieux, il était inquiet. Le pasteur l'interroge, le malade détaille toutes les raisons qu'il a d'être mécontent. Le pasteur lui dit : « Dites-moi bien tout »; et quand il a donné tous ses griefs, le pasteur ajoute : « Et maintenant dites-moi toutes les raisons que vous avez d'être reconnaissant : fortune, égards, soins, piété ». « Vous avez raison, dit le malade, je suis un ingrat. »

Par contre, il y aurait à remarquer dans la Bible, la beauté des actions de grâces. À ce point de vue, le psaume CII est une merveille. Celui qui a composé ce psaume y a mis toute son âme reconnaissante. « Riche en bonté, lent à la colère... » C'est comme une source abondante dont sort à flots l'eau fraîche et transparente qui jaillit onde après onde. La reconnaissance envers Dieu est belle et féconde à un point dont on ne se fait aucune idée. Chez les disciples de Calvin la reconnaissance faisait le fonds de la morale chrétienne; la reconnaissance poussait le croyant aux oeuvres chrétiennes. Ayant reçu de Dieu le salut, il semblait qu'ils ne pussent faire autrement que de le glorifier. C'est ainsi que l'action de grâces apparaissait comme quelque chose de vital qui devait s'emparer de l'âme pour amener chacun à faire ce qu'il pouvait pour glorifier Dieu.

La reconnaissance envers Dieu nous donnerait de la joie; elle rapproche de Dieu; c'est une ferme de prière dans laquelle nous ne demandons rien, mais où nous montrons à Dieu notre amour avec des sentiments filiaux. Il y a comme un entretien avec Dieu qui nous a tant donné; de là viennent des expériences intimes, quelque chose de tonique, de fortifiant, qui nous élève au-dessus de l'indifférence et de l'égoïsme pour nous mettre sur un plateau élevé d'où nous voyons ce que c'est que recevoir et donner.

PRIÈRE

Seigneur notre Dieu, nous nous approchons de toi pour recevoir tes grâces; puissions-nous avoir un tel sentiment de ta grâce que tu ne nous punisses pas selon nos misères. Là où nos péchés ont abondé, ta grâce surabonde : la grâce que donne la justice par la foi; la grâce qui envoie cet esprit de force et de sagesse. Lorsque nous avons reçu cet Esprit, qu'il soit en nous comme un chant de nos âmes; puis nous apporterons les oeuvres de fidélité et de charité qui seront produites par ta grâce et qui seront la louange que tu attends de tes enfants. Nous t'en prions, au nom de Jésus-Christ, Amen.


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