Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Heures du soir
Méditations


INTRODUCTION

 

Ces méditations n'ont pas été préparées en vue de la publication. Elles ont été prononcées au cours des cultes du soir qui furent célébrés dans le salon de l'Asile Évangélique de Cannes, devant un auditoire restreint, composé uniquement des diaconesses et des amis de la maison, de ceux avec lesquels le pasteur Jean Monnier avait des rapports cordiaux et quotidiens.

C'est donc dans la plus grande simplicité et intimité que ces entretiens se sont déroulés pendant les trois années qu'il passa à Cannes, et qui furent les dernières de sa vie. Nous n'en avons ici qu'une faible partie.
À mesure que l'heure s'avançait qui serait sa dernière heure, ses forces physiques l'abandonnaient peu à peu, et cette forme d'activité spirituelle fut la dernière qui lui resta Possible : il y tenait par-dessus tout. Trois jours avant sa fin, il Parla encore.
Ces méditations, dictées par son expérience, étaient fortement préparées par lui chaque fois, mais avec peu ou pas de notes; et si nous en avons gardé la trame et la substance, c'est grâce à l'assiduité de deux de ses fidèles auditrices, Madame Pierre Dieterlen et Madame Henri Maroger, qui les notèrent jour après jour, les communiquant au fur et à mesure à des âmes lointaines qui en étaient réconfortées.

Nous ne saurions assez leur exprimer notre reconnaissance puisque sans elle nous n'en saurions, plus rien, non plus que des fragments de Prières qu'elles nous ont conservés.

Nous savons, certes, que cette publication, n'était pas conforme dans le principe au désir profond de Jean Monnier; car il était à la fois trop modeste pour y attacher un grand prix, et trop soucieux de la forme pour prendre plaisir à voir écrites des paroles prononcées familièrement et sans aucune pensée de permanence, sans la transformation qu'il leur aurait fait subir, s'il les avait reprises en vue de l'impression.
Mais bien qu'on l'en ait supplié maintes fois, il ne voulait pas se plier à la discipline qui eût repris chacun de ces entretiens pour en faire un écrit. Il était pressé par le temps, par le désir daller toujours de l'avant, de dire du neuf, de travailler à autre chose de plus pressant, de plus actuel, ne regardant pas par-dessus son épaule, et jetant son pain à la surface des eaux.

Pourtant si avec une infinie piété, et après une longue réflexion, nous nous sommes. décidés à cette publication, c'est nous souvenant de ce que lui-même avait enfin consenti à ce que l'on propage dans un petit cercle ses paroles fugitives, et parce que, de tous côtés, elles nous ont été demandées par des âmes désireuses d'être à leur tour, réconfortées et encouragées.

Ceux qui le connaissaient retrouveront ici le son de sa voix et l'accent de son cœur; même dans les répétitions voulues et les silences destinés à Ponctuer l'émotion et à en augmenter l'influence. Silences souvent habités par le geste, le sourire, le regard.

Mais les autres, ceux qui ne l'ont pas connu, ne chercheront ici que la substance de l'expérience religieuse, et l'accent de l'âme qui parle à l'âme pour l'amener au salut.

Dieulefit, le 13 mai 1944.

M. PIZOT-MONNIER.


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